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Politique

Vaud: recours contre l'interdiction des débats à l'école

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La gauche vaudoise, ici avec le président du PS Romain Pilloud, va saisir la Cour constitutionnelle pour permettre les débats à l'école avant les fédérales (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Un recours va être déposé auprès de la Cour constitutionnelle vaudoise contre la décision d'interdire les débats dans les écoles du canton avant les élections fédérales. Il est initié par les partis de gauche, qui comptent ratisser le plus large possible.

Le recours devrait normalement être déposé mercredi, a indiqué lundi soir Romain Pilloud, président du PS vaudois, confirmant à Keystone-ATS une information révélée par Le Temps.

La Cour constitutionnelle vaudoise peut être saisie si au moins un dixième des députés du Grand Conseil (donc 15 au minimum) se mobilise, a-t-il relevé. "Nous y serons largement. Nous allons aussi essayer d'obtenir le soutien de députés plus centristes comme les Vert'libéraux", a-t-il ajouté.

La démarche se veut toutefois la plus "collective" possible, pas seulement liée à des organes politiques, a souligné le président du PS vaudois. Des étudiants et enseignants seront notamment associés au recours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Clause du besoin pour les médecins: Vaud prépare une base légale

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En 2023, le canton avait souhaité limiter le nombre de neurochirurgiens (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaud doit revoir sa copie concernant la clause du besoin en matière d'installation de nouveaux médecins. La Cour constitutionnelle a donné raison à Vaud Cliniques, l'Association vaudoise des cliniques privées. Le canton explique qu'il est en train de préparer la base légale qui manquait.

La réglementation fédérale permet désormais aux cantons de limiter le nombre de médecins dans certaines spécialités ou régions. En juin 2023, le canton de Vaud avait édicté un arrêté qui limitait l'installation des neurochirurgiens, provoquant un recours de Vaud Cliniques.

Par une décision du 14 mai dernier, la Cour constitutionnelle a annulé cet arrêté cantonal, pour la "plus grande satisfaction" des cliniques privées. Le tribunal a retenu en substance que la limitation du nombre de médecins constituait une violation grave de la liberté économique et qu'elle devait, par conséquent, se fonder sur une base légale formelle, décidée par le Grand Conseil. Le Conseil d'Etat n'en avait pas la compétence, écrit l'association dans un communiqué.

Bientôt une base légale

Contacté, le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) confirme jeudi avoir pris connaissance de la décision de la Cour. Il explique "être en mesure de proposer rapidement au Conseil d'Etat un projet de modification de la Loi sur la santé publique qui intègre la limitation des admissions", a-t-il écrit à Keystone-ATS.

Le DSAS et la Société vaudoise de médecine (SVM) ont poursuivi en 2024 les travaux qui permettent d'évaluer les besoins en prestations de la population pour chaque spécialisation médicale. Ces discussions se déroulent en parallèle à la procédure législative.

L'arrêté de juin 2023 limitait une seule spécialisation, la neurochirurgie. Depuis le recours de Vaud Cliniques, en juillet 2023, aucun refus d'attribuer une autorisation de facturer à l'Assurance obligatoire des soins (AOS) n'avait été prononcé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Fourgon attaqué: 350 enquêteurs sur la trace des fugitifs

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Quelque 350 enquêteurs sont mobilisés dans la traque du commando qui a attaqué mercredi un fourgon pénitentiaire, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin (à gauche) (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/CHRISTOPHE ENA)

Quelque 350 enquêteurs sont mobilisés en France dans la traque du commando qui a attaqué à l'arme lourde un fourgon pénitentiaire mardi, tuant deux agents. L'assaut avait permis l'évasion d'un détenu multirécidéviste.

L'attaque, spectaculaire et rarissime en France, a été perpétrée mardi en fin de matinée par un commando qui a lancé une voiture bélier contre un fourgon au péage d'Incarville, avant d'ouvrir le feu à l'arme automatique contre ses occupants.

Les policiers "avancent très bien" dans leur enquête, a assuré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur la chaîne France 2. "Nous vous traquons", avait également lancé aux fugitifs le Premier ministre Gabriel Attal mercredi. "L'enquête progresse" et mobilise des "moyens massifs", a-t-il assuré.

"Notice rouge"

La traque s'organise aussi hors des frontières, avec une "notice rouge" émise mercredi par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le fugitif, Mohamed Amra.

