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Culture

O.J. Simpson, ex-star du foot américain, est mort

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O.J. Simpson était surtout connu pour son acquittement dans le procès pour meurtre en 1995 de son ex-épouse et d'un ami de celle-ci. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/STEVE MARCUS / POOL)

L'ancienne superstar du football américain O.J. Simpson est mort d'un cancer à l'âge de 76 ans, a annoncé jeudi sa famille. Son procès pour double meurtre en 1995, qui s'était soldé par un acquittement, avait captivé l'Amérique.

"Le 10 avril, notre père, Orenthal James Simpson a succombé des suites de son combat contre le cancer. Il était entouré de ses enfants et petits-enfants", a écrit sur X la famille de celui qui fut considéré comme l'une des premières grandes vedettes noires aux Etats-Unis.

Ancien running back vedette de la NFL, reconverti dans le cinéma, O.J. Simpson avait été déclaré non coupable du meurtre en 1995 de son ex-épouse Nicole Brown et de Ron Goldman, un ami de celle-ci, à Los Angeles lors du "procès du siècle", surmédiatisé et extrêmement lourd sur le plan racial.

Acquittement controversé

O.J. Simpson était alors défendu par une "dream team" d'avocats, dont Robert Kardashian, père de la star de téléréalité Kim Kardashian. Les débats avaient captivé le pays et le verdict innocentant O.J. Simpson continue de susciter la controverse, près de 30 ans après.

L'année d'avant, une course poursuite retransmise en direct entre des dizaines de voitures de police et O.J. Simpson avait également fasciné les Etats-Unis.

Le père de Ron Goldman, Fred Goldman, a réagi au téléphone auprès de la chaîne NBC News en affirmant que le décès d'O.J. Simpson n'était "pas une grande perte". "C'est un nouveau rappel de la mort de Ron", a-t-il déclaré.

Dommages-intérêts impayés

Plus tard, lors d'un procès civil en 1997, O.J. Simpson avait été reconnu responsable de la mort des deux victimes et condamné à payer des dommages-intérêts de plus de 33 millions de dollars à leurs familles, ce qu'il ne fera jamais.

En 2007, il refait parler de lui dans la chronique judiciaire, interpellé à Las Vegas pour avoir dérobé des souvenirs sportifs avec cinq hommes de main dans un hôtel-casino de la ville, sous la menace d'une arme.

Début octobre 2008, il est reconnu coupable de 12 chefs d'accusation, puis condamné à une peine de 9 à 33 ans de prison. Il était depuis 2017 en liberté conditionnelle.

Documentaire

Après sa carrière de footballeur américain, et avant ses premiers soucis judiciaires, O.J. Simpson apparaît dans une dizaine de films et séries, dont "Y a-t-il un flic pour sauver la reine?" en 1988.

Un documentaire de huit heures intitulé "O.J.: Made in America" et racontant son procès de 1995, remporte en 2017 l'Oscar du meilleur documentaire. Le même procès est également porté à l'écran dans une mini-série, "American Crime Story: le procès O.J. Simpson comme vous ne l'avez jamais vu", qui remportera plusieurs Emmy Awards en 2016.

En février, O.J. Simpson avait déclaré sur son compte X que sa santé était "bonne" malgré "évidemment quelques problèmes". "Je crois que ce sera bientôt derrière moi et j'espère être de retour sur un terrain de golf dans une quinzaine de jours", disait-il alors.

Dans une autre vidéo publiée également début février, l'ex-star démentait les rumeurs selon lesquelles il se trouvait en soins palliatifs. "Je sais pas qui a lancé" cette rumeur, "mais j'imagine que c'est comme le dit Donald (Trump): 'on peut pas faire confiance aux médias'", ajoutait-il dans la vidéo, au volant d'une voiture.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Le roi Charles III reprend ses engagements publics (VIDEO)

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Le roi de 75 ans, détendu et souriant, était accompagné de la reine Camilla, 76 ans, pour cette visite symbolique et très scrutée. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le roi Charles III s'est rendu mardi dans un centre de traitement contre le cancer à Londres, son premier engagement public officiel depuis qu'il a annoncé il y a trois mois qu'il souffrait lui-même de cette maladie.

