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Votations du 25 septembre

Genève vote quatre fois "non"

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)
Le canton de Genève vote quatre fois "non" aux scrutins fédéraux.

Selon les résultats anticipés portant près de 95% des votants, AVS 21 est refusée par 62,24% des voix et le relèvement de la TVA par 57,15%.

La suppression de l'impôt anticipé est aussi rejetée par 58,12%.

Quant à l'initiative sur l'élevage intensif, elle est refusée par 53,11% des votants. Le taux participation s'élève à 44,38%.

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Politique

La gauche soulagée de l'échec de la réforme de l'impôt anticipé

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Pour les partisans de l'abolition de l'impôt anticipé sur les obligations, la réforme aurait permis d'éviter que des recettes fiscales ne partent à l'étranger. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La gauche se réjouit de l'échec de la suppression partielle de l'impôt anticipé dans les urnes, une réforme qui n'aurait selon elle profité qu'aux riches et aux multinationales. Pour la droite et les milieux économiques, la complexité du sujet a notamment pesé.

Le refus par le peuple de ce projet est un "non" pour remettre en Suisse la culture de travailler ensemble, a estimé le conseiller national Samuel Bendahan (PS/VD) sur la RTS. La réforme a été faite de manière beaucoup trop unilatérale, selon lui.

Pour le Vaudois, il serait temps de faire des réformes "où tout le monde peut gagner, pas seulement les personnes les plus riches ou les grosses multinationales". Selon lui, l'argument selon lequel les réformes profitent toujours aux mêmes et que rien n'est fait pour les classes populaires et moyennes, a porté dans la campagne.

Pour le coprésident du PS, Cédric Wermuth, les Suisses ont compris qu'il ne s'agissait que d'une subvention pour quelques-uns. "Cela divise le pays. Nous devrions vraiment arrêter avec cette politique, a déclaré le conseiller national argovien à la radio alémanique SRF.

Les citoyens ont montré pour la deuxième fois cette année qu'ils en ont assez de la politique fiscale d'Ueli Maurer et des partis bourgeois, qui ne profite ni à la population, ni aux PME, se réjouissent les Vert-e-s.

Un projet complexe

La modification de la loi sur l'impôt anticipé est un projet complexe, a relevé le conseiller national Thomas Matter (UDC/ZH) sur les ondes de la radio SRF. Cela a joué un rôle décisif dans son rejet par le peuple.

L'issue serrée de la votation constitue toutefois un signe positif à ses yeux. "Personnellement, je suis presque encore positivement surpris". Ces dernières années, plusieurs projets fiscaux allégeant la charge fiscale de l'économie ont été rejetés. "Mais ce dernier résultat montre que l'on prend de plus en plus conscience du fait que l'on affaiblit ainsi notre prospérité", relève M. Matter.

De leur côté, les Vert'libéraux regrettent une "occasion manquée". Le parti continuera de s'engager pour un renforcement de la place économique du pays dans le domaine du marché des capitaux étrangers.

Pour le Centre, la réforme aurait aussi profité à la population. "Rien que les économies sur les coûts d'intérêts, jusqu'à 200 millions de francs par an, auraient pu alléger les budgets de la Confédération, des cantons et des communes", relève le conseiller national Philipp Kutter (ZH).

Arguments "démagogiques"

Les adversaires de la suppression de l'impôt anticipé sur les obligations "ont réussi à faire peur avec des arguments démagogiques", déplore le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD). Il cite notamment des pertes de recettes fiscales fortement grossies ou une réforme qui favoriserait soi-disant la fraude fiscale.

Le Vaudois, interrogé par Keystone-ATS, remarque tout de même un rejet moins net que pour la votation sur la suppression du droit de timbre d'émission. Mais une partie de la classe moyenne votant habituellement au centre-droit a sans doute estimé que l'on a déjà fait beaucoup pour l'économie et la place économique et qu'il est temps de faire quelque chose pour les personnes, analyse M. Feller.

