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Genève

Le Grand Conseil genevois critique la gestion de l'exécutif en 2020

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Photo archives KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Le Grand Conseil genevois a débuté jeudi ses débats sur les comptes 2020 de l'Etat qui présentent un déficit de 498 millions de francs. Avant d'attaquer l'analyse comptable, les députés ont passé en revue le rapport de gestion du Conseil d'Etat pour cette année particulière de pandémie.

"Le Conseil d'Etat a très bien mené la gestion de la crise sanitaire", a relevé le socialiste Alberto Velasco, rapporteur de majorité. Ce constat est partagé par le PLR Yvan Zweifel qui estime que le gouvernement a travaillé "en équipe", "avec célérité et du bon sens".

Ces éloges ont toutefois été rapidement nuancés. Selon Alberto Velasco, les politiques du logement, de la formation et de la santé ne sont pas à la hauteur: faute de moyens. Au contraire, le PLR Yvan Zweifel a fustigé la mauvaise utilisation des moyens mis à disposition, largement au-dessus de la moyenne des autres cantons, a-t-il relevé en demandant des réformes structurelles.

Crédits supplémentaires

Les critiques les plus virulentes à l'encontre de la gestion du Conseil d'Etat sont venues de l'extrême gauche qui constate que les inégalités se sont renforcées avec la crise. Le député d'Ensemble à Gauche Jean Burgermeister a accusé l'exécutif "d'avoir tourné le dos aux travailleurs précaires" pendant la crise sanitaire tout en privilégiant l'aide aux entreprises.

Une attaque balayée par Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat à la tête des finances. "Personne n'a été laissé sur le bord du chemin", a-t-elle relevé en rappelant que 439 millions de crédits supplémentaires ont été votés pour les besoins sociaux, les entreprises et le système sanitaire.

Refus multiples

Avant le vote sur la gestion d'ensemble du Conseil d'Etat attendu vendredi matin, les députés ont passé en revue chaque politique publique, l'occasion pour les groupes de rappeler leurs priorités. S'agissant du logement, le PS a critiqué la mise à disposition d'appartements pour airbnb. Le MCG a insisté sur l'accès aux logements pour les résidents alors que l'UDC a dénoncé la destruction de la zone villa.

Cette politique publique a été refusée, de même que celles sur la sécurité. Le PLR a déploré l'abandon du projet de la prison des Dardelles. L'UDC s'en est pris à la hausse du nombre de mendiants dans les rues. Les politiques sur les états-majors et sur la cohésion sociale ont aussi été refusées.

Pistes cyclables

La politique publique concernant la mobilité, sujet brûlant à Genève, a aussi été très critiquée et refusée. L'UDC Christo Ivanov a déploré une politique qui, selon lui, privilégie les cyclistes et les transports publics en oubliant les automobilistes et les motards. Les nouvelles pistes cyclistes tracées en 2020 pendant la crise ont été fustigées par le MCG, l'UDC et le PLR.

Les débats se sont aussi agités lors de l'examen de la politique publique concernant les impôts et les finances. "Le Conseil d'Etat s'évertue à contrôler les charges mais refuse quasiment toute hausse d'impôts", a déploré la socialiste Caroline Marti. La gauche a critiqué une politique fiscale qui favorise les plus riches alors que la droite a rappelé que précisément 4% des riches contribuables paient 50% de la totalité des impôts.

Comptes

Le Grand Conseil devait enchaîner vendredi avec l'examen des comptes 2020. Les effets de la crise sanitaire et les coûts de trois grosses réformes (fiscalité des entreprises, augmentation des subsides d'assurance maladie et recapitalisation de la Caisse de prévoyance de l'Etat) laissaient craindre un déficit proche du milliard, mais des revenus supplémentaires ont permis de l'atténuer. Le budget 2020 prévoyait un déficit de 585 millions.

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Genève

Après UniMail, l'HEPIA évacuée à son tour par la police

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Les étudiants de l'HEPIA ont brièvement occupé ce mardi le hall de l'établissement

La Police  est intervenue vers 14h30 ce mardi à la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève pour déloger la soixantaine d'étudiants qui ont occupaient le bâtiment depuis la matinée. 

