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Politique

Les Vert'libéraux misent sur une écologie incitative et pragmatique

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Les trois candidats vert'libéraux au Conseil d'Etat vaudois, de gauche à droite: Jerome De Benedictis, Cloé Pointet et Graziella Schaller. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Vert'libéraux vaudois ont lancé mercredi leur campagne pour les élections cantonales du 20 mars, en présentant leurs trois candidats au Conseil d'Etat et leur programme politique. Transition énergétique et économie durable sont les maîtres-mots de leur engagement.

Sous le slogan "Un souffle d'optimisme", les députées Graziella Schaller et Cloé Pointet ainsi que le syndic d'Echandens Jerome De Benedictis avaient choisi le bar du "Lapin Vert" dans le quartier de la Cité à Lausanne pour s'exprimer devant la presse. Ils ont défendu une ligne politique très verte et pragmatique, l'économie et l'écologie étant les faces de la même pièce, selon le parti.

"Le défi climatique ne doit pas être une fatalité mais une opportunité d'innover", a résumé la plus jeune députée du Grand Conseil, Cloé Pointet, bientôt 23 ans. Elle a plaidé pour une mobilité décarbonisée et un vrai plan multimodal pour les transports à l'échelle du canton, incluant le vélo pour les courtes distances.

Les Vert'libéraux disent miser sur sa jeunesse et son dynamisme. "Je pense pouvoir amener de la fraîcheur et des idées disruptives au gouvernement, hors du cadre conventionnel", a dit celle qui siège au parlement vaudois depuis 2019 et qui est actuellement aussi présidente du Conseil communal de Jongny, sur la Riviera.

Durabilité à l'école

Sur le ticket, Graziella Schaller, 65 ans et la plus connue des trois, incarne l'expérience. Elle est conseillère communale à Lausanne depuis le début des années 2000 et a accédé à la députation en 2012. Au Grand Conseil, elle est cheffe du groupe vert'libéral. Ancienne membre du Parti libéral, elle a rejoint les rangs de sa nouvelle formation en 2010, lors de sa création.

Mme Schaller a mis en avant sa volonté d'introduire plus de durabilité à l'école, d'accélérer l'assainissement énergétique des bâtiments et de diminuer la pollution lumineuse. Dans le domaine de la santé, elle dit souhaiter "une collaboration plus forte entre les hôpitaux publics et les cliniques privées", notamment dans la gestion de la pandémie.

Inciter plutôt qu'obliger

De son côté, Jerome De Benedictis, 32 ans, a fait valoir son expérience de huit ans au sein de la Municipalité du village d'Echandens, dans le district de Morges, dont quatre ans en tant que syndic. En 2018, il est même le plus jeune syndic élu du canton. Son parti salue son esprit enthousiaste et fédérateur.

A l'instar de ses colistières, il prône une écologie incitative et non pas imposée par des taxations. "Il faut éviter de poser un nombre incalculable d'obligations à la population", a-t-il affirmé. Les enjeux climatiques, fiscaux et économiques, la mobilité ainsi que la cohabitation et la transition ville-campagne sont ses priorités.

S'agissant de la stratégie de se lancer à trois sur le ticket vert'libéral et ne pas faire partie, avec un seul candidat, de l'alliance bourgeoise entre le PLR, l'UDC et le Centre, les trois politiciens ont répondu en substance qu'ils voulaient gagner en visibilité. Le parti estime avoir "une vraie chance" de remporter un siège au Conseil d'Etat. Il compte aussi sur une poussée au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Mühleberg pourrait accueillir une nouvelle centrale, dit Rösti

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Le ministre de l'énergie Albert Rösti a annoncé mercredi que le Conseil fédéral était favorable au retour du nucléaire (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les sites existants se prêtent à la construction d'éventuelles nouvelles centrales nucléaires en Suisse, selon le ministre de l'énergie Albert Rösti. "Je pourrais imaginer que nous en construisions une nouvelle à Mühleberg par exemple", dit-il.

Il serait difficile d'implanter une centrale sur un nouveau site, la population risquant de s'y opposer, a déclaré le Bernois dimanche dans le SonntagsBlick. Albert Rösti assure toutefois que la population de Leibstadt (AG) a profité de la présence de la centrale, qui a créé de l'emploi.

Face aux critiques du Land allemand voisin du Bade-Wurtemberg, le ministre rappelle que l'Allemagne, qui a stoppé la production de nucléaire, a été tributaire de l'électricité suisse à trois reprises au cours de l'avant-dernier hiver.

