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Politique

Les Suisses disent « non » à la réforme de l’AVS

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Près de 53% des Suisses ne veulent pas de la réforme des retraites 2020.

Le système des retraites semble toujours impossible à réformer. C’est un échec de plus dans ce domaine: 52,7% des Suisses ont rejeté dimanche la réforme de la prévoyance vieillesse et à peine plus de 50% ont refusé de justesse un financement additionnel de l’AVS par la TVA. Le projet a sans doute souffert des attaques cumulées du PLR et de l’UDC, d’une part, et de la gauche de la gauche, d’autre part. Un travail débuté en 2011 est ainsi réduit à néant, et la situation du premier et du deuxième pilier reste critique. Alain Berset, conseiller fédéral en charge du dossier au micro de Jérôme Favre, notre correspondant à Berne:

Alain BersetConseiller fédéral en charge du Département de l'intérieur

La réforme n’a pas reçu l’appui de la gauche de la gauche, qui avait lancé le référendum, mais les socialistes l’auraient soutenue si l’on en croit Christian Levrat, le président du PS Suisse.

Christian LevratPrésident du PS suisse

Du côté Genevois l'opposition était encore plus vive, puisque deux tiers d'entre eux l'ont refusé. Seuls les démocrates-chrétiens préconisaient de voter favorablement à 2020. La réaction du Député PDC au Grand Conseil, Bertand Buchs au micro de Judith Monfrini:

Bertrand BuchsDéputé PDC au Grand Conseil genevois

Quant au Parti des verts, leur avis était nuancé. Nicolas Walder, Conseiller administratif écologiste en Ville de Carouge:

Nicolas WalderConseiller administratif écologiste - Ville de Carouge

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International

Regain de tensions autour de manifs sur les campus américains

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Lundi on pouvait constater des dizaines de tentes plantées sur la grande esplanade de l'université de Columbia. (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Des tensions électrisent les campus américains lundi. Des manifestants pro-palestiniens se disant déterminés, malgré la forte présence policière, à se battre pour leur liberté d'expression face à la droite qui les accuse d'antisémitisme.

Sous un soleil printanier lundi, des dizaines de tentes sont plantées sur la grande esplanade de l'université Columbia à New York, occupée par les manifestants qui dénoncent la guerre menée par Israël à Gaza, territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire.

A l'entrée du campement, un groupe d'étudiants distribue des masques et contrôle les entrées. "Nous nous engageons à ne pas partager les noms ou les informations sur qui que ce soit (...), pas même à la police ou à l'administration", peut-on lire sur une affiche. Depuis jeudi et l'arrestation d'une centaine de personnes lors d'un rassemblement sur le campus, les tensions n'ont cessé de s'accentuer, d'abord à Columbia puis sur de nombreux campus dans le pays.

La présidente de Columbia, Nemat Shafik, a décidé lundi que tous les cours se tiendraient en distanciel et a appelé dans un communiqué à "remettre les choses dans l'ordre". "On restera ici jusqu'à ce qu'ils nous parlent et écoutent nos demandes", affirme à l'AFP Mimi Elias, étudiante qui dit faire partie des personnes arrêtées et depuis suspendues par l'université.

"99% des gens sont ici pour la libération de la Palestine", fait-elle valoir. "Nous ne sommes pas pour l'antisémitisme, ni pour l'islamophobie. Nous voulons la libération de tout le monde". Ces manifestations "se sont transformées en une question sur la liberté d'expression", a résumé à l'AFP un étudiant ne soutenant aucun des deux camps, et qui n'a pas souhaité donné son nom.

"Dire ce que l'on a à dire"

"L'une des choses les plus importantes quand on est étudiant, c'est de pouvoir explorer et dire ce que l'on a à dire, sans être puni et sans que la police ne débarque sur le campus", insiste-t-il. Les arrestations, c'était "l'option nucléaire", regrette Joseph Howley, professeur de grec et de latin à Columbia, estimant que l'université a "empiré la situation".

