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Economie

Partis et groupes politiques lausannois formulent six demandes

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L'important retard du chantier de la gare de Lausanne pousse les partis et groupes politiques de la capitale vaudoise à se mobiliser ensemble (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les partis et groupes politiques lausannois ont formulé lundi six demandes à l'Office fédéral des transports (OFT) et aux CFF en lien avec l'important retard du chantier de la gare. Dans une lettre qui leur sera envoyée mardi, ils exigent des actions concrètes et des dédommagements.

Ces revendications font suite à une rencontre avec les CFF au printemps, qui leur ont fait une présentation détaillée de l'historique du projet, ses défis actuels et son avenir. Les responsables de partis remercient d'ailleurs les CFF pour "la transparence de la démarche et la qualité des échanges (...) même s'ils n'ont pas appris grand-chose de nouveau".

Lors de leur deuxième conférence de presse sur le sujet lundi dans un café près de la gare, les six responsables ont affirmé qu'ils "ne baisseraient pas les bras après la colère et la stupéfaction" des annonces de retard en mars dernier du chantier de la gare. Il est temps que les CFF et l'OFT "fassent un pas en direction des Lausannois", ont résumé les six conseillers communaux.

"Les six demandes pourraient permettre d'atténuer les très nombreuses complications auxquelles la population lausannoise ainsi que les personnes qui visitent la ville, pour des raisons professionnelles ou pour les loisirs, vont devoir faire face, écrivent-ils.

Gare souterraine

Pointant du doigt les 13 ans de retard sur le calendrier initial, les partis lausannois demandent qu'une gare souterraine soit déjà étudiée et intégrée aux planifications actuelles des CFF. Elle serait creusée sous la colline de Montbenon, précédée d'un nouveau tronçon à double voie entre Renens et Lausanne et suivie d'une ligne double en direction de Fribourg et Berne ainsi qu'une bifurcation vers Vevey, a rappelé le président du groupe UDC Valentin Christe.

Les CFF et l'OFT sont appelés à "assumer leurs responsabilités en prenant des mesures financières pour atténuer les conséquences graves de leurs erreurs, et à dédommager les riverains, locataires et petits commerçants. "Ils vivent dans l'incertitude et la détérioration. Certains ont vu leur chiffre d'affaires baisser de moitié", a dit Johan Pain d'Ensemble à Gauche.

La présidente du groupe PLR Marlène Bérard a évoqué le retard possible du métro m3. Dans ce contexte, elle a insisté pour que de nouvelles lignes de bus desservent le nouvel écoquartier des Plaines-du-Loup au nord de la ville, dont "le coût généré soit entièrement supporté par les CFF et l'OFT".

Tarifs préférentiels?

Virginie Cavalli, coprésidente des Vert'libéraux du Grand Lausanne, a, elle, plaidé pour une "gare qui reste un centre névralgique pour l'agglomération et la mobilité romande". Les partis exigent des cadences constantes et des horaires assurés, notamment dans la liaison avec la Suisse alémanique. Ils prônent aussi une galerie piétonne entre la gare et le Flon.

Autre demande, la plus originale peut-être: un geste financier significatif pour les Lausannois ainsi que pour les pendulaires passant par la capitale vaudoise. "On pourrait imaginer un tarif préférentiel sur les abonnements général, demi-tarif ou de parcours, des offres de cartes journalières, des prix dégriffés, etc", a cité le président du groupe socialiste Louis Dana.

Ilias Panchard, coprésident des Verts lausannois, a parlé de la dernière revendication, à savoir que le coût des aménagements autour de la gare en faveur des habitants et des usagers soit entièrement pris en charge par les CFF et l'OFT.

CFF et OFT ouverts au dialogue

Avant même de recevoir la lettre, les CFF et l'OFT ont réagi par voie de communiqué lundi. "Les CFF sont bien entendu ouverts au dialogue avec les partis lausannois. Ils vont prendre connaissance de leurs demandes et y répondre directement, en concertation avec l'OFT", écrivent-ils.

L'OFT prend également acte. "L'office pourra se prononcer sur les demandes qui lui sont spécifiquement destinées une fois qu'il aura pu en prendre connaissance précisément. Il les analysera et y donnera la suite qu'il convient", note-t-on à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre

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A fin mars, les avoirs des clients des PostFinance atteignaient 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.

L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.

Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La santé de l'économie suisse suspendue au rebond de la zone euro

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La Banque nationale suisse (BNS) devrait procéder à deux abaissements de taux cette année, selon les analystes d'UBS (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse devrait être pénalisée par la faible conjoncture dans la zone euro cette année. En revanche, l'inflation devrait rester dans la cible de 0% à 2% de la Banque nationale suisse, anticipent les économistes d'UBS.

La croissance du PIB devrait atteindre 1,3% cette année, puis 1,5% en 2025, les experts de la banque aux trois clés pariant sur une amélioration de la conjoncture européenne qui devrait soutenir l'industrie helvétique.

"L'inflation suisse a nettement diminué au cours des 12 derniers mois, car les prix des aliments et de l'énergie se sont stabilisés et il y a eu peu d'effets de second tour", souligne mardi le rapport. Ces effets, soit des hausses de salaires entraînant à nouveau des augmentations de prix, ne sont pas prévues de manière marquée pour les prochains trimestres. Les spécialistes d'UBS anticipent ainsi une inflation de 1,2% en 2024, puis de 1% en 2025.

Deux baisses de taux de la BNS

UBS prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) abaissera son taux directeur de 25 points de base en juin comme en septembre, pour le porter à 1,00%, contre 1,50% actuellement. Cette prévision "suppose que l'inflation restera confortablement dans la fourchette cible et que la croissance économique devrait rester en dessous de la tendance".

Cependant, deux éléments pourraient jouer les trouble-fêtes. L'inflation a été supérieure aux attentes à 1,4% en glissement annuel en avril et au-dessus du niveau de mars de 1,0%. Une autre surprise à la hausse en mai pourrait inciter la BNS à maintenir son taux directeur inchangé lors de sa réunion de juin et retarder la prochaine baisse des taux à septembre.

De plus, si l'inflation dans la zone euro et aux États-Unis ne ralentit pas suffisamment, les banques centrales concernées pourraient reporter leurs premières baisses de taux. Comme le franc se déprécierait probablement davantage par rapport à l'euro et au dollar, la BNS pourrait également décider d'attendre jusqu'en septembre pour son desserrement.

Comme les attentes du marché reflètent déjà deux baisses de taux d'intérêt par la gardienne du franc, le potentiel d'une baisse des rendements est limité. Les experts estiment que les taux des obligations gouvernementales suisses à 10 ans évolueront latéralement autour du niveau actuel de 0,7% dans les mois à venir.

Par ailleurs, la consommation suisse reste soutenue par un marché du travail solide. Bien que celui-ci ait récemment perdu un élan significatif, le chômage reste à un niveau très bas dans le pays. Le taux de chômage est attendu à 2,3% cette année, puis à 2,4% en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Smile lance une assurance pour chiens en Espagne

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De nouvelles règles ont été imposées aux propriétaires de chiens en Espagne en septembre dernier avec notamment une assurance responsabilité civile obligatoire (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Smile, filiale d'Helvetia, va lancer une assurance responsabilité civile pour chiens en Espagne. Celle-ci couvrira les dommages corporels et matériels causés à des tiers ainsi que les frais de justice qui en découlent, jusqu'à un montant assuré de 400'000 euros.

Cette nouvelle prestation, nommée smile.dog, a été développée suite à l'approbation en septembre dernier de la loi pour le bien-être animal dans la péninsule ibérique, qui oblige les propriétaires de chiens en Espagne à souscrire une assurance responsabilité civile pour leurs compagnons à quatre pattes, fait savoir Helvetia dans un communiqué mardi.

Un règlement sur l'application de cette loi doit entrer en vigueur dans les prochains mois.

L'assurance sera disponible "pour toutes les races de chiens et pourra être souscrite avec une couverture uniquement pour l'Espagne ou pour toute l'Europe", précise le groupe.

Fin 2023, Smile avait lancé une première assurance responsabilité civile en Espagne, destinée aux scooters, vélos et autres véhicules électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Début du procès de l'ex-patron du fonds Archegos

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Le fondateur d'Archegos Capital Management, Bill Hwang (archives). (© KEYSTONE/AP/Stefan Jeremiah)

Les débats se sont ouverts lundi au procès de l'ancien patron du fonds d'investissement américain Archegos Capital Management, Bill Hwang. Ce dernier est accusé de manipulation de cours et de fraude, qui ont coûté des milliards de dollars à plusieurs banques.