Au lendemain des sept jours d'occupation d'UniMail, ce sont les étudiants de l'HEPIA qui ont repris le relais des revendications pro-palestiniennes, en occupant ce mardi le hall de la haute école. Une occupation de courte durée, après que la directrice d'établissement a fait appel à la police pour les évacuer.

Comme ils l'avaient promis, les manifestants ont quitté les lieux librement et dans le calme.

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Les Verts veulent plus de promotion et de prévention dans la santé

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A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement.

"Dans les déterminants de la santé, l'environnement physique représente 10%, autant que le système de santé. Les comportements comptent pour 30%", a indiqué mardi devant les médias le député Vert Léo Peterschmitt. Et de préciser que Genève consacre 13,9 millions de francs à la promotion, "qui est meilleure en termes de coût-bénéfice", alors que l'Etat dépense 1,5 milliard pour la santé.

Pour réduire les besoins en soins et améliorer le bien-être, les Verts misent sur la prévention. "Le droit à un environnement sain figure dans la constitution, mais ce principe n'est pas respecté", a relevé la députée Louise Trottet. La végétalisation de l'espace public a un impact sur la santé mentale, favorise les déplacements à pied et à vélo et réduit la pollution. "Tout le monde a à y gagner", a-t-elle souligné.

"Plus cher d'attendre"

"La plupart des politiques publiques influent sur la santé. Un des buts de ce projet de loi est de renforcer la transversalité", a poursuivi Mme Trottet. Pour les Verts, la condamnation récente de la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique donne un poids supplémentaire à leurs propositions visant à limiter les atteintes à la santé de toute la population.

Outre le lien entre santé et environnement, le projet de loi des Verts reformule plusieurs articles de manière contraignante. "Ces modifications ne vont pas nécessairement engendrer des coûts supplémentaires. Cela coûtera plus cher d'attendre", a estimé M. Peterschmitt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Personnes handicapées: Genève lance une campagne de sensibilisation

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Le drapeau d'Avenir inclusif flotte sur pont du Mont-Blanc pour marquer le lancement des Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap débutent mercredi. L'opération durera un mois. A Genève, une cinquantaine d'actions sont prévues, avec des ateliers, des conférences et des projections.

Parallèlement à ces actions, le canton et la Ville de Genève indiquent mardi dans un communiqué, lancer une campagne de sensibilisation intitulée "Comme tout le monde". Elle sera diffusée sur différents supports et notamment dans les véhicules des Transports publics genevois (TPG).

La campagne porte sur quatre thèmes, à savoir le droit à la formation pour les personnes souffrant d'un handicap, leur droit à l'emploi, leur droit à l'habitat et leur droit à l'autonomie. La campagne a été élaborée en partenariat avec un jury incluant des personnes en situation de handicap.

"Le travail des collectivités publiques est de mettre en oeuvre les engagements pris dans le cadre de la Convention des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH)", a expliqué le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, cité dans le communiqué.

Parfois, l'environnement urbain n'est pas adapté aux personnes handicapées. La conseillère administrative de la Ville de Genève Frédérique Perler en est consciente. Elle va proposer un crédit de 10,8 millions de francs afin de rehausser 150 arrêts des transports publics et de permettre ainsi un accès de plain-pied aux véhicules.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Après une semaine d'occupation, le bâtiment UniMail a été évacué

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Les occupants d'UniMail ont été interpellés au saut du lit par des policiers en civil avant d'être conduits au poste pour y être interrogés. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'occupation de l'Université de Genève (UNIGE) par des étudiants propalestiniens aura duré une semaine. Elle a pris fin mardi matin. La police est intervenue aux aurores pour déloger la cinquantaine de protestataires qui campaient à UniMail.

Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment vers 05h00, a indiqué la porte-parole de la police genevoise Aline Dard. Les agents ont procédé à des contrôles d'identité et ont embarqué les jeunes gens dans des fourgons. Les interpellations se sont déroulées "dans le calme".