Membre d'un groupe d'enseignants pro-palestinien, il accuse "l'extrême droite américaine" de vouloir museler les "opinions politiques qu'elle n'aime pas". "Aujourd'hui, c'est sur Israël et la Palestine. La semaine prochaine, ce sera sur les questions raciales ou de genre, les vaccins ou le climat", s'inquiète-t-il.

Le débat fait rage au sein du monde universitaire entre, d'un côté, ceux qui dénoncent les manifestations provoquant, selon eux, une montée de l'antisémitisme, et de l'autre, ceux qui défendent la liberté d'expression, en l'occurrence en faveur de la cause palestinienne.

"C'est un sujet très, très sensible. On essaie de faire de notre mieux", a déclaré lundi Mike Gerber, le responsable aux affaires juridiques de la police new-yorkaise. "Aucune forme de violence ne sera tolérée". Plus au sud de Manhattan, le campus de la New York University (NYU) est aussi sous tension. La direction a demandé à des manifestants d'évacuer une place. Les policiers ont commencé à arrêter des étudiants dans la soirée de lundi, selon le New York Times.

"Anarchie"

Sur le campus de l'université Yale, au nord de New York, des centaines d'étudiants ont agité drapeaux et pancartes pro-palestiniens. Au moins 47 personnes ont été arrêtées, selon un communiqué de l'université lundi.

A Boston, Rayan Amim, étudiant à l'Emerson College, a expliqué à l'AFP manifester "pour condamner sans relâche le génocide en cours des Palestiniens de Gaza et le nettoyage ethnique qui dure depuis plus de 75 ans". Le parc au coeur du campus de Harvard est fermé au public pour toute la semaine. Un groupe pro-palestinien a annoncé sur Instagram sa suspension par l'université.

Les campus américains sont le théâtre de tensions depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre. Dénonçant ce qu'ils considèrent comme de l'antisémitisme, des républicains se sont emparés dès l'automne du sujet. Après une audition houleuse au Congrès, les anciennes présidentes de l'université de Pennsylvanie et d'Harvard ont démissionné.

Celle de Columbia, entendue la semaine passée au Congrès, a assuré que l"'antisémitisme (n'avait) rien à faire sur notre campus", ce qui n'a pas empêché les appels à sa démission d'élus républicains, qui dénoncent l'"anarchie". Lundi, le président américain Joe Biden a condamné les "manifestations antisémites" tout en dénonçant "ceux qui ne comprennent pas ce que vivent les Palestiniens".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Adoption du projet sur l'expulsion de migrants au Rwanda

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Ce projet de loi est devenu le symbole de la politique migratoire du Premier ministre britannique Rishi Sunak. (© KEYSTONE/EPA/JASON ALDEN / POOL)

Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Ce après une interminable bataille entre la chambre haute et la chambre basse.

Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure-phare de sa politique de lutte contre l'immigration clandestine, ce projet vise à envoyer au Rwanda les demandeurs d'asile - d'où qu'ils viennent - entrés illégalement au Royaume-Uni, notamment en traversant la Manche sur des canots pneumatiques.

Adossé à un nouveau traité entre Londres et Kigali qui prévoit le versement de sommes substantielles au Rwanda en échange de l'accueil des migrants, le texte débattu lundi au Parlement visait à répondre aux conclusions de la Cour suprême, qui avait jugé le projet initial illégal en novembre dernier.

"Pays tiers sûr"

Il définit notamment le Rwanda comme un pays tiers sûr. Or si le Rwanda se présente comme l'un des pays les plus stables du continent africain, son président Paul Kagame est accusé de gouverner dans un climat de peur, étouffant la dissidence et la liberté d'expression.

La chambre des Lords, où les conservateurs n'ont pas la majorité, a retardé l'adoption définitive du texte en le renvoyant sans cesse à la chambre des Communes avec des amendements, lesquels étaient à leur tour systématiquement rejetés par les députés. Une manoeuvre dilatoire connue sous le nom de "ping pong parlementaire".

Les Lords ont notamment voulu exiger que le Rwanda ne soit pas considéré comme un pays sûr jusqu'à ce qu'un organisme de contrôle indépendant le dise. Ils souhaitaient également que les agents, les alliés et les employés du Royaume-Uni à l'étranger, y compris les Afghans qui ont combattu aux côtés des forces armées britanniques, soient exemptés d'expulsion.

