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Politique

Affaire des débats à l'école: pas d'effet suspensif à ce stade

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Le ministre vaudois de l'enseignement Fréderic Borloz avait pris fin août la décision d'interdire les débats politiques contradictoires dans les écoles au cours des dix semaines avant les élections fédérales (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Dans l'affaire de l'interdiction des débats contradictoires dans les écoles vaudoises avant les élections fédérales, la Cour constitutionnelle vaudoise a indiqué aux parties concernées que l'effet suspensif, normalement automatique, n'entrait pas en considération pour l'instant. La directive du ministre de l'enseignement Fréderic Borloz est donc toujours en vigueur à ce stade, selon son Département.

"Les directions générales ont officiellement été notifiées mercredi matin de la requête" déposée vendredi dernier par 57 recourants contre la décision d'interdire ponctuellement les débats contradictoires, a indiqué vendredi à Keystone-ATS Julien Scheckter, porte-parole du Département de l'enseignement et de la formation (DEF).

"La Cour leur a indiqué que l'effet suspensif, normalement automatique, n'entre pas en considération pour l'instant. La directive d'application sur les débats de type électoral est donc toujours en vigueur. L'ensemble des lieux de formation en a été informé jeudi matin", ajoute le responsable de la communication.

Délai d'une semaine

Selon plusieurs sources, la Cour constitutionnelle a demandé aux deux parties de fournir des explications complémentaires dans ce dossier. Elle leur a donné un délai d'une semaine avant de prendre ensuite position sur ce recours.

Dans une note aux médias publiée vendredi matin, le Parti socialiste (PS) vaudois écrit que la Cour "s'étonne que la directive n'ait pas fait l'objet d'une publication officielle". Le parti, au nom des recourants, sous-entend que "cela pourrait vouloir dire qu'elle n'a aucun effet juridique".

Le DEF ne veut pas commenter en détail le courrier de la Cour, mais explique en substance que les directives ne font pas toutes forcément l'objet d'une publication, par exemple, dans la Feuille des avis officiels (FAO) du Canton de Vaud. La directive sur les débats n'a été diffusée que par une lettre aux directions des établissements scolaires vaudois, datée du 31 août.

Empêcher la "pêche aux voix"

Le conseiller d'Etat Frédéric Borloz y indiquait que les débats politiques dans les lieux de formation vaudois étaient désormais interdits au cours des dix semaines précédant une élection. Cette décision vise à empêcher la "pêche aux voix" en période électorale et à respecter la neutralité de l'école, selon lui.

Les recourants estiment en revanche que la tenue d'un débat à l'école, s'il est contradictoire et cadré, ne relève pas de la propagande politique et ne nuit pas à la neutralité de l'enseignement. Une telle interdiction va, selon eux, à l'encontre de la formation civique des jeunes.

Leur recours vise à obtenir un effet suspensif de la directive du Conseil d'Etat, afin d'organiser des débats dans le cadre des élections fédérales d'octobre. Les opposants espèrent aussi, à terme, une victoire sur le fond afin de faire annuler cette directive, qu'ils jugent contraire au droit en vigueur.

Motion déposée au Parlement

Pour rappel, parmi les 57 recourants, 52 sont des députés au Grand Conseil, issus de la gauche (PS, Vert-e-s, Ensemble à Gauche - POP) mais aussi des Vert'libéraux. S'y ajoutent deux autres politiciennes, deux enseignants et un apprenti.

Mardi dernier, une motion de la gauche radicale a été déposée, demandant de réviser la loi sur l'enseignement obligatoire (LEO) afin de mieux différencier la propagande politique des débats contradictoires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

UE:Teresa Ribera à la transition écologique, Séjourné à l'industrie

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Teresa Ribera, socialiste de 55 ans, proche du Premier ministre epagnol Pedro Sanchez, sera aussi vice-présidence exécutive dans la nouvelle équipe,. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

L'Espagnole Teresa Ribera, ministre de l'Ecologie, obtient la transition écologique dans la nouvelle Commission européenne, a annoncé Ursula von der Leyen mardi. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné reçoit la stratégie industrielle

Mme Ribera, socialiste de 55 ans, proche du Premier ministre Pedro Sanchez, sera vice-présidence exécutive dans la nouvelle équipe, a précisé la dirigeante allemande.

Stéphane Séjourné, choisi à la dernière minute au détriment du sortant Thierry Breton, sera chargé du redressement de l'industrie européenne, grande priorité des prochaines années. Il héritera du titre de vice-président exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les sénateurs ne veulent pas du Pacte de l'ONU sur les migrations

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Le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations a fait couler beaucoup d'encre en Suisse. L'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) avait déposé une pétition contre celui-ci en 2018 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations, a décidé mardi le Conseil des Etats par 26 voix contre 7 et 11 abstentions. Le Parlement traite à nouveau ce dossier après l'avoir suspendu en 2021.

