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Politique

Un rapport du Grand Conseil dénonce les conditions de détention

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Les lieux d'incarcération vaudois souffrent pour la plupart d'une surpopulation chronique, en particulier à la prison du Bois-Mermet (166% d'occupation), selon un rapport parlementaire (archives). (© Keystone/CHRISTIAN BRUN)

Les mauvaises conditions carcérales dans les prisons vaudoises sont une nouvelle fois épinglées. Le rapport annuel de la Commission des visiteurs du Grand Conseil (CVGC), publié jeudi, dénonce la surpopulation carcérale et des "effets collatéraux en cascade". Il sera soumis le 6 février prochain au Parlement.

Les sept membres de la CVGC, en charge d'examiner les conditions de détention des personnes détenues, "constatent à nouveau un taux élevé de surpopulation dans les prisons vaudoises, impactant tous les autres aspects de la détention - durée de détention dans les zones carcérales, santé physique et mentale, etc", écrivent-ils dans un communiqué émanant du Grand Conseil.

Après avoir visité onze lieux de détention et auditionné plus de 100 prisonniers, la commission publie ses constats dans son rapport annuel 2022-2023, assortis de treize recommandations. "Il est urgent de poursuivre les efforts et de tout mettre en ½uvre pour mettre fin à la surpopulation carcérale", affirme-t-elle, soulignant aussi "la nécessité de prioriser la stratégie de réinsertion". Elle relève trois problématiques majeures.

Bois-Mermet et Croisée problématiques

Les lieux d'incarcération vaudois souffrent pour la plupart d'une surpopulation chronique, en particulier à la prison du Bois-Mermet (166% d’occupation) et à la prison de la Croisée (138%). Au Bois-Mermet, cela signifie que deux, voire trois personnes occupent la plupart des cellules prévues pour une, et des cellules pour trois sont régulièrement occupées par quatre ou cinq personnes.

Les effets négatifs de cette surpopulation sont nombreux: accès à la formation et au travail insuffisant, dégradation de la santé physique et mentale, manque d'espace et d'intimité, tensions voire conflits, détaille le rapport.

Zones carcérales: durée en hausse

Autre constat, la durée de détention dans les zones carcérales des locaux de police visités s'est encore prolongée entre janvier et novembre 2022, bien au-delà des 48 heures autorisées. Durant cette période, la durée médiane de détention a augmenté, atteignant les 12,7 jours à l'Hôtel de Police de Lausanne et 12 jours à la zone carcérale de la Police cantonale à la Blécherette.

Dans ces lieux, les séjours ont duré respectivement jusqu'à 43 et 42 jours. Outre l'impact psychologique de cette détention prolongée dans des conditions inadaptées, le Canton de Vaud se voit régulièrement contraint de verser des indemnités financières à titre de réparation pour tort moral, souligne le rapport.

Troisièmement, la commission s'inquiète de la santé mentale des personnes détenues, dont la prise en charge est insuffisante. Santé mentale qui est également mise à rude épreuve en raison des durées de l'enfermement en cellule, pouvant atteindre jusqu'à 23 heures par jour.

"Inacceptables"

Si la CVGC salue "les efforts déjà entrepris pour lutter contre la surpopulation et assainir certaines infrastructures vétustes, elle constate que les conditions de détention restent par endroit inacceptables". Dans ses recommandations, elle demande que le renforcement du programme de réinsertion devienne prioritaire et que cette stratégie soit mise en ½uvre dans tous les établissements.

Les autres recommandations visent notamment à lutter contre la surpopulation carcérale, à limiter la durée de détention dans les zones carcérales à 48 heures maximum, à renforcer le contact avec le monde extérieur, à améliorer l'accès aux soins, aux activités, en particulier le week-end, ou encore à la formation et au travail.

Certaines recommandations ciblent des établissements en particulier, notamment les prisons du Bois-Mermet et de la Croisée, dont "l'exiguïté des cellules est particulièrement problématique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Navires allemands dans le détroit de Taïwan: Pékin accuse Berlin

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Pour Pékin, le détroit de Taïwan est un enjeu sensible (archives). (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Pékin a accusé samedi Berlin d'accroître les risques sécuritaires dans le détroit de Taïwan, au lendemain du passage de deux navires allemands dans cette voie navigable sensible séparant Taïwan de la Chine.

"Le comportement de la partie allemande accroît les risques en matière de sécurité et envoie des signaux erronés", a déclaré le porte-parole militaire chinois Li Xi dans un communiqué, ajoutant que les troupes de Pékin présentes dans la région "contreront avec détermination toutes les menaces et provocations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump assure qu'il ne vendra pas d'actions de son groupe de médias

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Maison mère du réseau social Truth Social, le groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été introduit en Bourse en mars 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a assuré vendredi qu'il ne céderait pas les actions qu'il détient au capital de son groupe de médias, provoquant une envolée du titre.

"Je ne veux pas vendre mes actions", a clamé l'ancien chef de l'Etat lors d'une conférence de presse organisée sur le site du Trump National Golf Club, l'un de ses parcours de golf, à Oceanside (Californie).

"Je ne vais pas les vendre", a-t-il martelé. "Je n'ai pas besoin de cet argent."

Dans la foulée, l'action de son groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG) a été catapultée et a fini la séance en hausse de 11,79%.

Créé en 2021, maison mère de son réseau social Truth Social, TMTG a été introduit en Bourse en mars 2024, par le biais d'une fusion avec un véhicule déjà coté.

L'ancien président voulait ainsi contourner les réseaux sociaux dominants Facebook et Twitter, qui avaient suspendu ses comptes après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Tous deux ont depuis levé cette suspension.

L'entrée à Wall Street a déclenché une période de six mois dite de "lock-up", durant laquelle les investisseurs qui détenaient des titres avant l'introduction en Bourse ne peuvent les vendre.

57% en mains de Trump

A partir de fin septembre, Donald Trump sera en mesure de céder tout ou partie de ses actions sur le marché. Il contrôle actuellement 57% environ des titres de TMTG. De nombreux investisseurs craignaient de le voir se défaire de sa participation à cette échéance.

Avec la dégringolade du titre, elle ne vaut plus que 2 milliards de dollars environ, contre plus de 9 juste après l'introduction.

L'action a aussi chuté du fait de l'émergence de la candidate démocrate Kamala Harris, qui réduit la probabilité d'un succès de Donald Trump le 5 novembre.

Les investisseurs se sont également détournés de l'action après que Donald Trump s'est remis à poster des messages sur X (ex-Twitter), plateforme concurrente de Truth Social.

L'ex-président a même accepté une interview avec l'actionnaire principal de X, Elon Musk, début août.

Vendredi, Donald Trump a annoncé qu'il présenterait sa nouvelle plateforme de cryptomonnaies World Liberty Financial en exclusivité sur Spaces, l'espace de streaming de X, plutôt que sur Truth Social.

"Je n'ai pas fait ça pour l'argent", a plaidé l'ancien New-Yorkais au sujet de TMTG et de Truth Social, "mais parce que je voulais une plateforme d'expression et c'en est une."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Accord migratoire conclu entre l'Allemagne et le Kenya

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"Le fondement de notre prospérité est notre ouverture sur le monde. Et nous devons la défendre", a estimé M. Scholz. (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne et le Kenya ont conclu vendredi un accord migratoire. Il est destiné notamment à faire venir du personnel qualifié de ce pays d'Afrique de l'Est dans la première économie européenne, confrontée à une importante pénurie de main-d'oeuvre.

Au Kenya, il y a notamment "un nombre incroyable de spécialistes en informatique hautement qualifiés", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, au cours d'une conférence de presse à Berlin avec le président kényan William Ruto.

Ce dernier a quant à lui souligné "l'immense capital humain", "la force d'innovation et la créativité" de son pays où l'âge moyen est de 20 ans.

Grâce à cet accord, "des travailleurs spécialisés ou des jeunes gens pourront venir en Allemagne pour une formation", a déclaré M. Scholz, estimant que cela pourra aider à juguler "la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée", dont les effets se font déjà sentir sur l'économie allemande.

Ouverture au monde

"Le fondement de notre prospérité est notre ouverture sur le monde. Et nous devons la défendre", a estimé M. Scholz. Tout en prônant cette ouverture, le chancelier allemand a plaidé pour "limiter clairement l'immigration illégale".

L'accord signé vendredi prévoit justement "des procédures de retour efficaces pour ceux qui sont venus chez nous du Kenya mais qui n'ont pas ou ne peuvent pas acquérir le droit de rester chez nous", a ajouté le dirigeant allemand.

Le gouvernement allemand a déjà signé des accords migratoires avec l'Inde en décembre 2022 et la Géorgie un an plus tard. Un autre devrait suivre la semaine prochaine à l'occasion de la visite de M. Scholz en Ouzbékistan.

D'autres accords négociés

Berlin négocie également des accords avec la Moldavie, le Kirghizstan et les Philippines.

Ces dernières semaines, l'Allemagne a été touchée par une série d'attaques à caractère islamiste qui ont poussé le gouvernement de M. Scholz à durcir sa politique d'immigration et à combattre l'entrée de clandestins.

En ce qui concerne l'immigration irrégulière vers l'Allemagne, le poids du Kenya est relativement faible. Au cours des huit premiers mois, seules 225 personnes originaires de ce pays ont déposé une première demande d'asile en Allemagne.

Toutefois, de janvier à août, l'asile n'a été accordé que dans un seul cas et le statut de réfugié n'a été octroyé que dans dix autres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La campagne US se poursuit, diatribes de Trump contre les migrants

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Donald Trump a, comme à son habitude, balayé toutes sortes de sujets, en insistant particulièrement sur l'immigration (archives). (© KEYSTONE/AP/Yuki Iwamura)

Donald Trump a redoublé ses attaques contre les migrants vendredi, accusant sa rivale démocrate Kamala Harris de vouloir transformer les Etats-Unis en "camp de réfugiés". La campagne pour la Maison Blanche est de plus en plus tendue.

"Les enfants américains sont à la merci de criminels barbares", a lancé le candidat républicain à la présidentielle américaine lors d'une conférence de presse depuis son complexe de golf, en banlieue de Los Angeles.

L'ancien président, qui a multiplié toute la semaine les diatribes, en partie mensongères, contre les migrants, a une nouvelle fois évoqué l'affirmation fallacieuse et raciste selon laquelle des migrants haïtiens voleraient des chiens et des chats pour les manger dans la ville de Springfield.

"Nous allons organiser des expulsions massives" dans cette petite ville de l'Ohio, a promis le milliardaire républicain, feignant d'ignorer que nombre de ces migrants ont un permis de séjour.

"Tiers-monde"

Durant sa conférence de presse, le candidat républicain a accusé, sans preuves, sa rivale à l'élection de novembre de faire rentrer "certains des pires assassins et terroristes" illégalement par avion.

"Kamala va transformer l'Amérique en un camp de réfugiés du tiers-monde. C'est déjà un peu le cas", a-t-il martelé lors d'une allocution à nouveau très décousue.

Le candidat républicain a placé l'immigration, une préoccupation de premier rang des électeurs selon les sondages, au coeur de sa nouvelle candidature à la Maison Blanche. Tout comme il l'avait fait en 2016, en faisant campagne sur son projet de mur à la frontière avec le Mexique.

Il promet en cas de victoire le 5 novembre de lutter contre l'immigration illégale à coups d'expulsions massives.

Le tempétueux septuagénaire doit participer dans la soirée à un meeting dans le Nevada, un Etat de l'Ouest, lors duquel la question de l'immigration devrait, là encore, être longuement évoquée.

Une activiste de droite radicale vue récemment dans son entourage de campagne, Laura Loomer, a pour sa part violemment attaqué Kamala Harris, dont la mère est indienne, en écrivant récemment sur X qu'en cas de victoire de la démocrate, la Maison Blanche "sentirait le curry."

Kamala Harris sera vendredi dans le "swing state", l'Etat pivot, peut-être le plus crucial de la présidentielle: la Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs.

Théorie complotiste

La vice-présidente n'a jusqu'ici pas rebondi sur ces propos de son rival. Lorsque Donald Trump avait évoqué la théorie complotiste sur les animaux domestiques lors de leur débat télévisé mardi, elle avait réagi en secouant la tête avec véhémence et en arborant un air mi-amusé mi-scandalisé.

Cette fille d'une mère indienne et d'un père jamaïcain, première femme vice-présidente des Etats-Unis, n'a jamais embrayé sur les attaques visant son identité depuis le début de sa campagne, menée de manière très méthodique et avec un positionnement résolument centriste.

Jeudi, la démocrate de 59 ans a déroulé son discours déjà bien rodé en Caroline du Nord, un autre Etat pivot du Sud historique américain, sur la façade Atlantique. "Il est temps de tourner la page" Trump, a-t-elle martelé, en promettant de défendre la classe moyenne et le droit à l'avortement.

A nouveau, Kamala Harris, arrivée avec fracas dans la course après le retrait du président Joe Biden il y a moins de deux mois, a martelé que l'élection serait "très serrée" et qu'elle n'était "pas donnée favorite".

La candidate, qui de l'avis général a dominé son adversaire lors du débat de mardi, ne pourra pas compter sur une nouvelle confrontation de ce type pour lui donner de l'élan: Donald Trump s'est en effet opposé jeudi à un match retour.

Dans une Amérique qui semble aujourd'hui irrémédiablement divisée sur le plan politique, les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages.

Comme en 2016 et 2020 tout devrait donc se jouer sur quelques dizaines de milliers de voix d'électeurs indécis dans six ou sept Etats stratégiques, et ce quel que soit le total de voix à l'échelle du pays, puisque l'élection se déroule selon le principe du suffrage universel indirect.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La tension monte entre Moscou et les Occidentaux

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Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes (archives). (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

La tension est encore montée d'un cran vendredi entre Moscou et les alliés occidentaux de l'Ukraine. Cela au moment où les dirigeants américain et britannique doivent discuter de la possibilité d'autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée contre la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs accusé vendredi ses alliés d'avoir "peur" d'évoquer la possibilité d'abattre eux-mêmes des drones et des missiles russes, alors que son pays est confronté à une multiplication d'attaques aériennes.

Et il a annoncé qu'il rencontrerait ce mois-ci le président américain Joe Biden pour lui présenter "un plan pour la victoire" de l'Ukraine.

Un feu vert à l'utilisation de missiles à longue portée occidentaux contre la Russie est au menu de discussions vendredi à la Maison Blanche (22h30 en Suisse) entre le Premier ministre britannique Keir Starmer et Joe Biden.

"Pas de grande annonce"

Washington a d'ores et déjà prévenu qu'aucune annonce fracassante n'était à attendre.

"Notre position sur la livraison à l'Ukraine de capacités de frappe de longe portée, qui pourraient être utilisées à l'intérieur du territoire russe, n'a pas changé et je n'attendrais pas de grande annonce à ce sujet au sortir des discussions, certainement pas de notre part" a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées "légitimes", comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine.

Bélligérance

Jusqu'ici, les Occidentaux ont freiné des quatre fers, craignant qu'une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade et que cette dernière les considère dès lors comme des belligérants.

Vladimir Poutine a répété jeudi que ce feu vert signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie" et "changerait la nature même du conflit".

La déclaration du président russe "est extrêmement claire, sans ambiguïté et ne comporte aucun double sens", a insisté vendredi le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov.

"Se défendre efficacement"

"La Russie a déclenché ce conflit. (...) Elle peut mettre fin immédiatement à ce conflit", a rétorqué Keir Starmer, selon des propos tenus en vol vers Washington et rapportés par les médias britanniques.

Les crispations autour d'une extension de l'usage des armes occidentales par l'Ukraine, réclamée de longue date par Kiev, se sont cristallisées ces derniers jours.

Mardi, Joe Biden avait assuré que les Etats-Unis "travaillaient" à autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie.

Les chefs de la diplomatie américaine et britannique, Antony Blinken et David Lammy, ont effectué une rare visite conjointe à Kiev mercredi.

"Nous nous adapterons si nécessaire, notamment en ce qui concerne les moyens dont dispose l'Ukraine pour se défendre efficacement contre l'agression russe", a affirmé le lendemain le secrétaire d'Etat américain en Pologne.

Washington autorise actuellement Kiev à ne frapper que des cibles russes dans les parties occupées de l'Ukraine et certaines dans les régions frontalières russes directement liées aux opérations de combat de Moscou.

Pas de missiles américains

Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.

Dans ce contexte de tensions, le service de sécurité russe (FSB) a annoncé vendredi avoir retiré l'accréditation de six diplomates de l'ambassade britannique à Moscou, soupçonnés d'espionnage.

Des accusations "totalement infondées", a répliqué le ministère britannique des Affaires étrangères.

"Que la guerre s'arrête"

Sur le terrain, l'offensive lancée en août par l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk a eu "les résultats attendus", a assuré Volodymyr Zelensky, reconnaissant toutefois que "le chemin à parcourir est encore long".

En manque d'hommes et de munitions par rapport à la Russie, l'Ukraine est depuis un an globalement sur la défensive.

A l'approche du scrutin présidentiel aux Etats-Unis, le 5 novembre, l'horloge tourne pour Kiev face à la possibilité d'une victoire de Donald Trump.

Lors d'un débat cette semaine face à sa rivale démocrate Kamala Harris, le candidat républicain a refusé de dire qu'il espérait que Kiev gagne la guerre.

"Je veux que la guerre s'arrête", s'est-il contenté d'affirmer, tandis que Kamala Harris a promis de poursuivre la politique actuelle américaine de ferme soutien à l'Ukraine.

Lors de cette visite à Washington, sa deuxième depuis son arrivée au pouvoir en juillet, Keir Starmer doit aussi discuter avec Joe Biden du Moyen-Orient.

La semaine dernière, Londres a annoncé la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël, évoquant "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international à Gaza.

Premier soutien militaire d'Israël, les Etats-Unis ont refusé de critiquer la décision de Londres. Mais selon le média américain Politico, Washington a demandé à Londres ce qu'il faudrait faire pour changer sa décision. La réponse: un cessez-le-feu à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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