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Santé

Explosion sur un site de Givaudan aux Etats-Unis

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Les causes de l'explosion sur le site de production d'arômes de Louisville sont pour l'heure inconnues (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'usine de production de colorants alimentaires Givaudan Sense Color, situé à Louisville aux Etats-Unis, a été mardi le théâtre d'une explosion. Celle-ci a entraîné la mort de deux salariés, plusieurs autres collaborateurs étant blessés.

"Nous sommes en deuil avec les familles, les amis et les proches de ceux qui ont été tués et blessés pendant cette période très difficile", rapporte une porte-parole du groupe Givaudan à l'agence de presse AWP. "Nous sommes en contact avec eux et nous nous engageons à les soutenir dans les jours et les semaines à venir."

Les dirigeants de la ville ont déclaré qu'il n'y avait pas de menace permanente pour les personnes se trouvant à proximité immédiate ou pour la communauté environnante, relaie le groupe genevois. Des dégâts ont été signalés dans certaines maisons et bâtiments proches de l'usine.

"Nous en sommes aux premiers stades de l'enquête sur les causes de cet incident et nous coopérons avec les premiers intervenants et les agences de soutien", précise Givaudan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Protéger les mineurs des réseaux sociaux: "une bonne chose" selon un ado accro au téléphone

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Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée par plusieurs élus de tous bords politiques. KEYSTONE-DPA (ALICIA WINDZIO)

Une motion pour protéger les mineurs des réseaux sociaux a été déposée la semaine dernière par plusieurs élus de tous bords politiques. Un jeune de 16 ans, accro à son téléphone a accepté de donner son témoignage. Il peut passer jusqu'à 45 heures par semaine sur son smartphone.

Faut-il une loi pour mieux protéger les jeunes des réseaux sociaux?

En tout cas, des députés de tous bords politiques veulent lancer le débat en Suisse. Le bureau de la Commission interparlementaire de contrôle de la Convention scolaire romande a décidé de déposer un texte en ce sens dans les sept parlements cantonaux de Suisse romande dont Vaud et Genève. Cette initiative arrive après que l'Australie ait récemment interdit les réseaux sociaux pour les moins de 16 ans.

Illustration avec Rafael, 16 ans. Ce jeune romand peut passer entre 7h et 9h le nez sur son écran chaque jour:

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Une consommation qui interpelle son entourage, en particulier ses amis:

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Pour Rafael, l'idée que les politiques s'intéressent à cette question de protéger les plus jeunes des réseaux sociaux est une bonne chose: 

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

Car ce sont les effets néfastes des réseaux sociaux qui sont visés par cette initiative. Selon certaines études, l’impact sur le moral des jeunes peut être dévastateur. Sans en arriver à ce point, Rafael en a bien conscience: 

Rafael, 16 ansUn adolescent qui passe jusqu'à 8h par jour sur son téléphone

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Culture

Notre-Dame de Paris oublie sa "peine" et célèbre sa première messe

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La messe, présidée par l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, a duré près de deux heures. (© KEYSTONE/AP/Sarah Meyssonnier)

"Ce matin, la peine du 15 avril 2019 est effacée": l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, a célébré dimanche matin la première messe de Notre-Dame de Paris depuis l'incendie ravageur, devant un parterre ému de dirigeants, ecclésiastiques, bénévoles et fidèles.

Mgr Ulrich s'est réjoui d'"un jour si particulier où la cathédrale de Paris retrouve sa splendeur, telle que personne ne l'a connue auparavant", devant quelque 2500 personnes présentes dans l'enceinte de la cathédrale rénovée.

Il a salué les fidèles "avec une intense émotion", qu'ils soient "présents dans cette cathédrale ou devant un écran, y compris peut-être sous la pluie".

Plus de deux heures

La messe, rythmée notamment par la bénédiction de l'eau, la consécration de l'autel, les lectures bibliques, la déposition des reliques, la bénédiction du tabernacle et le rite de la paix, a duré plus de deux heures.

Elle devait être suivie à 18h30 d'une seconde messe prévue cette fois pour le grand public, qui ne pouvait y accéder que sur réservation. La billetterie ayant été prise d'assaut, plus aucun créneau n'est disponible pour dimanche ou pour les messes de la semaine suivante.

