Le Professeur Didier Pittet prend sa retraite à la fin de la semaine. Il tient, ce mardi, à 12h30, une leçon d’adieu, à l’auditoire Marcel Jenny des HUG. L'occasion pour lui de remercier et de revenir sur une carrière marquée par un combat: faire du lavage des mains, une priorité, à travers l'accès, à tous, du gel hydroalcoolique.
Le Professeur Didier Pittet prend sa retraite à la fin de la semaine. Il tient, ce mardi, à 12h30, une leçon d’adieu, à l’auditoire Marcel Jenny des HUG.
"C'est un tournant, a reconnu sur Radio Lac, le professeur Pittet. C'est avant tout une leçon d'adieu dans laquelle je dirai merci, avant tout"
Le professeur Pittet, une figure illustre de la santé à Genève et au delà:
"Il y a de nombreuses autres personnes qui ont beaucoup contribué au monde de la santé. Le hasard a voulu que je sois en première ligne pour ces questions de Covid au cours de ces dernières années. Cette campagne mondiale de promotion de l'hygiène des mains m'a fait visiter beaucoup de pays, beaucoup d'hôpitaux. Nous avons eu de la chance que cette campagne soit très bien reçue et de promouvoir une stratégie qui sauve des vies dans le monde entier".
Le succès du gel hydroalcoolique: c'est une immense satisfaction doublée d'une immense chance
Avoir mis le lavage des mains et rendre le gel hydroalcoolique accessible à tous est la plus grande fierté professionnelle du Professeur Pittet:
"Cette solution hydroalcoolique que nous sommes parvenus à développer avec William Griffiths, pour la rendre libre de brevet pour qu'elle soit accessible dans le monde entier, est un élément très important de cette stratégie mondiale qui consiste à améliorer la pratique de l'hygiène des mains par les soignants. C'est quelque chose qui me touche profondément et je n'ai qu'un espoir que les choses continuent. C'est une immense satisfaction doublée d'une immense chance".
L'automne arrive et l'épidémie de grippe va être très importante
Une nouvelle vague de la Covid se profile pour cet automne:
"Il ne faut pas être inquiet mais raisonnable et raisonné. L'automne arrive et l'épidémie de grippe va être très importante car la grippe n'a pas circulé pendant les années Covid. Elle a été très importante dans l'hémisphère sud, beaucoup de cas en Australie, y compris parmi les enfants. Il va donc falloir respecter les mesures barrière pour empêcher de la transmettre. Il y aura aussi, une vague Covid. Par chance, le variant Omicron ne cause pas trop de dégâts, mais chez les personnes non vaccinées, il y a des formes de Covid long".
Le Professeur Didier Pittet était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.
C’est l’ennemi des skieurs: la blessure. Malheureusement, on se fait mal de en plus en plus sur les pistes.
Entre le 1er janvier et le 6 février 2023, l’Hôpital cantonal des Grisons a constaté une hausse d’environ 20% des accidents de ski et de snowboard sur les pistes de ski par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Et les blessures graves ont également augmenté. Le Bureau de prévention des accidents (BPA), ajoute que plus de 60 000 personnes se sont blessées chaque année en moyenne entre 2015 et 2019 en faisant du ski ou du snowboard en Suisse.
Les causes sont nombreuses, parmi lesquelles: la neige artificielle. Plus dense et plus dure que la naturelle, elle change la pratique du ski.
Sylvain Millet, préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève, n’est pas étonné par ces chiffres:
Sylvain Millet
Préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Pour éviter les blessures, outre la technique, il est important de mettre son corps en condition. Ne pas faire l'impasse sur le réveil musculaire avec des étirements. La première descente doit permettre de prendre ses marques tranquillement. Quelques exercices pratiques, à faire quelques jours avant, avec Sylvain Millet:
Sylvain Millet
Préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Après la journée de ski, on n’oublie pas de s’étirer à nouveau.
Même si tous les spécialistes ne sont pas forcément d’accord sur le moment à accorder à ce moment:
Sylvain Millet
Préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Enfin, l’alimentation est loin d’être anodine même en vacances:
Sylvain Millet
Préparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Sylvain MilletPréparateur physique et fondateur de SportQuest à Genève
Noter pour finir que 90% des accidents sont causés par le skieur lui-même. Les collisions avec d’autres personnes ne représentent que 10% des cas.
Le port du masque n'est désormais plus obligatoire pour les visiteurs et le personnel des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). La mesure avait été mise en place pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Depuis le début du mois de janvier, la circulation du SARS-CoV2 est faible dans le canton de Genève et les hospitalisations dues au Covid-19 diminuent, relèvent les HUG lundi dans un communiqué. Les infections causées par la grippe sont aussi en forte baisse. Cette évolution permet un assouplissement des mesures de protection.
