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Politique

Succession Burkhalter : entretien avec Pierre Maudet

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Il est l’invité surprise de la course au Conseil fédéral. Le conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet, 39 ans, a réalisé l’exploit de figurer, avec Ignazio Cassis et Isabelle Moret, sur le ticket officiel du PLR.

Extérieur au sérail parlementaire bernois, Pierre Maudet séduit par sa fraîcheur, son discours sans langue de bois et sa capacité à prendre de la hauteur face aux défis de la Suisse. Pour faire campagne au Conseil fédéral, a-t-il délaissé son activité de ministre genevois? Pierre Maudet est à l'interview avec Serge Jubin :

Pierre MaudetConseiller d'Etat, GE

L’élection du successeur de Didier Burkhalter au Conseil fédéral au lieu le 20 septembre. Les trois candidats devront encore se plier aux auditions des groupes parlementaires.

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Politique

Le Conseil d’Etat vaudois concrétise ses premiers soutiens

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Le Centre de congrès de Montreux en rénovation est l'un des premiers bénéficiaires de l'aide à fonds perdu du canton de Vaud pour le tourisme durable (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d’Etat vaudois apporte ses premiers soutiens à la transformation de deux infrastructures touristiques, le Chalet du Carroz à Ormont-Dessous et le Montreux Music & Convention Centre (2m2c). Elles bénéficieront d'aides cantonales à fonds perdu, issues du crédit-cadre de 50 millions pour le tourisme régional durable.

Le tourisme représente un secteur significatif à l'échelle du canton, voire essentiel dans certaines régions. Il compte presque 15'000 emplois directs et génère une valeur ajoutée brute d'environ 1,3 milliard de francs, rappelle le Canton mercredi dans un communiqué.

Adopté par le Grand Conseil, le crédit-cadre du tourisme durable doté de 50 millions de francs pour la période 2023-2026, soutient la création ou la rénovation d'infrastructures touristiques répondant à des critères de durabilité. Il complète la palette d'outils à la disposition de l'Etat figurant dans la loi sur l'appui au développement économique (LADE).

Performance énergétique

La rénovation du Montreux Music & Convention Centre (2m2c) figure parmi les premiers projets soutenus. Elle permettra d'optimiser la performance énergétique du bâtiment qui compte parmi les infrastructures clés de l'économie touristique de la Riviera, relève le communiqué.

Une aide cantonale à fonds perdu de 10 millions de francs, (8,3 millions de francs issus du nouveau crédit-cadre ainsi que 1,7 million sur le budget LADE ordinaire) sont octroyés. Un prêt fédéral de 12 millions s'y ajoute. Ces soutiens sont conditionnés à la rénovation complète de la toiture du Miles Davis Hall, le doublement de la surface de panneaux solaires ainsi que le remplacement complet des monoblocs et autres installations techniques.

Quant au Chalet du Carroz à Ormont-Dessous, une aide cantonale à fonds perdu de 105'000 francs et un prêt fédéral de 260'000 francs permettront de boucler le financement de la rénovation et de la transformation de ce chalet construit en 1860. Une nouvelle offre d'hébergement collectif au c½ur de la nature y verra le jour. Avec ce soutien, le Canton contribue au développement d'une activité touristique sur quatre saisons.

Rapport d'ici deux ans

De nombreux autres projets sont actuellement à l'étude au sein du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI), en coordination avec les associations régionales concernées. Ces dossiers portent en particulier sur le renouvellement de l'offre hôtelière, l'assainissement des centres sportifs et la création de nouvelles offres thématiques touristiques.

A noter encore que le SPEI, en charge d'assurer un suivi des dossiers, remettra au plus tard dans 24 mois un rapport au Grand Conseil faisant état de l'utilisation du crédit-cadre. L'Etat pourra ainsi évaluer la nécessité de demander au Parlement son renouvellement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil fédéral prend des mesures en prévision d'une pénurie

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La tension doit pouvoir être augmentée sur la ligne de la Gemmi, en cas de pénurie d'électricité (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral se prépare en vue d'une éventuelle pénurie d'électricité. Il a approuvé des mesures visant l'exploitation de centrales de réserve et de groupes électrogènes de secours ainsi que l'augmentation temporaire de la tension sur la ligne de la Gemmi.