Au final, la chambre haute, dont les membres ne sont pas élus, a décidé se plier à la volonté de la chambre des Communes désignée au suffrage universel, et a décidé de ne plus amender le texte, garantissant son entrée en vigueur. Plus tôt lundi, Rishi Sunak avait assuré que son gouvernement était "prêt" à expulser des demandeurs d'asile vers le Rwanda d'ici 10 à 12 semaines, une fois la loi adoptée.

L'enjeu est aussi électoral pour le Premier ministre, au pouvoir depuis 18 mois, alors que les conservateurs sont donnés largement perdants des élections législatives qui se profilent. "Nous sommes prêts", "ces vols décolleront, quoi qu'il arrive", a martelé dans la matinée le Premier ministre lors d'une conférence de presse.

Le gouvernement a mobilisé des centaines de personnels, notamment des juges, pour traiter rapidement les éventuels recours des migrants illégaux, et débloqué 2200 places en détention pour eux en attendant que leurs cas soient étudiés. Des "avions charter" ont été réservés, a ajouté M. Sunak, alors que selon des médias le gouvernement a peiné à convaincre des compagnies aériennes de contribuer aux expulsions.

"Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions", a insisté Rishi Sunak, répétant le mantra des conservateurs depuis que de premières expulsions vers le Rwanda avaient été bloquées par la justice européenne.

Premiers migrants "identifiés"

Le projet de loi du gouvernement est fortement critiqué par l'opposition travailliste, des associations d'aides au migrants, le chef de l'Eglise anglicane et jusqu'à au Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk, qui a estimé qu'il va "à l'encontre des principes fondamentaux des droits humains".

Lundi, les rapporteurs spéciaux auprès des Nations Unies sur le trafic d'êtres humains, sur les droits des migrants et sur la torture ont prévenu que les compagnies et autorités aériennes qui faciliteraient les vols concernés "pourraient être complices d'une violation des droits humains protégés au niveau international".

Dans une déclaration à l'AFP le directeur général de l'organisation Care4Calais Steve Smith a jugé le plan "impraticable", "brutal" et "qui ne réussira pas à mettre fin aux traversées de la Manche". Le gouvernement devrait "se concentrer plutôt sur la tâche vitale consistant à traiter les demandes d'asile de manière juste et rapide", a aussi réagi Enver Solomon, du Refugee Council.

Après avoir atteint un record en 2022 (45'000), puis baissé en 2023 (près de 30'000), le nombre de personnes ayant traversé clandestinement la Manche à bord de canots de fortune a augmenté de plus de 20% depuis le début de l'année par rapport à l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le président des Vert-e-s de la Ville de Genève démissionne

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Omar Azzabi poursuivra son engagement en tant que conseiller municipal. (© Les Vert-e-s Ville de Genève)

Le président des Vert-e-s de la Ville de Genève, Omar Azzabi, a confirmé sa démission lundi soir lors d'une assemblée générale. Il quittera sa fonction en juin prochain, indique le parti dans un communiqué.

"Ses nouvelles obligations professionnelles l'ont poussé à se retirer, mais il poursuivra son engagement au sein du groupe des Vert-e-s au Conseil municipal", indique le parti.

Les Vert-e-s de la Ville de Genève se sont rassemblés afin de revoir leur règlement en prévision des élections municipales 2025. La modification permet de s'assurer que les candidat-e-s vert-e-s à la candidature soient membres depuis au moins trois mois au moment de leur nomination à l'Assemblée. Les candidatures au Conseil administratif sont désormais formellement ouvertes.

Les membres ont également débattu "ouvertement et sereinement" sur les embauches controversées au sein du Département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité (DACM), codirigé par la magistrate Verte Frédérique Perler. La section genevoise "reste extrêmement attentive à l'évolution de la situation, notamment au rapport du Contrôle Financier Interne de la Ville qui fera toute la lumière sur cette affaire", indique-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le chef du renseignement militaire israélien démissionne

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Benjamin Netanyahu n'a de cesse de clamer sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans le sud du territoire. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le chef du renseignement militaire israélien a démissionné en assumant sa "responsabilité" dans l'attaque sanglante du Hamas, à l'origine de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, a annoncé lundi l'armée.