M. Rösti ne veut parler des éventuels coûts que lorsque'une entreprise voudra effectivement construire une centrale. "Ce ne sera jamais à la Confédération" de payer, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump pris dans la controverse sur sa visite dans un cimetière

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La présence de Donald Trump au cimetière d'Arlington lundi a été vivement critiquée (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La controverse enfle aux Etats-Unis autour de la visite de Donald Trump au cimetière militaire d'Arlington. Kamala Harris a accusé samedi son rival républicain d'avoir "manqué de respect" à ce "sol sacré" pour nombre de soldats américains morts au combat.

L'ancien président s'est rendu lundi dans ce cimetière proche de Washington pour une cérémonie honorant les 13 soldats tués pendant le retrait des forces américaines d'Afghanistan en 2021.

Une altercation a eu lieu pendant la visite entre l'équipe de Donald Trump, qui cherchait à prendre des photos de l'événement, a déclaré mercredi l'administration du cimetière, où reposent quelque 400'000 anciens combattants et leurs familles et deux présidents américains, dont John Fitzgerald Kennedy.

"Donald Trump a choisi de filmer une vidéo là-bas, ce qui a abouti à une altercation avec le personnel du cimetière. Que ce soit clair : l'ancien président a manqué de respect à un sol sacré, tout cela pour un coup d'éclat politicien", a réagi la vice-présidente américaine sur X. L'entourage du candidat républicain a répliqué mercredi en partageant un communiqué dans lequel les familles de soldats assuraient que la présence de photographes avait bien été "validée" par leurs soins.

L'US Army, dans une rare mise au point, a confirmé jeudi qu'une employée d'Arlington avait été "poussée brusquement" pendant la visite de Donald Trump, alors qu'elle essayait de faire appliquer une loi fédérale interdisant toute activité politique dans l'enceinte du cimetière. Un porte-parole de l'armée américaine a déploré "un incident malencontreux" et défendu le "professionnalisme" de l'employée du cimetière.

"Devoir simple et sacré"

Kamala Harris a à nouveau fustigé samedi l'attitude de Donald Trump, affirmant que le cimetière n'était "pas un endroit pour faire de la politique". "S'il y a une chose sur laquelle nous pouvons, en tant qu'Américains, nous mettre d'accord, c'est que nos anciens combattants, les familles de militaires et les soldats devraient être mis à l'honneur, jamais dénigrés et traités avec rien de moins que notre plus grand respect et notre plus grande gratitude", a-t-elle écrit.

"C'est ma conviction qu'une personne incapable de remplir ce devoir simple et sacré ne devrait plus jamais" être président des Etats-Unis, a ajouté la démocrate. Le colistier de Donald Trump, J.D. Vance, lui a répondu samedi affirmant: "Le président Trump était là-bas à l'invitation de familles dont des êtres chers ont perdu la vie à cause de votre incompétence."

"Pourquoi ne délaissez-vous pas les réseaux sociaux et n'allez-vous pas ouvrir une enquête sur ces morts inutiles?", a lancé le sénateur sur le réseau X. L'équipe de Trump n'a de cesse de critiquer les démocrates sur le retrait américain chaotique d'Afghanistan en août 2021.

"Publicité dont je n'ai pas besoin"

Interrogé vendredi par la chaîne de télévision MSNBC sur l'opportunité de publier une vidéo de campagne dans le cimetière, Donald Trump avait plaidé l'ignorance. "Je ne sais pas qui a fait ça", avait-il déclaré, accusant le gouvernement Biden d'avoir "manigancé" pour créer la controverse.

Au cours d'un meeting vendredi soir à Johnston en Pennsylvanie, il est à nouveau longuement revenu sur l'incident, affirmant que c'était les familles des soldats défunts qui lui avaient demandé de prendre une photo avec lui.

"J'ai répondu 'Bien sûr', je ne le faisais pas pour avoir une publicité dont je n'ai pas besoin", a-t-il assuré. "Joe Biden a tué ces jeunes gens car il était incompétent et ils viennent me dire que j'utilise leurs tombes pour mes relations publiques, je n'ai rien fait de tout ça, et je vais vous dire, c'était un incident", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Frappes meurtrières, chef de l'armée de l'air limogé

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A Kharkiv, un immeuble de onze étages a été touché vendredi par une frappe russe. Au moins sept personnes ont été tuées. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins sept personnes ont été tuées vendredi dans des frappes russes sur Kharkiv en Ukraine et cinq dans des bombardements ukrainiens sur Belgorod en Russie, selon les autorités locales, qui signalent aussi des dizaines de blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui annoncé le limogeage du commandant de l'armée de l'air, quelques jours après le crash d'un avion de combat F-16, un précieux équipement militaire récemment livré à Kiev par ses alliés occidentaux après environ deux ans d'attente.

Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, située dans le nord-est à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, a été visée vendredi par une bombe planante russe, une arme particulièrement destructrice, ont déclaré les autorités ukrainiennes.

Un immeuble de 11 étages a été touché et au moins sept personnes ont été tuées, dont une adolescente de 14 ans, selon Igor Terekhov, le maire de cette cité qui comptait 1,4 million d'habitants avant la guerre.

L'attaque a également fait au moins 59 blessés, dont neuf enfants âgés de cinq à seize ans, d'après le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

Un journaliste de l'AFP présent dans la ville a entendu de fortes explosions.

Le gouverneur de la région a partagé une vidéo montrant des voitures et des appartements en flammes, laissant échapper une épaisse fumée noire.

Volodymyr Zelensky a assuré que "cette frappe n'aurait pas pu avoir lieu" si les Occidentaux avaient autorisé son pays à viser en profondeur la Russie avec les missiles de longue portée qui lui ont été fournis.

La plupart des pays occidentaux s'y refusent jusqu'à présent, craignant une escalade avec Moscou.

"Nous avons besoin de décisions fortes de la part de nos partenaires pour mettre fin à cette terreur", a plaidé M. Zelensky. "Il n'y a aucune raison rationnelle de limiter la défense de l'Ukraine", a-t-il martelé.

Bombes à sous-munitions

Côté russe, au moins cinq personnes ont été tuées et 37 blessées vendredi dans une frappe ukrainienne sur la ville et la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine.

Selon Viatcheslav Gladkov, cette attaque a été "menée par les forces armées ukrainiennes à l'aide d'armes à sous-munitions tirées à partir de MLRS Vampire (lance-roquettes multiples, ndlr) sur la ville de Belgorod et la région de Belgorod".

Six enfants figurent parmi les blessés, dont trois sont "dans un état grave", a-t-il raconté sur Telegram. Trois immeubles résidentiels et d'autres bâtiments ont été endommagés.

Les bombes à sous-munitions, qui sont notamment livrées par les Etats-Unis à l'Ukraine, sont controversées car elles dispersent des petites charges explosives dangereuses pour les civils. Elles sont interdites par de nombreux pays, en particulier européens.

Crash d'un F-16

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a par ailleurs annoncé vendredi avoir limogé le commandant de l'armée de l'air Mykola Olechtchouk.

S'il n'a pas expliqué les raisons de cette décision, celle-ci intervient au lendemain de l'annonce du crash d'un avion F-16 et de la mort de son pilote, Oleksiï Mes, formé aux Etats-Unis. L'incident a eu lieu lundi, pendant une attaque massive de missiles et de drones russes.

Peu d'informations ont été fournies sur cet épisode par les autorités ukrainiennes.

Selon une députée ukrainienne, Mariana Bezougla, membre de la commission Défense du Parlement, l'appareil a été abattu par erreur par un système de défense antiaérienne Patriot "en raison d'une mauvaise coordination entre les unités".

Dans l'est de l'Ukraine, où se déroulent l'essentiel des combats malgré l'offensive surprise déclenchée début août par les forces ukrainiennes dans la région russe frontalière de Koursk, les troupes russes ont poursuivi leur avancée.

L'armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouveaux villages : Novojelanné et Kostiantynivka, dans la région de Donetsk, et Synkivka, dans celle de Kharkiv.

M. Zelensky a reconnu mercredi une situation "extrêmement difficile" pour l'armée ukrainienne près de Pokrovsk, un important noeud logistique d'où les soldats russes sont désormais à moins de dix kilomètres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Genève garantit l'accès gratuit à toutes les plages publiques

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L'accès gratuit à toutes les plages publiques du canton de Genève sera désormais garanti sans restrictions. Les communes pourront fixer un prix d'entrée modeste s'il y a des infrastructures, mais il devra aussi être payé par leurs propres habitants (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a décidé vendredi de garantir l'accès gratuit à toutes les plages publiques du canton, sans restrictions. Les communes pourront fixer un prix d'entrée modeste s'il y a des infrastructures, mais il devra aussi être payé par leurs propres habitants.

Pour mettre un terme aux pratiques discriminatoires de certaines communes, le Conseil d'Etat a proposé de modifier la loi sur les eaux. A l'instar de Prégny-Chambésy et d'Hermance, Collonge-Bellerive avait, en 2019, limité l'accès à deux plages pour réduire la surfréquentation. La commune avait réservé une des plages à ses résidents et rendu l'autre payante aux non-résidents.

