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Politique

Le Parlement s'en prend aux salaires minimaux cantonaux

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Le Parlement s'en prend aux salaires minimaux cantonaux. Les élus ont soutenu une motion qui veut faire primer les conventions collectives nationales (illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Parlement s'attaque aux salaires minimaux de Genève et Neuchâtel. Après le Conseil des Etats, le National a soutenu mercredi de justesse une motion qui veut faire primer les conventions collectives nationales sur les dispositions cantonales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolás Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, a quitté samedi à la surprise générale le Venezuela pour l'Espagne. Madrid lui a accordé l'asile.

Les autorités vénézuéliennes lui ont délivré un sauf-conduit "dans l'intérêt de la paix" du pays. Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolás Maduro être reconduit pour un troisième mandat de six ans. L'opposition conteste cette réélection.

"Aujourd'hui, 7 septembre, Edmundo Gonzalez Urrutia [...] a quitté le pays. Après s'être réfugié volontairement à l'ambassade d'Espagne à Caracas il y a quelques jours, il a demandé l'asile politique au gouvernement espagnol", a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez sur les réseaux sociaux.

"Je confirme qu'il est parti vers l'Espagne", a déclaré l'avocat de M. Gonzalez Urrutia, indiquant qu'il ne pouvait pas faire d'autres commentaires. Selon une source proche de l'opposition, il a quitté le Venezuela avec sa femme, Mercedes.

Avion de l'armée espagnole

"A sa demande, Edmundo Gonzalez vole vers l'Espagne à bord d'un avion de l'armée de l'air espagnole. Le gouvernement espagnol s'engage à respecter les droits politiques et l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens", a précisé le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares sur les réseaux sociaux.

Ancien ambassadeur, M. Gonzalez Urrutia, 75 ans avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition, María Corina Machado, déclarée inéligible.

L'opposant, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet concernant une enquête sur le site en ligne de l'opposition qui le donne vainqueur. Il n'avait pas été vu en public depuis le 30 juillet.

L'enquête porte notamment sur des accusations de "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage". L'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Des milliers de personnes arrêtées

Nicolás Maduro, dont la victoire a été validée par la cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

Les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet dernier, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

"Maduro pense qu'il peut tuer des gens, les faire disparaître, les placer en détention, et que rien ne se passera", avait dénoncé jeudi la cheffe de l'opposition, Mme Machado. "Ce n'est pas vrai [...] Il doit être tenu pour responsable des crimes qu'il a commis".

La Cour pénale internationale (CPI) avait ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l'humanité après la répression de manifestations de 2017 qui avaient fait quelque 200 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Algériens élisent leur président, Tebboune grand favori

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L'Algérie élisait samedi son président. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

Les Algériens ont voté samedi dans un scrutin présidentiel, qui devrait voir une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat. Le principal enjeu réside dans le taux de participation.

"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président, en toute démocratie", déclare Sidali Mahmoudi, un commerçant de 65 ans, à Alger centre. Pour Seghir Derouiche, un retraité de 72 ans, "ne pas voter reviendrait à ignorer son droit de citoyen algérien".

Face au président sortant, deux candidats peu connus: Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition.

Une reconduction de M. Tebboune, 78 ans, est d'autant plus probable que quatre formations importantes soutiennent sa candidature, dont le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique).

"Connu d'avance"

"Le vainqueur est connu d'avance", au vu "du nombre réduit" des concurrents et de leur faible notoriété, estime Mohamed Hennad, expert en sciences politiques. Mais M. Tebboune tient "à une participation importante. Il veut être un président normal, pas un président mal élu", souligne à l'AFP Hasni Abidi du Centre d'études Cermam à Genève.

En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives pour la démocratie battaient leur plein et que beaucoup de partis boycottaient le vote.

Plus de 24 millions d'électeurs, sur 45 millions d'habitants, sont convoqués. Les bus publics, le métro et le tramway sont gratuits afin de faciliter les déplacements. Les résultats pourraient tomber dès samedi soir ou au plus tard dimanche.

Campagne terne

Après avoir voté, M. Hassani a appelé les Algériens à se rendre aux urnes car "un taux de participation élevé donne une plus grande crédibilité à ces élections".

M. Aouchiche a exhorté "les Algériens à participer en force" pour sortir "définitivement du boycott et du désespoir", après une campagne électorale qui a suscité peu d'enthousiasme.