Le casier judiciaire de cet homme de 30 ans porte 13 mentions. Il était détenu depuis janvier 2022 à la maison d'arrêt d'Evreux en exécution de plusieurs peines, notamment pour extorsion et violence avec arme. Selon une source proche du dossier, il est aussi impliqué dans des trafics de stupéfiants, soupçonné d'avoir commandité des meurtres liés à ces trafics.

Sa dernière condamnation en date remonte au 7 mai "pour un vol avec effraction" qui lui a valu 18 mois de prison. Il était toutefois en détention provisoire pour d'autres dossiers, dont une inculpation dans un dossier d'enlèvement et d'assassinat en bande organisée.

Action du personnel

Choqués par le meurtre de deux de leurs collègues, les agents de l'administration pénitentiaire ont de leur côté appelé à poursuivre jeudi le mouvement de blocage des établissements entamé la veille.

"Le mouvement est reconduit, il y aura une discussion entre les instances nationales et locales des syndicats" pour discuter des suites du mouvement, a déclaré à l'AFP le secrétaire régional UFAP-Justice. Les représentants syndicaux, qui ont été reçus mercredi à Paris par le ministre de la Justice, se sont félicités de premières mesures.

"Un certain nombre d'engagements vont être pris rapidement" par le ministère, notamment pour améliorer l'armement des agents lors des transferts, et pour limiter ces transferts en développant les auditions judiciaires en visioconférence, a déclaré Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat FO Justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Robert Fico dans un état stable mais toujours "très grave"

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Les blessures de Robert Fico sont très compliquées. (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve jeudi matin dans un état stable mais toujours "très grave", après avoir été blessé par balle la veille, a déclaré le vice-Premier ministre Robert Kalinak.

"Cette nuit, les médecins ont réussi à stabiliser l'état du patient", a déclaré M. Kalinak, qui est également ministre de la Défense. "Malheureusement, l'état reste très grave, car ses blessures sont compliquées", a-t-il ajouté lors d'un point de presse devant l'hôpital Roosevelt de Banska Bystrica (centre).

Le dirigeant de 59 ans a subi mercredi "une opération de cinq heures", a précisé la directrice de l'établissement Miriam Lapunikova, confirmant qu'il est toujours dans un état "vraiment très grave" et va rester en soins intensifs.

Robert Fico a été touché par balle "plusieurs fois", selon sa page officielle Facebook, mercredi en début d'après-midi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. L'attentat a suscité une vive émotion dans le pays d'Europe centrale et une vague de condamnations internationales.

Selon M. Kalinak, il s'agit d'"une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La police a arrêté l'assaillant présumé, un homme de 71 ans identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. Aucune information n'a été donnée à ce stade sur ses motivations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Palestiniens fuient Rafah, le Hamas est à Gaza "pour durer"

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Les trois jeunes Palestiniens ont été tués lors d'une opération de l'armée israélienne à Tulkarem (archives). (© KEYSTONE/AP/Majdi Mohammed)

L'armée israélienne poursuivait jeudi ses opérations dans le nord de la bande de Gaza et dans certains secteurs de Rafah, ville du sud de Gaza menacée d'une offensive d'envergure contre le mouvement islamiste palestinien Hamas qui est "là pour durer", selon son chef.

Les dirigeants de la Ligue arabe se retrouvent jeudi à Manama, à Bahreïn, pour un sommet dominé par la guerre à Gaza. Ils s'étaient déjà réunis en novembre en Arabie saoudite et avaient condamné l'offensive d'Israël, tout en s'abstenant d'énoncer contre lui des mesures économiques et politiques punitives.

Mercredi, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que le mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 que Benjamin Netanyahu a promis d'anéantir, était "là pour durer" et qu'il déciderait avec d'autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre avec Israël.

Ismaïl Haniyeh a ajouté que l'issue des pourparlers sur un cessez-le-feu était incertaine car Israël "insiste pour occuper le point de passage de Rafah et amplifier son agression" dans le territoire palestinien.

Pas de lieu sûr

La population menacée de famine et plusieurs fois déplacée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, est de nouveau sur les routes à la recherche d'un nouveau refuge, même si "il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza", selon l'ONU.

