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Croatie: le sortant et son rival conservateur accèdent au 2e tour

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A la surprise générale, un sondage sortie des urnes avait donné le président sortant vainqueur dès le premier tour. (© KEYSTONE/AP/Darko Bandic)

Après un sondage sortie des urnes qui le donnait vainqueur au 1er tour de la présidentielle, coup de théâtre: le chef de l'Etat croate sortant Zoran Milanovic devra affronter dans 2 semaines son rival Dragan Primorac, candidat des conservateurs au pouvoir.

A la surprise générale, un sondage sortie des urnes, réalisée par l'institut Ipsos et publiée à la clôture des bureaux de vote, créditait Zoran Milanovic de 51,48% des voix, ce qui aurait été suffisant pour l'emporter dès le premier tour dimanche.

Mais selon les résultats quasiment définitifs publiés plus tard dans la soirée par le Commission électorale, le candidat soutenu par le Parti social-démocrate (SDP) a remporté 49,11% des voix, contre 19,37 pour son rival.

Surprise quand même

Ce score du président sortant est néanmoins une surprise. Le dernier sondage, datant du vendredi, le créditait de 37% des intentions de vote au premier tour.

Selon les premiers commentaires, il s'agit d'un revers important infligé à l'Union démocratique croate (HDZ) du Premier ministre Andrej Plenkovic, dont M. Milanovic est un farouche critique.

Depuis que la Croatie a proclamé son indépendance en 1991, seul Franjo Tudjman, considéré comme le père de l'indépendance, a réussi à emporter l'élection présidentielle dès le premier tour, et ceci deux fois, en 1992 et en 1997.

Les Croates votaient dimanche, entre Noël et le Nouvel An, nettement moins nombreux qu'aux législatives en avril. La participation a été de 46%, contre 62% aux législatives. Plus de 51% des électeurs avaient voté au premier tour de la présidentielle en 2019.

"Unificateur"

M. Primorac a voté une heure après l'ouverture des bureaux de vote, en invitant ses compatriotes à aller nombreux aux urnes pour "décider de l'avenir de notre patrie".

"La Croatie a besoin d'unité (...) d'un positionnement global et (...) d'une vie paisible", a-t-il déclaré, en soulignant qu'il irait assister à une messe après avoir fait son "devoir civique".

Ce médecin de 59 ans et ancien ministre des Sciences et de l'Education (2003-2009) a fait campagne en se présentant comme "unificateur", en évoquant les valeurs familiales et le patriotisme.

Après avoir voté, Zoran Milanovic, 58 ans, a invité les électeurs à lui "accorder leur soutien". Et, dans son style, il a utilisé l'analogie du ski, convaincu, lui-même, qu'il y aurait un second tour.

"Il y a deux manches, inévitablement. Pour la première, il faut bien affûter les skis. Pour la seconde (...) il faut juste descendre avec assurance, et je crois que ce sera bon", a-t-il déclaré.

Inflation, corruption

Le scrutin se déroule avec en toile de fond une inflation importante, une corruption généralisée et une pénurie de main-d'oeuvre.

En Croatie, le président est le chef des armées et il est le représentant sur la scène internationale de ce pays de 3,8 millions d'habitants, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan. S'il a peu de pouvoirs, il est vu par les Croates comme garant de l'équilibre des pouvoirs.

Le président actuel est "la dernière barrière pour empêcher que tous les leviers du pouvoir tombent entre les mains du HDZ", estime ainsi Nenad Horvat, un électeur de Zagreb.

Insultes et moqueries

Durant la campagne, les deux principaux candidats ont échangé insultes et moqueries. Pour M. Milanovic, Dragan Primorac est "faux comme un billet de 13 euros et ennuyeux comme un match amical".

Pour M. Primorac, Zoran Milanovic est "un président pour qui rien n'est sacré, ni la patrie, ni le travail" et qui "se lève à 11h30".

Ancien dirigeant du SDP et Premier ministre, M. Milanovic est un homme politique au verbe tranchant qui est passé de la promesse d'une Croatie "progressiste, moderne et ouverte", au début de son mandat actuel, à une rhétorique populiste.

Il a dénoncé l'agression russe contre l'Ukraine, tout en critiquant l'aide militaire fournie par les Occidentaux à Kiev. La Croatie a tout de même fourni à l'Ukraine une aide, notamment militaire, à hauteur de 300 millions d'euros.

Qualifié de "pro-russe"

Cette politique lui a valu d'être qualifié par le Premier ministre de "pro-russe" qui "détruit la crédibilité de la Croatie auprès de l'Otan et de l'UE". Il affirme vouloir empêcher que la Croatie soit "entraînée dans la guerre" en Ukraine.

"Tant que je suis président, aucun soldat croate n'ira faire les guerres des autres", a-t-il déclaré.

Jure Tomicic, un informaticien de 35 ans, est inquiet en raison des guerres en cours. "Nous avons besoin à la tête de l'Etat d'un dirigeant qui comprendra cette situation avec plus de sérieux, sans faire des blagues", a-t-il déclaré à l'AFP.