Sans évoquer l'affluence, M. Tebboune a souhaité que "le vainqueur de la présidentielle poursuive ce projet (le sien, ndlr) décisif pour l'Algérie afin d'atteindre un point de non-retour dans le développement économique et la construction d'une démocratie".

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).

Logement, économie, emplois

Aidé par la manne du gaz naturel, M. Tebboune a promis de rehausser salaires et retraites, des investissements, deux millions de logements neufs et 450'000 emplois nouveaux, pour faire de l'Algérie, "la deuxième économie en Afrique", derrière l'Afrique du sud.

Ses rivaux promettent davantage de libertés. Le candidat du FFS s'engage à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias. Celui du MSP prône "le respect des libertés réduites à néant".

Selon l'expert Abidi, cinq ans après le Hirak, étouffé par les interdictions de rassemblement liées au Covid et l'arrestation de ses figures de proue, le bilan de M. Tebboune souffre "d'un déficit de démocratie" qui pourrait constituer un handicap lors d'un nouveau mandat.

L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer d'"étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains", avec de "nouvelles arrestations arbitraires" et "une approche de tolérance zéro à l'égard des opinions dissidentes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Michel Barnier déjà sous le feu de la gauche et la pression du RN

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Michel Barnier doit déjà faire face samedi à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a essuyé samedi les tirs croisés de la gauche, qui a appelé à manifester dans plusieurs villes pour dénoncer "un coup de force", et du Rassemblement national, qui dit placer le nouveau Premier ministre "sous surveillance".

C'est le baptême du feu pour Michel Barnier qui doit déjà faire face à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris. Un cortège a arpenté samedi après-midi le classique Bastille-Nation, réunissant 26'000 personnes selon la police, 160'000 selon les organisateurs.

Samedi soir, les autorités ont recensé 110'000 manifestants dans le pays, contre 300'000 selon les initiateurs du mouvement. La colère exprimée est d'abord tournée contre Emmanuel Macron et son "coup de force démocratique", selon les mots des initiateurs de la marche, furieux de ne pas voir nommée à Matignon Lucie Castets, candidate d'une gauche unie forte de 193 députés.

"Une provocation"

"La démocratie, ce n'est pas seulement l'art d'accepter d'avoir gagné, c'est aussi l'humilité d'accepter de perdre", a ainsi lancé le patriarche Insoumis Jean-Luc Mélenchon à l'adresse d'Emmanuel Macron, juché sur un camion dans le cortège de la capitale.

"Ce que Macron nous offre ce n'est pas une cohabitation, c'est une provocation", a tancé sur BFMTV la cheffe des écologistes Marine Tondelier, promettant de ne pas se "résigner", depuis le rassemblement de Lille - l'un des 150 revendiqués dans le pays.

Deux mois après les législatives anticipées, "l'élection a été volée", assure le patriarche insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui exhorte à une forte mobilisation sur les quelque "150 points à travers la France" revendiqués par les organisateurs.

Le choix de Michel Barnier, issu de la droite, a renforcé la détermination des manifestants. "Nous voyons qu'un pacte a été scellé entre la macronie, la droite et l'extrême droite", a pesté devant la presse parisienne la députée LFI Aurélie Trouvé, alors que fusaient dans la foule des "Macron démission".

"Personne n'est dupe"

Et si M. Barnier a indiqué vendredi soir être prêt à travailler avec la gauche, "personne n'est dupe", a ajouté Mme Trouvé, qui n'a guère apprécié le discours de fermeté sur l'immigration du pensionnaire de Matignon, jugeant qu'il répétait "ce que l'extrême droite a toujours dit".

L'initiative, lancée fin août par deux syndicats d'étudiants et de lycéens puis reprise en main par LFI, s'inscrit dans une stratégie de contestation plus large des Insoumis qui ont déposé également à l'Assemblée une procédure de destitution du président.

Mais les troupes mélenchonistes peinent à faire le plein de soutien à gauche: comme les grandes centrales syndicales, le PS n'a pas relayé l'appel à manifester samedi ; et seuls six élus écologistes et trois ultramarins ont paraphé, en plus des députés LFI, la proposition de destitution.

Un gouvernement "fragile"?

Mais la pression n'est pas venue que de la gauche samedi. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé de M. Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par un futur gouvernement étiqueté comme "fragile".

Si le RN a jusque-là fait savoir qu'il jugerait M. Barnier "sur pièces", et n'entendait pas tenter de le renverser à l'Assemblée nationale avant de connaître le contenu de son programme, le ton s'est durci, le parti à la flamme capitalisant sur son contingent de 126 députés (142 avec les alliés d'Eric Ciotti). "Nous aurons sans doute un rôle d'arbitre dans les prochains mois et à compter d'aujourd'hui", a rappelé le chef du RN.