L'enjeu de la réforme de l'OCDE

Pour la droite, le centre et les milieux économiques, il s'agit de réussir à nouveau à montrer qu'une économie prospère est favorable au bien commun. Le prochain enjeu est maintenant celui de la mise en oeuvre de la réforme fiscale de l'OCDE, fondamentale pour l'économie suisse. "Nous n'avons pas le droit d'échouer", alerte M. Feller.

Un point de vue partagé par l'Union suisse des arts et métiers (usam). La faîtière des PME regrette une occasion manquée dimanche de rapatrier des recettes fiscales en Suisse et de remédier à un désavantage lié au lieu d’implantation dans la concurrence fiscale internationale, dans la perspective de l’introduction du taux d’imposition minimal exigé par l'OCDE.

Avec ce "non", la Suisse a manqué l'opportunité de rapatrier des recettes fiscales et des activités commerciales, abonde economiesuisse. La suppression partielle de l'impôt anticipé aurait été un pas important pour maintenir l'attractivité de la place économique suisse.

L'association SwissHoldings, qui réunit les 61 plus grandes entreprises de l'industrie et des services cotées en bourse, prend acte du rejet d'un projet "qui aurait profité à toute la Suisse". Elle regrette une occasion manquée de renforcer le marché des capitaux étrangers et de simplifier le financement de ses membres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Oui du bout des lèvres à une retraite à 65 ans pour les femmes

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CREDIT: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
Les femmes travailleront jusqu'à 65 ans, comme les hommes. Les Suisses ont soutenu dimanche la réforme de l'AVS. Mais à seulement 50,6%. Le résultat s'est joué à quelques dizaines de milliers de voix.

Au final, ce sont les votes de Zurich, arrivés peu après 17h, qui ont été déterminants pour la victoire du oui. Le financement par la TVA a quant à lui passé le cap par 55,1%. Un "Roestigraben" s'est dessiné entre les cantons romands, qui ont refusé la réforme, et les cantons alémaniques.

Un non sec des Romands

Les Jurassiens sont les champions du non. Ils ont rejeté l'augmentation des retraites par 70,9%. Suivent ensuite Neuchâtel et Genève qui ont refusé de faire travailler les femmes plus longtemps par 64,5, respectivement 62,8%. Les Vaudois et les Fribourgeois disent aussi clairement non par 62,1%, respectivement 60,5%.

Le Valais refuse également l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes par 55%. C'est toutefois le seul canton romand qui a soutenu le financement additionnel par la TVA à 50,4%. Les Tessinois suivent également ce modèle avec 57% de non pour l'âge de la retraite mais un petit oui pour la TVA.

A l'exception de Bâle-Ville et de Schaffhouse, l'ensemble des cantons alémaniques ont accepté la réforme. Berne s'est laissé convaincre de justesse, avec 50,4% en faveur du relèvement de l'âge de la retraite. Zurich dit oui par 55,8%. Zoug et Nidwald sont les plus fervents défenseurs de la réforme, avec plus de 65% de oui aux deux pans en votation.

Au total, quelque 1,44 million d'électeurs ont glissé un bulletin favorable au relèvement de l'âge de la retraite des femmes (1,57 million pour la TVA). Le camp du non a réuni environ 1,41 million de votes contre une retraite à 65 ans et 1,28 contre la TVA. La participation s'est élevée à 51,5% des votants.

25 ans sans réforme

Après trois échecs, l'AVS sera réformée. Hommes et femmes prendront une retraite ordinaire à 65 ans, soit un an de travail supplémentaire pour les femmes. Afin de faire passer la pilule, des compensations de 12,50 à 160 francs en fonction du revenu sont prévues pour les femmes proches de la retraite au moment de l'entrée en vigueur du projet.

