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Politique

Vaud: vers un contre-projet à l'initiative pour un congé parental

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Le Conseil d'Etat vaudois veut présenter un contre-projet à l'initiative pour un congé parental (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il sollicite du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.

Le gouvernement souscrit aux buts de l'initiative qui vont dans le sens de son programme de législature. Mais le texte présente des coûts "très importants", puisqu'il aboutirait au financement par l'impôt et les cotisations salariales de 18 semaines supplémentaires par rapport à la situation actuelle, écrit jeudi le Conseil d'Etat.

L'exécutif estime donc nécessaire de proposer un contre-projet direct "partageant les objectifs de l'initiative, tout en rendant son coût supportable à long terme", explique-t-il. Il réclame un an supplémentaire pour préparer et présenter son projet.

Congé parental voté à Genève

Déposée en juin 2022, l'initiative "Pour un congé parental vaudois" a recueilli 13'661 signatures. Lancée par le parti socialiste, elle a reçu le soutien des autres partis de gauche, des associations et des syndicats.

Au niveau fédéral, les interventions visant l'instauration d'un congé parental ont jusqu'ici échoué. Mais plusieurs projets ont vu le jour dans les cantons, avec des résultats divers. En juin dernier, Genève a adopté une initiative vert'libérale qui prévoit un congé parental de 24 semaines au total. Le même jour, la population bernoise disait non à un projet de 40 semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La police fait partir les propalestiniens de l'université de Berne

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Les étudiants avaient passé outre un ultimatum donné par le rectorat de l'université de Berne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La police a mis fin tôt mercredi matin à l'occupation de l'université de Berne par des étudiants propalestiniens. Ces derniers n'ont opposé aucune résistance, a déclaré une activiste à un journaliste de l'agence de presse Keystone-ATS, présent sur place.

Répondant à une demande de la police, les 30 occupants encore présents ont quitté le site vers 05h00. Ils ont scandé des slogans pro-palestiniens à l'extérieur des bâtiments, avant de se retirer, a encore constaté le journaliste.

La police a confirmé être intervenue. De plus amples informations seront données plus tard.

Ultimatum dépassé

Des dizaines d'activistes occupaient depuis dimanche soir plusieurs locaux de l'université, dont le restaurant universitaire. Ils réclamaient un "boycott académique des institutions israéliennes", demande rejetée par le rectorat. L'université leur avait donné un ultimatum pour quitter les lieux, qu'ils avaient passé outre.

Le rectorat avait qualifié la situation d'inacceptable lundi. Il avait fait savoir qu'il ne tolérerait aucune intimidation des membres de l'université.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Taïwan détecte 45 avions chinois près de son territoire

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La Chine a accentué sa pression militaire sur Taïwan ces dernières années, en envoyant presque quotidiennement des avions de guerre et des navires près de l'île (archives). (© KEYSTONE/EPA/YM YIK)

L'armée taïwanaise a détecté 45 avions chinois autour de l'île, a annoncé mercredi le ministère de la défense. L'incident a eu lieu à moins d'une semaine de l'entrée en fonctions du nouveau président taïwanais Lai Ching-te, un partisan de la fermeté face à Pékin.

Il s'agit du nombre le plus élevé d'avions chinois détectés autour de Taïwan, que Pékin revendique comme faisant partie de la Chine, sur une période de 24 heures cette année.

Sur ces 45 appareils, "26 ont franchi la ligne médiane du détroit de Taïwan", a indiqué le ministère dans un communiqué, en référence à la ligne qui coupe en deux ce détroit de 180 km de large entre l'île et la Chine continentale.

Six navires chinois ont aussi été détectés autour de Taïwan au cours des 24 heures précédant 06h00 du matin. Le ministère ajoute qu'il a "surveillé la situation et réagi en conséquence".

Pression constante

Mardi soir, le ministère avait indiqué que 23 avions chinois, dont des avions de chasse et des drones, avaient été détectés autour de Taïwan pendant une période de deux heures.

Pékin considère le président taïwanais élu Lai Ching-te, qui doit être investi le 20 mai, comme un "dangereux séparatiste". Les tensions entre Pékin et Taïwan ont augmenté depuis qu'il a remporté le scrutin de janvier.

