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Politique

La Suisse demande à la Chine des efforts sur les droits humains

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La Suisse a lancé plusieurs demandes à la délégation chinoise emmenée par l'ambassadeur à l'ONU à Genève Chen Xu sur la situation des droits humains. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse demande à la Chine plusieurs efforts en termes de droits humains. Mardi devant l'ONU à Genève, elle a notamment souhaité des investigations sur l'étendue des détentions arbitraires qui pourraient constituer des "crimes contre l'humanité" au Xinjiang.

La Chine était entendue pour la première fois depuis fin 2018 sur les droits humains par tous les Etats membres de l'ONU. Une semaine après la visite à Berne du Premier ministre Li Qiang, un représentant de la mission suisse à l'ONU a demandé à Pékin de mettre en oeuvre les recommandations du rapport de l'ex-Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet sur le Xinjiang.

Plus d'un million de Ouïghours seraient internés dans des camps. Pékin parle de rééducation de terroristes. Li Qiang, accueilli comme un chef d'Etat à Berne, est considéré comme responsable de cette politique.

Mardi, la Suisse aussi a appelé à aligner la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong avec le droit international. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis doit se rendre en février en Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Corée du Nord a tiré un "missile balistique"dans la mer (Séoul)

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Le leader nord-coréen procède régulièrement à des essais d'armement, dans un contexte de tensions avec Séoul. (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a tiré jeudi un "missile non-identifié" en direction de la mer, a affirmé l'armée sud-coréenne, précisant analyser l'incident.

Pyongyang a lancé de multiples "missiles balistiques de courte portée (...) vers la mer de l'Est (appellation coréenne de la mer du Japon, ndlr) vers 07H10 (00H10 Heure suisse jeudi)", a indiqué l'état-major interarmées de la Corée du Sud.

Cet organe a précisé analyser l'incident et "partager les informations" avec les autorités américaines et japonaises. Le ministère japonais de la Défense a pour sa part confirmé le lancement d'au moins un missile balistique nord-coréen.

Pyongyang a souvent procédé par le passé à des tirs de missiles autour du 9 septembre, jour de l'anniversaire de la fondation de la République démocratique populaire de Corée en 1948. Elle avait également procédé à son cinquième essai nucléaire un 9 septembre, en 2016.

Lors d'un discours prononcé cette semaine, à l'occasion du 76e anniversaire de la fondation du pays, le dirigeant Kim Jong Un a déclaré que la Corée du Nord entendait renforcer son arsenal nucléaire pour "faire face à tout acte de menace venant de ses Etats rivaux, dotés de l'arme nucléaire".

La Corée du Nord procède régulièrement à des essais d'armement, dans un contexte de tensions avec Séoul. Pyongyang a en outre fait décoller des milliers de ballons d'immondices vers le Sud depuis mai, affirmant agir en représailles à des ballons de matériel de propagande lancés en direction de leur pays par des activistes sud-coréens.

Les relations entre les deux Corées sont au plus bas depuis des années. Le Nord a récemment annoncé le déploiement de 250 lanceurs de missiles balistiques à sa frontière méridionale.

En réponse à ces actions, la Corée du Sud a repris la diffusion de propagande le long de la frontière, totalement suspendu un accord militaire visant à réduire les tensions et repris les exercices de tir à balles réelles sur les îles frontalières et près de la zone démilitarisée qui divise la péninsule coréenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Tamedia assure que la Tribune de Genève continuera à exister

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Jessica Peppel-Schulz a assuré mercredi soir à la RTS que la Tribune de Genève continuerait à exister dans sa version papier et numérique (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Après les annonces de restructuration de Tamedia qui laissent craindre une disparition de la Tribune de Genève, la directrice générale Jessica Peppel-Schulz a assuré dans le 19h30 que le titre allait perdurer. Des assurances ont été données au gouvernement genevois.

"La Tribune de Genève va perdurer: c'est une marque très forte, très pertinente pour la Suisse romande et évidemment pour le canton et la Ville de Genève", a déclaré mercredi Mme Peppel-Schulz. Le titre existera sous forme papier et sous forme numérique, comme par le passé, a ajouté la directrice générale de Tamedia.

Fin août, Tamedia, filiale de TX Group, a annoncé la fermeture de deux centres d'impressions à Bussigny (VD) et à Zurich ainsi qu'une taille dans les effectifs des rédactions. Au total 290 postes, dont 90 au sein de ses journaux vont disparaître. Le groupe a annoncé vouloir miser prioritairement sur le 24 Heures en Suisse romande.

