Rejoignez-nous

Culture

Violoncelliste et politicienne, la double vie d'Estelle Revaz

Publié

,

le

Estelle Revaz, violoncelliste et conseillère nationale (PS/GE), se rend tôt le matin dans la Zimmer 5 du Palais fédéral pour jouer de son instrument avant l'ouverture des débats au Parlement. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Depuis un an, la violoncelliste Estelle Revaz fait de la politique à Berne sous la Coupole fédérale. La conseillère nationale (PS/GE), qui sort son sixième album, revient sur deux dossiers, pour lesquels elle s'est mobilisée.

Comme chaque matin pendant la session du Parlement, Estelle Revaz s'est levée vers 04h00 pour venir jouer de son instrument dans une salle vide du Palais fédéral. "Je mène une double vie: celle de parlementaire et de violoncelliste, concertiste internationale", a-t-elle expliqué à Keystone-ATS dans la salle des pas perdus du Palais fédéral à Berne un jour avant la fin de la session d'hiver.

Parmi les projets politiques sur lesquels elle a travaillé, elle met en avant la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, la première motion qu'elle a réussi à faire passer devant les deux Chambres fédérales.

"Le coeur de mon engagement"

La musicienne professionnelle de 35 ans a également réussi à faire intégrer au programme de législature l'adaptation des régimes d'assurances sociales aux réalités professionnelles des actrices et acteurs culturels: "C'est quand même le coeur de mon engagement."

Le Conseil fédéral a le mandat de proposer un texte. Un point de situation est prévu en début d'année, mais "le combat va être de longue haleine".

L'égalité hommes-femmes, avec notamment la question salariale, les Bilatérales III avec l'Union européenne et l'intelligence artificielle occupent également la jeune femme. Elle a par exemple déposé une initiative parlementaire pendant cette session, défendant la formation continue, pour permettre aux personnes en emploi, potentiellement impactées par l'arrivée de l'IA, de pouvoir soit se former, soit se reconvertir.

Le choc du Covid-19

Si Estelle Revaz travaille son instrument depuis l'âge de six ans, son engagement en politique est très récent. Sa prise de conscience s'est faite brutalement pendant la pandémie de Covid-19.

"Du jour au lendemain, tout s'est écroulé". Les tournées à l'international se sont arrêtées et les artistes n'ont pas eu droit à des indemnisations. "Considérés comme non essentiels, invisibilisés, nous avons été exclus de la première mouture de la loi Covid."

Cela a vraiment été "quelque chose de brutal", selon la musicienne. "Pour survivre identitairement, j'ai eu besoin de mener ce combat politique. Il fallait faire changer cette loi Covid, afin que toutes les actrices et acteurs culturels, indépendamment de leur statut, puissent être indemnisés."

"J'ai appris assez vite"

Nouvelle en politique, elle apprend "assez vite". "J'ai construit des coalitions dans chaque commission qui pouvait être saisie du dossier, en allant de l'UDC au PS. Et ensemble, on a réussi à faire changer la loi en trois mois."

Dans la foulée, trois partis lui ont proposé de rejoindre leurs rangs: le PS, le Centre et le PLR. Elle a d'abord refusé. "Finalement, je me suis rendu compte que ce n'était pas circonstantiel au Covid, mais qu'il y avait des problèmes de fond. Et que pour que cela change, il fallait faire partie du jeu ici à Berne".

Estelle Revaz se présente aux élections fédérales il y a un an sous la bannière du PS et se fait élire.

Instrument de grande valeur

Côté musique, elle vient de sortir son dernier album "Caprices for Violoncello Solo by Dall'Abaco". Elle joue avec un violoncelle, fabriqué par le luthier Giovanni Battista Grancino, et qui date de 1679.

Le violoncelle n'a pas toujours été l'instrument soliste et lyrique qu'on connaît, explique-t-elle. Dall'Abaco est l'un des premiers à écrire des morceaux virtuoses pour violoncelle seul: "ces caprices sont techniquement redoutables".

Jouer avec un instrument d'une telle valeur n'est pas sans danger. Il lui arrive de ne pas fermer l'oeil de la nuit pour s'assurer que son violoncelle soit en sécurité.