La Chine a affirmé qu'elle ne renoncerait pas à l'usage de la force pour placer Taïwan sous son contrôle.

Ces dernières années, elle a accentué sa pression militaire sur l'île en envoyant presque quotidiennement des avions de guerre et des navires. Selon les experts, cette méthode constitue une "tactique de zone grise", c'est-à-dire des actions d'intimidation qui ne vont pas jusqu'à des actes de guerre à proprement parler.

M. Lai, tout comme la présidente sortante Tsai Ing-wen, rejette les revendications de Pékin sur Taïwan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au procès Trump, la défense tente de faire vaciller son ex-avocat

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Michael Cohen n'est pas vraiment apparu en difficulté face au contre-interrogatoire des avocats de Trump. (© KEYSTONE/EPA/Peter Foley)

Les avocats de Donald Trump ont lancé mardi les hostilités pour tenter de faire vaciller son ancien homme de confiance Michael Cohen. L'avocat a incriminé l'ex-président américain pour des paiements dissimulés à une vedette du X avant la présidentielle de 2016.

Michael Cohen, 57 ans, qui fut l'homme de confiance de Donald Trump avant de jurer sa perte, a continué mardi à l'incriminer, tout en reconnaissant qu'il lui "vouait un véritable culte" quand il travaillait à ses côtés.

Durant l'interrogatoire mené par l'accusation, qui a duré huit heures lundi et mardi, il a raconté que Donald Trump avait approuvé, à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016, un paiement de 130'000 dollars à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels dans le but d'acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'homme d'affaires, déjà marié à Melania Trump. Donald Trump nie cette relation.

Michael Cohen, qui avait payé Stormy Daniels, a aussi affirmé que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017. Ces dépenses ont été maquillées, selon l'accusation, en "frais juridiques" dans les comptes du groupe immobilier familial, la Trump Organization.

Pas en difficulté

Il s'agit d'un témoignage clé pour les procureurs, car c'est cette dissimulation présumée, qui lui vaut de comparaître pour 34 délits de falsification comptable et lui fait risquer la première condamnation pénale d'un ancien chef d'Etat américain.

Après l'accusation, les avocats de Donald Trump ont lancé les hostilités contre Michael Cohen, qu'ils décrivent comme un menteur pathologique et obsédé par sa soif de revanche contre l'ancien président.

Michael Cohen n'est cependant pas vraiment apparu en difficulté pendant le contre-interrogatoire. Il a même enfoncé le clou, assurant que s'il a payé Stormy Daniels en 2016, c'est "pour [s]'assurer que l'histoire ne sortirait pas et n'affecterait pas les chances de Donald Trump de devenir président des Etats-Unis". Et il a dit agir "pour le compte de Donald Trump".

Dans un moment chargé d'intensité, la procureure a montré à la cour les factures qui ont permis de rembourser Michael Cohen, ainsi que 11 chèques, la plupart directement signés par Donald Trump. L'ancien avocat a calmement répété qu'il s'agissait à chaque fois de fausses factures.

Son témoignage s'ajoute à celui de Stormy Daniels, qui a livré la semaine dernière un récit cru sur la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006.

Il n'y aura pas d'audience mercredi et le contre-interrogatoire continuera jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Parlement géorgien adopte la loi sur l'"influence étrangère"

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Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !". (© KEYSTONE/AP/Shakh Aivazov)

Des milliers de Géorgiens ont manifesté mardi après l'adoption par le Parlement d'un projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", inspiré d'une loi russe.

Lors d'un examen en troisième et dernière lecture, les députés ont voté à 84 voix "pour" et à 30 voix "contre", selon des images retransmises par la télévision publique.

Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !", encadrés par une importante présence policière, selon une correspondante de l'AFP sur place.

Des manifestants ont bloqué plus tard une artère en plein centre de la capitale. Treize manifestants ont été arrêtés "après avoir désobéi aux ordres de la police", selon le ministère de l'Intérieur.

L'épouse de l'activiste David Katsarava a assuré que son mari avait été passé à tabac par la police après son arrestation.

Coups de poing

Signe de la tension ambiante, des élus de la majorité et de l'opposition se sont brièvement affrontés à coups de poing lors des débats. Des bagarres similaires s'étaient déjà produites ces dernières semaines.