Le port du masque pourra néanmoins être exigé dans certaines unités de soins et certains services pour protéger les patients et les patientes hospitalisés. Les précautions d'usage de lutte contre les maladies transmissibles, comme l'hygiène des mains, l'aération des espaces, restent en vigueur dans les bâtiments des HUG.
Credit KEYSTONE Source DPA-Zentralbild Byline PATRICK PLEUL
Le Nutriscore, présent depuis 2020 en Suisse sur certains produits alimentaires, devrait évoluer cette année.
Pour rappel, il s’agit d’un outil qui note les produits de A à E, avec des couleurs qui vont de vert à rouge. Un algorithme donne la note finale, en prenant en compte plusieurs critères en lien avec leurs effets sur la santé. En clair, plus le produit a des ingrédients sains type fruits ou légumes, mieux il est noté. A l'inverse, les produits gras et sucrés sont moins bien notés. Pour autant, ce Nutriscore est souvent critiqué, par exemple par les producteurs de fromage.
En fait, tout est question d'équilibre selon Tania Lehmann, coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante:
Tania Lehmann
Coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Il faut savoir lire entre les lignes:
Tania Lehmann
Coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Quels seront les prochains changements pour le Nutriscore en 2023? Tania Lehmann:
Tania Lehmann
Coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Le Nutriscore reste un outil qui peut aussi aider certaines personnes:
Tania Lehmann
Coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Enfin, cette notation a permis de faire bouger les lignes, notamment dans le secteur agro-alimentaire:
Tania Lehmann
Coordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Tania LehmannCoordinatrice de Fourchette Verte Genève et diététicienne indépendante
Le mieux, on le rappelle, reste de lire les étiquettes.
Moins il y a d’ingrédients dans un produit, mieux c’est.
Les HUG disposent désormais d’un Centre de médecine virtuelle. Il devrait permettre à terme d’intégrer les nouvelles technologies dans le traitement quotidien des patients.
Comment intégrer la réalité virtuelle dans les soins aux patients? C’est tout l’enjeu du nouveau Centre de médecine virtuelle des HUG. Les objectifs sont nombreux : faciliter la collaboration entre les chercheurs et les médecins, améliorer l’enseignement, offrir le support nécessaire pour que la réalité virtuelle puisse être intégrée dans les soins au quotidien et proposer des projets de recherche centrés sur la réalité virtuelle. Le Docteur Oliver Kannape est responsable de ce nouveau Centre de médecine virtuelle.
Docteur Olivier Kannape
Responsable du nouveau centre de médecine virtuelle aux HUG
Docteur Olivier KannapeResponsable du nouveau centre de médecine virtuelle aux HUG
Docteur Olivier KannapeResponsable du nouveau centre de médecine virtuelle aux HUG
Le Centre est ouvert au développement d'applications dans tous les domaines médicaux: en chirurgie, en médecine interne, en neurologie et en psychiatrie, en soins intensifs, en anesthésiologie, en orthopédie, en médecine de réadaptation, en gériatrie ou encore en soins palliatifs.
Plusieurs projets de recherche sont déjà en cours. Parmi eux, une étude sur l'utilisation de la réalité virtuelle durant une IRM. Exemple avec Marco Solca, chef de clinique scientifique au Département de psychiatrie des HUG.
Docteur Marco Solca
Chef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Docteur Marco SolcaChef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Docteur Marco SolcaChef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Une autre étude a également été réalisée durant la première vague de covid pour des personnes souffrant de dyspnée.
Docteur Marco Solca
Chef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Docteur Marco SolcaChef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Docteur Marco SolcaChef de clinique scientifique au Département de psychiatrie
Ce Centre est le résultat d'un partenariat entre l’EPFL, l’Université de Genève et les HUG avec trois départements qui participent: le département de neurosciences cliniques, de médecine et de diagnostic.
Cette année, le pic d'inscription que l'on attend début janvier dans les fitness n'a pas lieu. Au contraire, les abonnés sont en recul par rapport à la période avant Covid.
La nouvelle année est synonyme de bonnes résolutions. Certains veulent changer leurs mauvaises habitudes comme fumer ou manger trop gras ou trop sucré, mais d'autres décident de se remettre en forme. On attend donc traditionnellement une petite ruée d'abonnés dans les fitness. Est-ce que c'est le cas cette année? Alain Amherd, responsable suisse romand de la fédération Suisse des centres de fitness:
Alain Amherd
Responsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Alain AmherdResponsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Alain AmherdResponsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Finalement c'est depuis la crise sanitaire du Covid que les chiffres sont en chute dans les fitness. Alain Amherd:
Alain Amherd
Responsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Alain AmherdResponsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Alain AmherdResponsable suisse romand de la fédération suisse des centres de fitness
Le nombre d’abonnés a baissé d’un quart par rapport à 2019.