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Politique

Loup: c'est la "panique" sur les alpages, selon deux députées

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Deux députées vaudoises s'inquiètent d'un été "sous haute tension" sur les alpages en raison des attaques de loup (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les attaques de loup ont, une nouvelle fois, fait réagir le Grand Conseil vaudois. Deux députées ont relaté la "panique", la "détresse" ou encore de la "haute tension" qui règne chez les éleveurs.

Alors que la saison d'estivage commence à peine, c'est la "panique" sur les alpages, a affirmé mardi Carole Dubois (PLR) dans une déclaration personnelle. Elle a relevé que les attaques étaient "quasiment" quotidiennes et se déroulaient non plus exclusivement de nuit, mais aussi de plus en plus en journée.

Depuis le début du mois de juin, selon le décompte établi par l'Etat de Vaud, deux jeunes bovins et un agneau ont été tués par un loup dans le Jura vaudois. La mort d'un veau pourrait aussi avoir été causée par le grand prédateur.

Il n'est pas exagéré de parler de "détresse", tant pour les éleveurs que pour leurs bêtes, a ajouté Carole Dubois. Selon elle, les mesures actuelles pour lutter contre le loup ne sont "pas suffisantes" et il faut "agir immédiatement".

Tirs facilités

Dans la foulée, Laurence Cretegny (PLR) a indiqué qu'un "été sous haute tension" venait de débuter. Les éleveurs ont "besoin de savoir ce qui va être entrepris pour réguler" le loup, a-t-elle demandé à l'heure des questions orales.

Elle a fait référence à la modification de l'ordonnance fédérale sur la chasse, qui va entrer en vigueur le 1er juillet. Celle-ci permettra aux cantons de déposer une demande de tir de régulation plus facilement, avec un "seuil de dommages" inférieur par rapport à la situation actuelle, a-t-elle rappelé.

Le conseiller d'Etat en charge de l'environnement, Vassilis Venizelos, lui a répondu que le Canton allait effectivement utiliser cette "nouvelle marge de manoeuvre" pour demander des autorisations de tirs dès qu'un seuil serait atteint. Le ministre a aussi promis de "renforcer" les contacts entre les éleveurs et les autorités cantonales.

Seuils abaissés

Dès le 1er juillet, dans les régions où des loups isolés ont déjà provoqué des dégâts, un canidé pourra être abattu lorsqu'il a tué six animaux de rente, contre dix actuellement. La limite a également été abaissée pour la régulation de meutes: elle sera fixée à huit animaux tués, au lieu de dix.

Les blessures importantes aux grands animaux de rente (vaches, chevaux, alpagas ou lamas) seront désormais également pris en compte. Le seuil autorisant un tir est abaissé à un animal tué ou grièvement blessé, contre deux jusqu'à présent.

Un loup pourra aussi être immédiatement abattu s'il constitue de manière "soudaine et non prévisible" une menace pour la vie des humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'exécutif d'Onex bascule à droite

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Le PLR Jean-Pierre Pasquier a pris le dessus sur son rival socialiste Romain Gauthier en récoltant une centaine de voix de plus que lui lors du deuxième tour de l'élection de l'exécutif d'Onex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le PLR Jean-Pierre Pasquier a été élu dimanche au conseil administratif d'Onex. Il reprend l'ancien siège de la socialiste Carole-Anne Kast, devenue conseillère d'Etat en mai dernier. Cette élection complémentaire fait basculer l'exécutif onésien à droite.

Deux candidats étaient en lice pour ce deuxième tour de l'élection complémentaire du Conseil administratif d'Onex. Le PLR Jean-Pierre Pasquier, qui a obtenu 1876 voix et le socialiste Romain Gauthier, 30 ans, qui a récolté 1769 voix. Le taux de participation s'est élevé à 27,3%, selon les données communiquées par l'Etat de Genève sur son site en ligne.

