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Aucun risque pour l'eau potable via le Léman malgré le Triazole

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Archives (KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Après que les cantons de Genève, Vaud et Valais ont indiqué fin septembre dernier avoir détecté la présence de 1,2,4-triazole dans l'eau potable alimentée par le lac Léman, ils ont confirmé vendredi l'absence de risque sanitaire. Ils se basent sur les conclusions de l'évaluation scientifique du Swiss Centre for Applied Human Toxicology (SCAHT).

"Il est attesté qu'aux concentrations mesurées dans les réseaux d'eau potable, cette substance ne présente pas de risque pour la santé humaine ou animale", ont annoncé les trois cantons dans un communiqué. En clair: l'eau du robinet peut être consommée sans danger, y compris pour les enfants en bas âge.

Micropolluant entrant dans la composition de produits pharmaceutiques et agrochimiques, le triazole peut aussi provenir de la dégradation de pesticides, biocides ou médicaments. "Compte tenu des résultats, le SCAHT indique qu'il n'existe pas, d'un point de vue toxicologique, de nécessité d'engager des mesures réglementaires lourdes ou urgentes visant à abaisser les limites d'exposition au 1,2,4-triazole dans l'eau potable", poursuit le communiqué.

Le SCAHT recommande néanmoins de maintenir le suivi régulier des concentrations dans les réseaux d'eau et de poursuivre les investigations techniques permettant de réduire progressivement ces valeurs dans une logique d'amélioration continue du traitement des eaux.

Environ 460 fois inférieure

Les teneurs mesurées restent certes supérieures à la valeur de référence fédérale de 0,1 microgramme par litre (μg/L), définie à titre de principe de précaution par l'ordonnance fédérale sur l'eau potable (OPBD). Cette valeur ne repose pas sur une base toxicologique, mais constitue un seuil technique uniforme applicable à tous les pesticides et métabolites pertinents, est-il rappelé.

Le SCAHT a procédé en comparant les teneurs de 1,2,4-triazole mesurées, comprises entre 0,5 et 0,8 μg/L, avec les seuils toxicologiques de référence établis au niveau international. Selon ce rapport, même en prenant en compte un scénario d'exposition très défavorable avec une concentration de 1,5 μg/L, l'exposition serait environ 460 fois inférieure à la valeur limite de sécurité pour l'être humain.

"Autrement dit, un adulte devrait consommer quotidiennement l'équivalent de plus 900 litres d'eau par jour pour atteindre le seuil théorique à partir duquel un effet néfaste ne pourrait plus être exclu", explique-t-on. Le rapport précise que les valeurs limites sont établies pour toute la population (y compris enfants, femmes enceintes et personnes vulnérables), sur la base d'une consommation de deux litres d'eau potable par jour durant l'entièreté de sa vie, toujours selon le communiqué.

Site chimique de Monthey

Selon les récentes analyses effectuées le long du Rhône, les apports en 1,2,4-triazole se produisent principalement à partir du site chimique de Monthey. Les résultats montrent que les réseaux de distribution situées en amont, en plaine du Rhône de Viège à Collombey-Muraz ne sont pas touchés par cette substance, selon les trois cantons.

De son côté, l'Etat du Valais a exigé, de la part des entreprises rejetant la substance en elle-même, la mise en place de mesures ainsi qu'un échéancier afin de diminuer au maximum les apports dans le Rhône et dans le Léman. A la suite de cette demande, l'industrie a immédiatement mis en place une task force de spécialistes afin de mener une évaluation approfondie des solutions techniques envisageables, est-il encore indiqué.

"A court terme, Syngenta se tournera vers une solution d'incinération des eaux chargées en 1,2,4-triazole, le temps de mettre en place une solution pérenne de traitement des eaux à la source. Plusieurs technologies de traitement des eaux sont ainsi en cours d'évaluation et seront testées à Monthey, comme notamment l'extraction liquide-liquide ou le traitement par filtre à charbon".

Avec Keystone-ATS

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Genève

Remise d'une pétition pour "sauver" le Bioparc

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L'Association des Amis du Bioparc a remis une pétition signée par 22 684 personnes au Conseil d'Etat et au Grand Conseil lundi, pour maintenir le projet initial à Thônex (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, l'Association des Amis du Bioparc a remis la pétition "Sauvez le bioparc maintenant" munie de 22'684 signatures au Conseil d'Etat et au Grand Conseil. Lancée en juillet, elle demande à maintenir le projet initial du nouveau Bioparc sur le site de Belle-Idée à Thônex.

L'association a aussi sollicité un rendez avec le nouveau conseiller d'Etat Nicolas Walder chargé du Département du territoire, pour "discuter du projet au plus vite", indique-t-elle dans un communiqué lundi. Elle avait décidé de mettre le projet sur pause jusqu'au départ de son prédécesseur Antonio Hodgers.

Le Bioparc avait reçu en juin un courrier concernant une demande préalable d'autorisation de construire. Le canton estimait que le nouveau projet sur le site de Belle-Idée était hors cadre et ostentatoire.

Selon l'association, les signatures obtenues montrent que le Bioparc, de par son accueil des animaux en situation de détresse et ses prestations aux visiteurs, répond à un besoin "largement exprimé". Elle insiste sur la nécessité de réaliser le projet "maintenant" et espère trouver avec le canton "des solutions mutuellement profitables".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une activiste afro-brésilienne lauréate du Prix Martin Ennals

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Le Prix Martin Ennals des droits humains récompense cette année une activiste brésilienne dont le fils a été tué par la police. (© Fondation Martin Ennals)

Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals à Genève. Elle recevra sa récompense le 26 novembre, a affirmé lundi la Fondation qui pilote ce Nobel des droits humains.