Alors que les Genevois veulent pouvoir se rafraichir, "certaines communes ne jouent pas le jeu", a dénoncé la Verte Dilara Bayrak. La modification législative repose sur quatre principes: l'accès aux espaces publics du lac, la gratuité, un prix d'entrée modeste en cas de prestations d'une certaine importance et la non-discrimination en fonction du domicile, a détaillé le socialiste Grégoire Carasso, au nom de la majorité.

"Les Bains des Pâquis et Genève-Plage ne pourront plus faire payer une entrée en raison de la notion de capacité financière", a critiqué le PLR Adrien Genecand. Pour l'UDC Marc Falquet, la différence de traitement entre les résidents et les visiteurs tient au coût d'entretien des infrastructures pour les communes.

Quant au Centre, il s'est dit partagé entre la défense de l'autonomie communale et celle de l'accès au lac. Au final, la loi a été acceptée par 57 oui, 36 non et 1 abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Venezuela : normalisation en cours après un black-out généralisé

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Le ministre de la Communication Freddy Nanez a évoqué à la télévision "un sabotage contre le système électrique national" qui a affecté presque tout le territoire. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Le courant revenait peu à peu au Venezuela vendredi après une coupure généralisée d'électricité, attribuée par le pouvoir à un "sabotage" et à une tentative de coup d'Etat, un mois après la réélection contestée de Nicolas Maduro.

L'électricité, qui a été complètement coupée pendant plusieurs heures, est revenue par intermittence dans certaines parties de Caracas et des Etats de Tachira (sud-ouest) et de Merida (ouest), a constaté l'AFP. Des témoignages sur les réseaux sociaux faisaient état d'une normalisation dans d'autres zones du pays.

"Je reste aux côtés du peuple en première ligne dans la bataille contre cette attaque criminelle visant le système électrique national. Le fascisme désespéré s'en prend au peuple mais, ensemble, nous triompherons !" a lancé M. Maduro sur les réseaux sociaux.

Le courant a été coupé pour des raisons indéterminées vers 05h00 heure locale. Le ministre de la Communication Freddy Nanez a évoqué à la télévision "un sabotage contre le système électrique national" qui a affecté presque tout le territoire.

Ce black-out est survenu au moment où le Venezuela est plongé dans une grave crise post-électorale après la présidentielle du 28 juillet, l'opposition revendiquant la victoire.

Le pays connaît régulièrement des pannes de courant localisées et des délestages mais rarement des coupures généralisées. Il avait toutefois été traumatisé par un black-out de cinq jours en mars 2019.

"Sous contrôle"

Le pouvoir attribue régulièrement ces incidents à des "attaques" orchestrées par les Etats-Unis et l'opposition afin de le renverser.

Cependant, l'opposition et de nombreux spécialistes estiment que ces coupures récurrentes résultent d'une mauvaise gestion du secteur industriel, qui s'est détérioré avec la crise économique.

Le Venezuela a connu au cours de la décennie écoulée une contraction sans précédent, de 80%, de son PIB, que la timide reprise des deux dernières années n'a pas compensée. Quelque sept millions de Vénézuéliens ont fui le pays.

Le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello, souvent considéré comme un des hommes les plus puissants du Venezuela, a estimé que les opposants au pouvoir n'avaient "pas atteint leurs objectifs (...) que le pays soit en feu un mois après l'élection".

"Tout est sous contrôle", a assuré le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez. "Les forces armées sont déployées sur l'ensemble du territoire national", a-t-il souligné.

"Je pensais qu'il s'agissait d'une coupure comme il y en a tous les jours ici", s'amuse Elena Jimenez, une femme au foyer de 66 ans de Maracaibo, la capitale de l'Etat de Zulia.

Convocation

Sur le plan politique, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia a ignoré vendredi la troisième convocation qui lui avait été adressée par la justice, selon la télévision officielle VTV.

Le parquet avait menacé d'émettre un mandat d'arrêt à son encontre en cas de nouvelle non comparution.

Cet ancien ambassadeur de 75 ans n'est pas apparu en public depuis le 30 juillet. Dimanche, il avait dit craindre une justice "sans garantie d'indépendance" et n'avait pas répondu aux autres convocations. Il est visé par une enquête pour "usurpation de fonctions" et "incitation à désobéir aux lois".

Après l'annonce de la réélection de Nicolas Maduro, des manifestations spontanées ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Le président socialiste, dont la victoire a été validée par la Cour suprême, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE).

L'opposition affirme que M. Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec plus de 60% des voix.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dit vendredi "ne pas accepte(r) la victoire de Maduro ni celle de l'opposition. L'opposition dit qu'elle a gagné. Lui (Maduro) dit qu'il a gagné mais il n'y a pas de preuves. Nous exigeons des preuves".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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