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Economie

Les chauffages électriques disparaîtront d'ici 2033

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Le Grand Conseil vaudois a décidé mardi de bannir les radiateurs électriques d'ici à 2033 (photo prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le glas des chauffages électriques a sonné dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a accepté mardi en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant. Le délai pour l'assainissement est fixé au 1er janvier 2033 au plus tard.

Après plusieurs rebondissements, le débat a enfin trouvé son issue. Malgré un ultime plaidoyer du député-électricien Guy Gaudard, le plénum a refusé mardi d'exclure de la loi les chauffages décentralisés, à savoir les radiateurs branchés directement sur le courant.

L'élu PLR avait obtenu à une voix près qu'ils soient épargnés dans un amendement inattendu lors du premier débat. La gauche avait été scandalisée, rappelant que les chauffages décentralisés représentent environ 80% de la consommation dans le canton et que les sortir reviendrait à faire d'une exception la règle.

Deuxième débat confirmé

Mardi, l'hémicycle s'en est tenu à la version du deuxième débat adoptée sur proposition du Vert'libéral David Vogel: le retour au projet initial du Conseil d'Etat et l'interdiction pour tous les chauffages électriques.

Les députés ont également confirmé le délai de 2033, prolongé de deux ans pour donner le temps aux propriétaires de se mettre en conformité. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Par ailleurs, des dérogations sont prévues pour prendre en compte l’âge et l’état de santé des personnes concernées, dans les règles de la proportionnalité. Et environ trois millions de subventions sont prévues pour aider les propriétaires qui n'arriveraient pas à assumer ces coûts, a rappelé le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos.

Au moins 10% d'économie

Les différents articles ont été votés de manière moins serrée que lors des débats précédents. Au final, le projet de loi et de décret a été accepté par 86 oui, contre 54 non et cinq abstentions.

Les chauffages et chauffe-eau électriques représentent aujourd’hui près de 10% de la consommation vaudoise annuelle, soit l'équivalent d'une quarantaine d'éoliennes. Cette consommation monte à 15% en hiver. L’objectif du décret est de réduire la consommation en misant sur l'efficacité énergétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Albert Rösti fixe ses priorités: sécurité énergétique pour tous

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Albert Rösti a choisi l'ancienne centrale hydroélectrique de Berne pour faire le point après 100 jours au Conseil fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La sécurité énergétique pour l'ensemble des régions de Suisse est la priorité d'Albert Rösti pour les prochaines années. Après 100 jours au Conseil fédéral, le Bernois a insisté sur l'importance du compromis pour y parvenir.

Ces 100 premiers jours n'ont pas été de trop pour faire le tour d'un département mammouth, avec ses sept offices fédéraux. Albert Rösti a également tenu à rencontrer tous les partenaires avec lesquels il devra travailler, à commencer par les cantons. Il a aussi dialogué avec les branches de l'électricité et du gaz, ainsi qu'avec les organisations environnementales et les partis politiques, a-t-il dit lors d'une conférence de presse vendredi à l'ancienne centrale hydroélectrique de Berne.

"Nous devons garantir un approvisionnement énergétique sûr tout en faisant preuve d'ouverture d'esprit", a affirmé l'UDC bernois. Le projet central à cet égard - la loi pour un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables - est en bonne voie, a-t-il ajouté. La question des zones appropriées n'a toutefois pas encore été réglée.

Selon le conseiller fédéral, les nouvelles installations doivent être prioritaires dans les régions où le développement de l'énergie solaire ou éolienne est particulièrement judicieux. Le développement des énergies renouvelables en Suisse, pour la production d'électricité en hiver surtout, devrait être accéléré. C'est la condition essentielle pour réduire le recours aux énergies fossiles, car politiques énergétique et climatique vont de pair.

Outre l'approvisionnement énergétique, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) va également mettre l'accent sur le développement des infrastructures, là aussi sans oublier aucune région.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: campagne de prévention et d'information dans l'hôtellerie

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Les produits chimiques dans l'hôtellerie: tel est le thème de la campagne de prévention et d'information de l'inspection du travail lausannoise cette année (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'inspection du travail de Lausanne a lancé courant mars sa campagne de prévention annuelle. Elle porte sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels, après avoir ciblé l'an dernier les entreprises de nettoyage.

"La lutte en faveur de meilleures conditions de travail fait partie des priorités de la Municipalité. Avec ces campagnes annuelles, nous souhaitons informer les employeurs et les travailleurs sur les bonnes pratiques professionnelles. En Suisse, par exemple, environ 1000 décès prématurés chaque année sont dus à des produits chimiques en lien avec une activité professionnelle", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale, citée vendredi dans un communiqué.

Dans ce but, l'Inspection du travail Lausanne (ITL) a lancé une campagne de prévention sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels lausannois. Elle s'inscrit dans la ligne de l'action prioritaire "Protection de la santé et produits chimiques sur le lieu de travail" définie par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et les inspections du travail.

Plusieurs types de produits

Concrètement, de mars à octobre 2023, les inspecteurs du travail procéderont à des visites afin de contrôler et informer sur le type des produits utilisés, la manière de les stocker ainsi que sur la formation du personnel et les équipements de protection mis à disposition. Ils vérifieront aussi si l'employeur fait appel à des spécialistes de la sécurité au travail, si des mesures visant la protection de la maternité sont en place et si l'entreprise dispose d'une organisation en cas d'urgence, détaille la Ville.

