Rejoignez-nous

International

Les technologies russes "doivent avoir une longueur d'avance"

Publié

,

le

Vladimir Poutine a expliqué que "les technologies militaires russes doivent avoir de l'avance". (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

La Russie doit être à la pointe du progrès technologique militaire, notamment concernant les drones, a affirmé Vladimir Poutine. Le président a reconnu que Moscou parvenait à se fournir sur le marché international malgré les sanctions.

"Les équipements militaires actuels évoluent très rapidement. Si nous voulons remporter des succès, nous devons toujours avoir une longueur d'avance", a déclaré le président russe.

"L'ennemi a des moyens assez modernes, car toute la société occidentale travaille pour lui", a-t-il ajouté.

Selon le Kremlin, Vladimir Poutine a tenu ces propos lors d'un échange avec des combattants russes, le 7 mai, mais diffusé seulement jeudi pour les célébrations de la victoire soviétique contre l'Allemagne nazie.

"Ce n'est pas simple pour nos gars, nos combattants, qui sont face à des drones ennemis qui volent au-dessus de leur tête comme des mouches. On le sait. On travaille là-dessus et je suis sûr qu'il y aura des résultats", a dit M. Poutine.

Il s'est aussi félicité de l'usage, généralisé par Moscou, de bombes aériennes guidées pour anéantir les défenses ukrainiennes et a assuré que l'armée russe parvenait à "surmonter" les systèmes de brouillage de drones.

Interrogé par un officier sur le développement de drones robots terrestres sur le front, il a affirmé que Moscou parvenait à acquérir certaines de ces technologies sur le marché international, en dépit des sanctions occidentales.

De la Chine à la Russie

"Nous prendrons (...) ce que nous voyons sur le marché international. Malgré les difficultés, nous recevons (...) des choses mobiles, à double, triple usage, ou usage civil mais pouvant être utilisées pour les opérations militaires", a-t-il détaillé.

Depuis le début de son offensive à grande échelle contre l'Ukraine, la Russie est confrontée à des sanctions occidentales censées l'empêcher de recevoir des technologies utilisées par son industrie militaire.

Mais les Etats-Unis disent constater depuis des mois le transfert de matériels de la Chine vers la Russie, dont Moscou se sert pour rebâtir son industrie de défense.

En guise d'illustration du soutien de Pékin au complexe militaro-industriel russe, Washington a cité des achats massifs par Moscou de composants électroniques, de machines-outils et d'explosifs chinois, des accusations démenties par Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

L'ex-président Jacob Zuma déclaré inéligible et exclu des élections

Publié

le

Jacob Zuma a été déclaré inéligible en raison d'une condamnation à la prison en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction d'Afrique du Sud, a déclaré lundi l'ex-président Jacob Zuma inéligible en raison d'une condamnation à la prison en 2021. Elle a prononcé son exclusion des élections générales prévues dans neuf jours.

"M. Zuma a été reconnu coupable d'une infraction et condamné à une peine d'emprisonnement de plus de 12 mois", a déclaré la juge Leona Theron à la lecture de la décision, qui peut faire l'objet d'un appel. "Par conséquent, il ne peut être membre de l'Assemblée nationale et ne peut se présenter aux élections", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le président iranien Raïssi meurt dans un accident d'hélicoptère

Publié

le

Le président iranien Ebrahim Raïssi se trouvait à bord d'un hélicoptère Bell 212 en compagnie du ministre des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région. (© KEYSTONE/AP/Ali Hamed Haghdoust)

Le président iranien Ebrahim Raïssi et son ministre des Affaires étrangères sont morts dans un accident d'hélicoptère dans le nord-ouest de l'Iran, a annoncé lundi le gouvernement de ce pays, poids lourd du Moyen-Orient.

Le décès de Raïssi à 63 ans ouvre une période d'incertitude politique en Iran, au moment où la région est secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, un allié de la République islamique.

Elu en 2021, il était considéré comme l'un des favoris pour succéder au Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans.

"Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (...) a sacrifié sa vie pour la nation", a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

"Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d'Iran a rejoint le royaume suprême", a indiqué l'agence officielle Irna, en saluant "le martyre" des victimes.

L'annonce de son décès avait été donnée en début de matinée par les agences de presse et les sites d'information après la découverte de l'épave de l'hélicoptère à l'aube. La télévision d'Etat a parallèlement diffusé des chants religieux en montrant des photos du président.

Météo difficile

L'hélicoptère du président a disparu dimanche en début d'après-midi alors qu'il survolait une région de l'Iran escarpée et boisée dans des conditions météorologiques difficiles avec de la pluie et un épais brouillard.

La perspective de découvrir vivants le président et les huit autres passagers, avait progressivement diminué durant la nuit.