Mme de Oliveira a cofondé le collectif "Les Mères Manguinhos" après le meurtre de son fils de 19 ans dans une favela, abattu dans le dos par un policier militaire alors qu'il rentrait de chez sa petite amie. Elle "a tant donné, après avoir tant perdu", affirme le président du jury Hans Thoolen.

Et d'ajouter que "la violence raciste qui sévit dans les rues du Brésil mérite toute l'attention du gouvernement fédéral et de la communauté internationale". L'approche de la police contre les narco-trafiquants, qui fait souvent des dizaines de tués, provoque régulièrement la réprobation de l'ONU.

Outre Mme de Oliveira, une étudiante ougandaise qui lutte contre la corruption a été finaliste du prix cette année. Tout comme une militante tunisienne des droits humains toujours détenue arbitrairement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Domaine de Penthes se transforme en monde enchanté

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A Pregny-Chambésy, le domaine de Penthes se transforme en monde féérique le temps d'un week-end, avec marché artisanal et animations pour les enfants (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Pregny-Chambésy (GE), le Domaine de Penthes se transforme en un "monde enchanté". Pour la 3e édition des Féeries de Penthes, il propose un parcours immersif afin de plonger dans le monde des fées, des ateliers créatifs pour enfants ainsi que plusieurs stands artisanaux, de vendredi à dimanche prochain.

Au programme, des animations artistiques, un marché artisanal dans une vingtaine de petits chalets et des rencontres avec des "personnages fantastiques", pour apporter "lumières et magie" au mois de novembre, indique la commune dans un communiqué. Des séances de contes sont aussi prévues pour les enfants et Moz Drums, une troupe de percussions, parcourra le domaine en compagnie de la fée de Penthes, ses lutins et Merlin l'Enchanteur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Troisième campagne pour abolir les violences sexistes et sexuelles

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Le canton et la Ville de Genève lancent leur 3e campagne contre les violences sexistes et sexuelles, du 13 au 30 novembre (image d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le canton et la Ville de Genève lancent la 3e édition de la campagne "Violences sexistes et sexuelles: finissons-en!". Plusieurs évènements sont prévus dès jeudi et jusqu'au 30 novembre. Ils mettent l'accent sur la responsabilité collective.

"Aujourd'hui encore, en Suisse comme ailleurs, le sexisme tue", ont rappelé le canton et la Ville de Genève dans un communiqué. Ateliers d'auto-défense, création d'un fanzine ou encore diffusion de podcasts sont au programme de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.

La table ronde "Soumission chimique et violences sexuelles: enjeux et décryptage" lancera le coup d'envoi jeudi au Groove. Un évènement qui marquera aussi le lancement du projet de Team Car professionnelle de l'association We can dance it "pour une fête plus inclusive, plus sûre et plus solidaire".

"Tous concernés"

L'enquête Iceberg, publiée cette année par le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences, a permis de mesurer "la part invisible" des violences. Au cours de leur vie, 36% des femmes et 44% des personnes LGBT ont été confrontées à une violence sexiste, sexuelle ou LGBTIQ+phobe sur leur lieu de travail. A la suite de quoi une femme sur dix a déjà quitté son emploi à Genève.

"Que l'on en soit victime, témoin ou même auteur, les violences sexistes et sexuelles nous concernent toutes et tous", a indiqué Nathalie Fontanet, magistrate de tutelle du bureau, citée dans le communiqué. Et le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez de souligner: "dans ce cadre, les hommes ont un rôle actif à jouer".

Une cérémonie organisée par l'association Soroptimist clôturera la campagne le 30 novembre aux Bains des Pâquis. Une mise à l'eau de lanterne y est prévue en hommage aux victimes de féminicides en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Genevoise Delphine Bachmann critique la position de son parti

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La position du Centre sur les accords Suisse-UE inquiète la conseillère d'Etat genevoise Delphine Bachmann (archive). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pour la ministre genevoise de l'économie Delphine Bachmann, la position nuancée de son parti, le Centre, sur les accords bilatéraux Suisse-UE est "une erreur stratégique". Elle plaide pour un soutien en faveur de ces accords "nécessaires pour Genève, deuxième canton exportateur".

"La prise de position 'oui, mais' ne représente pas la majorité de l’opinion du parti, et on a besoin d’avoir un message fort pour gagner", déclare Delphine Bachmann dans un entretien publié samedi dans le Temps. Si le Centre soutient ces accords sur le fond, il demande des améliorations ciblées de politique intérieure en matière d'immigration et de contrôle démocratique.

Le président du parti Philipp Matthias Bregy avait déclaré dans les médias que cet accord ne l'emballait pas, mais qu'il était essentiel de maintenir des relations avec l'UE qui reposent sur des règles claires. Des nuances qui ne plaisent pas à Delphine Bachmann. "Avoir un discours hésitant ne nous aidera pas à faire campagne", a-t-elle souligné.

La conseillère d'Etat estime que les cantons ont aussi leur mot à dire. "En particulier un canton comme Genève dont la prospérité s’est construite sur la relation avec ses partenaires extérieurs", souligne-t-elle. Et de rappeler que "Genève a besoin de main-d’½uvre", en insistant sur la croissance qui fait la prospérité et la réussite de la Suisse.

La cheffe du Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE) estime que son parti devrait se positionner rapidement par le biais d'une assemblée des délégués, comme l'ont déjà fait d'autres partis, à l'instar du PLR. "L’économie a besoin de réponses maintenant. On doit lui envoyer un message fort et rassurant: en Suisse, le cadre est stable et va le rester", insiste Mme Bachmann.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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