Au poste, les étudiants propalestiniens ont été entendus l'un après l'autre par la police. Au total, 49 personnes ont été auditionnées avant d'être libérées, a indiqué le porte-parole du pouvoir judiciaire Olivier Francey. Elles font l'objet d'une plainte du rectorat de l'UNIGE pour violation de domicile.

Plus de traces

Mardi matin, UniMail avait retrouvé une atmosphère studieuse. Il ne restait plus aucune trace de l'occupation du bâtiment. Les banderoles et les drapeaux palestiniens qui tapissaient les murs et les galeries ont été retirés. Les divans, les tables, les fauteuils, ont disparu du grand hall.

UniMail a été remis en état, a fait savoir le porte-parole de l'UNIGE Marco Cattaneo. Mardi matin, des agents de sécurité continuaient à filtrer les entrées dans le bâtiment. Seuls les membres de la communauté universitaire y ont accès. Ces contrôles ont été mis en place durant le week-end pour des raisons de sécurité.

"Notre volonté est de lever cette mesure aussi rapidement que possible, mais pour l'instant, elle est maintenue", a précisé M. Cattaneo. La question d'éventuelles sanctions académiques contre les fauteurs de troubles n'a pas encore été abordée par la direction de l'université.

Menottés

Des étudiants qui ont participé à l'occupation et des sympathisants du mouvement en faveur de la Palestine se sont rassemblés mardi matin sur le parvis d'UniMail. Une jeune femme a raconté son arrestation quelques heures plus tôt par des policiers au visage dissimulé, qui l'ont réveillée et menottée.

Dans un courrier adressé lundi à la communauté universitaire, le rectorat de l'UNIGE disait comprendre "le soutien et la solidarité" que la coordination étudiante pour la Palestine a manifestés envers les victimes du conflit de Gaza. Il lui avait toutefois demandé de "respecter les règles de sécurité" et les limites légales.

Le rectorat, depuis le début de l'action il y a une semaine, avait souligné l'illicéité de l'occupation d'UniMail en dehors des heures d'ouverture du bâtiment. Il avait aussi exigé le retrait d'une banderole qui proclamait la libération de la Palestine du Jourdain à la mer Méditerranée. Un message qui peut être interprété comme un appel à la destruction de l'Etat d'Israël.

Les étudiants propalestiniens, de leur côté, demandaient notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle cesse ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils dénoncent un "génocide" commis par Tsahal à Gaza et qualifient Israël d'Etat "colonisateur et d'apartheid".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un ramen au sésame remporte le Chef Festival

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Le ramen du Yukiguni qui a remporté le Chef Festival. Crédit photo: Gema Meana

Le Chef Festival a dévoilé le nom du restaurant qui propose le meilleur ramen de Genève. Comme l’année passée, c’est le même établissement qui a remporté les deux prix, celui du public et du chef.

Il a remporté les deux prix du Chef Festival: le restaurant Yukiguni à Genève!

Son ramen au sésame noir et miso a été plébiscité par le public et le chef Mitsuru Tsukada du Sachi au mandarin oriental de Genève.

Le restaurant a fêté ses 10 ans cette année. C’est le chef de d'origine japonaise, Yuhei Miura, qui crée les recettes. 

Une belle reconnaissance pour Vincent Rivest, le gérant de l’établissement depuis 4 ans: 

Les retours du chef  Mitsuru Tsukada les ont particulièrement touchés:

Quelle était la recette du ramen gagnant? Vincent Rivest:

Qu'est-ce que le miso, l’une des pièces maîtresses du plat?:

Ce concours a permis de faire découvrir ce plat traditionnel japonais à de nouveau clients, Vincent Rivest:

Pour rappel, huit restaurants ont participé au concours sur trois semaines. Presque 4 000 ramens ont été vendus.

Ils ont dû proposer une recette inédite uniquement pour le festival au prix de 26 francs.

 

 

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