Le même jour, un responsable de Gaza a affirmé qu'environ 200 corps avaient été exhumés depuis samedi de fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le général Aharon Haliva est la première personnalité politique ou militaire à démissionner depuis l'attaque sans précédent du 7 octobre, menée par des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrés depuis Gaza.

"Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque-surprise meurtrière contre l'Etat d'Israël (...) le service du renseignement placé sous mon commandement n'a pas rempli la mission nous ayant été confiée", a écrit le général Haliva, qui compte 38 ans de carrière militaire, dans sa lettre de démission publiée par l'armée.

Cette annonce intervient alors qu'Israël célèbre la fête de Pessah, pâque juive, parmi les plus importantes du calendrier hébraïque. Cette célébration est marquée cette année par l'absence des 129 otages retenus à Gaza depuis le 7 octobre.

A l'appel des familles, une chaise sera laissée vide autour de la table lors du repas rituel de Seder lundi soir, pour ne pas oublier les otages.

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis de porter "de nouveaux coups durs" au Hamas, qu'il considère avec les Etats-Unis et l'Union européenne comme une organisation terroriste. Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a approuvé dimanche "les prochaines étapes de la guerre.

"Jour noir "

"Je porte avec moi ce jour noir depuis. Jour après jour, nuit après nuit. Je porterai pour toujours cette terrible douleur", a écrit M. Haliva dans sa lettre.

Sur le terrain, bombardements et combats se sont poursuivis lundi dans la bande de Gaza assiégée et menacée de famine. M. Netanyahu n'a de cesse de clamer sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans le sud du territoire, qu'il considère comme le dernier grand bastion du Hamas.

L'armée soutient que certains des otages enlevés le 7 octobre sont détenus à Rafah. Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 129 d'entre elles restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

Mais les organisations humanitaires et de nombreuses capitales étrangères, dont l'allié américain, s'opposent à cette opération, craignant un bain de sang dans la ville frontalière avec l'Égypte, où s'entassent un million et demi de Gazaouis, habitants ou déplacés.

Corps en décomposition

Selon un correspondant de l'AFP, l'armée a bombardé lundi les camps palestiniens de Nousseirat et Maghazi, ainsi que le littoral à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et les villes de Rafah et Khan Younès.

Des drones ont aussi frappé la cour d'une école dans le camp d'al-Bureij, dans le centre du territoire. "À 1h15 du matin, nous avons soudain vu du feu, des débris et des destructions tout autour de nous. Nous avons commencé à courir et nous avons trouvé la mosquée détruite", a raconté à l'AFP Mousaad, un habitant de ce camp.

L'armée a, elle, annoncé avoir lancé une opération dans le centre de la bande de Gaza et "continuer à éliminer des terroristes et démanteler des infrastructures terroristes".

A Khan Younès, un responsable de Gaza a affirmé qu'environ 200 corps avaient été exhumés en trois jours de fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. Comme d'autres complexes hospitaliers de Gaza, celui-ci avait précédemment fait l'objet d'un raid de l'armée israélienne. Elle accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux comme un centre de commandement militaire.

Un porte-parole de la Défense civile de Gaza a déclaré à l'AFP que plusieurs des corps retrouvés étaient en décomposition, rendant le processus d'identification des victimes plus complexe.

Le bilan pourrait encore être revu à la hausse, certaines sources à la Défense civile ainsi qu'au gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, avancent le chiffre de 283 corps.

L'armée israélienne s'est retirée de Khan Younès le 7 avril.

Aide américaine

Cette découverte macabre intervient au moment où les Etats-Unis ont approuvé une aide militaire de 13 milliards de dollars pour leur allié israélien. Pour le Hamas, Washington a donné à Israël le "feu vert" pour continuer à "agresser" les Palestiniens.

Les Etats-Unis insistent sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat associé à la libération des otages. Mais les négociations menées par l'intermédiaire des pays médiateurs sont au point mort, les deux camps s'accusant de les bloquer.