En cas de pénurie déclarée ou imminente cet hiver ou le printemps prochain, une réserve d'électricité doit être prévue, comme l'hiver dernier, indique mercredi le gouvernement dans un communiqué. Cette réserve est constituée de la réserve hydroélectrique ainsi que d’une réserve complémentaire composée des centrales de réserve de Birr (AG), Cornaux (NE) et Monthey (VS) et de groupes électrogènes de secours regroupés en pools.

Pour que ces installations puissent fonctionner, il faut prévoir des exceptions en ce qui concerne la protection de l’air et la protection contre le bruit. La nouvelle ordonnance précise ces exceptions.

En outre, il doit être possible d'augmenter la tension sur la ligne de la Gemmi, entre Bickigen (BE) et Chippis (VS), à 380 kilovolts, au lieu des 220 actuels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans peinent à joindre les deux bouts, selon leur faîtière

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Alors que les prix des produits agricoles et laitiers augmentent dans les supermarchés, les paysans eux ne profitent pas de cette hausse, a critiqué l'Union suisse des paysans (USP) (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les revenus des paysans baissent de "manière inquiétante", s'est alarmée mercredi l'Union suisse des paysans (USP) lors de son assemblée des délégués. Fustigeant les coupes dans le budget agricole, elle se désole des exigences croissantes imposées aux agriculteurs.

Entre 2021 et 2022, le revenu annuel moyen du paysan a diminué de 6,3%, atteignant ainsi un "niveau très bas", s'est inquiétée l'USP dans un communiqué. "Les prix à la production doivent augmenter", a insisté son président Markus Ritter.

En même temps, l'USP juge "incompréhensible" que le Conseil fédéral prévoie de couper dans le budget agricole. Alors qu'en parallèle, les exigences posées aux paysans ne cessent d'augmenter, notamment en matière de réduction des pesticides et préservation de la biodiversité.

Sur ce dernier sujet, l'USP rejette l'initiative qui sera débattue au Conseil des Etats à la session d'hiver. Le texte contient des exigences "totalement disproportionnées" et nuirait au secteur de l'énergie et à la capacité d'auto-approvisionnement du pays, selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Abattage d'arbres: la nouvelle loi vaudoise est jugée trop stricte

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Le Grand Conseil vaudois demande de revoir la loi pour simplifier l'abattage et l'élagage des arbres, sauf si ceux-ci sont jugés remarquables (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Entrée en vigueur depuis moins d'une année, la nouvelle loi vaudoise sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) doit être révisée. Le Grand Conseil en a fait mardi la demande au Conseil d'Etat, estimant qu'elle est trop contraignante pour l'abattage et l'élagage de certains arbres.

Même si son règlement d'application n'est pas encore connu, cette nouvelle loi a amené "certaines surprises aux propriétaires et aux communes", a remarqué Charles Monod (PLR), auteur de la motion visant à rectifier la loi. Il a pris l'exemple de demandes d'abattage d'arbres malades ou secs qui nécessitent, selon la nouvelle loi, une mise à l'enquête publique. Jusqu'ici, une autorisation de la municipalité suffisait.

Si la protection du patrimoine arboré peut être "saluée", une application "trop stricte" entraîne "une bureaucratie inutile", a souligné le député. Selon lui, certaines communes devront même engager du personnel pour répondre à ces demandes. Il a demandé au Conseil d'Etat de réviser la LPrPNP, afin de préciser que la mise à l'enquête publique est uniquement obligatoire lorsqu'il s'agit d'abattre ou élaguer des arbres dits "remarquables". Les autres demandes doivent rester de la compétence des municipalités.

Plusieurs députés ont abondé dans le même sens, certains affirmant que le Parlement n'avait "pas vu passer le puck" au moment de voter la loi et qu'il fallait désormais "rectifier le tir". Il ne s'agit pas "d'affaiblir" la loi mais de parvenir à "une sobriété administrative", a résumé Sébastien Humbert (Vert'libéraux).