Il y a quelque temps, elle est rentrée par le train de nuit après un concert à Cologne pour siéger à Berne le lundi matin: "Je n'ai pas dormi de la nuit", parce qu'il n'était pas question qu'elle lâche son instrument, qu'elle avait attaché à sa cheville.

Estelle Revaz est aussi sensible à la création helvétique. Pendant la pandémie, elle a enregistré des oeuvres du Genevois Frank Martin (1890-1973) avec l'Orchestre de Chambre de Genève. Ce compositeur extrêmement connu de son vivant est pratiquement tombé dans l'oubli, parce que personne ne s'est occupé de faire vivre ses oeuvres après son décès.

"Deux fois plus vite"

Son rythme de vie, elle l'a appris dès l'enfance. A 13 ans, sa professeure annonce à sa famille qu'elle a un avenir comme musicienne professionnelle. Son enseignement est aménagé pour lui permettre de travailler son instrument à mi-temps: "On suit le programme normal, mais on va à l'école la moitié moins de temps. On apprend juste deux fois plus vite."

Quand elle a 15 ans, ses parents décident de quitter Paris pour rentrer en Suisse. Estelle Revaz choisit de rester seule dans la capitale française, dans une chambre de bonne. Elle suit l'école par correspondance pour pouvoir consacrer encore plus de temps à son instrument: "A ce moment-là, j'avais vraiment mon destin entièrement entre mes mains".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

L'actrice belge Emilie Dequenne est morte à 43 ans

Publié

le

L'actrice belge Emilie Dequenne (au centre) à la première de "Jeanne du Barry" au festival de Cannes en 2023. ( archives) (© KEYSTONE/AP/DANIEL COLE)

L'actrice belge Emilie Dequenne est décédée à 43 ans, dimanche en début de soirée à l'hôpital Gustave Roussy de Villejuif (banlieue parisienne), des suites d'un cancer rare, ont annoncé sa famille et son agente Danielle Gain à l'AFP.

Elle avait révélé en octobre 2023 être atteinte d'un corticosurrénalome (cancer du système endocrinien), diagnostiqué deux mois auparavant, et qui la tenait éloignée des plateaux de tournage depuis.

"Quelle lutte acharnée ! Et qu'on ne choisit pas...", avait posté l'actrice sur Instagram le 4 février, à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer.

En décembre, elle avait confié à TF1 combattre une maladie de plus en plus agressive, qui fera qu'elle ne vivra "pas aussi longtemps que prévu". Elle avait en effet connu une rechute, après une rémission.

"Rosetta"

Son cancer était une tumeur maligne de la glande surrénale, pour lequel le pronostic est d'autant plus sombre que cette tumeur est grande.

Émilie Dequenne, née le 29 août 1981, avait été révélée à 18 ans pour son premier rôle dans "Rosetta", des frères Dardenne, qui lui avait valu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1999.

Sa carrière est riche de près de 50 films, dont "La fille du RER" (2009), "À perdre la raison" (2012), qui a valu un autre prix d'interprétation à Cannes dans la section Un certain regard, "Pas son genre" (2014) ou "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait", pour lequel elle a reçu un César du meilleur second rôle en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Culture

Prémices festival de retour pour une 8e édition les 21 et 22 mars

Publié

le

Désormais bien implanté à Lausanne, le Prémices festival se déploie sur plusieurs salles et sites de la capitale vaudoise, dès le premier week-end du printemps (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Prémices festival est de retour les 21 et 22 mars prochains à Lausanne. Cette 8e édition se déroulera dans plusieurs clubs de la ville, La Datcha, Les Jumeaux Jazz Club, La Brèche, Le Romandie et Le Bourg. Le festival des artistes émergents accueillera 44 artistes suisses et internationaux.

"Pour 2025, la programmation du Prémices festival se distingue par l'expérimentation sonore, à travers de nombreux styles. Du rap au rock, en passant par le folk, l'électro, ou encore la pop, difficile de ne pas remarquer l'envie d'exploration et le brin de folie qui animent les artistes de cette édition", écrivent les organisateurs dans un communiqué.

Comme à chaque édition, la manifestation musicale sera partagée entre des concerts gratuits en fin de journée ou début de soirée (off) et une partie payante en soirée (in). Les quatre lieux "off" sont le Bruxelles Café, MSBWB, Les Arches et Disc-à-Brac. Le Bourg accueillera en particulier des "afters" sur les deux soirs du festival entre 01h00 et 05h00 du matin.