A Genève, les craintes sont grandes quant à la survie de la Tribune de Genève dans ces conditions. Très inquiet, le gouvernement avait sollicité une rencontre urgente avec Tamedia. Cette réunion a eu lieu mardi, a indiqué la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet dans le 19h30.

"La discussion a été franche, un peu tendue, mais constructive. Elle nous a permis de lever l'ambiguïté sur la disparition programmée de la Tribune de Genève", a indiqué Mme Fontanet. "Nos interlocuteurs nous ont donné des assurances sur le fait que leur stratégie comprenait la pérennité du titre dans sa version tant papier que numérique", a-t-elle ajouté.

Grande inquiétude

L'inquiétude demeure toutefois, notamment quant au nombre de licenciements qui n'a pas été précisé et sur ses effets sur un journalisme de qualité, selon Mme Fontanet. Le scepticisme est aussi de mise du côté des employés. Interrogé dans le 19h30, Rocco Zacheo, représentant du personnel, relève "qu'il y a beaucoup de communication là-derrière". "Il y a un plan de restructuration qui va dans la direction diamétralement opposée", a-t-il ajouté.

Les deux syndicats Impressum et Syndicom ont annoncé mercredi soir soutenir le mouvement de débrayage des rédactions de Tamedia qui est prévu jeudi en réponse au silence de la direction de Tamedia. Ils dénoncent "l'opacité totale à laquelle les travailleurs et les travailleuses font face depuis plusieurs semaines".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev: Washington et Londres s'engagent pour la "victoire"

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"Nous travaillons d'urgence pour continuer à garantir que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin pour se défendre efficacement", a déclaré Antony Blinken, lors d'une conférence de presse avec ses homologues ukrainien et britannique Andrii Sybiha et David Lammy, à Kiev. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Les chefs des diplomaties américaine et britannique ont promis mercredi à Kiev de répondre "d'urgence" aux demandes de l'Ukraine. Ce pays réclame notamment de pouvoir frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles occidentaux.

Cette visite du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et de son homologue britannique David Lammy intervient à un moment délicat pour l'Ukraine, ses forces étant en difficulté sur le front Est, malgré une offensive surprise lancée début août dans la région russe de Koursk.

Pour faire face à l'avancée russe, Kiev réclame incessamment l'autorisation de frapper plus loin des cibles en Russie à l'aide des missiles longue portée qui lui ont été fournis par les Occidentaux, alors que Moscou est de son côté accusé d'avoir reçu des missiles balistiques d'Iran.

"Nous travaillons d'urgence pour continuer à garantir que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin pour se défendre efficacement", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse, précisant que le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer discuteraient ensemble vendredi de la question.

"Nous nous sommes ajustés et adaptés à l'évolution des besoins, à l'évolution du champ de bataille, et je ne doute pas que nous continuerons à le faire au fur et à mesure de l'évolution de la situation", a-t-il répété.

"Notre soutien ne faiblira pas, notre unité ne se brisera pas", a encore ajouté M. Blinken, qui a dit voir en sa visite le signe d'un engagement en faveur de la "victoire" de l'Ukraine.

"Lever toute restriction"

A ses côtés, son homologue ukrainien Andriï Sybiga a demandé de "lever toute restriction à l'utilisation d'armes américaines et britanniques contre des cibles militaires légitimes en Russie".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait souligné plus tôt mercredi que la "victoire" de son pays dans cette guerre dépendait "essentiellement" des Etats-Unis.

M. Blinken a d'ailleurs annoncé mercredi une nouvelle aide de 717 millions de dollars pour le secteur de l'énergie ukrainien, dévasté par les bombardements russes, la fourniture d'eau potable et le déminage.

"Centaines" de missiles antiaériens promis

David Lammy, dont le gouvernement travailliste en place depuis deux mois s'est engagé à rester l'un des principaux soutiens de l'Ukraine, a promis de livrer d'ici la fin de l'année des "centaines" de missiles antiaériens, des dizaines de milliers d'obus d'artillerie et des véhicules blindés.

Il a réitéré l'engagement de son gouvernement à fournir une aide économique de 600 milliards de livres (710 millions d'euros) à Kiev.

L'Ukraine a par ailleurs reçu une bonne nouvelle financière mardi, le Fonds monétaire international (FMI) ayant annoncé un accord ouvrant la porte au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 1,1 milliard de dollars.