Parallèlement, le taux de la TVA sera augmenté. Au total, ces deux pans de la réforme permettront d'alléger les finances du premier pilier de 17,3 milliards d'ici 2032. Tous deux devaient être acceptés pour que la réforme passe.

Estimant que cette réforme se faisait uniquement sur le dos des femmes, les syndicats et la gauche ont lancé le référendum. C'est finalement le camp bourgeois, opposé au dernier projet de réforme, qui remporte la manche.

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Politique

Des femmes appellent à une nouvelle Grève des femmes en juin 2023

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Les Femmes socialistes dénoncent "une gifle pour toutes les femmes" (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Après le "oui" à la hausse de l'âge de la retraite des femmes dimanche, les femmes de gauche appellent à une manifestation lundi à 12h00 à Berne et à une nouvelle Grève des femmes en juin 2023. Les femmes paysannes plaident pour davantage d'égalité.

"Nous sommes en colère. Le oui d'aujourd'hui à l'augmentation de l'âge de la retraite des femmes n'est pas seulement un grand pas en arrière en matière d'égalité, c'est une gifle pour toutes les femmes. Nous ne laisserons pas passer ce résultat", ont indiqué les femmes socialistes dans un communiqué dimanche.

"Les femmes qui ne comptent que sur l'AVS pour vivre à la retraite paient le prix fort de cette réforme. Elles n'ont pas les moyens de prendre une retraite anticipée et certaines d'entre elles finiront leur vie professionnelle au chômage ou en arrêt pour des raisons de santé", a dit la militante neuchâteloise Léa Ziegler, responsable de la communication du syndicat des services publics (SSP), à Keystone-ATS.

Economiser sur le dos des femmes

"Nous avons pu constater une fois de plus à quelle vitesse on économise sur le dos des femmes et contre leur volonté. Notre mobilisation commence aujourd'hui pour une grève le 14 juin", a déclaré Lirija Sejdi du collectif bernois de la Grève des femmes dans un communiqué.

De son côté, l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) juge primordial de poursuivre sans relâche les efforts pour assurer une véritable égalité entre hommes et femmes. Il s'agit en particulier d'assurer l'égalité des salaires et une meilleure conciliation entre la famille et l'activité professionnelle.

L'accès au travail à temps partiel pour les hommes est un autre thème important pour cette organisation. Celle-ci attend du Parlement des améliorations claires dans le cadre de la réforme de la LPP.

Les femmes paysannes plaident encore pour une valorisation du travail de "Care" encore majoritairement effectué par les femmes et une répartition équitable des rôles pour l'accomplissement de ces tâches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Troinex veut une nouvelle ligne de bus

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Les citoyens de la commune de Troinex (GE) ont accepté dimanche par 52,68% des voix de financer les aménagements du tracé de la nouvelle ligne de bus qui doit relier Veyrier à la gare de Lancy-Bachet. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les citoyens de la commune de Troinex (GE) ont accepté par 52,68% de "oui" de financer les aménagements du tracé de la nouvelle ligne de bus qui doit relier Veyrier à la gare de Lancy-Bachet. Le taux de participation s'est élevé à 68,43%.

L'Association des habitants de Troinex Ouest (AHTO) avait lancé un référendum contre le crédit d'investissement de 1,15 million de francs destiné à l'aménagement des chemins concernés par le tracé. Les travaux concernent notamment l'élimination de chicanes dans des voies étroites à sens unique en zone 30 km/h. Les référendaires mettaient en avant les risques pour la sécurité des piétons et des cyclistes.

L'AHTO a donc proposé un tracé alternatif qui passe par une zone agricole où il y a peu d'habitations. Plus long, ce tracé ne permet toutefois pas au bus de se calquer sur la cadence du Léman Express, condition du succès de la ligne, selon la commune et l'Etat de Genève. Mais l'association estime que le bus ne pourra pas respecter l'horaire en raison de l'encombrement sur les chemins aux heures de pointe.

