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Politique

Vingt millions de francs supplémentaires pour le "Campus Santé"

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La date d'ouverture du "Campus Santé", près de l'UNIL à Chavannes-près-Renens, est prévue pour septembre 2026 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Pour renforcer la durabilité du futur "Campus Santé", actuellement en construction à Chavannes-près-Renens près de l'Université de Lausanne, une enveloppe financière supplémentaire est nécessaire. Le Conseil d'Etat vaudois va demander trois crédits additionnels au Grand Conseil pour un montant total de 20,45 millions de francs.

"L'objectif est de renforcer l'engagement de l'Etat en faveur du climat et de la durabilité lors de la construction du campus", a indiqué jeudi le Canton. Ces ajustements significatifs par rapport au projet initial comprennent une augmentation de la surface des panneaux solaires, passant de 4860 à 9176 m2, ce qui permettra de générer environ 2000 MWh/an, couvrant ainsi 104% des besoins électriques des quatre bâtiments, précise-t-il.

Ces modifications intègrent l'utilisation de bois et optimisent la ventilation naturelle en façade, détaille encore le Conseil d'Etat. Cette demande vise aussi à régulariser l'autorisation de dépenses supplémentaires pour finaliser les fouilles archéologiques, accordée par la Commission des finances du Grand Conseil en juin 2023.

La date d'ouverture du "Campus Santé" est prévue pour septembre 2026. Il fera partie d'un nouveau quartier universitaire et urbain d'une dizaine d'hectares à l'est de la commune de l'Ouest lausannois. Les "Côtes de la Bourdonnette" accueilleront environ 2500 étudiants, habitants et emplois. Budget total: environ un demi-milliard de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Confédération fautive dans la cyberattaque sur Xplain

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Xplain, fedpol et l'Office fédéral de la douane ont violé la loi sur la protection des données (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les enquêtes sur la cyberattaque contre l'entreprise Xplain ont relevé des erreurs commises par les offices fédéraux de la police et des douanes, ainsi que l'entreprise elle-même. Le Conseil fédéral annonce des mesures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Plusieurs milliers de personnes à la manif du 1er mai à Zurich

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Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Zurich sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi à Zurich pour la fête du travail, sous le mot d'ordre "Le capitalisme rend malade". Le cortège s'est déroulé de manière pacifique. La police était présente en force.

Le rassemblement s'est terminé sur la place du Sechseläuten, avec notamment un discours de Daniel Lampart, chef économiste de l'Union syndicale suisse (USS).

Le cortège officiel organisé par la faîtière syndicale visait en particulier à mobiliser en faveur d'un "oui" à l'initiative d'allègement des primes maladie, soumise en votation le 9 juin. De nombreux groupes se sont toutefois joints à la manifestation, notamment cette année un grand "bloc Palestine".

Dans l'après-midi, de nombreuses organisations radicales de gauche ont appelé à une manifestation non autorisée, un rassemblement qui se termine généralement par des incidents et des dégâts matériels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Vert'libéraux s'allient au Centre en Ville de Genève

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Boris Calame sera le candidat des Vert'libéraux à l'exécutif de la Ville de Genève lors des élections municipales de l'année prochaine (archives). (© KEYSTONE)

Les Vert'libéraux de la Ville de Genève font alliance avec Le Centre pour les élections municipales de 2025. A l'exécutif, ils présentent Boris Calame. L'ancien député au Grand Conseil, qui a milité chez les Verts avant de passer chez les Vert'libéraux, fera liste commune avec la centriste sortante Marie Barbey-Chappuis.

Cette liste commune n'est pas le fruit du hasard, indiquent les Vert'libéraux de la Ville de Genève dans un communiqué publié mercredi. "Elle émerge d'un long processus de convergence entre les deux sections communales, notamment sur les questions écologiques et socio-économiques".

Pour les Vert'libéraux, Genève possède dorénavant "une occasion de dépasser les clivages stériles qui minent l'action politique de ses autorités depuis trop longtemps". Le nouveau bloc se battra "pour une Genève ouverte, progressiste et plus résiliente face au changement climatique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Floride restreint considérablement le droit à l'avortement

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En Floride, Kamala Harris entend "évoquer le mal fait par les interdictions de l'avortement au niveau des Etats, et marteler que 'C'est Trump qui a fait ça'", a fait savoir l'équipe de campagne du président américain et de sa colistière. (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Alors que le droit à l'avortement est l'un des sujets dominant la campagne présidentielle, la Floride voit entrer en vigueur mercredi une loi très restrictive en la matière. La vice-présidente Kamala Harris en personne est attendue sur place pour s'en indigner.

Comme le président Joe Biden l'avait déjà fait il y a quelques jours, elle devrait attaquer le républicain Donald Trump en le rendant responsable des interdictions ou restrictions des interruptions volontaires de grossesse décidées par de nombreux Etats depuis deux ans.

La Floride interdira désormais toute interruption volontaire de grossesse après six semaines, contre quinze semaines auparavant.

"Demander des comptes à Trump"

"Les électeurs vont demander des comptes à Trump", avait assuré Joe Biden le 23 avril. Le démocrate de 81 ans s'était lui aussi rendu en Floride, cet Etat du sud-est, l'un des plus peuplés du pays, qui a voté deux fois majoritairement pour Donald Trump, et où son équipe de campagne se prend presque à rêver d'un exploit électoral en novembre.

Le républicain se félicite régulièrement d'être à l'origine du spectaculaire revirement de jurisprudence de la Cour suprême en juin 2022.