Comme la veille, étaient présents dimanche matin plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron, aux côtés de 150 personnes en situation de précarité - invitées ensuite à un déjeuner -, 150 évêques de France et du monde, ainsi qu'un prêtre de chacune des 106 paroisses parisiennes et des sept églises catholiques de rite oriental.

Le président français, qui avait prononcé un discours à l'intérieur de la cathédrale samedi soir, n'a pas communié mais partagé la paix avec ses voisins, respectant la séparation des Eglises et de l'Etat en France.

Trump, Zelensky, Berset

Samedi, près de 2500 invités avaient pris place dans l'édifice, dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement - parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, des têtes couronnées, le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset, ou encore le milliardaire Elon Musk.

Après la réouverture en mondovision samedi soir, le public, moins nombreux, s'était massé dimanche matin près des barrières et devant les écrans géants sur le parvis pour suivre cette première messe depuis l'incendie du 15 avril 2019, en ce jour de célébration de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.

"Aujourd'hui, c'est pour nous"

A l'intérieur de Notre-Dame, Patrick Orhand, bénévole au Secours catholique 68 ans, est venu "rendre hommage à toutes ces personnes, pour l'énergie qu'elles ont mises à restaurer Notre-Dame".

Non loin, Florence Leroux, 51 ans, est l'une des fidèles venues représenter sa paroisse de Saint-Pierre de Montmartre. Au début "je ne pensais pas pouvoir venir. Quand on m'a proposé d'être porte-bannière, j'ai tout de suite dit oui", s'est-elle réjouie.

Le diocèse organise jusqu'au week-end prochain une semaine d'"octave" avec deux messes quotidiennes, à 10h30 et 18h30 locales. Un point fort de la semaine sera le retour, vendredi après-midi, de la couronne d'épines à Notre-Dame.

Pour les visiteurs souhaitant admirer les murs blonds sans assister à la messe, l'accès à la cathédrale sera possible à partir de lundi 15h30 - là aussi sur réservation. Après ces cérémonies de réouverture, l'affluence devrait durer, le diocèse de Paris attendant désormais de 14 à 15 millions de visiteurs chaque année.

Accès gratuit

Le pape François a plaidé samedi pour continuer à accueillir "gratuitement" les visiteurs, alors que la ministre française de la Culture démissionnaire Rachida Dati a lancé un pavé dans la mare en évoquant une entrée payante.

Le souverain pontife s'exprimait par écrit, ayant décliné l'invitation à cette cérémonie fastueuse - une absence d'autant plus remarquée qu'il se rendra le week-end prochain en Corse, à l'occasion d'un modeste colloque sur la religiosité populaire.

Le dispositif de sécurité exceptionnel reste inchangé dimanche, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon

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Teva-Takeda est une coentreprise qui se concentre principalement sur les médicaments génériques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.

"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.

Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.

Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.

Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.

Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

[Interview] Téléthon: Comment avance la recherche à Genève?

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Image d'illustration (Edward Jenner via Pexels)

Chaque année, le Téléthon rappelle à quel point la recherche scientifique a besoin de soutien financier. L’événement des 6 et 7 décembre 2024 sera une nouvelle fois l’occasion de donner pour faire avancer la lutte contre des maladies souvent méconnues mais aux conséquences dévastatrices. À cette occasion, Dre Perrine Castets, professeure assistante à l’Université de Genève et spécialiste des maladies neuromusculaires était mon invitéee.

 

Les maladies neuromusculaires et autres pathologies rares regroupent un ensemble de plus de 7’000 affections différentes, touchant souvent très peu de patients. Cette caractéristique complique leur prise en charge et leur étude. "Certaines maladies ont un nom, mais leur cause n’a même pas encore été identifiée", explique Dre Castets. "C’est une source immense de détresse pour les patients, qui se sentent isolés et souvent incompris."

Cependant, grâce aux progrès des dernières décennies, des avancées significatives ont été réalisées. "Aujourd’hui, pour une majorité de ces maladies, nous sommes capables de mettre un nom sur la cause génétique", poursuit-elle. Cette étape, cruciale pour élaborer des thérapies, reste néanmoins un défi de longue haleine.

