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Politique

Les parlements à Berne et Delémont actent le transfert de Moutier

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Les députés jurassiens ont plébiscité mercredi à Delémont le Concordat réglant le transfert de Moutier dans le canton du Jura. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lors d'un vote presque simultané à Delémont et Berne, les parlements jurassien et bernois ont acté mercredi le transfert de Moutier dans le canton du Jura au 1er janvier 2026. Ils ont largement accepté un Concordat qui entérine la fin de la Question jurassienne.

Le Grand Conseil bernois a donné son feu vert par 112 voix contre 19 et 26 abstentions. Le Parlement jurassien a plébiscité le texte qui règle le transfert de la Cité prévôtoise de 7200 habitants, par 57 voix contre 1 et 2 abstentions. C'est maintenant au tour de la population des deux cantons de se prononcer, le 22 septembre prochain.

A Berne, il n'y a guère eu que quelques députés francophones de droite à monter au créneau pour s'opposer au texte, à l'image de Virginie Heyer (PLR), d'Etienne Klopfenstein ou de Marc Tobler (UDC). Ces élus ont estimé que le canton de Berne "bradait ses frontières" (Heyer) et que la "question jurassienne n'était pas réglée pour autant par ce transfert" (Klopfenstein), tandis que M. Tobler a fondu en larmes à la perspective de voir sa commune quitter le giron bernois.

"On nous dit que la question jurassienne est réglée sur le plan institutionnel. Mais certainement pas sur le terrain ni dans les campagnes", a dit Etienne Klopfenstein.

Dix ans de négociations

Le vote n'a toutefois pas fait un pli, tant la grande majorité alémanique était désireuse de mettre un point qu'elle espère final à cette "question jurassienne".

Les députés alémaniques, du PS, du Centre et du PLR notamment, n'ont pas manqué de rappeler que ce concordat était le produit de plus de dix ans de négociations. Et que les citoyens de la ville de Moutier ont accepté le rattachement au Jura à une majorité de 54,9% en 2021.

Le PS et le PLR bernois, favorables au concordat respectivement à l'unanimité et à la quasi-unanimité, ont souligné en particulier que le départ de Moutier était le résultat d'un "processus démocratique dont la Suisse peut être fière".

"La population en a marre"

Juste avant le vote, le conseiller d'Etat francophone Pierre Alain Schnegg en avait appelé à approuver le concordat. "La population du Jura bernois veut vivre tranquillement et se concentrer sur d'autres questions que ce sujet qui a trop duré", a-t-il dit.

"Le vote de ce jour met véritablement le point final à la Question jurassienne, pour autant, que nous continuions par la suite dans cette salle (du Grand Conseil) à prendre les bonnes décisions en restant vigilants", a dit M. Schnegg.

Et de poursuivre: "La population du Jura bernois en a assez de cette question. Elle veut tourner la page et se diriger vers des sujets nettement plus porteurs. On veut soutenir la dynamique du grand Chasseral", le nouveau nom promotionnel du Jura bernois.

Solennité à Delémont

A Delémont, les groupes parlementaires ont évoqué un moment historique et solennel. La ministre Nathalie Barthoulot a estimé que l'arrivée de Moutier constitue une chance pour le canton du Jura.

En adoptant le concordat, les députés ont accepté l'abrogation de l'article 139 de la Constitution jurassienne. Cette disposition stipule que le Gouvernement est habilité à engager un processus tendant à la création d'un nouveau canton couvrant les territoires du Jura bernois et du canton du Jura.

Le député et secrétaire général du Mouvement autonomiste jurassien (MAJ) Pierre André Comte a évoqué "le juste retour de la cité prévôtoise dans la famille jurassienne, sa famille naturelle".

"Les oubliés du Concordat"

"Ma pensée va du côté, des oubliés du concordat", a déclaré de son côté le député CS-POP Christophe Schaffter qui estime que le village de Belprahon (BE) aurait dû pouvoir s'exprimer une fois le vote de Moutier connu. Le MAJ estime aussi que le cas de la commune de Belprahon n'est pas réglé.

Interrogé par Keystone-ATS, le maire de Moutier Marcel Winistoerfer a salué un "résultat superbe". Les verdicts "ne laissent planer aucun doute" sur la suite du processus, selon lui, même s'il reste encore un "travail gigantesque" pour organiser le transfert de sa ville dans le canton du Jura.

Le concordat règle les principaux points liés au changement d'appartenance cantonale, afin d'assurer la continuité administrative, scolaire, judiciaire et hospitalière. Le document porte aussi sur le partage des biens. Si le canton du Jura obtient 6,3 millions de francs au titre de la fortune bernoise, il aura à verser 14 millions pour reprendre les biens immobiliers et les forêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La CAE veut une réunion pour un cessez-le-feu en RDC

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Les dirigeants de l'Afrique de l'Est et australe étaient réunis en sommet régional samedi à Dar es Salaam, en Tanzanie. Leur objectif était de trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain. (© KEYSTONE/EPA/ANTHONY SIAME)

Le sommet des dirigeants africains réunis en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo a appelé samedi les chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.

"Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de la CAE et de la SADC de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et sur la cessation des hostilités", a déclaré un porte-parole à la fin du sommet en Tanzanie. Ce dernier a réuni les dirigeants de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

Les dirigeants ont également appelé à "la fourniture d'une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l'évacuation des blessés", ainsi qu'à l'ouverture de voies d'approvisionnement dans les zones touchées par le conflit dans l'Est de la RDC.

"Le sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l'engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts en vue de la sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale", ajoute la déclaration.

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont participé à ce sommet régional visant à trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plus de 200'000 manifestants à Munich contre l'extrême droite

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Des manifestations ont eu lieu à travers l'Allemagne samedi pour protester contre le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Dimanche dernier, ils avaient été 160'000 à protester pour les même motifs dans la capitale allemande (Archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

De nouvelles manifestations massives contre l'extrême droite ont lieu samedi en Allemagne. Une très grosse mobilisation a réuni plus de 200'000 personnes à Munich, a indiqué la police de la capitale bavaroise.

"Nous estimons à plus de 200'000 le nombre de personnes", a déclaré la police de la capitale bavaroise sur son groupe whatsapp. Elle avait évoqué "plus de 100'000" manifestants lors du coup d'envoi de la manifestation à 14h00.

A deux semaines des législatives allemandes, les manifestants, réunis sous le mot d'ordre "la démocratie a besoin de toi", mettent en garde contre toute collaboration avec le parti d'extrême droite allemande Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Les organisateurs de la manifestation "Munich est multicolore" veulent donner "un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie" avant les élections.

Rapprochement avec l'AfD

Pour la journée de samedi, "les grands-mères contre l'extrême droite", un mouvement créé en 2018 s'inspirant d'une initiative similaire en Autriche, ont appelé à des manifestations dans plusieurs villes d'Allemagne. A Hanovre, au nord du pays, 24'000 personnes sont descendues dans la rue, selon la police

Dimanche dernier, 160'000 personnes avaient manifesté à Berlin, dans la capitale allemande, pour les mêmes motifs.

Les manifestations ont été déclenchées la semaine dernière par le début de rapprochement du candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, avec l'AfD: il s'était appuyé sur ce parti pour faire adopter au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d'asile.

Jusqu'ici, au plan national, les partis traditionnels refusaient toute coopération avec l'extrême droite, au nom du "cordon sanitaire" ou "pare-feu" dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.

Réunis lundi en congrès, les conservateurs ont toutefois clamé haut et fort qu'ils excluaient tout gouvernement avec l'AfD, deuxième dans les sondages après les conservateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Nous sommes le futur!": l'extrême droite de l'UE veut suivre Trump

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Objectif de la rencontre de Madrid, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". (© KEYSTONE/EPA/SERGIO PEREZ)

"Nous sommes le futur!": réunis à Madrid, les chefs du groupe parlementaire d'extrême droite Patriotes pour l'Europe, Viktor Orban et Marine Le Pen en tête, ont réclamé samedi un "virage à 180 degrés" de la politique européenne, dans le sillage de la vague trumpiste.

"Make Europe Great Again": c'est sous ce mot d'ordre, inspiré du "Make America Great Again" de Donald Trump, que ces figures de la droite nationaliste se sont rassemblées, invitées par le parti espagnol Vox, dans un hôtel situé près de l'aéroport madrilène.

Depuis l'élection du président américain, "le monde et l'Europe vivent une accélération de l'histoire", a lancé à la tribune Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national (RN) français. "Nous sommes en face d'un véritable basculement" et "l'UE semble en état de sidération", a-t-elle ajouté.

"Nous sommes le courant majoritaire"

Un message appuyé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour qui "la tornade Trump a changé le monde". "Une ère a pris fin. Hier, nous étions les hérétiques. Aujourd'hui, nous sommes le courant majoritaire", a-t-il affirmé.

Outre Mme Le Pen et M. Orban, ce meeting a vu notamment défiler à la tribune l'ex-Premier ministre tchèque Andrej Babis (ANO), le Néerlandais Geert Wilders, dont le Parti de la liberté est arrivé en tête des élections législatives de novembre, ou le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini (La Ligue).

Fratelli d'Italia absents

Rattachés à d'autres groupes au Parlement européen, l'AfD allemande et les Fratelli d'Italia de la Première ministre Giorgia Meloni - seule dirigeante européenne présente à la cérémonie d'investiture du président américain - étaient en revanche absents de cette rencontre.

Au total, 2000 personnes ont assisté à ce rassemblement, convoqué au lendemain d'un dîner entre les chefs de Patriotes pour l'Europe et Kevin Roberts, le président du groupe de réflexion ultraconservateur américain The Heritage Foundation.

"Définir la stratégie à suivre"

Objectif, selon les organisateurs: "définir la stratégie à suivre" face à la Commission européenne, accusée de promouvoir l'"immigration illégale" et le "fanatisme climatique". "Il est temps de dire stop", a insisté Matteo Salvini.

Pour Steven Forti, professeur à l'Université autonome de Barcelone (UAB) et spécialiste de l'extrême droite, ce meeting était l'occasion, pour Patriotes pour l'Europe, de "profiter de la vague provoquée par la victoire de Trump" et d'afficher son ambition de redessiner "les équilibres" au sein de l'Union.

"Fragiliser l'Union européenne"

Patriotes pour l'Europe a "un point commun avec Trump, c'est sa volonté de fragiliser l'Union européenne", explique à l'AFP le chercheur, en référence aux menaces de hausse des droits de douane du septuagénaire ou de ses velléités d'annexion du Groenland, un territoire danois.

De quoi gêner cependant aux entournures les partis nationalistes européens pour qui les références à Trump ne vont pas sans "tensions", souligne le chercheur.

"La France ne peut pas être assujettie aux États-Unis", a ainsi assuré à des journalistes avant le sommet Marine Le Pen, dont l'entourage a confié avoir peu goûté le slogan "Make Europe Great Again" choisi pour le sommet, jugé "grotesque".

Trump, "un frère d'armes"

"Le président Trump, pour nous, est un frère d'armes", a toutefois insisté le Néerlandais Geert Wilders, en appelant de ses voeux une "reconquista" de l'extrême droite en Europe - en référence aux guerres menées par les rois catholiques espagnols contre les musulmans entre le VIIIe et le XVe siècle.

Avec Trump, "nous sommes le futur", a assuré de son côté Viktor Orban, considéré comme l'un des plus proches alliés du président américain en Europe. Le 20 janvier, jour de son investiture, le chef du gouvernement hongrois avait lancé: "A notre tour d'occuper Bruxelles!"

Au-delà du trumpisme, cette rencontre madrilène - qui a été légèrement perturbée par l'entrée d'une Femen dans le hall de l'hôtel - doit servir de "démonstration de force" à Patriotes pour l'Europe, qui souhaite insister sur sa "centralité dans la compétition" au sein de l'extrême droite, souligne Steven Forti.

Troisième force du Parlement européen

Avec 86 députés - dont 30 issus du RN - sur un total de 720, ce groupe est la troisième force au Parlement européen depuis les élections européennes de juin 2024.

Mais il se trouve en concurrence à Bruxelles et Strasbourg avec deux autres groupes d'extrême droite, les Conservateurs et réformistes européens (80 élus), menés par le parti de Giorgia Meloni, et l'Europe des nations souveraines (26 élus), qui compte parmi ses membres l'AfD.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Liban: un nouveau gouvernement a été formé

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Le premier ministre Nawaf Salam a formé un nouveau gouvernement. (archives) (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban après plusieurs semaines de difficiles tractations, a annoncé la présidence de la République. L'ONU a salué "un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban".

"Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati (...) et un autre sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres" dirigé par M. Salam, a déclaré la présidence dans un communiqué.

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Le Premier ministre libanais a déclaré samedi que son nouveau cabinet s'efforcerait d'être un "gouvernement de réforme", s'engageant à "rétablir la confiance" avec la communauté internationale après une guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah.

"J'espère que ce sera un gouvernement de réforme et de salut", a déclaré Nawaf Salam dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, ajoutant qu'il s'efforcerait de "rétablir la confiance entre les citoyens et l'Etat, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale".

Le gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour débloquer des milliards de dollars auprès des donateurs internationaux dans un contexte de forte crise économique au Liban, de superviser un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et de reconstruire un pays marqué par la guerre.

Il devra également revoir les accords, notamment avec le Fonds monétaire international, et préparer les élections législatives prévues pour l'année prochaine.

L'ONU a salué samedi la formation de ce nouveau gouvernement, qui "annonce un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban", a déclaré le bureau de la représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Un accord Mercosur-AELE possible en 2025, selon le DFAE

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Le conseiller fédéral Igazio Cassis a rencontré ses homologues d'Amérique latine, parmi lesquels la ministre des affaires étrangères bolivienne, Celinda Sosa. (© KEYSTONE/EPA/LUIS GANDARILLAS)

L'accord entre le Mercosur et l'AELE, dont la Suisse fait partie, pourrait être signé cette année encore. C'est ce qui ressort d'une visite du ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis en Amérique latine achevée vendredi.

"Dans l'idéal, les négociations pourraient se conclure ce semestre pour une signature au deuxième semestre 2025 lors de la présidence brésilienne du Mercosur", indique à Keystone-ATS le porte-parole du Département des affaires étrangères Nicolas Bideau, qui a accompagné la visite.

M. Cassis s'est mis d'accord avec son homologue brésilien pour finir les négociations au plus vite, précise-t-il. Le ministre s'est rendu cette semaine en Bolivie, au Paraguay et au Brésil. Les trois pays sont, avec l'Argentine et l'Uruguay, membres du Mercosur.

Les négociations entre cette zone de libre-échange d'Amérique latine et l'AELE durent depuis des années. Cet accord serait économiquement profitable à Berne, qui verrait ses exportations exonérées des lourds droits de douane appliqués dans la région.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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