Marija Civcija, retraitée de 76 ans, veut que "le président remette de l'ordre dans le pays" et qu'il "corrige" le gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouveau bénéfice record pour Siemens, qui se prépare à accélérer

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Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FELIX HÖRHAGER)

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée, porté par sa transformation numérique "malgré un environnement mondial difficile", et a relevé ses prévisions pour l'exercice suivant.

Sur son exercice décalé 2024/2025, le groupe de Munich a dégagé un bénéfice net de 10,4 milliards d'euros (9,6 milliards de francs), en hausse de 16%, soit près de 600 millions d'euros de plus que ce qu'attendaient les analystes de la plateforme Factset.

"Malgré un environnement mondial difficile, l'entreprise a poursuivi sa trajectoire de croissance rentable et a respecté ses prévisions", détaille un communiqué.

Corrigé des effets de change et de portefeuille, le chiffre d'affaires a grimpé de 5 % à 78,9 milliards d'euros, le milieu de la fourchette de croissance attendue entre 3 et 7%.

La branche mobilité (+10%) et celle d'infrastructures connectées (+9%) ont tiré Siemens, et les déboires de l'industrie numérique (-4%) ont moins pesé qu'en 2023/2024.

Pour l'exercice suivant, "nous entrons dans la prochaine étape de croissance", déclare le patron Roland Busch dans le communiqué, avec une hausse des revenus attendue entre 6 à 9%.

Car Siemens "suppose que l'environnement économique mondial se stabilisera" d'après le communiqué, après les troubles provoquées par l'avalanche des droits de douane de Donald Trump.

Et ses activités numériques, au coeur de la stratégie du conglomérat qui produit aussi bien des trains, des turbines, des machines à IRM que des logiciels, vont croître près de deux fois plus rapidement que les autres lors des prochaines années.

Sur l'année, les commandes à Siemens ont augmenté de 6%, à 88,4 milliards d'euros, tirées dans tous ses segments, après une nette chute lors de l'exercice précédent.

Les commandes du segment "industries numériques", qui avaient souffert en Chine à cause du déstockage de ses clients liés au Covid, se sont notamment redressées de 8%, à 18,4 milliards d'euros, sans retrouver le niveau de 2022/2023.

A l'avenir, l'entreprise se concentrera sur "l'automatisation, la numérisation, électrification, durabilité et l'IA", tout en s'éloignant de sa filiale Siemens Healthineers.

Siemens a annoncé mercredi soir réduire sa participation dans cette activité de technologies médicales, première source de revenus du groupe, et préparer sa scission.

Une décision prise pour que le groupe "opère avec une complexité réduite, une gouvernance simplifiée et une part plus élevée d'activité numérique en forte croissance".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

13-Novembre: dix ans après les attentats, l'hommage d'une Nation

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Depuis samedi, le pied de la statue de Marianne sur la place de la République est de nouveau entouré de petites attentions en mémoire des victimes des attentats. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Stade de France, terrasses parisiennes, Bataclan: la France se recueille jeudi pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13-Novembre, dix ans après une nuit d'horreur qui a meurtri Paris et Saint-Denis.

"Les terroristes ont voulu attaquer cette culture de Paris, de la joie, de la fête, du partage", a déclaré jeudi matin sur RTL la maire de Paris Anne Hidalgo. "Ils ont voulu nous faire perdre tout cela, on l'a reconstruit avec une forme de gravité".

Le vendredi 13 novembre 2015, la France a été frappée par les attaques djihadistes les plus meurtrières de son histoire, coordonnées par le groupe Etat islamique (EI) qui a ciblé un match de football, un concert de hard-rock et des bars et restaurants.

L'hommage national aux 132 morts, à leurs familles et aux rescapés se conclura par l'inauguration d'un jardin mémoriel au coeur de la capitale. Emmanuel Macron se rendra sur chacun des lieux des attentats, avant l'inauguration du Jardin du 13 novembre 2015, point d'orgue de cette journée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

France: le taux de chômage en légère hausse à 7,7%

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Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre, de +0,1 point par rapport au deuxième trimestre, pour atteindre 7,7%. (archive) (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre, de +0,1 point par rapport au deuxième trimestre, pour atteindre 7,7% de la population active, a annoncé jeudi.

Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT), recherchant un emploi et immédiatement disponibles pour en prendre un, augmente de 44'000 par rapport au trimestre précédent, à 2,4 millions de personnes.

"Le taux de chômage est ainsi supérieur de 0,3 point à son niveau du troisième trimestre 2024, mais demeure nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-2,8 points)", note l'Insee.

Sur le trimestre, le taux de chômage des 15-24 ans diminue pour sa part de 0,2 point, s'établissant à 18,8%. Un niveau qui porte à 0,8 point sa baisse sur un an.

Le taux de chômage des 50 ans ou plus augmente de 0,3 point sur le trimestre et de 0,4 point sur un an, à 5,1%.

