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International

L'ex-sénateur américain Joe Lieberman est mort

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Joe Lieberman était connu pour sa modestie et son calme. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ancien sénateur américain Joe Lieberman est mort mercredi à 82 ans, a annoncé sa famille. Il a été le colistier d'Al Gore à la présidentielle de l'an 2000.

Il est décédé à New York dans l'après-midi "à la suite de complications liées à une chute", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Ce diplômé en droit de l'université de Yale a d'abord été un élu du Connecticut, puis le principal procureur de cet Etat, avant de remporter un siège au Sénat pour la première fois en 1988 sur un ticket démocrate. Modeste, souvent souriant et perdant rarement son calme, Joe Lieberman a été une voix modérée lorsque la fracture entre les deux partis a commencé à s'accroître dans les années 1990.

En 1988, il a été le premier démocrate au Sénat à critiquer vivement le président Bill Clinton au sujet de sa liaison avec Monica Lewinsky qui avait fait scandale, bien que Lieberman ne soit pas allé jusqu'à appeler à sa mise en accusation. Cette position de compromis a amené Al Gore à choisir Lieberman comme son compagnon de course pour le tandem démocrate à la présidentielle de 2000, ce qui en fait le premier juif à se présenter comme vice-président.

Ils ont remporté le vote populaire national, mais ont perdu l'élection au collège électoral, après que la Cour suprême a tranché en faveur des républicains suite à un imbroglio historique concernant le dépouillement des bulletins de vote en Floride. Dans les années qui ont suivi, Joe Lieberman a choqué son parti en défendant fermement les guerres de George W. Bush en Irak et en Afghanistan.

Après avoir perdu la primaire démocrate pour la réélection dans son Etat natal du Connecticut en 2006, il a quitté le parti et s'est présenté comme indépendant, réussissant à récupérer le siège avec l'aide d'électeurs conservateurs. Il a quitté le Congrès en 2013.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'inflation américaine ralentit en avril

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Alerte Info (© )

L'inflation américaine a ralenti en avril, s'inscrivant à 3,4% sur un an. Il s'agit de la première baisse depuis janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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International

L'ONU déplore la loi géorgienne sur l'influence étrangère

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk veut des investigations rapides sur le recours à la force contre les manifestants (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU déplore l'approbation mardi de la loi géorgienne sur l'influence étrangère qui encadrera le fonctionnement des ONG et des médias. Celle-ci sape les libertés fondamentales, a affirmé mercredi à Genève le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk.

"Les autorités et législateurs ont choisi de ne pas écouter les nombreuses mises en garde de défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile", a affirmé l'Autrichien. Il redoute un effet "significatif" pour les libertés.

Toutes les institutions qui reçoivent plus de 20% de leur financement de fonds étranger seront désormais considérées comme "oeuvrant dans l'intérêt d'une puissance étrangère". Elles devront être enregistrées avec cette référence.

Ces organisations vont s'exposer à "une stigmatisation" et à une méfiance, ou même une hostilité, a ajouté M. Türk. Elles pourraient être contraintes de réduire leurs activités.

Le Haut commissaire appelle à nouveau à abandonner cette législation et demande aux autorités d'établir un dialogue avec la société civile et les défenseurs des droits humains. Il demande aussi des investigations "rapides" sur les accusations de recours excessif à la force contre les manifestants qui avaient dénoncé ces dernières semaines le projet de législation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'armée ukrainienne se replie "dans certaines zones" du front nord

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La situation est tendue à Kharkiv et ses environs. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

L'armée ukrainienne a annoncé mercredi avoir dû se replier dans certaines zones du front nord-est, dans la région de Kharkiv où la Russie a lancé le 10 mai une nouvelle offensive. La pression sur Kiev s'accentue.

Pour contrer les assauts russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté mardi les Occidentaux à accélérer les fournitures d'armes, après une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, en visite à Kiev mardi et mercredi pour rassurer Kiev sur la pérennité du soutien des Etats-Unis après des mois de blocage et d'incertitudes.

Le nouvel assaut russe se déroule dans la région de Kharkiv, dont la capitale éponyme est la deuxième plus grande ville d'Ukraine. Située près de la frontière russe, la zone a essuyé une campagne de bombardements massive ces dernières semaines.

L'armée ukrainienne a annoncé mercredi un repli de ses troupes dans certaines zones du nord-est, alors que l'armée russe avait assuré la veille avoir pénétré "en profondeur dans les défenses" ukrainiennes et revendiqué la prise d'un nouveau village.

"Dans certains endroits des zones de Loukiantsi et de Vovtchansk, en raison des tirs et des actions d'assaut de l'ennemi, des manoeuvres ont été effectuées pour sauver la vie de nos soldats, les unités ont été déplacées vers des positions plus avantageuses", a déclaré à la télévision mercredi le porte-parole des forces dans la région, Nazar Volochine.

Situation "extrêmement difficile"

Selon Oleksiï Kharkivsky, chef de la police de Vovtchansk, localité de quelque 18'000 habitants avant-guerre, "les combats" sont en cours dans la cité. "La situation est extrêmement difficile. L'ennemi prend position dans les rues", a-t-il déclaré, ajoutant avoir appelé la population restante à évacuer.