Parmi eux figurait Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, nommé à la tête de la diplomatie par M. Raïssi en juillet 2021. Etaient également présents le gouverneur de la province d'Azerbaïdjan oriental, le principal imam de la région, ainsi que le chef de la sécurité du président et trois membres d'équipage.

Les secours ont récupéré lundi matin les dépouilles des neuf passagers. "Nous sommes en train de transférer les corps des martyrs à Tabriz", la grande ville du nord-ouest de l'Iran, a annoncé le Croissant Rouge.

L'épave a été découverte à l'aube et les secours ont rapidement indiqué qu'il n'y avait "aucun signe montrant que les passagers de l'hélicoptère" étaient en vie, selon la télévision d'Etat.

L'avancée des recherches a été suivie avec attention à l'international, notamment aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et dans les pays voisins.

Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est déclaré "profondément attristé et choqué par la disparition tragique" du président iranien. Des messages de condoléances ont été envoyés par d'autres dirigeants, dont le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Sudani.

"Pas de perturbations"

Raïssi, qui avait le titre d'ayatollah, présidait la République islamique depuis près de trois ans. Considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d'un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et l'absence de concurrents de poids.

Toujours coiffé de son turban noir et vêtu d'un long manteau de religieux, il avait succédé au modéré Hassan Rohani, qui l'avait battu à la présidentielle de 2017.

Il était soutenu par la principale autorité de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a appelé dimanche "le peuple iranien" à "ne pas s'inquiéter" car "il n'y aura pas de perturbation dans l'administration du pays".

Le Guide suprême devait donner son approbation à la nomination du premier vice-président, Mohammad Mokhber, en remplacement temporaire de M. Raïssi, en attendant la tenue d'une élection présidentielle dans les 50 jours.

Dernier message pro-palestinien

Raïssi s'était rendu dimanche dans la province d'Azerbaïdjan oriental, où il a notamment inauguré un barrage en compagnie du président d'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à la frontière entre les deux pays.

Au cours d'une conférence de presse commune, il a de nouveau apporté son soutien au Hamas face à Israël. "Nous pensons que la Palestine est la première question du monde musulman", a-t-il dit. Dans un message de condoléances, le Hamas a salué un "soutien à la résistance palestinienne".

L'Iran a lancé une attaque inédite le 13 avril contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l'aide des Etats-Unis et de plusieurs autres pays alliés.

Raïssi était sorti renforcé des législatives qui se sont tenues en mars, premier scrutin national depuis le mouvement de contestation qui a secoué l'Iran fin 2022 à la suite du décès de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour non-respect du code vestimentaire strict de la République islamique.

Né en novembre 1960, M. Raïssi a effectué l'essentiel de sa carrière dans le système judiciaire, en étant notamment procureur général de Téhéran puis procureur général du pays.

Liste noire

Raïssi figurait sur la liste noire américaine des responsables iraniens sanctionnés par Washington pour "complicité de graves violations des droits humains", des accusations balayées comme nulles et non avenues par les autorités de Téhéran.

Téhéran a salué dans la nuit les propositions faites par plusieurs pays d'aider dans les recherches de l'hélicoptère, un Bell 212.

La Turquie a rapidement déployé 32 secouristes et un drone de vision nocturne qui a été opérationnel durant la nuit, tandis que l'Union européenne a annoncé avoir activé, à la demande de l'Iran, "le service de cartographie de réponse rapide CopernicusEMS" pour aider à localiser l'appareil.

A la demande de Téhéran, Moscou a également annoncé envoyer en Iran une cinquantaine de spécialistes des opérations de sauvetage, des véhicules tout-terrain ainsi qu'un hélicoptère.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Lai Ching-te prête serment en tant que président de Taïwan

Publié

le

Le nouveau président Lai Ching-te, qui succède à Tsai Ing-wen, à gauche sur le cliché, a prêté serment avec la nouvelle vice-présidente Hsiao Bi-khim, à droite sur le cliché, au palais présidentiel de Taïpei. (© KEYSTONE/AP)

Le nouveau président de Taïwan Lai Ching-te a salué "l'ère glorieuse" de la démocratie taïwanaise après avoir prêté serment lundi. Il a appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires".

Dans son discours d'investiture au palais présidentiel de Taipei, M. Lai a évoqué de façon directe la menace de guerre après des années de pressions de la part de la Chine pour que Taïwan passe sous son contrôle.

Le nouveau président a remercié les Taïwanais d'avoir résisté à l'influence "des forces extérieures et d'avoir résolument défendu la démocratie", affirmant que "l'ère glorieuse de la démocratie taïwanaise est arrivée".

Détermination

"Face aux nombreuses menaces et tentatives d'infiltration, nous devons démontrer notre détermination à défendre notre nation, nous devons également accroître notre préparation à la défense et renforcer notre cadre juridique en matière de sécurité nationale", a relevé M. Lai après son entrée en fonction.

