Le Conseil d'Etat a répondu, ce vendredi, à la question urgente sur la protection de la personnalité des collaborateurs de son département, déposée par la députée des Verts, Dilara Bayrak. Celle-ci s'inquiétait du climat au sein du Département de la santé et de la mobilité, après la publication de témoignages dénonçant un management autoritaire. Il en ressort que les absences pour maladie n'ont pas significativement augmentées depuis l'arrivée de Pierre Maudet, à la tête de ce département. Le Conseil d'Etat assure également le strict anonymat des réponses données dans l'enquête de satisfaction menée, actuellement, au DSM.
Le Groupe de confiance interne de l'Etat saisi par des fonctionnaires ; une enquête de satisfaction menée au sein du Département de la santé et de la mobilité. La gestion de son département, par Pierre Maudet, interroge depuis la publication dans la presse de témoignages de collaborateurs dénonçant son management. A cela se sont ajoutés des arrêts maladie au sein de son département, tel celui de la médecin cantonale ou encore le départ de haut cadres.
La députée Verte, Dilara Bayrak. a donc déposé une question urgente sur la protection de la personnalité des collaborateurs du département de Pierre Maudet, le mois dernier, demandant des précisions sur le nombre de cadres en arrêt maladie à la Direction Générale de la Santé ou encore si l’anonymat et la liberté de réponse des collaborateurs seraient garantis dans le cadre du nouveau rapport commandé par le Département de la santé et des mobilités.
Ce vendredi, le conseil d'Etat, lui a apporté les réponses, suivantes:
Les absences au sein du Département de la santé ne sont, globalement, pas plus élevées entre le 01.06.23 et le 31.12.23, qu'une année plus tôt
Les absences pour maladie au sein du Département de la santé ne sont globalement, pas plus élevées entre le 01.06.23 et le 31.12.23, qu'une année plus tôt. Le Secrétariat général du département de la santé et des mobilités est celui qui enregistre le plus haut taux d'absence avec 8,33% entre le 01.06 et le 31.12.2023. Soit à peine plus que les 7,82%, sur la même période, une année plus tôt.
Les résultats, en détail, pour le département:
SG - Secrétariat général (du département de la santé)
OCS - office cantonal de la santé
OCGC - office cantonal du génie civil
OCT - office cantonal des transports
OCV - office cantonal des véhicules.
Le Conseil d'Etat n'a pas souhaité précisé le nombre d'employés ayant sollicité le groupe de confiance, "le groupe de confiance observe la plus stricte confidentialité sur ce type de question, conformément au cadre du règlement relatif à la protection de la personnalité à l’Etat de Genève, du 12 décembre 2012".
L'enquête de satisfaction garantit l'anonymat des participants
Le Conseil d'Etat a également donné des précisions sur l'enquête de satisfaction menée au sein du DSM. Ce questionnaire, en ligne, est préparé et envoyé par Great Place To Work® Switzerland AG (GPTW), organisation indépendante de recherche et de conseil dont le siège est à Zürich. La plateforme utilisée pour récolter les réponses des collaborateurs est cryptée et les données ne sont pas enregistrées sur leur ordinateur. Les données brutes et les réponses non résumées ne sont en aucun cas transmises au DSM. Le DSM ne recevra en aucun cas des informations sur les réponses individuelles. GPTW ne fournit pas non plus d'informations sur les personnes qui ont participé ou non à l'enquête et garantit l'anonymat de tous les participants et leurs réponses.
Les 635 collaborateurs du DSM ont reçu l'enquête, par e-mail, mais elle ne sera pas rendue public
La totalité des 635 collaborateurs du DSM a reçu cette enquête par e-mail avec un message explicatif le 8 janvier dernier. L'enquête porte sur la culture d'entreprise/de travail. Elle ne vise en aucun cas à cibler ad hominem par des dénonciations anonymes. Cependant, le questionnaire comprend deux questions ouvertes dans lesquelles les collaboratrices et collaborateurs ont la possibilité d'inclure des commentaires/dénonciations circonstanciés.
Les résultats du sondage seront transmis au département et au Conseil d’Etat, ainsi qu'à ses collaboratrices et collaborateurs, comme convenu, dans un but d’amélioration continue de la qualité de la collaboration et de vie au travail.
Le projet de suppression de la valeur locative chancelle. Contrairement au National, le Conseil des Etats a refusé jeudi par 29 voix contre 12 de revoir complètement le système d'imposition du logement en intégrant les résidences secondaires.
Selon le Conseil national, la valeur locative doit être supprimée, à la fois pour le logement principal occupé par le propriétaire et pour les résidences secondaires. En contrepartie, les frais d'entretien ne seraient plus déductibles et les intérêts passifs plus que partiellement.
Le Conseil des Etats a une nouvelle fois refusé d'intégrer les résidences secondaires au projet. Il a également refusé l'introduction d'un impôt réel sur les résidences secondaires par 26 voix contre 15. Le dossier retourne au National.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'administration fédérale doit avoir son propre service en nuage souverain. Suivant le National, le Conseil des Etats a accepté jeudi à l'unanimité un crédit de 246,9 millions de francs pour le "Swiss Governement Cloud" (SGC).
La transformation numérique de l'administration publique entraîne une hausse des besoins en outils numériques et requiert des infrastructures informatiques qui répondent à des exigences accrues en matière de performance, de fiabilité et de sécurité, a expliqué Peter Hegglin (C/ZG) pour la commission.
La protection des données est centrale. C'est un investissement dans le futur, qui augmente la souveraineté, a ajouté la ministre des finances Karin Keller-Sutter.
Le SGC et les nuages externes se complèteront dans une infrastructure hybride. Les cantons, villes et communes pourront l'utiliser. Aucun service ne sera toutefois fourni au secteur privé au moyen du SGC.
Le Conseil des Etats a apporté deux précisions à la version du National.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les pays de l'Union européenne (UE) ont donné jeudi leur accord à l'adhésion complète de la Roumanie et de la Bulgarie à l'espace de libre circulation Schengen à partir du 1er janvier. Les contrôles aux frontières avec les autres Etats Schengen seront ainsi supprimés.
La levée des contrôles aux frontières terrestres avec ces deux pays est "un moment historique", a estimé le ministre de l'Intérieur hongrois Sandor Pinter, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE.
"Il s'agit d'une décision historique", concrétisant "un objectif clé" de Bucarest et Sofia "depuis leur entrée dans l'Union européenne" en 2007, ont abondé les deux ministères des affaires étrangères dans un communiqué commun.
Présence de Beat Jans
La Roumanie et la Bulgarie sont déjà membres d'"Air Schengen" depuis fin mars, ce qui signifie qu'il n'y a pas de contrôles aux frontières aériennes ou maritimes. Les contrôles aux frontières terrestres entre la Roumanie et la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie ainsi que la Bulgarie et la Grèce sont désormais supprimés.
L'accord permet aux quelque 420 millions de personnes des 25 Etats membres de l'UE faisant partie de Schengen, ainsi qu'à la Suisse, à la Norvège, à l'Islande et au Liechtenstein, de voyager librement entre les Etats membres sans subir de contrôles aux frontières.
En tant que membre de Schengen, la Suisse peut participer au Conseil de l'UE, mais ne peut pas voter. La Confédération est représentée par le conseiller fédéral Beat Jans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Le Tribunal fédéral a rejeté à l'unanimité les recours des Vert-e-s et des Femmes socialistes contre la votation de septembre 2022 sur l'AVS. Cette dernière est donc maintenue. Les juges ont invoqué la sécurité du droit.
Le principe du rejet n'a guère été discuté durant l'audience. Les juges ont davantage débattu de la question de la gravité de la violation des droits politiques due à l'information erronée du Conseil fédéral. Faute d'accord sur la qualification de cette violation, ils ont décidé de ne pas la mentionner dans la motivation de l'arrêt.
En revanche, les magistrats se sont accordés sur le fait que la sécurité du droit s'opposait à l'annulation de la votation. La révision de la loi sur l'AVS était liée à la réforme AVS 21 soumise simultanément au peuple. Une annulation de la première se serait étendue à la seconde. Or certaines mesures prévues dans ce paquet sont déjà en vigueur depuis le 1er janvier 2024, comme le relèvement du taux de la TVA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations. Après le Conseil des Etats, le National a refusé jeudi par 121 voix contre 65 ce texte, bien qu'il ne soit pas contraignant pour la politique migratoire de la Confédération.
Ce Pacte, adopté par l'ONU en décembre 2018, est un cadre d'action global destiné à améliorer la coopération internationale dans le domaine des migrations.
"Bien que non contraignant sur le plan juridique, le Pacte contient des engagements politiques dans plusieurs domaines", a déclaré le rapporteur de la commission Christian Wasserfallen (PLR/BE). Il donne les mêmes droits à tous les migrants, qu'il s'agisse de migration régulière ou irrégulière. "Or dans la pratique, ce n'est pas le cas".
La gauche et le Conseil fédéral ont soutenu la ratification. La migration est un fait et on ne peut pas l'empêcher, a rappelé Samira Marti (PS/BL). Le pacte vise à mieux la gérer. En vain.
Le Conseil des Etats avait voté contre la ratification par 26 voix contre 7 et 11 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats