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Genève

La nouvelle politique pénitentiaire promet un lifting des prisons

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Genève, la nouvelle politique pénitentiaire vient d'entrer en vigueur et une réforme se déploie à Champ-Dollon. Plusieurs bâtiments seront détruits, rénovés ou construits.

Genève aura bientôt des prisons dignes de ce nom. Le secteur de la détention va subir de grosses réformes dans les années à venir. Objectif: disposer d'établissements de détention adaptés en quantité et qualité suffisante pour assurer une prise en charge adéquate des personnes détenues. Destructions et constructions de bâtiments, transfert de détenus d'un site à un autre, les axes de travaux sont nombreux. Le détail avec Claude Bettex, directeur général de l'Office cantonal de la détention.

Claude BettexDirecteur général de l'Office cantonal de la détention

Des modifications qui permettraient de mettre l'accent efficacement sur la réinsertion des détenus. Ecoutez Claude Bettex.

Claude BettexDirecteur général de l'Office cantonal de la détention

"Les conditions de détention font l'objet de critiques récurrentes aux niveaux national et international, alors que Genève devrait se montrer exemplaire. Ces critiques, que nous ne contestons pas, proviennent aussi de ceux qui, au Grand Conseil, refusent les crédits permettant d'améliorer les conditions de détention", a déclaré Mauro Poggia jeudi devant les médias.

Suite au refus, en 2020, de la prison des Dardelles, le département est allé dans la direction attendue par le Parlement. La nouvelle loi sur la politique pénitentiaire ainsi que la stratégie et le plan des infrastructures qui y sont liés revoient le dispositif, notamment en construisant dans les périmètres déjà affectés à la détention et en développant des formes alternatives d'exécution de peine.

Champ-Dollon détruite

Le nombre de places prévues devrait permettre de tenir pendant 20 à 30 ans, selon le magistrat. Vétuste, Champ-Dollon sera détruite dans un horizon «dépassant 2030» et une nouvelle prison pour la détention avant jugement des hommes, de 300 places dans des cellules individuelles, sera construite. Destinée à l'exécution de peine des hommes, la prison de La Brenaz (168 places) sera agrandie de 352 nouvelles places.

Pour ce qui est des femmes, 30 places avant jugement et 55 places d'exécution de peine, avec des ateliers, sont prévues. Un bâtiment de quinze places verra le jour près de Curabilis pour les adultes de moins de 25 ans condamnés à une mesure thérapeutique. L'établissement de détention administrative de Favra fermera, tandis que le nombre de places à Frambois doublera.

Après l'abandon de la réforme Ambition, la Réforme 1122 se déploie à Champ-Dollon. Le taux de satisfaction du personnel est passé de 18% à 45% en six mois, a indiqué Claude Bettex. Du côté des détenus, les repas en commun, supprimés depuis les émeutes de 2014, sont peu à peu réintroduits et d'autres améliorations sont prévues, selon le nouveau directeur de l'établissement Hakim Mokhtar.

Hakim MokhtarDirecteur de Champ-Dollon

MH avec Keystone-ATS.

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Environnement

Expo et portes ouvertes pour les 50 ans du Centre de Lullier

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Pour son 50e anniversaire, le Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) ouvrira ses portes les 21 et 22 septembre (archives). (© KEYSTONE/YANNICK BAILLY)

Dès lundi, des portraits d'élèves du Centre de formation professionnelle nature et environnement de Lullier (GE) seront exposés sur la Plaine de Plainpalais. Pour son 50e anniversaire, l'école ouvrira aussi ses portes les 21 et 22 septembre.

Bertrand Carlier a suivi les apprentis du Centre de Lullier pendant un an. Chaque photographie raconte, au fil des saisons, l'histoire des élèves, leur engagement envers la nature et leur apprentissage des métiers de l'horticulture, de l'environnement et de l'art. L'exposition "Lullier: le savoir.vert" sera visible jusqu'au 30 septembre.

Toujours dans le cadre de cet anniversaire, 1500 tournesols seront distribués mercredi en Ville de Genève. Le Centre de Lullier a ouvert ses portes en 1974, prenant le relais de l'Ecole d'horticulture de Châtelaine fondée en 1887.

Le public pourra aussi découvrir le site les 21 et 22 septembre. Au programme: visites des jardins, des serres, des espaces de production et de recherche scientifique, rencontres avec des enseignants et des étudiants, démonstrations pratiques, ateliers, grimpe dans les arbres, conférences, exposition sur l'histoire de l'école, stands et restauration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Festival "Math'émerveille" pour rendre les maths amusantes

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Il est possible de rendre les mathématiques amusantes: c'est le pari que fait "Festival Math'émerveille" qui aura lieu le jeudi 5 septembre au Musée d'Histoire des sciences à Genève (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Festival "Math'émerveille", qui aura lieu jeudi lors du Jeûne genevois, a pour mission de montrer que les mathématiques peuvent être amusantes. Organisé par l'Université de Genève, cette manifestation proposera des ateliers ludiques ainsi qu'un spectacle pour apprécier la magie de cette discipline scientifique.

Le public pourra aussi résoudre des énigmes dans le cadre d’une chasse au trésor dans le monde revisité d'Alice au Pays des Merveilles. Le Festival, conçu par la section mathématiques de l'UNIGE en partenariat avec le Pôle de recherche national SwissMAP, est ouvert à tous, quel que soit l'âge ou le niveau en math.

