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Le National veut prolonger le soutien aux transports publics

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Les transports publics régionaux doivent être soutenus en ces temps de crise. Le National a approuvé un nouveau paquet d'aides. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les transports publics doivent à nouveau être soutenus. Le Conseil national a largement approuvé mardi un deuxième paquet de mesures pour les aider à faire face aux pertes financières liées à la pandémie de coronavirus. Mais seulement jusqu'à la fin 2021.

L'effondrement du nombre de passagers causé par la pandémie continue de frapper durement les transports publics. Les entreprises de transports naviguent à vue. Il y a nécessité à étendre jusqu'à la fin de l'année les soutiens financiers en cours, a dit Marco Romano (Centre/TI) au nom de la commission.

Le transport régional, local et touristique, ainsi que le transport ferroviaire de marchandises, en bénéficiera. Mais pas le transport grandes lignes.

Seule l'UDC a tenté de couler tout le projet. "Nous nous retrouvons dans la même situation qu'il y a une année, rien n'a changé malgré le premier paquet de subventions", a lancé Benjamin Giezendanner (AG). La Confédération ne doit pas couvrir les déficits structurels des entreprises de transports, notamment le fret ferroviaire, a-t-il plaidé.

En vain. Au vote sur l'entrée en matière, 132 voix contre 48 et 4 abstentions ont soutenu le paquet de soutien.

Pas d'anticipation

Les débats se sont ensuite concentrés sur la durée de la validité des mesures. La gauche souhaitait prolonger le soutien jusqu'à la fin 2022 en raison de la crise persistante.

"L'année prochaine sera tout aussi difficile". Il faut donc anticiper ce problème, sinon nous en reparlerons dans une année, a assuré Jon Pult (PS/GR). Les entreprises de transports, comme les CFF, ne retrouveront une situation "normale", d'avant crise, qu'en 2024, selon les projections.

"On ne peut pas déjà aujourd'hui savoir ce qu'il va se passer en 2022. Peut-être faudra-t-il agir, oui, mais nous ne pouvons pas le décider maintenant", a contré avec succès Marco Romano. Il a été suivi par 117 voix contre 64 et 3 abstentions.

Réserves en question

Les réserves des entreprises pour les offres touristiques ont aussi fait l'objet de désaccords. La commission proposait que les entreprises ne doivent plus employer qu'un tiers de leurs réserves afin qu'elles puissent retrouver une latitude minimale pour les offres touristiques.

Mais une proposition UDC, acceptée d'un souffle par 91 voix contre 89, a permis de maintenir la règle adoptée dans le premier paquet de soutien. Toutes les réserves des entreprises devront être déduites.

215 millions pour les voyageurs

Le Conseil fédéral estime que les besoins financiers s'élèveront au total à 215 millions de francs: 150 pour le transport régional de voyageurs, 50 pour le transport local et 15 pour le touristique. Ces fonds supplémentaires pour 2022 ont déjà été demandés au Parlement.

Le transport de marchandises devrait lui à nouveau bénéficier de 25 millions de francs pour couvrir les manques à gagner.

La loi pourra être soumise au référendum facultatif, a également décidé la Chambre suite à une proposition de commission. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Faille dans une banque de données Covid - Site fermé à temps

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Le danger était grand, mais le site a rapidement été fermé (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Des données de santé liées au Covid-19 ont été exposées à des risques de sécurité considérables en raison de la faille dans la sécurité du système. Une tentative de piratage a pu être évitée en novembre dernier à la suite de l'intervention des autorités.

Un particulier a signalé au préposé fédéral et au Centre national pour la cybersécurité (NCSC) une faille du contrôle d’accès dans une banque de données stockant des données de santé provenant de centres de dépistage Covid-19 situés sur plusieurs sites en Suisse. Les responsables ayant pris les mesures immédiates appropriées, le risque pour les personnes concernées a pu être minimisé, indique le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence.

Dans son rapport final publié vendredi, le préposé constate que cette banque de données de centres privés de dépistage Covid-19 était insuffisamment sécurisée.

Comme le risque pour les personnes concernées a pu être minimisé et que l'exploitation des centres de dépistage Covid-19 avait déjà été suspendue quelque temps avant la connaissance de la faille en question, la procédure est ainsi close sans recommandation, précise-t-il.

Le préposé tire néanmoins des enseignements. Le cas démontre d'une part les risques qui peuvent résulter de failles dans une banque de données. D'autre part, la prise de mesures immédiates et la journalisation des accès à la banque de données ont permis d'exclure des risques supplémentaires pour les personnes concernées, écrit-il.

mesvaccins.ch

Le préposé fédéral à la protection des données était déjà intervenu pour faire fermer un site lié à la pandémie de Covid-19, au printemps 2021. L'ancienne plateforme mesvaccins.ch présentait des manquements graves en matière de protection des données et de sécurité. Plus tard, une commission parlementaire a relevé que le Département fédéral de l'Intérieur et l'Office fédéral de la santé publique avait exercé son devoir de surveillance "avec une trop grande retenue".

La fondation a restitué les données de vaccination à une partie des quelque 300'000 utilisateurs par courriel électronique non chiffré. Les autres ont dû être détruites.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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