Le socialiste était arrivé en tête du premier tour. Il avait le soutien des Verts. Le candidat PLR avait derrière lui le MCG, l’UDC, le groupe ECHO-Vert’libéraux et le Groupement onésien. Cette large union lui a permis d'inverser la tendance au deuxième tour.

Jean-Pierre Pasquier, 59 ans, est conseiller municipal depuis 2017 et député depuis 2022. Ce cadre dans une entreprise horlogère siégera aux côtés de la maire Anne Kleiner (Le Centre) et de la conseillère administrative verte Maryam Yunus Ebener. Il devra vite prendre ses marques, car la législature se termine fin mai 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les vins de Lausanne mis aux enchères samedi prochain

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Fondée sur l'Arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La traditionnelle mise aux enchères des vins de Lausanne se déroulera pour la 221e fois samedi prochain à l'Hôtel de Ville. Le fruit des vendanges 2023 des cinq domaines lausannois sera proposé à la vente en primeur en lots de 24 à 90 bouteilles. Ils seront disponibles en avril 2024.

La mise est ouverte au public. Toute personne acquéreuse accèdera au rang de "Gardien ou Gardienne de la Mise" et profitera en 2024 de différents événements organisés dans le cadre historique des domaines de la Ville, indique cette dernière.

L'événement est inscrit au patrimoine immatériel vaudois depuis 2014 et labellisé Lausanne à Table. Nouveauté cette année, le Clos des Moines, le Clos des Abbayes et le domaine du Burignon sis en Lavaux sont cultivés en bio, souligne le communiqué de la Ville.

Fondée sur l'Arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe. Témoins de cette tradition vivante, les premières étiquettes millésimées connues à ce jour datent de 1884.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le climat au Conseil fédéral est très bon, dit Karin Keller-Sutter

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La collaboration entre conseillers fédéraux est à nouveau très bonne, estime Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La ministre des finances Karin Keller-Sutter réfute l'existence d'un climat empoisonné au Conseil fédéral, comme l'ont décrit les commissions de gestion. "Tout se passe très bien actuellement. Nous avons une culture ouverte de la discussion et de la contradiction".

La période de la pandémie de Covid-19, sur laquelle les commissions parlementaires ont enquêté dans le cadre des fuites dans la presse, n'a effectivement pas été facile en raison des nombreuses indiscrétions, relève Mme Keller-Sutter dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Mais, entre-temps, la collaboration est redevenue vraiment bonne".

"C'est comme dans toute relation: il arrive parfois des choses qui laissent des traces. Il faut alors se ressaisir. Il n'en va pas autrement au Conseil fédéral", ajoute la St-Galloise, citant comme exemple la collaboration de tous les départements pour le budget 2024. Pourtant, "cela n'allait pas de soi", dit-elle.

Credit Suisse

La ministre PLR évoque encore dans le journal le rapport attendu du Conseil fédéral sur la régulation des banques d'importance systémique. Le texte doit être présenté au Parlement d'ici au printemps.

"Ce qui est clair, c'est que nous devons renforcer la FINMA [l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, ndlr]. Des hausses des liquidités et des fonds propres sont également à l'étude et, en cas de crise, la capacité de liquidation d'une banque d'importance systémique doit être améliorée", indique-t-elle.

Elle estime également choquant le fait que la direction de Credit Suisse échappe à toute sanction après la fusion forcée avec UBS sous la protection de l'Etat. "Je suis d'avis que les personnes qui dirigent mal une entreprise comme Credit Suisse doivent être tenues responsables", lâche la conseillère fédérale. "Pour que cela soit possible à l'avenir, il faudra, le cas échéant, écarter les obstacles légaux".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les entreprises genevoises questionnent les défis de l'IA

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A Genève, une étude est lancée pour étudier l'impact de l'intelligence artificielle sur l'économie (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, les entrepreneurs du canton avaient rendez-vous vendredi pour évoquer les défis liés à l'intelligence artificielle (IA) à l'occasion de la 9e édition du Forum économie numérique (FEN). Ils ont pu participer à des ateliers pratiques pour apprendre notamment à concevoir un agent conversationnel.