"Je crois qu'à compter de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance (...) d'un parti politique qui est désormais incontournable dans le jeu parlementaire", a-t-il ajouté. "Moi, je suis sous la surveillance de tous les Français", a rétorqué M. Barnier en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l'hôpital Necker à Paris.

A l'adresse de la gauche, il a récusé les mots de "coup de force, qu'il n'y a pas lieu de prononcer"." "On n'est pas dans cet état d'esprit là: l'esprit, c'est de rassembler autour d'un projet d'action gouvernementale", a-t-il encore plaidé, faisant valoir que la situation financière du pays était "grave".

Le Premier ministre a également poursuivi samedi ses consultations à Matignon où il a échangé samedi matin avec sa prédécesseure Elisabeth Borne, saluant chez M. Barnier un homme "méthodique, solide, expérimenté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La guerre à Gaza entre dans son 12e mois sans signe de répit

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Plus de 40'000 morts à Gaza en onze mois. (© KEYSTONE/AP/Aref Tufaha)

La guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien est entrée samedi dans son 12e mois, sans signe de répit dans les bombardements meurtriers israéliens et sans espoir d'une trêve rapide ou d'une libération des otages.

Au lendemain de la mort d'une militante américano-turque en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où les violences ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, sa famille a accusé l'armée israélienne de l'avoir tuée par balle et réclamé une "enquête indépendante".

Déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, la guerre à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien et provoqué un désastre humanitaire et sanitaire.

"Onze mois. Assez. Personne ne peut plus supporter cela. L'humanité doit l'emporter. Cessez-le-feu maintenant!", a écrit sur X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

Accusations mutuelles

Malgré les multiples tentatives des médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- et les pressions pour obtenir un cessez-le-feu et une libération des otages israéliens, les belligérants restent inflexibles et s'accusent mutuellement de bloquer tout accord.

Avant l'aube et tôt le matin, plusieurs frappes aériennes et des bombardements à l'artillerie ont secoué le territoire palestinien dévasté, selon des journalistes de l'AFP sur place. Au moins 16 Palestiniens parmi lesquels des femmes et des enfants ont péri à Jabalia et Gaza-Ville (nord) ainsi qu'à Nousseirat et Bureij (centre), ont indiqué témoins et secouristes.

La Défense civile a notamment déclaré samedi qu'au moins trois personnes avaient péri et plus de 20 autres avaient été blessées à Gaza-ville dans une frappe aérienne israélienne contre une école servant d'abri à des personnes déplacées. L'armée israélienne a affirmé avoir frappé un centre de commandement du Hamas.

"Terrifiés"

A Jabalia, une tente de fortune installée à l'école Halima Al-Saadiya abritant des déplacés a été touchée, selon des témoins. "Il y a entre 3000 et 3500 personnes dans cette école. Nous dormions quand soudain un missile est tombé sur nous. Nous nous sommes réveillés terrifiés. Nous avons trouvé des martyrs, dont des femmes et des enfants", a déclaré un témoin, Ahmed Abd Rabbo.

Des images de l'AFP montrent la tente incendiée, des traces de sang sur un matelas ou au sol et affaires détruites ou éparpillées. Dans un hôpital proche, une vieille femme attend anxieusement des informations sur ses proches, d'autres Palestiniens couvrent le corps d'une victime.

A l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah (centre), des Palestiniens pleurent devant les corps de cinq proches tués à Nousseirat.

Onze mois

Israël a juré de détruire le mouvement islamiste Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1205 personnes, majoritairement des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une campagne aérienne suivie d'une offensive terrestre qui ont fait 40'939 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.

Négociations au point mort

Les négociations sous l'égide des médiateurs ont achoppé ces dernières semaines sur plusieurs points: le couloir de Philadelphie, une zone à la frontière entre Gaza et l'Egypte, dont Israël veut garder le contrôle, ainsi que le nombre et l'identité de prisonniers palestiniens devant être relâchés par Israël en échange des otages.

En Cisjordanie, séparée de Gaza par le territoire israélien, l'armée israélienne s'est retirée de Jénine après une vaste opération marquée par des destructions d'infrastructures, qui a fait depuis le 28 août 36 morts palestiniens selon l'ONU et l'Autorité palestinienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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