Le roi de 75 ans, détendu et souriant, était accompagné de la reine Camilla, 76 ans, pour cette visite symbolique et très scrutée, durant laquelle il devait rencontrer patients et médecins au centre Macmillan de l'University College Hospital.

Arrivé en voiture, il a serré des mains avant de rentrer dans le bâtiment.

Traitement en cours

Charles III suit toujours un traitement pour son cancer, découvert après une opération de la prostate en janvier, et dont la nature n'a jamais été précisée.

Mais le palais de Buckingham, prudemment optimiste, avait annoncé vendredi dernier que ses médecins étaient "suffisamment satisfaits des progrès accomplis jusqu'à présent" pour lui permettre une reprise graduelle de ses activités publiques, adaptée à son état de santé.

Ses engagements seront "soigneusement calibrés" en "concertation étroite avec ses médecins", a précisé Buckingham palace.

Le roi et la reine doivent aussi recevoir en juin à une date non précisée l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

D'autres engagements possibles - Royal Ascot, 80 ans du D-Day, Trooping the Color en juin, traditionnelles garden parties - seront conditionnés à l'avis de ses médecins, plus près de leur date.

Après l'annonce de son cancer début février, neuf mois après son couronnement, Charles III avait suspendu ses activités publiques. Mais il a continué ses tâches de monarque constitutionnel selon Buckingham palace. Elles prévoient notamment qu'il signe les lois, s'entretienne régulièrement avec le Premier ministre et valide certaines nominations.

Le palais a régulièrement diffusé des photos ou de très courtes vidéos de lui recevant des personnalités, préparant un discours, ou lisant des cartes de bon rétablissement.

Impatient de reprendre, selon son neveu Peter Phillips, Charles III s'était offert un bref bain de foule au sortir des matines à la chapelle du château de Windsor le dimanche de Pâques.

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Culture

L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

IA: accord financier entre l'éditeur Axel Springer et Microsoft

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Le service en ligne du quotidien allemand est le dernier de l'éditeur Axel Springer à entrer dans la collaboration avec Microsoft (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le groupe allemand Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi approfondir son partenariat avec l'éditeur de logiciels Microsoft dans l'intelligence artificielle, en se faisant rémunérer contre mise à disposition de contenus.

Ce partenariat stipule notamment que "Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de "chat" innovantes basées sur l'IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d'Axel Springer", selon un communiqué.

Cette mise à disposition de contenus pour les produits Microsoft rapportera une rémunération financière à Axel Springer, qui n'est pas précisée dans le communiqué.

Par ailleurs, la collaboration existante sur des projets d'IA tels que l'assistant IA Hey_, alimenté par les services de cloud Azure OpenAI, va être étendue.

"Cette nouvelle génération d'IA transforme presque tous les aspects du travail et de la vie, y compris la façon dont les gens recherchent et consomment du contenu en ligne", a commenté Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Ces partenariats dans l'IA "sont cruciaux pour préserver et promouvoir un journalisme indépendant et un paysage médiatique prospère", a quant à lui déclaré Mathias Döpfner, PDG d'Axel Springer.

La collaboration entre Microsoft et Axel Springer existe depuis plus de 15 ans et a commencé avec des accès de contenus du quotidien Die Welt, avant d'être élargie à d'autres titres comme Business Insider et Politico, et désormais le site en ligne du quotidien populaire Bild.

Il s'agit du deuxième partenariat majeur conclu par Axel Springer dans l'intelligence artificielle, après celui annoncé en décembre avec OpenAI, le créateur californien de ChatGPT, qui va le rémunérer pour fournir des résumés d'articles du groupe de médias en réponse aux requêtes d'utilisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Expositions et spectacles

Une soirée théâtrale avec "Les Amazones" au profit du Centre Otium

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© Théatre de l'espérance

Le rire sera à l'honneur ce mercredi soir au Théâtre de l'Espérance avec une représentation supplémentaire de la comédie "Les Amazones", avec notamment Véronique Mattana. Cette soirée ne sera pas comme les autres, car dédiée à une noble cause: soutenir le Centre Otium, qui aide celles et ceux qui luttent de près ou de loin contre le cancer. Catherine Fouquet, directrice adjointe des centres Otium, était mon invitée.