Recours contre les travaux

Actuellement, il n'est pas possible pour les habitants de Troinex de rejoindre directement une gare. Tout le monde admet que cette nouvelle ligne de bus est indispensable pour la commune qui va accueillir un millier de nouveaux habitants dans un futur quartier. Les autorités relevaient qu'il n'y a pas de plan B.

Le "oui" de dimanche ne permettra pas encore à cette ligne de voir le jour. Le recours contre l'autorisation de construire des aménagements, déposé par 41 familles riveraines, est maintenu, a indiqué à Keystone-ATS le président de l'AHTO Jean-François Grau. Selon lui, le résultat serré du scrutin - 69 voix d'écart - montre qu'une grande partie de la population a refusé de céder au chantage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Suisse refuse d'interdire l'élevage intensif

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Le peuple suisse a refusé dimanche l'initiative sur l'élevage intensif avec près de 63% de non (archives). (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

L'élevage intensif des animaux de rente ne sera pas interdit en Suisse. Le peuple a rejeté dimanche l'initiative populaire "Non à l'élevage intensif" par 62,9% des voix. Seul le canton de Bâle-Ville a dit "oui" à ce durcissement des règles.

En Suisse romande, le refus a été particulièrement net en Valais, avec 76,1%, à Fribourg (72,9%) et dans le Jura (72,4%). Vaud (65,6%) et Neuchâtel (63,9%) ont été un peu moins sévères. Le Tessin rejette également l'initiative, à près de deux contre trois.

Appenzell Rhodes-Intérieures est le champion du "non" avec 78,4% des voix, suivi d'Obwald avec 76,3% et de Schwyz avec 74,9%. Berne a aussi refusé par 61,5%.

Comme on a pu l'anticiper durant la campagne de votation, le texte a fait de meilleurs scores dans les zones urbaines. A Genève, le soutien à l'initiative a grimpé à près de 48%. Le même scénario s'est produit à Zurich (46,6%), alors que seule Bâle-Ville a dit "oui", par 55,2% des voix.

Au total, environ 1,8 million de personnes ont refusé l'initiative. Le camp du "oui" a lui réuni un peu plus d'un million de votes.

Moins de viande

Le texte voulait améliorer le bien-être animal en ancrant des normes bio dans la Constitution, et interdire les importations d'aliments qui ne seraient pas aux standards suisses. Lancée par une organisation antispéciste alémanique, l'initiative "Non à l'élevage intensif" était soutenue par la Fondation Franz Weber, des organisations comme Greenpeace et Bio Suisse, et une large partie de la gauche et des Vert'libéraux.

Au-delà des aspects éthiques et du rapport aux animaux, la cible affichée du texte était la consommation de viande en Suisse, beaucoup trop élevée aux yeux des initiants. Les initiants ont aussi livré à plusieurs reprises un plaidoyer en faveur des petites exploitations.

Prix en hausse

Confrontée à ces attaques, l'industrie agro-alimentaire a sorti l'artillerie lourde. En cas de "oui", le nombre d'animaux de rente aurait chuté drastiquement, entraînant une forte diminution de la production de viande. Les prix auraient pris l'ascenseur, selon ces milieux, soutenus par la droite et le centre.

Le Conseil fédéral avait lui mis en garde contre un texte qui s'attaquerait frontalement aux accords internationaux que la Suisse a signés auprès de l'OMC et avec ses partenaires économiques, notamment l'UE. La Suisse possède en outre déjà la législation la plus stricte au monde en matière d'élevage, selon le gouvernement.

La campagne a été moins agressive qu'en 2021, lors du vote sur les initiatives anti-pesticides. Certains paysans en faveur de l'initiative ont toutefois témoigné de leur crainte de militer à visage découvert, et des vols d'affiches appelant à voter "oui" ont été signalés. Ces derniers jours, des vidéos d'activistes tournées clandestinement dans des élevages de porcs ont fait surface sur les réseaux sociaux, ravivant la polémique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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