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Politique

Sondages: oui au mariage pour tous - non à l'initiative 99%

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Une affiche incitant à voter "oui" pour le "mariage pour tous" est visible dans les rues de Lausanne depuis début septembre. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Suisses diraient oui au mariage pour tous et non à l'initiative 99%, selon deux sondages SSR SRG et 20 Minutes/Tamedia. A trois semaines du scrutin, les fronts se marquent.

Une majorité toujours claire de 63%, mais en baisse (-6 points de pourcentage), aurait voté en faveur du mariage pour tous. Un pourcentage de 35%, soit en hausse (+6 points de pourcentage), a dit s’y opposer, nous apprend le second sondage SSR mercredi. La participation au vote se serait située en moyenne à 45%.

Le 5 septembre, quatre groupes auraient voté en majorité contre le mariage pour tous: les personnes ayant des affinités avec l’UDC, celles ne faisant pas confiance au gouvernement, ainsi que les membres des Eglises chrétiennes libres ou des communautés religieuses non chrétiennes. En dehors de ces groupes, un vaste consensus demeure autour du mariage pour tous.

Les votes de refus sont plus répandus en Suisse italophone (malgré une approbation majoritaire) que dans les deux autres régions du pays. Et l’approbation en zones urbaines suisses s’avère plus élevée que dans les régions rurales ou dans les petites et moyennes agglomérations.

Les femmes soutiennent la proposition plus fortement que les hommes et les groupes d'âge plus jeunes que plus âgés, avance le 3e sondage 20 Minutes/Tamedia. Sur le plan des arguments, la moitié des partisans affirment que l'extension du mariage mettrait fin à cette inégalité de traitement entre l'homosexualité et l'hétérosexualité.

Les opposants sont d'avis qu'une extension n'est pas nécessaire, puisque les couples homosexuels ont déjà la possibilité d'un partenariat enregistré. Selon eux, le mariage pour tous nuirait au bien-être des enfants et nie l'importance de l'union femme-homme.

Initiative 99%

Si l’initiative populaire "Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital" avait été mise au vote dès le 5 septembre, les personnes prêtes à participer l’auraient rejetée, selon le sondage SSR. Ainsi 57% auraient été contre cette initiative et 37% en sa faveur.

Près de 6% des personnes résolues à participer aux votations n’étaient pas en mesure, au moment de l’enquête, d’indiquer de quel côté elles penchaient. Parmi les personnes indécises interrogées figure un nombre un peu plus élevé d'individus critiquant l’initiative.

Polarisation gauche-droite

Les sympathisants des partis de gauche continuent de vouloir voter en très grand nombre pour l’initiative. Chez l’ensemble des sympathisants d’autres partis s’est mis en route une tendance au "non" assez puissante pour permettre de reconnaître une forte polarisation.

Chez les sympathisants des Vert'libéraux, les rapports de majorité ont basculé en un mois, passant d’une tendance au "oui" de justesse à un "non" net. Chez les sympathisants du Centre, du PLR et de l’UDC, les tendances au "non" sont claires. Chez les Indépendants, la tendance au "non" n’est certes pas unilatérale, mais elle n’empêche pas 48% d’entre eux, dans l’intervalle, de s’opposer au projet.

En Suisse romande, la formation de l’opinion évolue de manière moins nette en direction du "non". Avec la polarisation politique, le fossé villes/campagnes s'est aussi creusé.

Côté arguments, un peu moins d'un tiers des opposants sont d'avis qu'un impôt plus élevé sur les revenus du capital serait préjudiciable à l'attractivité de la place économique suisse et à l'économie, selon le sondage Tamedia.

Les partisans affirment eux principalement que l'écart de richesse entre riches et pauvres se creuse, et que l'initiative apporterait une plus grande justice distributive entre les salariés normaux et les "super-riches".

Pour le sondage SSR, toutes les indications valent avec une probabilité de 95% et une marge d’imprécision de ± 2,8 points de pourcentage. Du côté du sondage Tamedia, la marge d'erreur se situe à 1,2 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC

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Le groupe Ringier avait bénéficié de fuites sur la gestion de la pandémie de Covid par le Conseil fédéral. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.

Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.

La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'OFS obligé de réduire la voilure par manque de budget

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L'OFS, sis à Neuchâtel, réduit sa voilure, mais fera tout son possible pour éviter des licenciements. (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

La situation financière de l'Office fédéral de la statistique (OFS) ne lui permet plus de réaliser toutes ses tâches. Il a annoncé vendredi devoir en abandonner certaines. Les syndicats disent stop au démantèlement dans l'administration fédérale.

Le budget annuel de l'OFS est d'environ 180 millions de francs. Avec les coupes décidées par le Parlement, il manque 7,4 millions à l'office. Par ailleurs, ces dernières années, l'OFS s'est vu confier par le Conseil fédéral des tâches supplémentaires non financées pour un total de 13 millions de francs par année.

L'exercice 2024 avait été bouclé de justesse dans le noir grâce à des économies réalisées en interne. Pour l'année 2025, l'OFS ne peut plus assurer toutes les activités.