Morceaux en romanche

Parmi les quelques noms à retenir, on trouve le groupe anglais indie Soft Launch, l'inclassable rappeuse française OSO, la dream-pop de l'Italienne Coca Puma, le post-rock intense des Gallois de Slate, la folk douce des Allemands de So Soon ou encore l'hyperpop de la Britannique TWST.

Pour la scène helvétique, le public pourra notamment découvrir le duo féminin et romanche Ladunna, le rappeur genevois Shorty7G, le groupe veveysan de punk industriel Eckhart ainsi que la pop tropicale et déjantée de Palme Cadelli.

L'an dernier, près de 2300 personnes avaient fréquenté les différents concerts proposés.

www.premices.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Genève: le FIFDH récompense 12 films "impactants"

Publié

le

Les co-directrices éditoriales du FIFDH Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi ont salué "l'engagement et le courage des cinéastes face aux nombreux défis sociaux, politiques et économiques auxquels leurs pays sont confrontés" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Prix de Genève du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) a été décerné au documentaire égyptien, "Les Filles du Nil" de Nada Riyadh et Ayman El Amir. Il fait partie des 12 oeuvres "impactantes" récompensées samedi soir.

Le film lauréat dresse "le portrait saisissant de cinq Egyptiennes en quête d'émancipation dans une société traditionnelle et patriarcale", indique le FIFDH. Il remporte un prix doté de 10'000 francs, offert par la Ville et le Canton de Genève.

Parmi les autres récompenses décernées, le Prix Gilda Vieira de Mello a distingué "Khartoum". Ce long métrage aborde "la résistance de la société civile soudanaise dans un conflit internationalement ignoré."

Citées dans le communiqué, les co-directrices éditoriales Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi se sont dites "fières de constater que les films récompensés ne sont pas seulement puissants et novateurs sur le plan cinématographique, mais qu'ils méritent également d'être soutenus à l'international, au regard de l'engagement et du courage des cinéastes face aux nombreux défis sociaux, politiques et économiques auxquels leurs pays sont confrontés".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

L'Abbatiale de Payerne (VD) joue avec ses objets archéologiques

Publié

le

Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site de l'Abbatiale de Payerne (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour" (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.

L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.

L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

[ITW] Éric-Emmanuel Schmitt au salon du livre: entre rencontres et réflexions

Publié

le

En 2004 Eric-Emmanuel Schmitt (à gauche) recevait le prix du public du International Book Fair à Leipzig. (EPA/Sebastian Willnow POOL)

Le Salon du Livre de Genève revient à Palexpo du 19 au 23 mars. Cette année, l'un des l'invités d'honneur n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt. L'auteur, dramaturge et membre de l'Académie Goncourt, multiplie les échanges et les rencontres au cœur de cet événement littéraire majeur. Il était mon invité à écouter en version longue.

 

Loin des entretiens classiques où un auteur répond seul aux questions d'un journaliste face au public, Eric-Emmanuel Schmitt invite des confrères et consœurs qui lui sont chers. « C'est une particularité du Salon du Livre de Genève de proposer des rencontres », explique-t-il. Parmi ses invités, Antoine Wauters, écrivain belge primé, qui se distingue par son style poétique.

« Il a une attention au réel, aux détails qui font la vie, aux êtres. Il y a une poésie et une tendresse qui baignent ses textes », décrit Schmitt, lui-même impliqué dans la remise du prix Goncourt de la Nouvelle à Wauters en 2022.

D'une manière générale, l’écrivain franco-belge reconnait une approche différente aux relations humaines et à la littérature. « Quand je passe la frontière entre la France et la Belgique, j’ai l’impression de passer du pessimisme à l’optimisme », explique-t-il. La France est une société fondée sur le rapport de force, alors que la Belgique, comme la Suisse, est basée sur le compromis. »

Une différence qui s’explique aussi par la diversité linguistique et culturelle : « En Belgique, comme en Suisse, il n’y a que des minorités. Cela donne un état d’esprit particulier: une modestie de fond, un humour plus subtil et une approche plus douce du monde. »

Littérature, géopolitique et histoire du cinéma

Le Salon du Livre innove également avec la section "Fenêtres sur le Monde", qui met en lumière des thématiques géopolitiques. L'occasion pour Schmitt d'échanger avec Giuliano da Empoli, auteur du réputé Mage du Kremlin. Ce roman analyse les mécanismes du pouvoir en Russie et la pensée de Vladimir Poutine.

