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Politique

Tunnel du LEB à Lausanne: régularisation des surcoûts

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Inauguré en 2022, le tunnel du LEB à Lausanne a engendré d'importants surcoûts (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a régularisé mardi les surcoûts liés au chantier du tunnel du LEB sous l'avenue d'Echallens à Lausanne. Un chantier "horribilis" qui a engendré environ 44 millions de francs de surcoûts, répartis pour un tiers pour le canton et deux tiers pour la Confédération.

Concernant la part cantonale, les députés ont accepté un crédit supplémentaire de 7,9 millions de francs (qui s'ajoute aux 23,8 millions du crédit initial de 2017) sous la forme d'une subvention à fonds perdus en faveur de la compagnie du chemin de fer Lausanne-Echallens-Bercher (LEB). Le surcoût est aussi financé par un prêt conditionnellement remboursable additionnel de 7,3 millions (qui s'ajoute aux 22 millions de 2017).

Les deux montants, validés mardi à l'unanimité, constituent une régularisation, sachant que l'autorisation de dépenser avait déjà été accordée en 2021 par le Conseil d'Etat et la Commission des finances.

La Confédération a, elle aussi, compensé sa part et a déjà validé la prise en compte des surcoûts.

Aléas multiples

Long de 1,7 km, le tunnel du LEB a été inauguré au printemps 2022 après cinq ans de travaux. Ce "chantier horribilis" a rencontré presque tous les risques qui avaient été identifiés, et d'autres qui n'avaient pas été imaginés, a souligné la conseillère d'Etat Nuria Gorrite.

Et de rappeler les nombreux aléas qui ont émaillé le chantier: découverte de tombes du XIXe siècle, émanations de soufre qui ont fait prendre feu à la haveuse, roche plus dure que prévu, pandémie de Covid-19. A cela se sont ajoutés des renchérissements, divers retards et certaines dépenses sous-estimées au budget.

Au final, le tunnel du LEB devrait coûter 176 millions de francs. Cette prévision tient compte de ce qu'il reste encore à faire jusqu'au bouclement définitif du projet, prévu en fin d'année, à savoir notamment l'aménagement en surface de l'avenue d'Echallens et la mise en service des installations de sécurité définitives.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tentative d'assassinat du Premier ministre slovaque

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Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve "entre la vie et la mort" après avoir été blessé par plusieurs balles mercredi. (archives) (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Le Premier ministre slovaque Robert Fico se trouve "entre la vie et la mort" après avoir été blessé par plusieurs balles mercredi après une réunion de cabinet, a indiqué le gouvernement de ce pays d'Europe centrale.

Robert Fico, âgé de 59 ans, devait subir une "intervention urgente" après avoir été acheminé par hélicoptère à Banska Bystrica, une ville du centre de la Slovaquie, a précisé le gouvernement dans un communiqué.

Selon sa page officielle Facebook, M. Fico a été touché par balle "plusieurs fois".

"La police a arrêté l'assaillant et donnera davantage d'informations le plus vite possible", a en outre annoncé dans un communiqué la présidente sortante de la Slovaquie, Zuzana Caputova, qualifiant l'agression de son opposant politique d'"attaque contre la démocratie".

La télévision slovaque a diffusé des images d'un homme en jeans menotté au sol.

L'attaque est intervenue après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie, selon le journal Dennik N, dont un reporter a entendu plusieurs coups de feu et vu le chef de gouvernement emmené précipitamment dans une voiture par des gardes du corps.

"Aujourd'hui, après une réunion gouvernementale à Handlova, il y a eu une tentative d'assassinat sur le Premier ministre", a confirmé le gouvernement.

M. Fico avait tout d'abord été transporté à l'hôpital de Handlova, dans "l'unité de chirurgie vasculaire", a indiqué à l'AFP la directrice de l'établissement, Marta Eckhardtova, qui n'a pas donné de précisions sur la nature de ses blessures.

Un ex-communiste pro-Poutine

Après être revenu au pouvoir comme Premier ministre en octobre dernier, Robert Fico a mis en doute la souveraineté de l'Ukraine et fait cesser toute aide militaire au pays.

Cet ancien membre du parti communiste, qui a fondé sa propre formation et rejette les étiquettes de "populiste" et de "démagogue", s'est opposé aux sanctions contre la Russie.

En avril, il a néanmoins opéré un changement de ton face à la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays.

Son allié au gouvernement, Peter Pellegrini, a remporté le mois dernier la présidentielle devançant largement un diplomate pro-européen, en faisant de la guerre en Ukraine un élément clés de la campagne dans ce pays de 5,4 millions d'habitants membre de l'Union européenne et de l'Otan.

Sa coalition gouvernementale a notamment adopté un projet de loi controversé sur la radio et la télévision publiques RTVS que le pouvoir en place accuse de manquer d'objectivité

Vive émotion en Europe

Les dirigeants des institutions de l'Union européenne ont vivement réagi à la nouvelle.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déploré "l'attaque ignoble" contre le Premier ministre slovaque, jugeant que "de tels actes de violence n'ont pas leur place dans notre société et sapent la démocratie, notre bien commun le plus précieux".

"Rien ne peut jamais justifier la violence ni de telles attaques", a souligné le président du Conseil européen Charles Michel, tandis que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg s'est déclaré "consterné".