Quatre Palestiniens ont été tués jeudi matin dans un bombardement israélien qui a visé leur domicile, dans le centre de Rafah, a indiqué l'hôpital de cette ville située à la lisière sud du petit territoire palestinien, où sont retranchés les derniers bataillons du Hamas selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

M. Netanyahu est déterminé à lancer une offensive terrestre d'envergure à Rafah. Inquiets pour la population civile, les Etats-Unis, comme une grande partie de la communauté internationale, sont opposés à une telle offensive dans cette ville située à la frontière égyptienne, où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.

L'Afrique du Sud doit demander jeudi à la plus haute juridiction de l'ONU d'enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu'elle a qualifiée de "génocidaire" menaçant la "survie même des Palestiniens" en tant que groupe. Israël, qui récuse les accusations sud-africaines, y répondra vendredi.

Dans un arrêt en janvier, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Mais la cour n'était pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu.

- "Désaccord" avec Washington -

M. Netanyahu estime, lui, que "la catastrophe humanitaire" à Rafah a été évitée par Israël, affirmant que "près d'un demi-million de personnes avaient évacué la zone des combats" dans cette ville où l'armée israélienne mène des opérations militaires depuis le 7 mai.

"Dans la bande de Gaza, 600'000 personnes ont fui Rafah depuis l'intensification des opérations militaires", a déploré de son côté l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Lors d'une interview à la chaîne américaine CNBC, le Premier ministre israélien a reconnu un "désaccord" avec Washington sur Rafah. "Mais nous devons faire ce que nous avons à faire", a-t-il déclaré.

L'Union européenne a de son côté exhorté Israël à "cesser immédiatement" son opération à Rafah, sous peine de "mettre à rude épreuve" sa relation avec l'UE.

Combats "intenses"

Des journalistes de l'AFP et des témoins ont fait état mercredi de frappes aériennes, de bombardements à l'artillerie et de combats dans la nuit et en matinée à Rafah, Jabalia (nord) et dans le quartier de Zeitoun, dans la ville septentrionale de Gaza.

Le Hamas a fait état d'affrontements avec les forces israéliennes à Jabalia. L'armée israélienne a aussi fait état de combats "intenses" dans cette ville, disant y avoir tué "un grand nombre de terroristes".

Des combats ont lieu aussi dans des "secteurs spécifiques" de l'est de Rafah, où l'armée a indiqué avoir mené une opération contre un centre d'entraînement du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'UE.

Dans le nord de la Cisjordanie occupée théâtre d'une flambée de violences depuis deux ans, à Tulkarem, trois personnes ont été tuées par l'armée israélienne, ont annoncé tôt jeudi les autorités palestiniennes.

A Jérusalem-Est, un individu a tenté en vain d'attaquer au couteau un agent de la police aux frontières avant d'être "neutralisé" par les forces de l'ordre israéliennes, a rapporté tôt jeudi la police israélienne sur X. Aucun policier n'a été blessé, selon la même source.

L'après-guerre reste incertaine à Gaza. Si M. Netanyahu ne veut pas en parler "tant que le Hamas n'est pas détruit", son ministre de la Défense Yoav Gallant, s'est dit opposé à ce qu'Israël exerce un "contrôle" militaire ou civil sur la bande de Gaza une fois la guerre terminée et a appelé à une alternative palestinienne au Hamas.

Aide bloquée

Entrée dans le secteur de Rafah avec des chars le 7 mai, l'armée israélienne est toujours déployée du côté palestinien du point de passage avec l'Egypte, crucial pour faire entrer le carburant, indispensable au fonctionnement des infrastructures et à la logistique humanitaire.

Plus rien n'entre depuis par Rafah, l'Egypte et Israël se renvoyant la responsabilité. L'aide humanitaire est également bloquée au principal point de passage avec Israël, Kerem Shalom.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé "à la réouverture immédiate" du point de passage de Rafah.

Le Royaume-Uni a annoncé mercredi le départ de Chypre d'une première cargaison de près de 100 tonnes d'aide humanitaire par la mer pour Gaza où elle devrait être déchargée sur un port artificiel construit par l'armée américaine et bientôt opérationnel.

