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Politique

Référendum contre la réforme de l'énergie

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Le comité référendaire contre la loi sur les énergies renouvelables, mené par Vera Weber, présidente de la Fondation Franz Weber, a déposé jeudi ses signatures à la Chancellerie fédérale. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le peuple suisse votera sur la réforme visant à développer les énergies renouvelables indigènes. La Fondation Franz Weber, soutenue par d'autres organisations, a déposé jeudi 63'184 signatures à la Chancellerie fédérale pour le référendum contre cette loi.

La loi, bien qu'elle contienne quelques points positifs pour accélérer la transition énergétique, est "dangereuse pour la protection de la nature et du paysage en Suisse", a indiqué la Fondation Franz Weber dans un communiqué. Elle critique le fait que le Parlement ait donné la priorité à la production d'électricité sur pratiquement tous les autres intérêts, en autorisant de "graves atteintes" aux paysages et aux biotopes protégés.

Citée dans le communiqué, Vera Weber, présidente de la fondation, a estimé que "cela n'a absolument aucun sens, au nom du climat, de défricher des forêts, de couvrir les paysages alpins de panneaux solaires et d'inonder les biotopes pour l'énergie hydraulique". Le dépôt de signatures est un message clair, selon les référendaires: le peuple doit se prononcer sur cette loi.

Dans un communiqué, l'Union pour la nature et le paysage suisse a dit vouloir une "transition énergétique qui respecte la nature, le paysage et la démocratie". Elle appelle à soutenir le référendum pour que le Parlement élabore une nouvelle loi qui retient les points positifs mais élimine ceux néfastes. "Il faut réaliser la transition énergétique, mais pas n’importe comment."

"Bon compromis"

Les milieux écologistes se retrouvent divisés. Dans un communiqué, les Vert-e-s disent soutenir la réforme, "un bon compromis" qui continue à prendre en compte les intérêts de la nature et du paysage. Ils parlent d'un référendum "irresponsable, qui menace la sécurité de l'approvisionnement en énergies renouvelables en Suisse".

Même son de cloche du côté du WWF. "Les avantages du projet l'emportent nettement. Toute forme de production d'énergie s'accompagne aussi d'effets indésirables." La Fondation suisse de l'énergie (SES) défend aussi le projet, "central pour accélérer la transition énergétique et ainsi atteindre le zéro net carbone dans le secteur de l'énergie".

La vaste réforme, adoptée par le Parlement en septembre dernier, sert à mettre en ½uvre la Stratégie énergétique 2050 de la Confédération. Le but est d'augmenter à long terme la production d'électricité. Des objectifs chiffrés de production ont été fixés pour 2035 et 2050.

Les grandes installations hydrauliques, photovoltaïques, éoliennes et de pompage-turbinage pourront être plus facilement construites. Désormais d'intérêt national, leur établissement primera sur la protection de la nature ou du paysage. Si les objectifs ne sont pas atteints, les installations plus petites obtiendront les mêmes passe-droits. La réforme contient une palette d'autres mesures.

La Chancellerie doit encore avaliser les signatures. Si le référendum aboutit, la votation devrait probablement avoir lieu en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Dépenses moins élevées pour l'AVS, annonce la Confédération

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Alerte Info (© )

L'ancien modèle utilisé par la Confédération pour l'AVS surestimait les dépenses. L'Office fédéral des assurances sociales a publié lundi ses nouvelles estimations. L'écart entre l'ancien et le nouveau modèle est de 2,5 milliards de francs pour 2033.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Collectif de la grève féministe vaudois remporte une victoire

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Le Collectif de la grève féministe vaudois dénonce depuis des années un durcissement du droit de manifester (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Collectif de la grève féministe vaudois, qui dénonce depuis plusieurs années un durcissement du droit de manifester, a été entendu par la Ville de Lausanne. La municipalité est revenue en partie sur les conditions que le Service de l'économie avait posées pour autoriser un défilé dans les rues de la capitale vaudoise, en 2022, a-t-on appris, lundi, dans un communiqué envoyé par le mouvement féministe.

Le Service de l'économie avait notamment averti le Collectif de la grève féministe de possible sanction en cas de présence, au sein du cortège, d'écrits, de banderoles, de drapeaux, d'emblèmes pouvant heurter la sensibilité d'autrui, exacerber un sentiment d'insécurité ou exalter des idées de haine, de racisme, de violence.

La municipalité a aussi estimé qu'on ne pouvait mettre à la charge des organisatrices les dégâts éventuels aux biens communaux commis durant la manifestation. Selon la Ville de Lausanne, on ne devait pas non plus faire porter l'entière responsabilité de la gestion et de la bonne tenue de la manifestation au collectif féministe.