Biden "réfléchit"

Les pays occidentaux, dont les Etats-Unis, refusaient jusqu'à présent de donner leur feu vert à des frappes en profondeur sur le territoire russe, craignant une escalade pouvant mener à un conflit direct avec Moscou. Le Pentagone avait aussi estimé qu'une telle autorisation ne serait pas "décisive" pour renverser le cours de la guerre.

Interrogé à ce sujet à Washington, le président américain Joe Biden avait assuré "être en train de réfléchir en ce moment même" à la question. M. Blinken avait dit "ne pas exclure" un feu vert.

Le Kremlin a de son côté averti mercredi que la Russie fournirait une réponse "appropriée" si l'Ukraine était autorisée à utiliser ces armes contre son territoire.

Appel aux voisins de l'Ukraine

L'Ukraine a également appelé mercredi ses voisins à abattre les missiles et drones russes lorsqu'ils survolent l'Ouest du pays, comme lors d'une récente frappe sur la ville de Lviv.

"Les Russes (...) frappent de plus en plus souvent des installations proches de la frontière de l'Otan", a plaidé le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, appelant à une "réponse commune, ferme et décisive".

La Lituanie, grand soutien de l'Ukraine, a estimé que les avions de l'Otan stationnant dans les pays baltes devraient abattre les drones russes dans l'espace aérien de son pays et de ses voisins, après plusieurs incidents récents impliquant des aéronefs tirés par Moscou.

Missiles iraniens

Le débat sur les restrictions sur les missiles livrés à l'Ukraine se déroule alors que Washington a alerté cette semaine sur la livraison par l'Iran de missiles de courte portée à la Russie, qui pourrait les utiliser pour frapper le territoire ukrainien dans les semaines à venir.

Le Royaume-Uni a convoqué mercredi le chargé d'affaires iranien à Londres pour protester contre cette livraison présumée.

Selon les médias britanniques, M. Biden, qui rencontrera vendredi le Premier ministre britannique, devrait lever le veto américain à l'utilisation par l'Ukraine de missiles de croisière Storm Shadow fournis par Londres contre des objectifs en Russie.

L'une des principales demandes de l'Ukraine est cependant d'assouplir les restrictions sur l'emploi des systèmes de missiles tactiques ATACMS américains, qui peuvent atteindre des cibles situées à 300 kilomètres de distance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les chasseurs suisses ont tiré près de 100'000 bêtes l'an dernier

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Lors de l'année cynégétique 2023, les chasseurs suisses ont tiré environ 76'000 ongulés sauvages et près de 22'000 prédateurs (renards, blaireaux, martres et fouines) (archives). (© Keystone/GIAN EHRENZELLER)

Les 30'000 chasseurs de Suisse ont tué près de 100'000 bêtes l'an dernier. Ces chiffres et celui de la population d'animaux sauvages sont restés relativement stables, selon le centre de compétence en biologie de la faune sauvage Wildtier Schweiz.

Selon la statistique fédérale de la chasse publiée mercredi, les chasseurs ont tiré environ 76'000 ongulés sauvages et près de 22'000 prédateurs (renards, blaireaux, martres et fouines). Les effectifs de chevreuils et de chamois sont restés stables dans toute la Suisse, alors que ceux des cerfs rouges et des bouquetins ont tendance à augmenter.

Wildtier Schweiz précise toutefois que compter les animaux sauvages n’est pas une tâche facile et que l’évolution des effectifs dépend de nombreux facteurs. Les données que l'organisation présente "ne suffisent pas, à elles seules, à tirer des conclusions fiables sur l’état des espèces sauvages", note-t-elle.

L'organisation réalise cette statistique sur mandat de l'office fédéral de l'environnement (OFEV). Elle se base sur les données récoltées par les services cantonaux responsables. Ces chiffres sont importants pour la gestion de la faune sauvage. L'année cynégétique débute dans la plupart des cantons le 1er avril et dure jusqu'à la fin mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump et Harris de retour en campagne après un débat acrimonieux

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La vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Kamala Harris et Donald Trump, accompagnés du président américain sortant Joe Biden, ont affiché mercredi un rare et fragile semblant d'unité à New York pour la cérémonie du souvenir des attentats du 11-Septembre 2001. Cela au lendemain d'un débat plein d'acrimonie.

Dans cette course historique à la Maison Blanche - où en quelques semaines Donald Trump a réchappé d'une tentative d'assassinat, Joe Biden a jeté l'éponge et Kamala Harris a pris la relève - la vice-présidente démocrate peut maintenant compter sur l'influence de la mégastar mondiale de la pop Taylor Swift, qui a loué une "dirigeante douée et solide".