Outre le lourd bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une grave crise humanitaire menaçant les quelque 2,4 millions d'habitants de famine. Rencontré par l'AFP, un habitant du centre du territoire, Naim al-Goaan, a raconté avoir transformé un parachute rempli d'aide humanitaire en un abri de fortune.

"Les gens ont pris l'aide, et nous avons récupéré le parachute pour en faire une tente où ma soeur dort la nuit, tandis que durant la journée, nous l'utilisons comme un magasin".

Par ailleurs, les violences se multiplient à la frontière nord d'Israël avec le Liban, entre l'armée et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, ainsi qu'en Cisjordanie occupée où les forces israéliennes mènent des raids quasi quotidiens, disant vouloir lutter contre des groupes armés palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: l'UE promet de continuer à aider mais sans s'engager

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Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné à l'issue de la réunion que plusieurs Etats membres avaient fait part de leur "disponibilité" à fournir une aide en munitions ou sous la forme de systèmes de défense antiaérienne. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Les Européens ont assuré lundi qu'ils continueraient à porter assistance à l'Ukraine, après l'adoption par les Etats-Unis d'un vaste plan d'aide. Ils n'ont toutefois pas annoncé de mesures concrètes, notamment en matière de défense antiaérienne, au grand dam de Kiev.

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, réunis lundi à Luxembourg, ont multiplié les déclarations de soutien à l'Ukraine depuis le vote samedi par la Chambre des représentants américaine en faveur de l'octroi à ce pays de 60,8 milliards de dollars à l'issue de mois de tractations avec les élus républicains.

"Ce n'est pas seulement un moment positif et important pour l'Ukraine mais aussi pour mieux assurer la paix en Europe", a commenté à ce sujet la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, à son arrivée à Luxembourg.

"Nous devons aller de l'avant, c'est un moment crucial", a de son côté exhorté la ministre lettone des Affaires étrangères, Baiba Braze.

Pas d'annonce concrète

Mais en dépit de l'urgence de la situation, rappelée encore une fois vendredi par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, aucune annonce concrète n'a été faite à Luxembourg.

"Maintenant que vous êtes tous là autour de la table, il est temps d'agir et non de discuter", a pourtant lancé le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba aux ministres européens, dans une intervention en visioconférence.

"J'aimerais qu'on décide plus vite", a ensuite lâché, dans l'après-midi, le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a souligné à l'issue de la réunion que plusieurs Etats membres avaient fait part de leur "disponibilité" à fournir une aide en munitions ou sous la forme de systèmes de défense antiaérienne.

"Discuter avant d'agir"

L'Ukraine, qui rencontre des difficultés sur le champ de bataille, réclame depuis des mois auprès de ses alliés qu'ils lui envoient de nouvelles armes et particulièrement des batteries de défense antiaérienne au moment où les forces russes pilonnent ses villes et ses infrastructures.

"Ce dont nous avons besoin, c'est de passer à l'action mais parfois il est nécessaire de discuter avant d'agir et c'est ce que nous faisons aujourd'hui", a déclaré la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren.

"Les choses sont mûres maintenant, tout a été dit, il est temps d'agir", a insisté M. Borrell.

Les Pays-Bas sont l'un des pays européens qui détiennent des batteries de Patriot, réclamées par l'Ukraine, avec l'Allemagne, la Suède, la Pologne, la Grèce, l'Espagne et la Roumanie, selon un recensement établi de sources diplomatiques. Ces missiles sol-air sont les plus efficaces contre les missiles hypersoniques utilisés par l'armée russe contre les infrastructures ukrainiennes.

L'Espagne est restée lundi évasive sur ses intentions, se bornant à assurer, par la voix de son ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, qu'elle "a toujours fait tout ce qu'elle a pu dans la mesure de ses possibilités" pour aider l'Ukraine.

La Pologne a jugé de son côté qu'il serait préférable d'aller solliciter les pays "d'Europe occidentale" plutôt que ceux proches de "la ligne de front", selon son ministre des Affaires étrangères.

L'Allemagne est pour le moment le seul pays à avoir annoncé l'envoi d'une batterie supplémentaire de Patriot à Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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