Issu du Parti démocrate progressiste (PDP), le même mouvement que sa prédécesseure Tsai Ing-wen, M. Lai a été décrit par Pékin comme un "dangereux séparatiste" pour ses déclarations passées en faveur de l'indépendance de Taïwan.

Il a depuis adouci son discours, et a promis lundi que son gouvernement "ne cédera pas, ne provoquera pas et maintiendra le statu quo", c'est-à-dire un équilibre qui préserve la souveraineté de Taïwan sans pour autant déclarer une indépendance formelle.

Responsabilité partagée pour la paix

Il a aussi appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires contre Taïwan". Pékin doit "partager avec Taïwan la responsabilité envers le monde du maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan", a-t-il plaidé.

S'inscrivant dans la continuité de sa prédécesseure, Lai Ching-te devrait augmenter les dépenses militaires et renforcer les liens avec certaines puissances, dont les Etats-Unis qui sont le principal fournisseur d'armes à Taïwan.

Concomitamment, la Chine a dévoilé lundi de nouvelles sanctions contre trois entreprises américaines vendant des armes à Taïwan.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a félicité le président de Taïwan Lai Ching-te, dont l'investiture est, selon lui, le signe d'un "système démocratique résilient". Il a dit espérer que Washington et Taipei puissent renforcer leurs relations et maintenir la "paix et la stabilité" dans la région du détroit de Taïwan.

La cérémonie, durant laquelle a été aussi investie la nouvelle vice-présidente, Hsiao Bi-khim, s'est tenue au palais présidentiel de Taipei, la capitale.

En marque de soutien, huit chefs d'Etat, y ont assisté ainsi que 51 délégations internationales (dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada).

Des danses et des morceaux d'opéras traditionnels ont été interprétés par plus d'un millier d'artistes lors de la cérémonie qui comprenait aussi un défilé militaire aérien.

Autonomie

L'île de 23 millions d'habitants est gouvernée de manière autonome, mais la Chine la considère comme une partie de son territoire et a affirmé vouloir la ramener sous son contrôle, par la force si nécessaire.

Avant l'investiture de M. Lai, le bureau des affaires taïwanaises de Pékin, qui gère les questions liées au détroit, a déclaré que "l'indépendance de Taïwan et la paix dans le détroit" sont "comme l'eau et le feu".

Les avions de guerre et les navires chinois maintiennent une présence quasi-quotidienne autour de l'île, mais dans les jours précédant l'inauguration, il n'y a pas eu d'augmentation significative du nombre d'avions et de navires.

M. Lai a tenté de rouvrir le dialogue avec la Chine, que Pékin a rompu en 2016, mais les experts estiment qu'il risque d'être rabroué.

Défis internes

Taïwan souffre d'un manque de reconnaissance diplomatique, ne disposant que de 12 alliés sur la scène internationale.

Bien que Washington ait abandonné la reconnaissance diplomatique de Taipei au profit de Pékin en 1979, il est resté le partenaire le plus important de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.

L'île jouit de ses propres institutions, d'une armée et bat monnaie: le nouveau dollar de Taïwan. La majorité des habitants de Taïwan estime également disposer d'une identité propre taïwanaise, distincte de la Chine, selon des enquêtes d'opinion.

En plus de la menace chinoise, Lai Ching-te devra faire face à de nombreux autres défis au cours de son mandat.

Le PDP a perdu sa majorité au parlement, où une bagarre a éclaté vendredi entre des élus des trois partis qui y sont représentés, ce qui pourrait compliquer la tâche de M. Lai pour faire adopter ses réformes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La Nouvelle-Calédonie toujours en proie aux blocages

Publié

le

L'objectif de l'opération de police est de reprendre le contrôle de la route entre Nouméa et l'aéroport international. (© KEYSTONE/AP/Cedric Jacquot)

Les blocages de routes persistaient lundi en Nouvelle-Calédonie, malgré les moyens engagés pour rétablir la circulation sur ce territoire français du Pacifique Sud. L'objectif est de permettre la circulation sur la route menant vers l'aéroport international.

"La situation est vraiment préoccupante", a déclaré lundi le chef du gouvernement australien Anthony Albanese à la télévision ABC. De même que la Nouvelle-Zélande, Canberra a demandé durant le week-end à pouvoir poser des avions afin de pouvoir rapatrier ses concitoyens, alors que l'aéroport est toujours fermé aux vols commerciaux.

Samedi, le gouvernement néo-calédonien a estimé à 3200 le nombre de personnes bloquées, qui ne peuvent ni quitter ni rejoindre l'archipel.

"76 barrages neutralisés"

Après une semaine d'émeutes et un bilan de six morts, aucune issue proche à la crise sécuritaire et politique ne semble se dessiner lundi, jour férié. En cause, une réforme du corps électoral contestée par les représentants du peuple autochtone kanak qui redoutent une réduction de leur poids.

