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Politique

Vers une approbation des trois sujets soumis au peuple

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Les Suisses semblent prêts à suivre la conseillère fédérale en charge du Département des finances, Karin Keller-Sutter, au sujet de l'imposition des grandes entreprises. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Un premier sondage concernant les votations fédérales du 18 juin montre que les électeurs sondés sont prêts à approuver les trois projets qui leur sont soumis. L'imposition des grandes entreprises est plébiscitée.

Pas moins de 77% des personnes interrogées soutiennent clairement la mise en place d'un impôt minimum de 15% sur les bénéfices des grandes entreprises, selon les standards de l'OCDE. C'est ce qui ressort de la première enquête de Tamedia et "20 Minutes", publiée ce mercredi.

Dans l'ensemble, 58 % des sondés soutiennent la loi sur la protection du climat. L'approbation de la population urbaine se monte à 64% et celle habitant en campagne, à 54%.

Le troisième projet, la loi Covid-19, a le taux de oui le plus faible des objets soumis en votation, avec un soutien de 52%.

13'133 personnes de toute la Suisse ont participé à cette enquête en ligne, entre les 26 et 27 avril. L'enquête a été menée en collaboration avec l'Institut Leewas. La marge d'erreur est de 1,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les sénateurs acceptent l'interdiction du Hamas pendant cinq ans

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Les sénateurs ont suivi le ministre de la justice Beat Jans en interdisant le Hamas en Suisse pendant cinq ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Hamas doit être interdit en Suisse pendant cinq ans. Le Conseil des Etats a accepté mardi, par 37 voix contre 1, un projet du Conseil fédéral élaboré après l'attaque du groupe islamiste du 7 octobre 2023. Le National se prononcera mercredi.

Le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en 2007, tue des Juifs et appelle à détruire Israël, ce qui cultive l'antisémitisme, a avancé Daniel Jositsch (PS/ZH) pour la commission. Il agit avec des moyens terroristes, avec l'attaque du 7 octobre comme point culminant.

"Il faut bien évidemment condamner les actes du 7 octobre et les qualifier de terroristes", a déclaré Mauro Poggia (MCG/GE). Mais il s'est demandé s'il fallait "figer une situation aujourd'hui abominable de part et d'autre" au lieu de "laisser la porte ouverte au dialogue" en vue d'une solution à deux Etats. Il s'est abstenu au vote.

La Suisse doit maintenir le dialogue, même avec des organisations "extrêmement agressives et problématiques", a appuyé Carlo Sommaruga (PS/GE). Il était le seul opposé au projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Compétences de base: adultes suisses au-dessus de la moyenne OCDE

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Les Suisses se situent au-dessus de la moyenne de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les adultes suisses obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne des pays de l'OCDE pour leurs compétences de base en lecture, mathématiques et résolution de problèmes. Près d'un tiers d'entre eux présentent toutefois des faiblesses dans au moins un domaine.

En lecture, la Suisse atteint 266 points sur un total possible de 500, à égalité avec l'Allemagne au 11e rang, indique l'Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE). La moyenne des 32 pays interrogés est de 260 points.

En mathématiques du quotidien (p.ex. le calcul mental), la Suisse est 9e avec 276 points. Et en résolution de problèmes, elle se classe au 12 rang, avec 257 points. Dans les trois catégories, c'est la Finlande qui arrive en tête du classement, devant le Japon.

L'étude a été menée entre 2021 et 2023 auprès de 6440 personnes en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Netanyahu au tribunal pour la reprise de son procès pour corruption

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Benjamin Netanyahu est le premier chef du gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal pour corruption, fraude et abus de confiance (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAYA ALLERUZZO / POOL)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé mardi dans la salle du tribunal à Tel-Aviv pour répondre aux accusations et témoignages. Son procès pour corruption reprend.

M. Netanyahu est le premier chef de gouvernement israélien en exercice à être jugé au pénal. Il est poursuivi pour corruption, fraude et abus de confiance.

Cette audience marque la reprise du procès interrompu par la guerre dans la bande de Gaza. M. Netanyahu avait déposé plusieurs demandes de report de la procédure en invoquant les hostilités déclenchées par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre toujours en cours.

Des opposants à M. Netanyahu et des partisans du Premier ministre se sont rassemblés devant le bâtiment du tribunal, tandis que des députés de la coalition gouvernementale de droite sont venus assister à l'audience qui se déroule dans une salle souterraine pour des raisons de sécurité.

Une journaliste de l'AFP présente devant le tribunal a rapporté que les partisans du Premier ministre scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient", tandis que des opposants, qui organisent des manifestations contre lui depuis des mois, scandaient "Bibi en prison", le surnom du Premier ministre.

La précédente apparition de M. Netanyahu devant un tribunal remonte à juin 2023, avant le début de la guerre dans la bande de Gaza. "Je parlerai au tribunal. "Je parlerai" devant le tribunal, "je ne fuis pas", a assuré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse lundi soir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan face à un déploiement naval massif de la Chine

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Les forces armées taïwanaises ont été placées en état d'alerte "élevée" lundi après l'imposition, par la Chine, de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Coast Guard)

Taïwan a affirmé mardi être face à un déploiement naval massif de la Chine près de ses eaux. Il est même plus important que celui lancé en août 2022 en riposte à la visite à Taïpei de Nancy Pelosi, alors présidente de la chambre des représentants américaine.

Un haut responsable sécuritaire a indiqué à l'AFP que "près de 90" vaisseaux étaient déployés dans les eaux de la mer de Chine orientale, méridionale, ainsi que dans le détroit de Taïwan qui sépare l'île du continent. Ce nombre est plus élevé que celui des manoeuvres de 2022, selon la porte-parole du ministère de la défense taïwanais.

Le 2 août 2022, Mme Pelosi s'était rendue à Taïwan pour une visite qui avait déclenché la fureur de Pékin. La Chine considère que l'archipel taïwanais est l'une de ses provinces qu'elle n'a pas encore réussi à faire revenir dans son giron depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir, et considère toute visite à Taïwan de hauts responsables étrangers comme une provocation.

Restrictions aériennes

En réponse à la venue de Nancy Pelosi, Pékin avait mobilisé des avions de combat, des hélicoptères et des navires de guerre pour simuler un blocus de Taïwan, effectuant des exercices d'"attaque contre des cibles en mer", avait alors relaté l'agence officielle Chine nouvelle. Ces manoeuvres étaient les premières à être organisées si près de Taïwan, jusqu'à un minimum de 20 kilomètres de ses côtes.

Elles s'étaient aussi déroulées à l'est de l'île, dans une zone vitale pour l'approvisionnement des forces militaires taïwanaises. La Chine avait également lancé des missiles balistiques au cours de ces exercices, des tirs condamnés par Washington.

Avant d'avancer un nombre plus élevé qu'en 2022, les autorités taïwanaises avaient déjà rapporté la détection de 47 avions et 12 navires militaires chinois près de l'île sur une durée de 24 heures allant jusqu'à 06h00 mardi. Il s'agissait alors d'un plus haut depuis les manoeuvres militaires chinoises d'encerclement du territoire en octobre, quand un record de 153 avions avaient été repéré proches de Taïwan en une journée.

Les derniers déploiements chinois surviennent quelques jours après la fin de la tournée dans le Pacifique du président taïwanais Lai Ching-te, qui a suscité de vives protestations de la part de Pékin. Ils interviennent par ailleurs au lendemain de l'imposition par la Chine de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est.

Etat d'alerte "élevée"

En réponse, les autorités taïwanaises avaient annoncé engager des "manoeuvres de préparation au combat" et placer leurs forces armées en état d'alerte "élevée", après avoir détecté des navires militaires et des gardes-côtes chinois près de l'île.

Dans la foulée, Pékin avait dit vouloir "défendre fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.

La tournée dans le Pacifique de M. Lai, qualifié de "dangereux séparatiste" par Pékin, était son premier déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction en mai. Ce voyage l'a notamment conduit dans deux territoires américains, Hawaï et Guam, où se trouvent plusieurs bases militaires stratégiques.

Il visait à renforcer le soutien international à Taïwan, alors que Pékin cherche à faire basculer de son côté les rares alliés qui lui restent et s'oppose à tout contact officiel entre Taipei et des pays étrangers.

M. Lai s'est notamment entretenu par téléphone avec le président de la chambre des représentants américaine Mike Johnson lors de cette tournée, suscitant l'ire de Pékin. La Chine avait en réponse exhorté les Etats-Unis à "cesser d'envoyer de mauvais signaux" aux "forces indépendantistes taïwanaises".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président ukrainien "reconnaissant" envers Trump

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Volodymyr Zelensky (à gauche sur le cliché) et Donald Trump (à droite) ont eu des entretiens samedi à l'Elysée avec le président français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé mardi sa "profonde reconnaissance" envers le président américain élu Donald Trump pour "sa forte détermination" à mettre fin à la guerre avec la Russie. Les deux hommes se sont rencontrés samedi à Paris.

Le président français Emmanuel Macron a été l'hôte d'un entretien avec M. Zelensky et M. Trump au palais de l'Elysée, au moment où les craintes grandissent en Ukraine quant au niveau de soutien militaire que le pays recevra de la part de la nouvelle administration américaine.

"Le plus important est de travailler ensemble pour mettre fin à cette guerre. C'est notre priorité absolue. Lors de la réunion à Paris, c'est exactement sur cela que nous nous sommes concentrés", a écrit M. Zelensky sur le réseau social X.

"Je réitère ma gratitude au président Macron pour l'organisation de cette rencontre, ainsi que ma profonde reconnaissance au président Trump pour sa ferme détermination à mettre fin à cette guerre de manière équitable", a ajouté le dirigeant ukrainien.

Pas de conscription aux 18 ans

M. Trump a longtemps affirmé qu'une fois au pouvoir, il mettrait fin en "24 heures" au conflit qui dure depuis près de trois ans, suscitant des inquiétudes en Ukraine. Kiev craint d'être poussé à faire d'importantes concessions territoriales à la Russie en échange de la paix.

Dimanche, le président élu a appelé à un "cessez-le-feu immédiat", écrivant sur sa plateforme Truth Social que M. Zelensky était prêt à "conclure un accord et mettre fin à cette folie".

M. Zelensky a également rejeté les appels à abaisser l'âge de la conscription. Selon des informations de presse, des responsables américains souhaitent que l'Ukraine élargisse le contingent d'appelés aux jeunes de 18 ans.

"Nous devons nous concentrer sur l'équipement des brigades existantes et la formation du personnel pour utiliser cet équipement. Nous ne devons pas compenser le manque d'équipement et de formation par la jeunesse des soldats", a-t-il déclaré dans le même message mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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