"Qu'il s'agisse du nettoyage des locaux, du lavage de la literie ou de l'entretien et la maintenance des équipements, plusieurs types de produits sont utilisés dans les hôtels", ajoute-t-elle.

En 2022, l'ITL a mené une précédente campagne dans les entreprises du domaine du nettoyage. Sur les quelque 30 entreprises visitées, la presque totalité utilise des produits dangereux. Seul un tiers d'entre elles ont déclaré faire appel à des spécialistes de la santé et de la sécurité au travail. Dans la moitié des cas, les fiches de données de sécurité des produits n'étaient pas disponibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Uber a indemnisé ses chauffeurs et a soldé son passé genevois

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Uber a versé plus de 3,8 millions de francs en indemnité à 627 chauffeurs genevois qui avaient utilisé son application (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une page se tourne pour Uber. La multinationale californienne y a soldé son passé en indemnisant 627 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022. Elle s'est aussi mise à jour en matière de cotisations sociales.

Uber ayant ainsi soldé son passé, l'interdiction d'exercer, qui lui avait été faite en 2019, a été levée, indique vendredi le département de l'économie et de l'emploi (DEE). Le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) avait donné à l'entreprise jusqu'à vendredi pour s'acquitter des montants exigés.

Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part "employés" a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)".

Le DEE n'en a toutefois pas fini avec sa régulation de l'économie de plateforme. Des procédures sont ainsi en cours pour les sociétés qui utilisent actuellement l'application Uber.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: un million pour les projets énergétiques des entreprises

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Vaud subventionne les entreprises dans leur transition énergétique, via notamment le programme Rétribution des économies d'énergie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud reconduit son programme "Rétribution des économies d'énergie", destiné à inciter les entreprises à investir dans des projets pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Une enveloppe globale d'un million de francs est mise à disposition.

Les entreprises, mais aussi les entités publiques, peuvent bénéficier d'un financement pouvant aller jusqu'à 50% des coûts prévus. Le maximum pouvant être demandé se monte à 100'000 francs, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Les entreprises ou organismes intéressés ont jusqu'au 31 mai pour déposer leur dossier.

Lancé en 2016, ce programme de subventions a déjà soutenu une soixantaine de projets. Selon les calculs du canton, ces projets ont permis de réaliser des économies d'électricité de 3,5 GWh/an, soit la consommation d'un millier de ménages. Les économies de combustible atteignent 19,6 GWh/an, l'équivalent de 1,8 million de litres de mazout, soit 5580 tonnes de CO2 par année.

Parmi les projets soutenus ces dernières années, le canton cite l'installation d'un écran thermique mobile dans une serre horticole chauffée, l'optimisation du fonctionnement des pompes de circulation pour le refroidissement des bâtiments ou encore la mise en place d'un récupérateur de chaleur sur les eaux grises d'une piscine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Réforme du 2e pilier: gauche et syndicats lancent le référendum

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La co-présidente du PS Mattea Meyer (au premier plan) et le président de l'USS Pierre-Yves Maillard étaient notamment présents pour annoncer le lancement du référendum (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La gauche et les syndicats ont lancé vendredi le référendum contre la réforme du 2e pilier. Avec ce projet, les travailleurs devront payer plus pour toucher moins de rente, déplorent-ils.

Adoptée par le Parlement lors de la session de printemps, la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP21) entraîne des baisses de rentes pouvant atteindre 3240 francs par an, dénoncent les référendaires dans un communiqué.

La réforme prévoit un abaissement du taux de conversion, de 6,8% à 6%, devenu selon ses partisans nécessaire avec l'augmentation de l'espérance de vie. Le capital constitué par un rentier durant son activité professionnelle aboutira donc à une rente plus petite.

La moitié des personnes assurées bénéficieront d'une compensation de rentes, durant une période transitoire de 15 ans. Le seuil d'accès au deuxième pilier sera abaissé, ce qui permettra à 100'000 personnes d'être nouvellement ou mieux assurées.

Femmes à nouveau pénalisées

Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard a rappelé que les rentes baissent depuis des années. Et d'ajouter que cette réforme est dépassée. "L'abaissement du taux de conversion est une idée datant de l'époque des taux d'intérêt négatifs: en raison du revirement des taux et du renchérissement, les rentes doivent désormais être augmentées et non plus réduites".

Après le relèvement de l'âge de la retraite, les femmes seront une nouvelle fois pénalisées. La majorité d'entre elles subira des baisses de rentes, ont encore fait valoir les référendaires. Et de rappeler que durant la campagne de votation sur AVS21 les partis bourgeois avaient promis d'empoigner le problème des rentes trop basses, en particulier celles des femmes; des promesses pas tenues.

Projet coûteux

Plusieurs orateurs ont rappelé que le projet proposé à la base par le Conseil fédéral émanait d'un compromis entre les partenaires sociaux. C'était une solution viable qui permettait d'assurer les rentes, d'en garantir le financement et de les améliorer pour les bas revenus, a relevé la coprésidente du PS Mattea Meyer.

Le projet remanié par le Parlement est un "projet indigne", a souligné la conseillère nationale et présidente du SSP Katharina Prelicz-Huber (Vert-e-s/ZH).

Ce projet est couteux et n'apporte presque rien, a résumé Mme Meyer. Et de rappeler que plusieurs associations plutôt à droite de l'échiquier politique, comme GastroSuisse ou le Centre patronal, estiment aussi que les coûts seront disproportionnés par rapport aux prestations.

Les syndicats et la gauche ont jusqu'au 6 juillet pour récolter les 50'000 signatures nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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