Les activités auront lieu au Musée d'Histoire des sciences de 10h00 à 17h00. Math'émerveille marque le lancement de G.EM (Genève Évasions Mathématiques), la structure de la Section de mathématiques de l'UNIGE dédiée à la vulgarisation.

unige.ch/mathermerveille2024

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève garantit l'accès gratuit à toutes les plages publiques

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L'accès gratuit à toutes les plages publiques du canton de Genève sera désormais garanti sans restrictions. Les communes pourront fixer un prix d'entrée modeste s'il y a des infrastructures, mais il devra aussi être payé par leurs propres habitants (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a décidé vendredi de garantir l'accès gratuit à toutes les plages publiques du canton, sans restrictions. Les communes pourront fixer un prix d'entrée modeste s'il y a des infrastructures, mais il devra aussi être payé par leurs propres habitants.

Pour mettre un terme aux pratiques discriminatoires de certaines communes, le Conseil d'Etat a proposé de modifier la loi sur les eaux. A l'instar de Prégny-Chambésy et d'Hermance, Collonge-Bellerive avait, en 2019, limité l'accès à deux plages pour réduire la surfréquentation. La commune avait réservé une des plages à ses résidents et rendu l'autre payante aux non-résidents.

Alors que les Genevois veulent pouvoir se rafraichir, "certaines communes ne jouent pas le jeu", a dénoncé la Verte Dilara Bayrak. La modification législative repose sur quatre principes: l'accès aux espaces publics du lac, la gratuité, un prix d'entrée modeste en cas de prestations d'une certaine importance et la non-discrimination en fonction du domicile, a détaillé le socialiste Grégoire Carasso, au nom de la majorité.

"Les Bains des Pâquis et Genève-Plage ne pourront plus faire payer une entrée en raison de la notion de capacité financière", a critiqué le PLR Adrien Genecand. Pour l'UDC Marc Falquet, la différence de traitement entre les résidents et les visiteurs tient au coût d'entretien des infrastructures pour les communes.

Quant au Centre, il s'est dit partagé entre la défense de l'autonomie communale et celle de l'accès au lac. Au final, la loi a été acceptée par 57 oui, 36 non et 1 abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Eurovision: la déception et l'amertume des autorités genevoises

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Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat genevois en charge du département de la culture, entre déception et amertume (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
C'est avec beaucoup de déception que le canton et la Ville de Genève ont accueilli vendredi l'annonce de l'attribution à Bâle de l'organisation du concours de l'Eurovision en 2025. Les partenaires de la candidature genevoise prennent acte de ce choix et adressent leurs félicitations à Bâle.

"Bien que la décision finale ne soit pas allée dans le sens espéré, Genève a démontré sa capacité à se fédérer en un temps record et proposer une candidature solide pour organiser l’Eurovision", relèvent le canton et la Ville. Les autorités, Palexpo, Genève Tourisme et de nombreux représentants du monde politique et économique étaient derrière cette candidature. La déception est à la hauteur des espoirs genevois.

Christina KitsosMaire de Genève

Les autorités genevoises espéraient des retombées économiques directes et indirectes allant jusqu'à 230 millions de francs. Plus d'une centaine de critères étaient évalués pour départager les candidatures. Il n'y a pas eu un argument massue qui a fait basculer le choix vers Bâle, mais plutôt "une série de petites choses", a analysé vendredi devant la presse Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale. Selon le magistrat, Genève n'avait pas de propositions moins attrayantes que Bâle.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture

Le conseiller d'Etat relève que l'absence d'un interlocuteur unique à Genève a aussi eu une influence. En effet, la candidature genevoise était portée conjointement par la Ville et le canton. Une collaboration étroite qui a très bien fonctionné, selon les deux collectivités, mais peut-être moins pratique qu'un intervenant unique à Bâle pour le comité de sélection.

La menace d'un référendum

Mais surtout le conseiller d'Etat estime que la menace référendaire brandie par les Jeunes UDC a pesé dans la balance. "Ils ont réussi leur coup", a-t-il relevé, particulièrement amer.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la culture

Enfin, le conseiller d'Etat estime que Bâle a mis davantage de moyens financiers pour l'organisation de l'événement que Genève, qui avait prévu de débloquer 30 millions. Avec un pincement au cœur, les autorités genevoises souhaitent plein succès à Bâle et espèrent que la Suisse remporte à nouveau le concours afin que Genève puisse organiser l'Eurovision en 2026.

Occasion ratée donc pour Genève, alors que toutes les étoiles semblaient alignées. Les autorités du bout du lac adressent tout de même leurs félicitations à la ville hôte et réfléchissent à une manière de rebondir et de célébrer quand même l'Eurovision l'an prochain à Genève.

Christina KitsosMaire de Genève

 

Avec ATS.

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Genève

Eurovision: Immense déception des milieux économiques genevois

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Vincent Subilia, directeur général de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
A Genève, la déception était immense vendredi dans les milieux économiques, qui soutenaient la candidature de la ville pour l'organisation du concours de l'Eurovision. Vincent Subilia, directeur général de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève, rappelle que les retombées économiques escomptées étaient conséquentes.

Le dossier de Genève était solide sur tous les plans, en termes d'infrastructures, d'accueil et de connectivité, a indiqué à Keystone-ATS M.Subilia. "Il y avait vraiment un alignement des planètes, mais cela n'a pas fonctionné", regrette le directeur général de la CCIG.

Egalement député PLR, M.Subilia rappelle le très large soutien des partis au Grand Conseil. Le parlement avait voté à la quasi-unanimité une résolution pour tout mettre en oeuvre pour que Genève puisse accueillir la manifestation. Les autorités s'étaient aussi engagées à débloquer 30 millions de francs pour l'événement.

Le député PLR estime que la menace référendaire brandie par les Jeunes UDC au milieu de l'été a certainement plombé la candidature genevoise. Il invite les hôteliers genevois à présenter la facture du manque à gagner aux Jeunes UDC. Il faut désormais rebondir et se mobiliser pour l'attractivité de Genève, a ajouté M.Subilia.

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