En pleine pandémie de Covid-19, ce financier américain d'origine sud-coréenne avait accumulé, en quelques mois, des positions massives, et dissimulées pour l'essentiel, dans quelques sociétés. A son pic, en mars 2021, Archegos était exposé à hauteur de 160 milliards de dollars par le biais de produits dérivés, qui lui permettaient d'influer, par exemple, sur plus de 50% des actions en circulation du groupe de médias ViacomCBS, devenu depuis Paramount Global.

Grâce à ces produits dérivés, des "swaps", et à des emprunts, la société de Bill Hwang avait démultiplié sa force de frappe, mais aussi les risques encourus. Son objectif était de faire grimper le cours des quelques sociétés dans lesquelles Archegos avait investi, au point de quasiment quadrupler la valorisation de ViacomCBS en un peu plus de quatre mois.

Parmi les cibles de Bill Hwang, personnage affable et pince-sans-rire à la chevelure toujours plaquée en arrière, figuraient également Discovery, devenu depuis Warner Bros Discovery, et les sociétés chinoises Baidu et Tencent. Dans le même temps, le quinquagénaire et trois de ses cadres ont masqué, selon l'accusation, la taille de leurs positions aux établissements qui leur vendaient ces "swaps" ou lui prêtaient de l'argent.

A l'audience à New-York, son avocat, Barry Berke, a nié le fait que son client ait trompé des banques, selon des médias. Il a prédit qu'il présenterait suffisamment d'éléments pour disculper le financier. Considéré juridiquement comme un "family office", une structure familiale qui ne gère que ses propres fonds et pas ceux de clients, Archegos était exempté de certaines obligations d'information publique et de contrôle des régulateurs.

Credit Suisse touché

Archegos n'était qu'un "château de cartes", a affirmé, lundi, la substitut du procureur, Alexandra Rothman, dans son propos liminaire, selon plusieurs médias américains. Le fragile édifice s'est effondré lorsque ViacomCBS a annoncé, le 21 mars 2021, une augmentation de capital, qui a déclenché un mouvement brutal de ventes des titres à Wall Street.

Cette inflexion a provoqué un effet domino, qui a fait fondre à vitesse accélérée la trésorerie d'Archegos et plonger le cours des titres que détenait le fonds d'investissement. Au lieu de chercher à limiter les dégâts, les dirigeants du fonds ont injecté leurs derniers dollars pour tenter de faire remonter les prix des actions, en vain.

Environ 100 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés, lésant les autres actionnaires de ces entreprises et les établissements qui avaient fait affaire avec Archegos, principalement des banques. La plus touchée a été Credit Suisse, qui a perdu quelque 5,5 milliards de dollars. Au total, l'ardoise se monte à environ 10 milliards pour les banques prises dans ce tourbillon.

Durant la même période, Credit Suisse a dû faire face à une autre défaillance, celle de la société de financement Greensill Capital, dans laquelle ses clients avaient investi environ dix milliards de dollars. Ces deux événements ont encore un peu plus fragilisé Credit Suisse, qui a frôlé la faillite en mars 2023 avant d'être repris par son concurrent suisse UBS, lui-même affecté par le scandale Archegos, de même que, notamment, le japonais Nomura et l'américain Morgan Stanley.

Interpellé en avril 2022, l'ancien patron d'Archegos, de son vrai nom Sung Kook Hwang, fait face à onze chefs d'accusation, principalement liés à de la fraude et de la manipulation de marché. Il est passible de 220 années de prison. Désormais âgé de 60 ans, Bill Hwang est jugé devant un tribunal fédéral de Manhattan aux côtés de l'ancien directeur financier d'Archegos, Patrick Halligan.

Deux anciens cadres d'Archegos, Scott Becker et William Tomita, ont plaidé coupable et devraient témoigner lors du procès, prévu pour durer jusqu'à huit semaines. Selon plusieurs médias américains, les avocats de Bill Hwang entendent charger les banques, affirmant qu'elles ont traité avec Archegos en connaissance de cause.

En 2012, Bill Hwang avait déjà été mis en cause par la justice américaine, et son fonds d'investissement Tiger Asia avait dû plaider coupable de délit d'initié. Le financier avait échappé à une inculpation aux Etats-Unis mais accepté de verser 44 millions de dollars au régulateur américain des marchés, la SEC. Il avait, par ailleurs, été condamné par un tribunal de Hong Kong à une interdiction de vendre ou acheter des actions durant quatre ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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