L'institution, à laquelle il avait donné une composition très conservatrice, avait alors fait voler en éclats la protection au niveau fédéral du droit à l'avortement, renvoyant la responsabilité aux Etats.

Jusqu'ici refuge pour les femmes

Kamala Harris entend "évoquer le mal fait par les interdictions de l'avortement au niveau des Etats, et marteler que 'C'est Trump qui a fait ça'", a fait savoir l'équipe de campagne du président américain et de sa colistière.

La vice-présidente de 59 ans, première femme, et première personne afro-américaine et d'origine asiatique à ce poste, a multiplié ces derniers mois les déclarations sur ce thème.

Avant mercredi, la Floride faisait figure de refuge pour les femmes du sud-est des Etats-Unis, une région où les interdictions ou restrictions se sont multipliées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

La police déloge les manifestants de l'université Columbia

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Des étudiants pro-palestiniens continuent de manifester sur les campus américains. (© KEYSTONE/AP/Sarah Reingewirtz)

La police de New York est intervenue manu militari mardi soir à l'université Columbia, épicentre de la mobilisation pro-palestinienne sur les campus américains. Elle a délogé les manifestants qui se barricadaient dans un bâtiment depuis la nuit précédente.

L'ensemble des manifestants ont été évacués du campus, affirment les médias américains.

La colère étudiante américaine se propage depuis deux semaines des grandes universités de la côte Est à celles de Californie en passant par le sud et le centre, rappelant les manifestations contre la guerre du Vietnam à la fin des années 1960.

A New York mardi soir, c'est en tenue antiémeute, aidés d'un véhicule d'intervention avec échelle, que des dizaines, voire des centaines de policiers, sont entrés sur le campus. Des agents casqués, grimpant sur l'échelle, sont ensuite entrés via une fenêtre dans le bâtiment occupé.

Des dizaines de personnes, certains portant le keffieh, ont été interpellées et placées dans des bus de la police, a constaté l'AFP. A l'extérieur du campus, la foule criait "Palestine libre!".

"Les événements de la nuit dernière sur le campus ne nous ont pas donné le choix", a écrit la présidente de l'université, Minouche Shafik, dans une lettre rendue publique demandant à la police de New York d'intervenir sur le périmètre de cet établissement privé de Manhattan.

Jusqu'au 17 mai

Depuis deux semaines, elle et de nombreux autres dirigeants d'universités à travers le pays font face à des manifestants, parfois quelques dizaines seulement, qui occupent leur campus pour s'opposer à la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas.

Dans sa lettre à la police de New York, Mme Shafik demande aux forces de l'ordre de "maintenir une présence sur le campus au moins jusqu'au 17 mai, afin de maintenir l'ordre et de s'assurer qu'aucun campement ne soit établi." La cérémonie de remise des diplômes est prévue le 15 mai.

Dans la nuit de lundi à mardi, quelques dizaines de protestataires se sont barricadés dans un bâtiment, Hamilton Hall. Le bâtiment a été renommé "Hind's Hall" par le groupe pro-palestinien "Columbia University Apartheid Divest", en hommage à une fillette de six ans tuée à Gaza.

Sur leur compte Instagram, ce groupe a dénoncé une "invasion" du campus. La présidence de Columbia avait commencé lundi à "suspendre" administrativement des étudiants qui refusaient de quitter le "village" de tentes.

"Chaos"

A six mois de la présidentielle dans un pays polarisé, ce mouvement estudiantin a fait vivement réagir le monde politique.

Joe Biden "doit faire quelque chose" contre ces "agitateurs payés", a déclaré mardi soir sur Fox News le candidat républicain Donald Trump. "Il nous faut mettre fin à l'antisémitisme qui gangrène notre pays aujourd'hui", a-t-il ajouté.

"Alors que l'université Columbia est plongée dans le chaos, Joe Biden est absent parce qu'il a peur de s'attaquer au sujet", a écrit sur X le chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson dans la soirée. Il réclame depuis longtemps le départ de sa présidente, Minouche Shafik.

"Occuper par la force un bâtiment universitaire est la mauvaise approche" et ne représente "pas un exemple de manifestation pacifique", avait tonné avant l'intervention de la police John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale du président démocrate Joe Biden.

Les manifestants pro-palestiniens exigent eux que leurs universités coupent les ponts avec des mécènes ou entreprises liés à Israël.

Columbia refuse.

Mais un autre campus d'élite du nord-est, Brown University à Providence dans le Rhode Island, a annoncé un accord avec les étudiants: démantèlement du campement contre un vote de l'université en octobre sur d'éventuels "désinvestissements de 'sociétés qui rendent possible et profitent du génocide à Gaza'".

"Rétablir l'ordre"

A travers les Etats-Unis, les images de forces de l'ordre en tenue anti-émeute intervenant brutalement sur des campus ont fait le tour du monde. Depuis le week-end dernier, des centaines d'étudiants, enseignants, militants d'une vingtaine d'universités ont été interpellés, certains arrêtés en placées en détention.

A l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, un groupe d'étudiants a revendiqué avoir hissé un drapeau palestinien au centre du campus, avant que la police ne remette en place les couleurs des Etats-Unis, selon la presse.

Ces nouvelles manifestations pro-palestiniennes aux Etats-Unis ont ravivé le débat électrique depuis octobre entre liberté d'expression et accusations d'antisémitisme.

Le pays compte le plus grand nombre de juifs dans le monde après Israël, et des millions d'Américains arabo-musulmans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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