L'Insee, qui a aussi révisé en hausse l'estimation du deuxième trimestre de 7,5 % à 7,6%. Pendant cette période, le taux de chômage au sens du BIT était resté quasiment stable, avec 29'000 chômeurs en plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Toyota annonce 10 milliards d'investissements aux Etats-Unis

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Le géant automobile japonais Toyota, numéro un mondial du secteur, investira jusqu'à 10 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis dans les cinq prochaines années. (archive) (© KEYSTONE/EPA/KIYOSHI OTA)

Le géant automobile japonais Toyota, numéro un mondial du secteur, a annoncé jeudi qu'il investira jusqu'à 10 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis dans les cinq prochaines années, confirmant un chiffre évoqué par le président américain Donald Trump.

Cette annonce intervient alors que Washington presse le Japon de réaliser 550 milliards de dollars d'investissements sur le sol américain, en échange d'un abaissement des taxes douanières imposées aux entreprises nippones.

"Cet investissement portera le total des investissements de l'entreprise aux États-Unis à près de 60 milliards de dollars depuis le début de ses activités sur le territoire américain il y a près de 70 ans", a précisé Toyota dans un communiqué.

L'entreprise n'a pas détaillé de calendrier ou de liste de projets.

En février dernier, Toyota avait indiqué que ses investissements cumulés déjà réalisés aux Etats-Unis s'élevaient à 49 milliards de dollars. Le groupe emploie environ 50'000 personnes dans le pays, où il compte 11 usines.

Dernier site en date, une usine de fabrication de batteries en Caroline du Nord, établie en 2021 et représentant un investissement de près de 14 milliards de dollars. Elle a formellement commencé sa production, après une cérémonie d'inauguration jeudi.

En visite à Tokyo fin octobre, Donald Trump avait déjà déclaré que Toyota prévoyait d'investir 10 milliards de dollars additionnels aux Etats-Unis.

Une annonce prudemment démentie le lendemain par l'entreprise. "L'investissement doit être continu (...) Bien qu'il soit difficile de confirmer l'exactitude du chiffre de 10 milliards, il est certain que nous allons réaliser des investissements d'envergure", avait tempéré début novembre le directeur financier Kenta Kon.

Les exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis se sont vu imposer entre avril et septembre par Washington des surtaxes de 25%. Des droits de douane plafonnés à 15% sur l'automobile sont entrés en vigueur mi-septembre.

Toyota estime à 1.450 milliards de yens (8 milliards d'euros) l'impact des taxes douanières américaines sur son bénéfice d'exploitation pour l'exercice 2025-2026.

Sur l'année calendaire 2024, il avait réalisé un quart de ses ventes mondiales aux Etats-Unis, y écoulant 2,33 millions de véhicules --dont 1,06 million avaient été importés depuis le Japon et le Mexique.

Alors que les constructeurs nippons sont aussi poussés par l'administration Trump à exporter vers le Japon des véhicules fabriqués dans leurs usines américaines, Toyota a assuré y être prêt si les conditions étaient remplies.

"Des efforts sont en cours pour harmoniser les normes de certification japonaise avec celles des États-Unis. Si ces préparatifs aboutissent, nous serions disposés à l'envisager", avait réagi Hiroyuki Ueda, directeur des affaires publiques de Toyota, au salon automobile de Tokyo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La France peut décrocher son ticket en battant l'Ukraine

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La France de Didier Deschamps peut valider son ticket pour le Mondial dès jeudi soir (© KEYSTONE/EPA PAP/MACIEJ KULCZYNSKI)

La dernière fenêtre réservée aux éliminatoires de la Coupe du monde démarre jeudi.

Trois équipes pourraient décrocher leur ticket pour la phase finale et rejoindre ainsi l'Angleterre, seule nation européenne déjà qualifiée, dès jeudi soir.

Leader du groupe D, la France doit battre l'Ukraine à Paris pour se mettre définitivement à l'abri. Les joueurs de Didier Deschamps abordent cette partie avec 3 points d'avance sur leurs adversaires du jour et dauphins dans cette poule.

Les Bleus peuvent donc se permettre un match nul face aux Ukrainiens. Mais une défaite pourrait en revanche s'avérer rédhibitoire: ils se rendront en Azerbaïdjan dimanche lors de l'ultime journée, alors que l'Ukraine affrontera l'Islande.

Le Portugal validera aussi sa qualification en cas de victoire face à l'Irlande dans la poule F, voire en cas de nul si la Hongrie ne bat pas l'Arménie. Et les Lusitaniens peuvent voir venir: Cristiano Ronaldo et Cie accueilleront l'Arménie trois jours plus tard.

La situation est un peu plus complexe dans le groupe I pour la Norvège, qui doit battre l'Estonie tout en espérant que l'Italie ne gagne pas en Moldavie. Un nul suffirait aux Norvégiens en cas de défaite italienne. La Squadra Azzurra espère elle que tout se jouera dimanche à Milan, dans le choc face à la Norvège.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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