Les protestations contre ce texte, qui cible des médias et ONG recevant des fonds étrangers, durent depuis plus d'un mois.

La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, pro-européenne et ancienne diplomate française en conflit ouvert avec le gouvernement, devrait mettre son veto au texte, mais le parti au pouvoir "Rêve géorgien" assure avoir assez de voix pour passer outre.

"Nous manifesterons jusqu'à ce que ce gouvernement russe quitte notre pays !", a juré Salomé, une manifestante de 20 ans, juste après le vote.

"Ils essaient de renier les dernières 30 années", soit le chemin parcouru depuis la chute de l'URSS, s'agaçait plus tôt dans la foule de manifestants Mariam Javakhichvili, 34 ans.

Ses détracteurs ont surnommé ce texte "loi russe" en raison de sa similitude avec une législation adoptée en Russie pour réprimer l'opposition.

La référence est sensible en Géorgie, pays qui balance entre les sphères d'influence russe et européenne et a été envahi par Moscou lors d'une intervention militaire en 2008.

Alors que les forces de l'ordre ont, lors de certains rassemblements, utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène, l'adoption du projet de loi pourrait entraîner de nouveaux heurts.

"Obstacle" vers l'UE

En 2023, les manifestations massives avaient forcé "Rêve géorgien" à abandonner une première mouture de ce texte. Mais, cette fois, les députés de la majorité sont passés outre les protestations.

Peu avant le vote, un porte-parole de l'UE a réaffirmé que l'adoption de ce texte constituerait pourtant un "grave obstacle" sur la voie de l'adhésion du pays à l'Union européenne.

Le secrétaire d'Etat adjoint américain, James O'Brien, qui a rencontré mardi à Tbilissi le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, a prévenu que Washington prendrait "des sanctions financières et des restrictions de déplacement à l'encontre des individus impliqués".

En outre, l'aide de 390 millions de dollars allouée cette année par les Etats-Unis à la Géorgie serait "revue si nous devions être considérés comme des adversaires et non plus des partenaires", a-t-il souligné.

Au Royaume-Uni, la secrétaire d'Etat chargée de l'Europe Nusrat Ghani a quant à elle appelé le gouvernement géorgien à "retirer cette législation".

"Ce projet de loi et les intimidations coordonnées de manifestants l'accompagnant ne correspondent pas aux valeurs démocratiques d'un pays aspirant à rejoindre l'Otan", a-t-elle affirmé, citée dans un communiqué du gouvernement.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a lui affirmé mardi à l'AFP qu'il allait se rendre en Géorgie avec ses homologues islandais, estonien et letton pour exprimer leurs "inquiétudes aux responsables politiques".

La loi doit imposer à toute ONG ou média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Davantage de "transparence"

Le gouvernement assure qu'elle vise simplement à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui salué "la ferme volonté des dirigeants géorgiens de protéger leur pays contre toute ingérence flagrante".

La controverse autour de ce texte met aussi en lumière l'influence de Bidzina Ivanichvili, homme d'affaires richissime perçu comme le dirigeant de l'ombre de la Géorgie.

Premier ministre de 2012 à 2013 et aujourd'hui président honoraire du "Rêve géorgien", il est soupçonné de proximité avec la Russie, pays où il a fait fortune.

Même s'il assure vouloir faire entrer la Géorgie dans l'UE, il a récemment fait des déclarations hostiles à l'Occident et voit les ONG comme un ennemi de l'intérieur.

Le moment est particulièrement sensible en Géorgie, où se tiendront en octobre des élections législatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amende pour un dirigeant de l'AFD qui a utilisé un slogan nazi

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Björn Höcke comparaissait devant le tribunal de Halle pour avoir délibérément utilisé le slogan national-socialiste "Alles für Deutschland" ("Tout pour l'Allemagne"). (© KEYSTONE/AFP Pool/Ronny Hartmann)

La justice allemande a condamné mardi Björn Höcke, l'une des figures les plus radicales du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), à une amende pour avoir utilisé un slogan nazi.

Ce leader de l'AfD en Thuringe, dans l'est du pays, comparaissait devant le tribunal de Halle (est) pour avoir délibérément utilisé le slogan national-socialiste "Alles für Deutschland" ("Tout pour l'Allemagne") lors d'un meeting électoral à Merseburg (est) en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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