Du côté des Vert-e-s, Rebecca Joly a reconnu qu'une publication "systématique" dans la Feuille d'avis officiel (FAO) était exagérée dans certaines situations, car "coûteuse et chronophage". Elle a toutefois prévenu que l'arrêt "complet de toute enquête publique" allait "trop loin" car un "contrôle" doit rester possible pour le grand public et les organisations environnementales.

Fausses informations

Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi dit comprendre "la surcharge administrative" liée à une publication dans la FAO, qui ne devrait être maintenue que pour les arbres remarquables. Pour le reste, il a estimé possible de revenir à l'ancienne loi avec un affichage au pilier public et sur le site internet de la commune.

Le conseiller d'Etat a aussi indiqué que le règlement d'application de la nouvelle loi était "à bout touchant". En attendant, il a tenu à démentir certaines "rumeurs" et fausses informations. Comme par exemple le fait qu'un arbre "à deux doigts de s'écrouler et représentant un danger imminent" ne pourrait pas être abattu sans mise à l'enquête.

Il a promis que les communes allaient être informées, en attendant que cette loi soit rectifiée et que son règlement d'application soit connu.

Dans un vote à mains levées, le Grand Conseil a accepté la motion de Charles Monod demandant la révision de LPrPNP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le projet de gare souterraine est reporté à 2038

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L'extension de la gare Cornavin, à Genève, se fera par deux projets distincts. Le projet de gare souterraine a été affiné et sa mise en service est reportée à 2038 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'extension de la gare Cornavin, à Genève, se fera par deux projets distincts. Le projet de gare souterraine a été affiné et sa mise en service est reportée à 2038 au plus tôt. La modernisation de la plateforme en surface aura lieu plus tard.

À Genève, l'extension de la gare Cornavin est reportée à 2038. Le projet de gare souterraine a été revu par l'Office fédéral des transports, les CFF, le canton et la Ville. Conséquences : le début des travaux de la gare souterraine est reporté. Initialement prévu pour 2024, le chantier devrait démarrer en 2029. De nombreux changements sont programmés. Charles-André Philipona, chef du projet Léman 2030.

Charles-André Philipona,Chef du projet Léman 2030

La nouvelle gare disposera donc de deux passages inférieurs supplémentaires en plus des deux passages existants. Autre amélioration: un tunnel à double voie, et non à voie unique, sera construit en direction de l'aéroport. Inscrit au programme Léman 2030, le projet de gare souterraine permettra d'augmenter l'offre du bassin lémanique et du Grand Genève. Troisième gare de Suisse en termes d'affluence, la gare de Genève joue un rôle central dans les déplacements locaux, nationaux et internationaux. Elle est fréquentée chaque jour par 156'000 personnes, voyageurs et usagers.

Des points restent ouverts concernant la modernisation de la plateforme en surface. Les partenaires ont décidé que cet aspect sera développé dans le cadre d'un projet indépendant de la gare souterraine. Ce projet ferroviaire est le plus ambitieux que Genève ait connu selon Charles-André Philipona.

Charles-André Philipona,Chef du projet Léman 2030

Mise en service reportée

Conséquences de ces modifications, le début des travaux de la gare souterraine, initialement prévu pour 2024, est reporté. Un projet détaillé sera rendu public l'an prochain. Trois ans d'études sont encore prévus, avant une mise à l'enquête à fin 2027. Les commanditaires espèrent une mise en service en 2038, après neuf ans de travaux. Quant au budget estimé, il passe de 1,6 à 1,9 milliard de francs.

La Ville de Genève déplore ce retard dans le développement de l'offre ferroviaire. "Mais elle y voit aussi l'opportunité d'affiner les conditions-cadres pour développer autour de la gare des espaces publics à la fois pratiques et agréables", a déclaré la magistrate Frédérique Perler, en charge du département de l'Aménagement, des constructions et de la mobilité.

MH avec Keystone-ATS

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