Il était aussi possible de tester le fonctionnement du "machine learning" (auto-apprentissage de la machine), de découvrir les opportunités offertes par l'IA dans les ressources humaines et d'apprendre à générer un "prompt" (instruction donnée à l'IA), indique le Départemement de l'économie et de l'emploi dans un communiqué.

Le canton tient à accompagner les entreprises dans la transition numérique. Dans cette optique, le DEE a dévoilé vendredi une série de guides pratiques. Ces fascicules portent sur les thématiques suivantes: cyber-risques, intelligence artificielle, blockchain, open data, protection des données et responsabilité numérique des entreprises.

Elaborés en partenariat avec l'Université de Genève (UNIGE) et la Haute école de gestion de Genève (HEG), ces guides proposent une approche des thématiques de façon vulgarisée afin de faciliter leur compréhension et leur adoption au sein des entreprises. Dès janvier 2024, le DEE proposera aussi gratuitement deux nouvelles formations d'une journée sur l'IA et la blockchain à la HEG Genève.

Enfin, le DEE a annoncé qu'il lançait une étude sur les impacts de l'IA sur l'économie genevoise. Il veut notamment évaluer les mesures nécessaires pour accompagner l'adoption de l'IA dans les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le gouvernement vaudois a choisi son vin et son fromage pour 2024

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La conseillère d'Etat en charge de l'agriculture et de la viticulture Valérie Dittli a félicité et remis leur diplôme vendredi matin aux deux producteurs désignés pour l'année 2024 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a choisi comme vin d'honneur pour l'année 2024 le millésime 2022 du Clos blanc du Clos du Châtelard à Villeneuve, AOC Chablais Premier grand cru, propriété de la maison Hammel. Il sera accompagné du gruyère AOP de la fromagerie du Haut-Jorat à Peney-le-Jorat, désigné fromage d'excellence de l'an prochain.

La conseillère d'Etat en charge de l'agriculture et de la viticulture Valérie Dittli a félicité et remis leur diplôme vendredi matin aux deux producteurs désignés dans la cave d'affinage de la fromagerie lauréate, indique un communiqué du Canton. Elle a annoncé à cette occasion que la prochaine édition de cette distinction à vocation promotionnelle devrait s'ouvrir également aux vins rouges.

A l'issue de sa séance hebdomadaire du 1er novembre, le gouvernement a dégusté à l'aveugle trois Premiers grands crus vaudois et cinq gruyère AOP présélectionnés parmi une quinzaine d'échantillons de chaque. L'½nologue cantonal Philippe Meyer s'est assuré que cette phase finale se déroule dans les règles de l'art, alors qu'un contrôleur-qualité de l'Interprofession du gruyère a fait de même.

Solaire et doré

Le chasselas Premier grand cru élu pour 2024 l'est pour la troisième fois en douze éditions du Vin d'honneur du Conseil d'Etat. "Un vin d'aspect solaire aux teintes dorées", a commenté Olivier Viret, responsable du Secteur viticulture et cultures spéciales de l'Etat de Vaud.

"Son nez à la fois intense et élégant est typé floral, tilleul et fleurs blanches, avec une légère note poirée. Sa bouche structurée mais équilibrée est gouleyante, fruitée, croquante avec une légère note tannique en finale", décrit-il.

Fondant sans être collant

C'est aussi la troisième fois en onze ans que le Conseil d'Etat met à l'honneur la Société de fromagerie du Haut-Jorat et ses 14 producteurs de lait dans la région. "Notre gruyère se caractérise par une pâte fondante sans être collante", précise le fromager, "d'une texture soutenue, mais pas cassante. Il exprime beaucoup d'arômes et une belle longueur en bouche".

Les deux lauréats seront donc le vin d'honneur et le fromage d'excellence du gouvernement cantonal durant toute l'année prochaine. Ils seront servis aux hôtes du Conseil d'Etat lors de certaines manifestations officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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