D'autres "centaines de tonnes" d'aide humanitaire sont prêtes à être acheminées vers Gaza, une fois le port ouvert, selon Brad Cooper, du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La relation Pékin-Moscou, facteur de stabilité selon Xi et Poutine

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Le président chinois Xi Jinping, à gauche sur le cliché, a reçu en grande pompe son homologue russe Vladimir Poutine (droite), lors de la deuxième visite de ce dernier en Chine en un peu plus de six mois. (© KEYSTONE/AP/Sergei Karpukhin)

Xi Jinping et Vladimir Poutine ont salué jeudi à Pékin la relation entre leurs deux pays comme un facteur de "stabilité" dans le monde. Le président russe a aussi espéré un soutien accru de la Chine à la guerre en Ukraine.

La relation entre Moscou et Pékin "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping. Et "la Chine est prête à travailler avec la Russie pour (...) soutenir l'équité et la justice dans le monde". Selon lui, cette relation "a été durement acquise et les deux parties doivent la chérir et la nourrir".

Elle est "un facteur de stabilité sur la scène internationale", a renchéri Vladimir Poutine, selon le Kremlin. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

"Ensemble, nous soutenons les principes de justice et un ordre démocratique mondial reflétant les réalités multipolaires et fondé sur la loi internationale", a ajouté le président russe.

"Sans limites"

M. Poutine est arrivé jeudi à l'aube dans la capitale chinoise pour une visite de deux jours, son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois. Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour Moscou, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine.

Tout juste de retour d'une tournée en France, Serbie et Hongrie, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché.

Les deux pays avaient célébré début 2022, juste avant le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, un partenariat bilatéral décrit comme "sans limites".

Amitié personnelle

"C'est le premier voyage de Poutine après son investiture et il est donc destiné à montrer que les relations sino-russes montent encore d'un niveau", déclare à l'AFP l'analyste russe indépendant Konstantin Kalachev. "Sans oublier l'amitié personnelle visiblement sincère entre les deux dirigeants."

Dans un entretien avec l'agence de presse officielle Chine nouvelle paru mercredi, Vladimir Poutine a salué le "désir sincère" de Pékin d'oeuvrer au règlement de la crise ukrainienne. La Chine appelle régulièrement au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise) mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

Ces liens étroits sont vus avec une suspicion croissante chez nombre de pays occidentaux. Washington a fixé une ligne rouge à Pékin - ne pas fournir directement d'armes à la Russie - et dit n'avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

Mais les Etats-Unis estiment que le soutien économique chinois permet tout de même à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

Bond des échanges commerciaux

Les échanges commerciaux ont explosé depuis l'invasion de l'Ukraine et ont atteint 240 milliards de dollars en 2023, selon Pékin. Mais les exportations chinoises vers le voisin russe ont baissé en mars et en avril, après que Washington a menacé de sanctionner les institutions financières soutenant l'effort de guerre russe.

Car un décret signé en décembre par le président américain Joe Biden autorise désormais des sanctions secondaires contre les banques étrangères liées à la machine de guerre russe. En clair: le Trésor américain peut les exclure du système financier mondial, fondé sur le dollar.

Banques prudentes

La Chine cherche de toute façon à renouer ses liens avec les Etats-Unis et pourrait donc être réticente à vouloir renforcer sa coopération avec la Russie, malgré les attentes de cette dernière, selon des analystes.

Plusieurs banques chinoises ont ainsi interrompu ou réduit leurs transactions avec leurs clients russes, selon huit ressortissants des deux pays impliqués dans le commerce bilatéral.

Les banques "partent du principe qu'il vaut mieux être prudent que faire quelque chose qu'on pourrait regretter par la suite", déclare à l'AFP Alexandre Gabouïev, le directeur du Centre Carnegie Russie Eurasie.

"Arriver à déterminer si des paiements sont liés au complexe militaro-industriel russe (...) représente une difficulté considérable pour les entreprises chinoises, dont les banques", souligne-t-il aussi.

Pendant cette visite, des experts s'attendent toutefois à ce que les deux pays célèbrent leur partenariat et signent plusieurs accords commerciaux. Les deux dirigeants devraient par ailleurs publier une déclaration commune et assister à une soirée marquant les 75 ans de relations diplomatiques entre leurs pays, selon le Kremlin.

Vladimir Poutine doit également rencontrer le Premier ministre Li Qiang puis se rendre vendredi à Harbin (nord-est) pour visiter une foire dédiée au commerce et aux investissements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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