Cette offensive par le nord de l'Ukraine a pris les forces ukrainiennes par surprise en fin de semaine dernière. Plusieurs villages ont été conquis, et quelque 7000 personnes ont été évacuées de la zone.

Selon la chaîne Telegram DeepState, proche de l'armée ukrainienne, les Russes sont parvenus à occuper une bande d'environ 80 km2 autour de Loukiantsi et une autre de 53 km2 vers Vovtchansk.

Certains analystes militaires estiment que Moscou pourrait ainsi forcer l'Ukraine à détourner ses troupes d'autres zones de la ligne de front, notamment dans l'Est comme autour de la ville stratégique de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk, où la Russie progresse également.

"Les régions de Donetsk et de Kharkiv sont celles où les choses sont les plus difficiles actuellement", a déclaré M. Zelensky mardi soir dans son intervention quotidienne.

Il a également insisté mardi sur le fait qu'une "accélération notable des livraisons" d'armes occidentales était nécessaire. "Trop de temps s'écoule actuellement entre l'annonce des paquets (d'aide) et l'apparition réelle des armes en première ligne", a-t-il déploré.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré le même jour l'Ukraine que l'aide militaire américaine était "en route", promettant que "cela fera une réelle différence sur le champ de bataille".

La lenteur de l'aide européenne et l'arrêt pendant des mois de celles des Etats-Unis liée à des dissensions politiques américaines ont placé l'Ukraine dans une position difficile, le pays manquant d'hommes et de munitions au moment même où la Russie, forte d'une économie de guerre, reprenait fin 2023 l'initiative sur le terrain.

Zelensky annule ses voyages

Le président ukrainien a en outre annulé sans explication une visite prévue vendredi en Espagne ainsi que tous ses déplacements à l'étranger au cours des prochains jours. Selon la presse espagnole, il a pris cette décision en raison de la nouvelle offensive russe dans le nord.

Les autorités ukrainiennes assurent cependant que la ville de Kharkiv n'est pas menacée par un assaut terrestre.

La cité fait toutefois l'objet depuis des semaines de bombardements russes dévastateurs, notamment pour son réseau énergétique.

Une frappe mardi y a encore fait au moins 20 blessés, après qu'une bombe aérienne guidée a touché un immeuble d'habitation.

L'Ukraine a par ailleurs commencé à lever mercredi matin le rationnement d'électricité imposé à travers le pays la veille au soir en raison des dommages infligés aux infrastructures énergétiques par les frappes russes des derniers mois.

De son côté, la Russie a affirmé mercredi avoir neutralisé une vingtaine de drones ukrainiens qui ont visé notamment des cibles situées à un millier de kilomètres de la frontière avec l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

TUI toujours tiré par la dynamique du tourisme au 2e trimestre

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Entre janvier et mars, TUI a vu ses revenus bondir de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/DPA/MORITZ FRANKENBERG)

Le numéro un mondial du tourisme TUI a profité au deuxième trimestre de son exercice décalé de réservations en hausse. Le groupe allemand a été porté par la bonne santé du secteur touristique qui n'en finit pas de croître depuis la fin de la pandémie de coronavirus.

Entre janvier et mars, le groupe allemand a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 16% sur un an, atteignant un "record" de 3,6 milliards d'euros (3,5 milliards de francs), a-t-il indiqué dans un communiqué de presse publié mercredi.

L'entreprise qui offre une gamme de voyages, hôtels, vols charters et croisières dans le monde, a accueilli 2,8 millions de clients au cours de cette période, soit 400.000 de plus que l'an dernier à la même période.

Sa perte d'exploitation -traditionnelle à cette période de l'année en raison d'une activité touristique plus faible et de dépenses importantes- a été réduite de 54 millions d'euros, à 189 millions, a-t-elle ajouté.

Sa perte nette, elle aussi liée à la période, a chuté de 364,3 à 294,2 millions d'euros.

TUI a en conséquence confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice en cours, avec une croissance de 10% du chiffre d'affaires et de 25% du bénéfice d'exploitation.

Pour l'été 2024, le groupe profite en effet déjà d'une hausse de 5% de ses réservations et de 4% de ses prix, alors que ses programmes sont déjà vendus à près de 60%.

Ces résultats sont les premiers publiés depuis que TUI a rapatrié en avril sa cotation à la Bourse de Francfort, après avoir été essentiellement coté à Londres depuis dix ans.

"Les voyages sont très populaires et nous observons des tendances qui renforcent cette popularité", a commenté Sebastian Ebel, PDG de l'entreprise.

TUI bénéficie de la forte reprise du tourisme mondial depuis 2022, qui est revenu à des niveaux désormais comparables, voire dépassant, ceux d'avant la pandémie de coronavirus.

Seule ombre au tableau: les "tensions géopolitiques, particulièrement au Moyen-Orient et dans la Péninsule arabique", que TUI- qui propose de nombreux séjours dans et autour de la région secouée depuis octobre par la guerre entre Israël et le Hamas- "surveille attentivement".

"Si la situation ou les demandes des clients changent, le modèle d'activité du groupe permet de basculer nos capacités de l'est à l'ouest de la Méditerranée", a-t-il commenté à ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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