Ce Pacte, adopté par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2018, est un cadre d'action global destiné à améliorer la coopération internationale dans le domaine des migrations transnationales. La Suisse ne retirerait pas d'avantages concrets en le ratifiant. Il convient donc de maintenir le statu quo, a indiqué Benedikt Würth (Centre/SG) pour la commission.

Les sénateurs ont toutefois ajouté leur soutien pour la coopération internationale en matière de migration. Cette dernière est importante pour la Suisse et sa politique extérieure, a précisé M. Würth.

Relevant les conséquences négatives sur la souveraineté du pays, Marco Chiesa (UDC/TI) a lui plaidé pour rejeter aussi bien le pacte que ses principes directeurs, en vain.

La gauche et le PVL a au contraire défendu une acceptation du pacte. Aucun pays ne peut régler seul la question des flux migratoires. Ce pacte est une tentative de trouver une coopération au niveau mondial et il est non contraignant, a plaidé Daniel Jositsch (PS/ZH), également en vain.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil des Etats veut lutter contre les appels indésirables

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Les appels indésirables font toujours l'objet de plaintes répétées des consommateurs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Malgré une révision de la loi en 2019, les appels indésirables restent fréquents et toujours aussi irritants. Le Conseil des Etats a donc accepté mardi un postulat demandant des mesures plus efficaces. Dans sa réponse, le Conseil fédéral a annoncé un projet pour 2025.

Le flux d’appels publicitaires garde des proportions inquiétantes, constate Marianne Maret (Centre/VS), à l'origine de cette demande. Les filtres proposés par les opérateurs ne sont pas activés par défaut et les démarcheurs rivalisent d’ingéniosité pour contourner cette protection.

Ainsi, de nombreux call centers agissent de manière illicite pour vendre services et produits, alors que les arnaques téléphoniques bénéficient des avancées des technologies de l’information et de la communication pour être de plus en plus ciblées.

Pour éviter d’être poursuivis pénalement, ces centres opèrent depuis l’étranger et changent fréquemment de numéro de téléphone. Peu de poursuites aboutissent donc à un jugement en Suisse.

Son postulat, largement co-signé par des élus tous partis confondus, demande au gouvernement d'agir. Le rapport devra évaluer l'efficacité des outils mis en place et proposer des solutions adaptées aux évolutions technologiques récentes.

Le chef du Département fédéral des télécoms (DETEC), Albert Rösti, a admis que les problèmes subsistaient. Ces questions seront traitées dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur les télécommunications. Un projet sera mis en consultation d'ici fin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Crime contre l'humanité de persécution au Venezuela (enquêteurs)

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L'Etat vénézuélien contrôlé par le président Nicolas Maduro a mené une répression sans précédent selon les enquêteurs onusiens (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Les enquêteurs sur le Venezuela mandatés à l'ONU parlent désormais d'indications d'un crime contre l'humanité de persécution au Venezuela. Dans leur rapport mardi à Genève, ils affirment que la répression menée avant et depuis la présidentielle est "sans précédent".

Jusqu'à présent, la Mission internationale d'établissement des faits avait seulement estimé en 2020 que le crime de persécution pouvait avoir été perpétré. Désormais, ils ont des "indications raisonnables" que celui-ci l'a été.

"Nous observons une intensification de la machine répressive de l'Etat face à ce que celui-ci considère comme des critiques, des oppositions ou des dissensions", estime la présidente de la Mission, Marta Valiñas.

Plus de 2000 personnes ont été détenues dans la première semaine après la réélection controversée de Nicolas Maduro fin juillet. Le candidat de l'opposition Edmundo González Urrutia est en exil depuis le 8 septembre en Espagne. Selon les trois enquêteurs, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, le pays est confronté à une crise des droits humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La Confédération sera plus impliquée dans les projets du CERN

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Le projet prévoit un partage de compétences entre Genève et la Confédération (image prétexte/archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Confédération aura son mot à dire dans les projets de construction du CERN, notamment sur le futur collisionneur. Après le Conseil des Etats, le National a tacitement validé le plan sectoriel du Conseil fédéral.

Le projet vise à impliquer la Confédération dans l'approbation des plans des constructions et installations du CERN qui concernent un développement territorial ou présentent une importance stratégique. Il prévoit un partage des compétences entre le canton de Genève et la Confédération.

L'importance internationale du CERN n'est plus à prouver, celui-ci étant le plus grand centre de recherche fondamentale en physique dans le monde, a déclaré Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE) pour la commission. Ce projet va permettre à notre pays d'assumer totalement son rôle d'Etat hôte d'une des institutions les plus prestigieuses dans le monde, a ajouté le ministre de la recherche Guy Parmelin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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