Des défis immenses, une mobilisation essentielle

Pour le Dr Castets, la recherche scientifique est une course de fond : "On a parfois l’impression que cela n’avance pas. Et puis un jour, on arrive au laboratoire et on a un ‘résultat waouh’, une petite avancée parmi tant d’autres qui permet de progresser."

Ces "petits pas" s’accumulent pour aboutir à des essais cliniques. Un exemple récent est celui de l’amyotrophie spinale, une maladie rare qui condamne souvent les enfants avant l’âge de deux ans. Grâce à la thérapie génique, ces jeunes patients peuvent désormais atteindre cet âge critique, marcher et mener une vie bien plus épanouie qu’auparavant. "Pour ces enfants, les thérapies génétiques transforment totalement leur avenir", explique la spécialiste.

Cependant, ces traitements demandent des diagnostics précoces. "Plus le diagnostic est posé rapidement, plus on a de chances de freiner la progression de la maladie et de proposer des traitements efficaces", insiste-t-elle.

Derrière chaque avancée, il y a un besoin permanent de financement. "Le nerf de la guerre, c’est l’argent", rappelle Dre Castets. "Dans les laboratoires, les chercheurs ne manquent pas d’idées, mais ils manquent de moyens."

Un étudiant en thèse, des matériaux de laboratoire ou même des cellules pour mener des tests, tout cela a un coût élevé. C’est là que le Téléthon joue un rôle fondamental. "Sans cet argent, beaucoup de recherches ne pourraient tout simplement pas se faire", affirme-t-elle.

Le manque de soutien est également pointé du doigt. "Le Téléthon ne devrait pas exister", reconnaît la chercheuse. "Mais tant que les pouvoirs publics et les industries pharmaceutiques n’investiront pas davantage dans la recherche sur les maladies rares, nous avons besoin de cet événement pour financer nos travaux."

Exploiter l’intelligence artificielle

Parmi les solutions pour accélérer la recherche, les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA), suscitent beaucoup d’espoirs. "L’IA peut aider à gérer une immense quantité de données, ce qui est crucial dans le domaine des maladies rares", explique Dr Castets. Elle pourrait notamment améliorer les diagnostics précoces en agrégeant des informations sur l’historique des patients à l’échelle mondiale.

Cependant, les technologies ne peuvent pas tout résoudre. "Dans les laboratoires, l’humain reste indispensable pour manipuler, tester et affiner les thérapies", insiste-t-elle.

La recherche sur les maladies rares nécessite une collaboration internationale. En Suisse, les chercheurs bénéficient d’un réseau structuré grâce à des initiatives comme la Fondation Suisse pour la Recherche sur les Maladies Musculaires (FSRMM), financée par le Téléthon. Tous les deux ans, cette fondation organise un symposium réunissant les experts du domaine pour partager des données et réfléchir ensemble à des solutions.

Mais cette dynamique reste encore limitée à l’échelle mondiale. "Il existe des collaborations entre certains pays, comme la France, l’Italie et la Suisse, mais il manque une véritable coordination globale", regrette le Dr Castets.

Un engagement indéfectible

Malgré les défis, le Dr Castets ne changerait de métier pour rien au monde. "On me demande parfois pourquoi je ne travaille pas sur des maladies plus connues comme le cancer ou Alzheimer. Mais ces patients atteints de maladies rares ont autant besoin de thérapies, même s’ils ne sont que 30 ou 50 à être concernés. Ces vies méritent qu’on se batte pour elles", déclare-t-elle avec conviction.

Le Téléthon, au-delà de sa dimension financière, est également une occasion de sensibiliser le public à ces maladies rares. En attendant une prise de conscience plus large des pouvoirs publics et des industries, chaque don compte pour faire avancer cette recherche essentielle. Rendez-vous sur téléthon.ch pour soutenir les projets qui transforment, un franc après l’autre, la vie de patients trop souvent oubliés.Et rappelez vous que lorsque vous croisez une personne en fauteuil roulant ou atteinte d’une maladie que vous ne comprenez pas, elle mérite la même considération que tout un chacun!

Avec IA

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