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Environnement

Du triazole détecté dans l'eau potable alimentée par le lac Léman

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(© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
Les cantons de Genève, Vaud et Valais ont indiqué vendredi avoir détecté la présence de 1,2,4-triazole dans l'eau potable alimentée par le lac Léman. Ce micropolluant entre dans la composition de produits pharmaceutiques et agrochimiques. Il peut également provenir de la dégradation de pesticides, biocides ou médicaments. Il n'y a toutefois aucun risque pour la consommation.

De récentes analyses réalisées par les chimistes cantonaux genevois et vaudois dans le réseau de distribution d'eau potable prélevée dans le Léman ont mis en évidence une teneur moyenne en 1,2,4-triazole de 0,7 microgramme par litre (μg/L), expliquent les trois cantons dans un communiqué conjoint.

Selon les preuves scientifiques à disposition des services cantonaux concernés, cette substance ne représente pas de risque avéré pour la santé. "L'eau du robinet peut donc être consommée sans danger pour la santé humaine ou animale", assurent-ils.

Cette évaluation se base notamment sur le rapport de l'Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publié en 2025 et fixant une valeur de consommation sans risque pour la santé de 51 μg/L de 1,2,4-triazole sur une période de six ans, relèvent les autorités. Cette limite est plus que cinquante fois supérieure aux quantités mesurées dans les eaux lémaniques.

Principe de précaution

Afin de pouvoir confirmer cette appréciation à la lumière des dernières mesures, un mandat d'évaluation au Swiss Centre for Applied Human Toxicology (SCAHT) a été commandé qui devrait rendre ses conclusions dans les prochaines semaines. Ces résultats feront l'objet d’une communication le mois prochain, est-il souligné.

Les quantités mesurées dépassent néanmoins la limite de 0.1 μg/L fixée par la Confédération dans l'Ordonnance fédérale sur l'eau potable et l'eau des installations de baignade et de douche accessibles au public (OPBD). Cette valeur applicable à l'eau potable pour tous les pesticides et métabolites pertinents constitue un principe de précaution appliqué par la Confédération dans le cadre de la législation fédérale sans bases toxicologiques et preuves d'impact sur la santé humaine, est-il souligné.

"En concertation avec les autorités cantonales, les distributeurs exploreront les options de modification de la méthode de traitement des eaux potables afin de garantir une eau conforme aux valeurs fédérales", indiquent encore les trois cantons. Des prélèvements additionnels ont été immédiatement organisés, précisent-ils.

Site chimique de Monthey

Selon les analyses effectuées le long du Rhône, les apports en 1,2,4-triazole se produisent principalement à partir du site chimique de Monthey. Mais des résultats montrent que les réseaux de distribution en plaine du Rhône de Viège à Collombey-Muraz ne sont pas touchés par cette substance, selon les trois cantons.

Les entreprises industrielles valaisannes ont été contactées pour réaliser un état de situation de leurs rejets. Les entreprises vaudoises susceptibles d'utiliser ou de rejeter cette substance dans le bassin versant du Léman ont également été contactées. Aucune d'elles n'utilise ou ne rejette cette substance.

Selon les données recueillies par le Canton du Valais et fournies par les entreprises locales dans le cadre de cet état des lieux, les valeurs détectées seraient en grande partie de provenance industrielle et non pas agricole. Le service valaisan de l'environnement a exigé de la part des entreprises responsables des rejets de la substance elle-même et des substances pouvant se dégrader en 1,2,4-triazole, la mise en place de mesures pour éviter de dépasser le seuil fixé par la Confédération.

Avec Source ATS

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Environnement

Gros-de-Vaud: oui au projet de développement régional agricole

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La rénovation complète du centre collecteur d'Echallens doit permettre le traitement rapide et le stockage d'environ 20'000 tonnes de graines par an (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil vaudois a dit un oui enthousiaste mardi à la demande de crédit de 6,2 millions destinée au projet de développement régional agricole (PDRA) du Gros-de-Vaud. Ce dernier a pour objectif de créer de la valeur ajoutée autour de la filière céréales de la région, considérée comme le grenier du canton.

Initié en 2019, le PDRA Gros-de-Vaud regroupe sept projets partiels et une mesure collective pour un investissement global chiffré à près de 30 millions de francs. Le financement est réparti à hauteur de 6,2 millions de francs pour le canton, 6,2 millions pour la confédération et 16,6 millions pour les porteurs de projets.