Un soutien que le milliardaire républicain n'a pas apprécié, prédisant sur Fox News que l'artiste "en paiera probablement le prix sur le marché" de la musique.

Fait inattendu, les deux rivaux politiques se sont retrouvés sur le site du World Trade Center entièrement reconstruit, pour les cérémonies du 23e anniversaire des attentats du 11-Septembre 2001.

Comme à l'ouverture du débat mardi soir à Philadelphie, ils ont échangé une poignée de main, Donald Trump affichant un sourire ou un rictus, sous le regard amusé du président Biden.

"Liberté, démocratie et unité"

Dans un communiqué, le président de 81 ans a souligné qu'"il y a 23 ans aujourd'hui, les terroristes pensaient pouvoir nous briser et nous mettre à genoux".

"Ils ont eu tort et auront toujours tort. Même aux heures les plus sombres, nous avons vu la lumière, face à la peur, nous nous sommes rassemblés", a martelé Joe Biden en vantant les valeurs de "liberté, démocratie et unité" des Etats-Unis.

On l'a même vu échanger de manière courtoise avec son ennemi Donald Trump qu'il avait affronté lors d'un débat le 27 juin, rencontre calamiteuse pour le président démocrate contraint de se retirer de la course le 21 juillet.

Kamala Harris, qui l'a remplacé au pied levé, a estimé aussi que "l'unité était possible en Amérique (...) face au terrorisme".

Comme chaque année, il a été donné lecture des noms des quelque 3000 personnes tuées dans ces attentats jihadistes perpétrés par le groupe Al-Qaïda qui avait précipité des avions de ligne sur les deux tours du WTC, sur le Pentagone près de Washington et en Pennsylvanie.

Etat bascule

Cet Etat du nord-est rural et industriel du pays est l'un des six ou sept fondamentaux qui décideront du résultat de la présidentielle du 5 novembre et dans lesquels les deux candidats sont au coude-à-coude: Mme Harris y est retournée mercredi, avant la Caroline du Nord, tandis que le républicain se rend en Arizona et au Nevada.

Avortement, immigration, économie: sur scène à Philadelphie, Kamala Harris et Donald Trump ont âprement débattu des principaux thèmes qui préoccupent les Américains à moins de deux mois de l'élection.

Poutine "ferait une bouchée" de Trump

"Kamala a fait du bon boulot et nous a donné de l'espoir", a commenté devant la Maison Blanche Tanya James, institutrice retraitée du Texas. Au contraire, Ikaika Juliano, musicien de Floride l'a trouvée "fausse"

La vice-présidente de 59 ans a poussé le tempétueux septuagénaire dans ses retranchements, d'abord en énumérant les situations de détresse dans lesquelles ont pu se retrouver des femmes vivant dans des Etats ayant sévèrement restreint le droit à l'avortement.

Puis en moquant la taille de ses meetings de campagne et en assurant que le président russe Vladimir Poutine ne "ferait qu'une bouchée" de Donald Trump.

Agacé et sur la défensive, Donald Trump a accusé sa rivale d'avoir "copié" le programme économique du président Biden et de laisser "des millions de personnes affluer dans notre pays depuis les prisons, les établissements psychiatriques et les asiles d'aliénés" de l'étranger.

Le républicain a poursuivi ses déclarations à l'emporte-pièce et ses contre-vérités, reprenant à son compte l'accusation mensongère d'une partie de la droite sur les réseaux sociaux selon laquelle des migrants venus de Haïti mangeraient des animaux de compagnie dans une ville de l'Ohio.

Débat "truqué" par ABC

Sous le regard médusé des deux journalistes de la chaîne ABC que Donald Trump a accusé mercredi sur sa concurrente conservatrice Fox News d'avoir "truqué" le débat.

Pour Julian Zelizer, professeur à l'université de Princeton, Kamala Harris "a poussé (Donald Trump) vers le genre de discours illustrant le chaos qu'il a apporté sur la scène politique". Mais il rappelle que le débat "ne va peut-être pas (faire) bouger beaucoup les sondages".

Si ces rendez-vous télévisés sont toujours des moments forts de la campagne électorale, leur impact sur le scrutin est en effet souvent limité.

Alors que la plupart des médias et commentateurs estiment mercredi que Mme Kamala a pris le dessus mardi soir, Donald Trump a proclamé sur son réseau Truth Social qu'il l'avait "battue sèchement" et qu'il refusait de "refaire le match".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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