L'exécutif de la Ville de Lausanne a jugé non conformes à la Constitution ces restrictions émises par le Service de l'économie de la municipalité dans son autorisation. Ces exigences limitaient, à ses yeux, les libertés de manifestation, de réunion et d'expression des organisatrices du cortège.

Dans un communiqué, le Collectif de la grève féministe vaudois salue cette "excellente décision" de la Ville de Lausanne. Elle permet de "réaffirmer que la rue est un espace de débats démocratiques et que l'Etat doit s'assurer qu'elle puisse remplir sa vocation contestataire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Collection de l'Art Brut inaugure La Cabane pour les tout-petits

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La Collection de l'Art Brut à Lausanne ouvre un espace d'accueil pour les enfants de 18 mois à 4 ans, qui se veut pédagogique et multi-sensoriel (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Collection de l'Art Brut à Lausanne inaugure cette semaine La Cabane pour les tout-petits. Cet espace d'accueil pour les enfants de 18 mois à 4 ans se veut pédagogique et multi-sensoriel, conçu sur mesure pour ce public-cible. Ils pourront découvrir l'Art Brut à leur rythme, sous des formes variées et ludiques (puzzles, assemblages, dessins, jeux de piste).

Le vernissage de La Cabane aura lieu mercredi à 18h00, en présence de représentatnts de la Ville de Lausanne. Ce nouvel espace d'accueil au musée même s'inscrit dans le cadre du projet-pilote de la Ville "Penser la diversité autrement" (2022-2024), explique l'institution dans un communiqué. Il sera ouvert du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00, précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Français Thierry Breton quitte la Commission européenne

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Les relations étaient notoirement tendues entre Thierry Breton et Ursula von der Leyen (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé lundi démissionner de la Commission européenne avec effet immédiat. Il affirme que la présidente Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait à Emmanuel Macron.

Officiellement candidat du président français, il a expliqué que la cheffe de l'exécutif européen, en train de former son équipe pour un nouveau mandat de cinq ans, avait "demandé à la France de retirer (s)on nom".

"Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom - pour des raisons personnelles qu'en aucun cas vous n'avez discutées directement avec moi - et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège" des commissaires, écrit Thierry Breton.

"C'est un autre candidat qui va vous être proposé" par la France, a-t-il ajouté dans une lettre à Mme von der Leyen publiée sur le réseau social X.

Gouvernance "douteuse"

"Au cours des cinq dernières années, je me suis efforcé sans relâche de défendre et de faire progresser le bien commun européen, au-delà des intérêts nationaux et partisans. Ce fut un honneur", souligne l'ancien ministre français.

"Toutefois, à la lumière des derniers développements - qui témoignent une fois de plus d'une gouvernance douteuse - je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège", conclut-il.

Les relations entre la dirigeante allemande et M. Breton étaient notoirement tendues depuis que ce dernier avait pris la tête au printemps d'une fronde au sein de l'exécutif bruxellois pour contester le style de direction de la présidente, jugé peu collectif.

Ethique mise en cause

Le commissaire français avait publiquement mis en cause l'éthique de Mme von der Leyen après la nomination fin janvier d'un émissaire chargé des petites et moyennes entreprises, un poste hautement rémunéré au sein de la Commission.

Le poste avait été attribué à l'eurodéputé allemand du Parti populaire européen (droite) Markus Pieper, quelques semaines avant un congrès à Bucarest début mars au cours duquel le PPE avait apporté son soutien à un second mandat de Mme von der Leyen.

La polémique avait abouti à un vote de défiance du Parlement européen contre Mme von der Leyen, en pleine campagne pour les élections européennes de juin, et finalement au retrait de M. Pieper.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Serafe continuera à percevoir la redevance radio-TV

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Serafe continuera de percevoir la redevance radio-TV jusqu'en 2034 au moins (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'entreprise Serafe continuera à percevoir la redevance de radio-télévision auprès des ménages après 2025. La Confédération lui a octroyé le mandat pour la période 2026-2034.

Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a prolongé le mandat de Serafe AG concernant la perception de la redevance de radio-télévision. La société, dont le siège est à Pfäffikon (SZ), a convaincu grâce à son concept de mise en ½uvre.

Son offre présentait le meilleur rapport qualité-prix, écrit mardi l'Office fédéral de la communication (OFCOM). Serafe, qui avait repris le mandat de Billag au 1er janvier 2019, a soumis une offre prévoyant une rémunération de 158 millions de francs, soit 17,5 millions par année, pour toute la durée du contrat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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