Impact sur les prestations

Afin de continuer à remplir sa mission tout en garantissant un budget équilibré, l'OFS a déjà décidé de limiter drastiquement le réengagement de nouveaux collaborateurs, de renoncer à un plan de réajustement des salaires, de procéder à des coupes dans les acquisitions et d'abandonner certaines publications statistiques. Le tout pour plusieurs millions de francs.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires. Elles auront des impacts sur les prestations offertes à d'autres unités administratives et à la société de manière générale. Elles sont actuellement à l'étude. L'OFS fera tout son possible pour éviter des licenciements, précise-t-il dans un communiqué.

Stop

Les syndicats ont réagi et exigent de stopper les mesures de démantèlement dans l'administration fédérale. "Les mesures d’économie de la Confédération fragilisent de plus en plus le c½ur même du service public suisse: les prestations diminuent et les postes sont supprimés", écrivent transfair, le ssp et l'Association du personnel de la Confédération (APC).

Malgré cela, le Conseil fédéral persiste dans son objectif de réduire encore 300 millions de francs, principalement par la suppression de postes de travail. Or, compte tenu du bon bouclement des comptes 2024 et de l'amélioration des perspectives financières pour 2025 et 2026, ces coupes sont tout simplement injustifiées, estiment les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

De nombreux réfugiés ukrainiens en difficulté économique rentrent

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De nombreux Ukrainiens réfugiés dans d'autres pays sont contraints de rentrer près de la ligne de front en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLEG MOVCHANIUK)

Plus d'un quart des réfugiés ukrainiens dans cinq pays européens et au Canada sont rentrés dans leur pays dans des territoires proches de la ligne de front en raison de difficultés économiques. Plus de la moitié l'ont fait pour des raisons économiques.

Selon un rapport de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) publié vendredi à Genève, les Ukrainiens sont confrontés à un soutien restreint désormais dans de nombreux pays. L'organisation ne s'attendait pas à ce qu'un nombre aussi important d'Ukrainiens retournent près de la ligne de front.

"C'était une surprise", a affirmé à la presse à Genève l'une de ses responsables, après ce sondage mené en octobre et novembre derniers auprès de plus de 3000 réfugiés dans cinq pays européens, mais pas la Suisse, et au Canada et après des milliers de ceux qui sont rentrés. Dans les pays d'accueil, la charge financière pour les réfugiés continue d'augmenter.

"Qu'ils restent ou qu'ils partent, les besoins sont de plus en plus importants et un soutien doit être garanti", a renchéri la directrice régionale de la FICR. En Ukraine, il faut leur donner de la nourriture et des possibilités de trouver une activité, ajoute-t-elle.

Environ un quart des réfugiés rentrés doivent réduire leur consommation alimentaire en raison de leurs difficultés. Et 12% font face à des problèmes économiques très importants. La FICR est également inquiète des effets de la diminution de l'aide internationale par de nombreux pays. Et les Ukrainiens doivent de plus en plus choisir entre la pauvreté en dehors d'Ukraine ou l'insécurité dans leur pays, ajoute l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un juge bloque le gel des fonds américains d'aide ordonné par Trump

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Le gel de l'aide américaine et le démantèlement attendu de l'agence américaine qui l'organise, USAID, ont provoqué un séisme pour de nombreuses ONG dans le monde entier tant les fonds américains sont importants à l'échelle planétaire pour l'aide internationale (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MOHAMMED BALLAS)

Un juge américain a bloqué jeudi le gel pour 90 jours du versement des fonds d'aide humanitaire et au développement, selon une décision de justice vue vendredi par l'AFP. Ce gel avait été ordonné fin janvier par Donald Trump afin d'opérer un réexamen des programmes.

Le juge Amir Ali interdit aux différents organes de l'administration américaine "de suspendre, cesser, ou entraver l'obligation de décaissement des fonds d'aide humanitaire internationale liée à des contrats, subvention, accord de coopération, prêt (...) en vigueur au 19 janvier 2025", la veille du décret pris par le président américain.

Donald Trump a signé un décret le jour de son investiture le 20 janvier, ordonnant un gel de l'aide étrangère des Etats-Unis pour 90 jours. Soit le temps d'un réexamen complet de celle-ci afin de juger de sa conformité avec la politique qu'il entend mener notamment contre les programmes favorisant l'avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l'inclusion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Coupes américaines: milliers de postes liés à Genève compromis

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Des milliers de postes sont déjà compromis dans les organisations internationales ou les ONG à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les coupes de l'aide américaine ont compromis "des centaines d'emplois" dans les ONG à Genève, selon le Centre d'accueil de la Genève internationale (CAGI). Côté ONU, le HCR et l'OIM ont annoncé cette semaine des chiffres portant sur des milliers de postes au total.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé mercredi un plan de soutien d'urgence à toute la Genève internationale de 10 millions de francs pour accompagner pendant trois mois des personnes affectées. "A ce jour, il est difficile d'établir avec précision le nombre d'ONG touchées", a affirmé jeudi soir à Keystone-ATS un responsable du CAGI. "Mais on estime à plusieurs centaines le nombre d'emplois concernés", ajoute-t-il.

A l'ONU également, les effets sont concrets. Dans un courriel aux collaborateurs mercredi, le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi a annoncé suspendre les emplois dépendant directement des Etats-Unis. "Ces mesures vont affecter environ 600 collègues", dit-il. Pire à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 3000 licenciements ont été prononcés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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