Ses éléments-phares consistent notamment en la création à Echallens de L'Espace du Blé au Pain, doté de trois pôles, à savoir muséal, boulangerie et produits locaux. Un autre point fort est la rénovation complète du centre collecteur, toujours à Echallens, qui doit permettre le traitement rapide et le stockage d'environ 20'000 tonnes de graines par an, aussi bien des céréales, que des oléagineux et des légumineuses.

Large soutien

Les députés se sont montrés très favorables au PDRA. La socialiste Cendrine Cachemaille a salué un "projet porté par toute une région fière de son terroir". L'UDC Philippe Jobin a dit qu'il incarnait une "véritable ambition de pérennité et de vitalité du territoire face aux enjeux actuels", tandis que le PLR Jean-Luc Bezençon a souligné que "tous les boulangers de la région" étaient en sa faveur et y voyaient une "vitrine" pour leur métier ainsi qu'un "lieu de sensibilisation" pour les consommateurs en visite.

"Je me réjouis que nos enfants puissent mettre la main dans le pétrin et retrouver le goût du bon pain fait avec de la farine locale", a pour sa part conclu le président du PDRA, député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard.

Les députés se sont montrés sensibles à ces arguments. Ils ont accepté le projet en vote final par 116 oui et une abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Marchés: oui unanime pour la vente d'alcool distillé à l'emporter

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Le but de la nouvelle loi vaudoise est de permettre aux municipalités d'autoriser les prises de commandes et la vente à l'emporter de tous types de boissons alcoolisées, y compris distillées, dans le cadre des autorisations de manifestations, de foires ou de marchés qu'elles délivrent (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les vignerons et arboriculteurs vaudois pourront prendre des commandes et vendre à l'emporter des boissons alcoolisées distillées sur les marchés et lors de manifestations. Le Grand Conseil a accepté mardi à l'unanimité une modification de la loi sur les auberges et débits de boissons (LADB) proposée par le Conseil d'Etat.

L'objectif est précisément de permettre aux municipalités d'autoriser les prises de commandes et la vente à l'emporter de tous types de boissons alcoolisées - tant fermentées que distillées - dans le cadre des autorisations de manifestations, de foires ou de marchés qu'elles délivrent.

Jusqu'ici, Vaud était l'un des derniers cantons romands qui n'avait pas adapté sa législation à de telles possibilités. La députée libérale-radicale Laurence Cretegny avait déposé une motion pour rectifier le tir, arguant qu'il était par exemple possible de vendre de la damassine ou de l'absinthe sur d'autres marchés romands. Son texte avait été largement accepté en plénum en octobre 2024.

Actuellement, l'autorisation ne peut valoir que pour les boissons alcoolisées fermentées, à savoir la bière, le cidre et le vin, ce qui exclut de cette possibilité les boissons alcoolisées distillées. Ce projet de modification de la loi proposé par le gouvernement vise ainsi à mettre en valeur la production locale et artisanale, à uniformiser la pratique en la matière entre les différents cantons et à éviter une distorsion de concurrence avec les autres commerces.

En plénum, le projet de loi n'a fait l'objet d'aucun débat et a été approuvé à l'unanimité. A noter que le principe de l'interdiction de la vente itinérante de boissons alcoolisées, lui, est maintenu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Château de Rolle: plus de 50 vigneronnes pour les 5 ans de DiVines!

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Coraline de Wurstemberger, l'une des deux organisatrices du salon DiVines! promet une belle fête au Château de Rolle pour la 5e édition de la manifestation (archives): (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Salon suisse des vigneronnes DiVines! accueillera plus de 50 exposantes des six régions viticoles de Suisse les 7 et 8 novembre au Château de Rolle (VD). Quatre diplômées de l'Ecole de Changins établies dans des domaines à l'étranger seront à l'honneur.

"Depuis cinq ans, nous sommes deux à organiser ce salon qui accueille quelque 1000 visiteurs. Alors cette cinquième édition se veut une fête!", souligne Coaline de Würstemberg, citée dans un communiqué.

L'Ecole de Changins et ses élèves proposeront des exercices ludiques de dégustation. Quatre de ses diplômées parties exploiter des domaines viticoles en France et en Arménie seront mises en lumière.