« C'est une magnifique méditation sur le pouvoir, avec un personnage féminin fascinant. Poutine n'est pas un fou, il a sa propre logique, une conception de l'histoire qui n'est pas la nôtre. Et ce livre nous donne les clés pour comprendre cette Russie poutinienne », affirme Schmitt, qui regrette que l'ouvrage n'ait pas obtenu le prix Goncourt.

Éric-Emmanuel Schmitt ne se limite pas aux seuls enjeux politiques. L'un de ses récents projets, la pièce Bungalow 21, révèle les coulisses d'un épisode méconnu du Hollywood des années 60: la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe, et ses répercussions sur Simone Signoret et Arthur Miller. L'idée a été initiée par Benjamin Castaldi, petit-fils de Signoret, qui voulait raconter cette histoire familiale complexe.

« C'est un bon sujet car il traite de problèmes universels – la trahison, l'amour, l'orgueil – mais à travers des êtres extraordinaires. J'ai écrit cette pièce en cherchant avant tout la faille chez chacun des protagonistes », confie Schmitt.

Il revient aussi sur l'amitié qu'il entretenait avec Arthur Miller : « Il était drôle et profond, mais Marilyn Monroe était un tabou. Il ne supportait pas qu'on l'interroge sur elle. J'avais envie d'explorer cette zone d'ombre. »

Un regard humaniste sur le monde

Derrière ces rencontres et analyses, Éric-Emmanuel Schmitt met en avant une vision humaniste et nuancée de l'histoire et des relations humaines et prône la diversité des regards : « Il n'y a pas d'objectivité historique, seulement des interprétations. Plus on multiplie les perspectives, plus on se rapproche du réel. »

Une philosophie qui fait de lui un écrivain inclassable, à la fois conteur et penseur, dont les interventions au Salon du Livre promettent d'enrichir les esprits, avant de continuer sa fresque de l'humanité "La Traversée des temps". dont le tome 5 paraitra le 30 septembre.

Avec IA

 

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 2 heures

Au moins 40 morts dans les tempêtes et tornades aux USA

Les tornades et violentes tempêtes qui balaient le centre et le sud des Etats-Unis ont tué au moins 40 personnes,...

InternationalIl y a 2 heures

Les astronautes bloqués de l'ISS attendus mardi soir sur Terre

Les deux astronautes américains bloqués à bord de la Station spatiale internationale (ISS) depuis plus...

InternationalIl y a 4 heures

Moscou compte insister pour que l'Ukraine n'accède pas à l'Otan

La Russie annonce qu'elle compte insister pour que l'Ukraine ne rejoigne par l'Otan pour qu'un...

CultureIl y a 6 heures

L'actrice belge Emilie Dequenne est morte à 43 ans

L'actrice belge Emilie Dequenne est décédée à 43 ans, dimanche en début de soirée à...

FootballIl y a 10 heures

Battu par Yverdon, Servette reste en tête!

Lors du match commémoratif pour son 135e anniversaire, Servette s'est incliné (2-3) face à Yverdon...

Suisse RomandeIl y a 11 heures

Jeunesse vaudoise: cinq propositions sur la table du Grand Conseil

Près de huitante Vaudois de 14 à 20 ans ont participé ce week-end à Lausanne...

InternationalIl y a 13 heures

Dans la tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans

Haranguant des milliers de manifestants, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a scandé dimanche à Rio de...

InternationalIl y a 15 heures

Plus de 800 kg de cocaïne saisis dans un poids lourd dans la Drôme

Plus de 800 kg de cocaïne dissimulés dans un poids lourd ont été saisis samedi...

InternationalIl y a 17 heures

Le pape François se dit "affaibli" et "confronté à une épreuve"

Le pape François s'est dit "affaibli" et "confronté à une épreuve" dans un message de...

InternationalIl y a 18 heures

Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines

Des frappes américaines ont visé samedi plusieurs bastions des rebelles yéménites houthis, dont la capitale...