En Hongrie, frontalière avec la Slovaquie, le Premier ministre Viktor Orban s'est dit "profondément choqué par l'attentat odieux perpétré contre mon ami, le Premier ministre Robert Fico".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'attaque "épouvantable" contre le Premier ministre slovaque. Et le président russe Vladimir Poutine a parlé d'un "crime odieux", en décrivant Robert Fico "comme un homme courageux et déterminé".

"Choqué", le président français Emmanuel Macron "condamne fermement" l'attaque contre le Premier ministre slovaque. Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est pour sa part dit "bouleversé par le lâche attentat" car "la violence ne peut avoir sa place dans la politique européenne".

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a exprimé "la plus ferme condamnation de toute forme de violence et d'attaque aux principes de base de la démocratie et de la liberté". Et le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit "choqué d'apprendre cette nouvelle épouvantable".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Début de la mue de l'Hôpital de Lavaux

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Les travaux vont permettre de doubler les capacités d'accueil des résidents en EMS (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les travaux d'agrandissement de l'Hôpital de Lavaux viennent de commencer. Deux nouveaux bâtiments, totalisant près de 14'000 m2, seront construits.

Cet agrandissement, devisé à 81 millions de francs, vise notamment à doubler les capacités d'accueil de l'EMS. A terme, l'hôpital comprendra 62 lits pour les résidents en EMS, 55 lits (+6) pour la réadaptation et 12 lits (+2) pour les soins palliatifs. De nouveaux espaces seront dédiés aux soins de physio/ergothérapie, annonce mercredi l'établissement.

Le projet baptisé Imago permettra d'adapter les infrastructures de l'hôpital à ses missions et ses besoins. Il sera possible d'assurer la prise en charge des bénéficiaires tout au long de l'évolution de leur état de santé, d'optimiser l'organisation et de créer des synergies avec les bâtiments existants, indique un communiqué.

Les nouveaux bâtiments seront certifiés Minergie P Eco et l'eau du lac servira à alimenter des pompes à chaleur. Des panneaux photovoltaïques équiperont les toitures et les façades, et la totalité des éléments en béton sera issue du recyclage. Un nouvel arrêt de bus sera créé, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Conférence du Bürgenstock: Berne veut convaincre les pays du Sud

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Ignazio Cassis et Viola Amherd espèrent réunir une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Plus d'une soixantaine de pays ont déjà annoncé qu'ils participeraient à la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à la mi-juin. La diplomatie suisse s'efforce de convaincre un maximum d'Etats, en particulier du Sud, à répondre présent.

La Confédération espère accueillir une centaine de pays sur les 160 invités, a indiqué mercredi matin le chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) Nicolas Bideau sur les ondes de la RTS.

Contacté par Keystone-ATS, M. Bideau a précisé que la Confédération a reçu à ce jour plus de 60 confirmations de participation au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. Sur ce nombre, la moitié vient d'Europe et l'autre du reste du monde.

Selon lui, l'objectif n'est pas seulement d'atteindre le plus grand nombre de participants, mais aussi d'avoir une diversité. "Les grands pays européens sont là, mais on aimerait aussi avoir le plus possible de pays du Sud", a-t-il souligné, plaidant pour "l'ouverture".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le fonds pour la sécurité et la paix en Europe devrait couler

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L'alliance centre-gauche a réussi à faire passer la création d'un fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe dans la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats. Mais la proposition a du plomb dans l'aile (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le projet de fonds pour la sécurité de la Suisse et la paix en Europe, dans le contexte de la guerre en Ukraine, a du plomb dans l'aile. La commission des finances du Conseil des Etats propose par 11 voix contre 2 de rejeter une motion en ce sens.

Le texte a été déposé par la commission de politique de sécurité du Conseil des Etats. Celle-ci souhaite créer un fonds temporaire permettant de financer l'ensemble des besoins financiers supplémentaires à partir de 2025 de 10,1 milliards de francs pour la mise à niveau de l'armement de l'armée jusqu'en 2030. Il doit aussi permettre une contribution suisse de 5 milliards de francs pour le soutien à la reconstruction et la remise en état des infrastructures en Ukraine.

La commission des finances du Conseil des Etats rappelle dans un communiqué diffusé mercredi que les dépenses de l'armée et celles pour l'Ukraine sont planifiables et ne présentent donc pas de caractère extraordinaire.

La commission des finances du National prévoyait de déposer une motion similaire. Elle a été retirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Aviation: la Suisse va introduire une base de données des passagers

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Les compagnies aériennes devront transmettre les données des passagers en Suisse dans un nouveau système PNR (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse doit introduire une base de données nationale sur les passagers aériens. Le Conseil fédéral a transmis mercredi au Parlement la loi qui contribuera à lutter contre le terrorisme et la grande criminalité, et à protéger la place économique suisse.

La loi permettra de mettre en place un système "Passenger Name Record" (PNR), déjà adopté dans l'Union européenne (UE) et aux Etats-Unis notamment. Les données PNR sont un instrument efficace de lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, indique le Conseil fédéral dans un communiqué.

Si la Suisse ne suit pas, elle pourrait devenir une faille au milieu de l'Europe. En outre, de plus en plus d'Etats menacent d'infliger de lourdes amendes aux compagnies aériennes suisses qui ne communiquent pas de données PNR, voire de leur retirer leurs droits d'atterrissage.

Les informations concernant des données personnelles sensibles ne seront pas communiquées. Un nouveau service spécialisé pour traiter les données PNR, rattaché à la police fédérale, sera actif dès 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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