 

 

Alors que les représentations battent leur plein, l'excitation est palpable autour de la date du 1er mai. Mais au-delà du divertissement, c'est une démarche de solidarité qui anime cette soirée théâtrale. "C'est un magnifique cadeau qu'ils nous font ce soir-là", confie Catherine Fouquet, évoquant la générosité du Théâtre de l'Espérance.

Le Centre Otium, bien connu pour son approche à 360 degrés, offre quotidiennement un soutien aux personnes touchées par le cancer, ainsi qu'à leur entourage. "On accueille chaque jour des hommes, des femmes, des jeunes qui sont touchés de près ou de loin par le cancer", explique Mme Fouquet. Elle souligne l'importance de "continuer à s'ouvrir à la vie de tous les jours et notamment à profiter des bons moments, comme par exemple, aller au théâtre".

Et de bons moments, il y en aura. La pièce "Les Amazones" raconte l'histoire de trois femmes qui, déçues par leur vie amoureuse, décident de vivre ensemble, déclenchant une série de situations aussi comiques qu'inattendues. "Ce n'est pas une pièce qui parle de la maladie, ça n'a rien à voir", précise la directrice adjointe, rappelant le caractère léger et divertissant de la soirée.

Financé uniquement par des dons, le Centre Otium offre une gamme étendue de thérapies complémentaires, allant de l'atelier maquillage à la méditation, en passant par l'auto-hypnose, le yoga du rire et la nutrition. "Il faut pouvoir s'adapter à ce public assez multiple", insiste Catherieque Fouquet. Elle ajoute que "les gens apprennent à se reconnecter à ce qui leur fait vraiment du bien", dans un environnement où l'expression des émotions est encouragée.

Quant au financement du Centre, Catherine Fouquet rassure: "Les personnes qui viennent au Centre Otium vont pouvoir accéder à des rendez-vous individuels qui sont payants. Elle va se faire ensuite rembourser par son assurance de base ou sa complémentaire". Elle précise également que des cours collectifs sont offerts gratuitement, assurant ainsi l'accessibilité à tous.

La soirée s'annonce donc sous le signe de la générosité et de la joie. Avec un tarif spécial de 20 francs et une coupette offerte, le public est invité à rire tout en contribuant à une cause essentielle. Car, comme le rappelle Catherine Fouquet, "ce qui est important, c'est de vivre et de ressentir les émotions et de leur laisser libre cours".

Une soirée à ne pas manquer, pour le plaisir du théâtre et le soutien d'une mission qui touche chacun de nous, de près ou de loin.

Avec IA

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Culture

Charlie Chaplin et Louis de Funès se croisent à Chaplin's World

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Deux statues de cire attendent les visiteurs au Chaplin's World. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le musée Chaplin's World à Corsier-sur-Vevey (VD) mêle les univers de Charlie Chaplin et Louis de Funès. Avec plus de 300 photos et une scénographie immersive, l'exposition s'intéresse au rire au cinéma. A découvrir jusqu'au 1er septembre.

Charlot est apprenti, garçon de café, de théâtre ou de banque, débutant, assistant, commis, mitron, moussaillon, ouvrier, soldat ou pompier. A l'écran, Louis de Funès est promoteur, patron de chantier naval, chef d'orchestre, directeur d'école, commissaire, académicien, ministre ou PDG.

Tout semble les opposer de prime abord. Pour les deux artistes pourtant, le rapport au corps et au rythme est essentiel et primaire, ce que montre "Charles Chaplin et Louis de Funès: Le geste et la parole". Cette exposition réalisée par le musée Louis de Funès de Saint-Raphaël (F) est présentée pour la première fois en Suisse.

Danser ensemble

Le public découvrira la vie des deux artistes, et les similitudes qui les unissent. Une expérience immersive et interactive permettra de bouger sur les pas des deux hommes lors de leurs danses légendaires: la danse hassidique des "Aventures de Rabbi Jacob" et la danse mimée de Charlie Chaplin dans "Les Temps modernes".

Malgré des propos différents, leurs films offraient un regard satirique sur la société. Louis de Funès était un grand admirateur du génie de Chaplin. Il a intégré le burlesque et la pantomime dans son jeu, héritage du cinéma muet, explique le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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