L'équipe du Trotteur, composée de sommeliers également diplômés de Changins, animeront un atelier de dégustation. Il permettra de découvrir le travail d'artisans locaux avec la truite, la féra, l'omble et les écrevisses du lac Léman. Chaque mets sera accompagné de deux vins de vigneronnes.

www.divines.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Améliorations foncières VD: le gouvernement propose 58,5 millions

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Les améliorations foncières constituent depuis plus d'un siècle un instrument essentiel du développement de l'espace rural via un soutien cantonal (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois propose un nouveau crédit cadre de 58,5 millions de francs pour soutenir les améliorations foncières durant les années 2026–2029. Avec ce financement, le canton poursuit ainsi l'amélioration des infrastructures agricoles et viticoles, encourage la robustesse des exploitations et intègre davantage les enjeux de durabilité dans les projets menés sur le territoire.

Les améliorations foncières constituent depuis plus d'un siècle un instrument essentiel du développement de l'espace rural via un soutien cantonal, rappelle jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires. Elles offrent un cadre organisationnel pour gérer les aspects fonciers et financiers de projets publics ou privés de mise en valeur du sol.

"Ce dispositif est mobilisé dans des contextes variés: pôles de développement économique, constructions de logements, ouvrages d'intérêt public, entretiens de chemins ruraux, protection contre les dangers naturels, ou encore aménagements communaux, ruraux et agricoles", écrit le canton. Depuis le précédent crédit cadre (2023-2025), il inclut aussi les viticulteurs.

L'instruction des dossiers relatifs aux bâtiments ruraux, chalets d'alpage, murs de vigne ou installations agricoles est déléguée à l'Office de crédit agricole (Prométerre), tandis que la Direction générale de l'agriculture et de la viticulture (DGAV) conserve la décision finale et la gestion du crédit à fonds perdu, précise encore le Conseil d'Etat.

Au Grand Conseil de valider

"Afin d'anticiper l'augmentation des besoins en infrastructures - notamment l'entretien des chemins agricoles, la gestion de l'eau ou les modernisations nécessaires à la réduction des impacts environnementaux -, ce crédit est planifié sur trois ans, conformément au souhait de rallonger sa durée, exprimé lors de discussions préalables au Grand Conseil. Il permettra également de développer une nouvelle application informatique", poursuit le communiqué.

"Grâce à ce crédit d'investissement, le Canton de Vaud se dote d'un outil nécessaire et indispensable pour l'avenir de son agriculture", affirme Valérie Dittli, cheffe du Département de l'agriculture, de la durabilité et du climat et du numérique (DADN), citée dans le communiqué.

Ce nouveau crédit cadre devra encore passer devant le Grand Conseil. A noter que ces dernières années, il n'a cessé de croître, passant de 22 à 24, puis de 30 à 40, et désormais à près de 60 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une formation agricole profondément remaniée dès 2026 en Suisse

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Les apprentis apprendront à manier aussi bien une faucheuse ou un tracteur que les outils de gestion de données (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse s'apprête à moderniser l'un de ses plus anciens métiers. Dès 2026, les apprentis agricoles suivront une formation largement remaniée, "plus souple et davantage ancrée dans les réalités du terrain".

Le nouveau cursus menant au CFC d'agriculteur, validé au printemps dernier par le Secrétariat d’État à la formation, la recherche et l’innovation (SEFRI), comprendra deux années communes et une troisième consacrée à une orientation, indique mercredi l'agence d'information agricole romande (AGIR) dans un communiqué. Pour ceux qui le souhaitent, il sera possible de suivre une seconde orientation dans le cadre d’une quatrième année optionnelle.

L'objectif est de mieux coller à la diversité du pays et à l'évolution rapide du monde agricole. "Le nouveau système permet davantage de choix et d’adaptation, tout en préservant une base de compétences générales commune à tous les agriculteurs. La spécialisation permet ensuite d’affiner son parcours", explique Loïc Bardet, président d'AgriAliForm, l’organisation faîtière du champ professionnel agricole.

Economie alpestre

La réforme proposera six orientations: grandes cultures, production bovine, production porcine, aviculture, production végétale biologique et économie alpestre.

La nouvelle orientation "économie alpestre et agriculture de montagne" s'adressera d’abord aux jeunes issus des régions d’altitude, mais restera ouverte à tous. Toutes les écoles ne pourront toutefois pas proposer cette possibilité, faute d'effectifs et de moyens. En Suisse romande, cela ne devrait être le cas que d'une ou deux écoles.

Au-delà de la structure, le contenu de la formation évoluera aussi profondément. Un accent renforcé sera mis sur la durabilité, la gestion économique, la communication et les technologies numériques. Les apprentis apprendront à manier aussi bien la faucheuse que les outils de gestion de données.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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