Malgré une vaste opération des forces de l'ordre lancée dimanche, les voies de communication restent bloquées lundi là où les émeutiers ont installé leurs barrages, notamment dans l'agglomération de Nouméa et sur la route d'une cinquantaine de kilomètres qui mène à l'aéroport international.

A la sortie de Nouméa, la chaussée du début de la voie express est impraticable, le bitume ayant fondu après l'incendie de nombreux véhicules, a constaté une journaliste de l'AFP. Ailleurs, la route reste encombrée à de nombreux endroits de carcasses de voitures brûlées, ferraille et bois entassés.

Le représentant de l'Etat français en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, s'est pourtant félicité lundi du "succès" du début d'une vaste opération de la gendarmerie contre les barrages sur cette route, lancée à l'aube dimanche, faisant état de "76 barrages neutralisés".

D'autres actions des unités d'élite de la police et de la gendarmerie ont été annoncées dans des zones considérées par les autorités comme des "points durs", dans les villes de Nouméa, Dumbéa et Païta notamment.

"On a remis le barrage"

Dans la nuit de dimanche à lundi, des bruits de grenades de désencerclement, utilisées par les forces de l'ordre pour disperser les émeutiers, ainsi que des cris évoquant des affrontements ont été entendus dans le quartier d'Auteuil à Dumbéa, dans l'agglomération de Nouméa, selon un correspondant de l'AFP.

Dans la ville même de Nouméa, des détonations importantes ont résonné dans les quartiers de Magenta et Tuband, selon une autre journaliste de l'AFP.

Les gendarmes "sont passés. Ils ont déblayé et, nous, on est resté sur le côté", a confié dimanche à l'AFP Jean-Charles, la cinquantaine, tête enturbannée d'un foulard et drapeau kanak à la main à La Tamoa, à quelques kilomètres de l'aéroport. "Une fois qu'ils sont passés, on a remis le barrage".

Les forces de l'ordre estiment le nombre d'émeutiers entre 3000 et 5000.

Pour le haut-commissaire de la République française, les dégâts contre les infrastructures pénalisent lourdement la population. "On commence à manquer de nourriture", a-t-il prévenu dimanche.

Couvre-feu

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 06h00, l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et la suspension de l'application TikTok.

La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral aux scrutins provinciaux de Nouvelle-Calédonie, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Elle a été adoptée par les députés, après les sénateurs, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ce texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en congrès avant la fin juin, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Présidentielle en République dominicaine: le sortant réélu

Publié

le

Le président sortant Luis Abinader est le grand favori de la présidentielle de Saint-Domingue (archives). (© KEYSTONE/EPA/Bienvenido Velasco)

Le chef d'Etat dominicain sortant Luis Abinader, qui a fait campagne sur son bilan économique et sa politique de fermeté vis-à-vis de l'immigration venant d'Haïti, a été réélu dès le premier tour de la présidentielle. Son principal adversaire a reconnu sa défaite.

"Le peuple s'est exprimé clairement [...] J'accepte la confiance que j'ai reçue et l'obligation de ne pas décevoir. Je ne vous décevrai pas", a-t-il lancé à ses partisans.

"Je suis et je serai le président de tous les Dominicains", a insisté M. Abinader qui était le grand favori des sondages. Il avait fait de la lutte contre l'immigration haïtienne, souvent associée à la criminalité, un des chevaux de bataille de sa présidence.

Selon des résultats partiels du conseil national électoral (JCE, Junta central électoral) avec 25,52% de suffrages comptabilisés, M. Abinader a recueilli 58,87% des voix contre 27,25% à l'ancien président Leonel Fernández. Abel Martinez arrive troisième avec 10,60% des voix, les six autres candidats étant loin derrière.

Majorité au Parlement

"Ce soir, j'ai téléphoné au président Luis Abinader pour saluer sa victoire électorale et lui souhaiter beaucoup de succès dans son administration", a écrit M. Fernández sur le réseau social X (ex-Twitter).

Au siège de campagne du président, quelque 200 militants et partisans de M. Abinader ont crié leur joie. "Quatre ans de plus, quatre ans de plus", ont-ils scandé, a constaté un journaliste de l'AFP.

La formation politique de M. Abinader, le parti révolutionnaire moderne (PRM), qui avait déjà remporté 120 des 150 municipalités en février, devrait aussi obtenir la majorité des sièges des 190 députés et 32 sénateurs en jeu.

Environ 70% des Dominicains approuvent la gestion de M. Abinader et notamment sa politique de fermeté à l'égard d'Haïti. Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, il a multiplié les déclarations, musclées et les opérations anti-immigration et expulsions. Il a fait construire un mur sur une partie de la frontière avec Haïti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture