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Politique

Le droit suisse protège-t-il suffisamment les LGBT?

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Par Ghufran Bron
Faut-il oui ou non étendre la norme pénale antiraciste aux personnes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, les LGBT?
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Des hauts et débats - Protection des LGBT

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Blonay: projet "En Praz Grisoud" refusé massivement dans les urnes

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Les habitants de Blonay ont refusé dimanche le plan d'affectation "En Praz-Grisoud". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "En Praz Grisoud" a été refusé massivement dimanche à Blonay-Saint-Légier (VD). Plus de 66% des votants ont glissé un nom dans l'urne. La participation a avoisiné les 52%.

Le plan d'affectation (PA) prévoyait la construction de 70 logements dans huit bâtiments sur une parcelle verte de 18'000 m2 appartenant à la multinationale Nestlé. Le projet était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal et a été soumis à un référendum spontané.

Dans un communiqué publié dimanche, la Municipalité prend acte de ce refus à 66,3% par les citoyens de la commune. "Après Montreux, Jongny et Pully, il est évident que l'application de la Loi sur l'Aménagement du Territoire (LAT) pose des défis majeurs lors de sa mise en oeuvre au niveau communal", a réagi le syndic Alain Bovay, cité dans le communiqué.

"Désormais, la constructibilité de la parcelle 'En Praz Grisoud' sera gérée dans le cadre du Plan d’affectation communal actuellement en cours d'élaboration. Dans ce contexte, des consultations participatives seront organisées et la population sera conviée à y prendre part, comme cela a été le cas jusqu’à présent", annonce-t-il.

Signal fort

Les opposants réunis dans un comité citoyen et un comité interpartis s'opposaient entre autres à une trop forte densification. "Ce résultat est un signal fort adressé à la Municipalité: en refusant le projet, la population exprime son souhait d'introduire un moratoire dans la frénésie du développement immobilier de la commune", a relevé le groupe des Vert.e.s de Blonay-Saint-Légier dans un communiqué publié à l'issue du scrutin.

Le débat public, politique et la participation de la société civile doivent remplacer la course aux projets immobiliers privés concoctés en milieu fermé et sans coordination, ajoute-t-il. Blonay-Saint-Légier s'inscrit ainsi dans la ligne des votations du 18 juin à Montreux et à Crissier où la population a également refusé de très importants projets de densification, relèvent encore les Verts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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St-Sulpice (VD): le plan d'affectation "Sus le Jordil" refusé

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Le corps électoral de St-Sulpice (VD) a refusé dimanche le projet de quartier "Sus le Jordil" (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "Sus le Jordil" a été refusé dimanche par la population de St-Sulpice lors d'un référendum. Lancé voici plus de dix ans, il prévoyait la construction de 153 logements pouvant accueillir 310 habitants sur un terrain privé.

Le projet a été refusé par 836 voix contre et 724 pour, a communiqué Michelle Fournier, secrétaire municipale, à Keystone-ATS. Le taux de participation s'est élevé à 57,8%.

"La Municipalité estime que c'est une occasion manquée de profiter d'un quartier bien pensé avec une densification relativement modérée", a déclaré le syndic Etienne Dubuis à Keystone-ATS. "Le jour où la commune devra revoir son plan d'affectation et qu'elle le soumettra au canton, un taux d'occupation du sol plus élevé sera exigé", a-t-il relevé.

Et de rappeler qu'une option serait que le propriétaire attribue le terrain à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants pour y installer des portakabin, ce qui ne nécessite pas l'aval de la commune. "C'est une possibilité qui a déjà été évoquée, cela s'est déjà produit dans plusieurs communes", a expliqué le syndic. Patrimonium, représentant du propriétaire privé, prend pour l'heure acte de la décision, a indiqué la société.

Le projet était en élaboration depuis plusieurs années. Suite aux nombreuses oppositions, il avait été remanié. Les appartements devaient notamment attribués en priorité aux Serpelious. Les espaces verts devaient occuper 85% de la surface du terrain. Le plan d'affectation était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal. Il avait fait l'objet d'un référendum.

De leur côté, les opposants s'inquiétaient de la densification que provoquerait ce projet dans la commune de 4900 habitants. Leurs arguments étaient également liés au surplus de trafic et à la pression sur les infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une maire hors parti élue à la présidence de l'ACG, une première

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Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises. La maire d'Hermance Karine Bruchez succède à cette fonction à Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire d'Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.

La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.

La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.

"Apparaître unie"

La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.

Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."

"Un équilibre fragile"

"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors parti dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."

"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.

"Une troisième présidence"

Dans un communiqué, les Verts rappellent qu'un consensus avait été trouvé au début de la législature pour faire entrer pour la première fois l'un des leurs dans le tournus de la présidence. Cette élection est donc "un véritable camouflet". Elle ouvre une période d'instabilité au sein de l'ACG, dont le fonctionnement se voit ébranlé et l'unité, affaiblie, écrit le parti.

Les Verts s'interrogent sur la légitimité d'une présidence hors parti qui représente "moins d'un tiers de la population des communes", alors que la majorité des Genevois vit en milieu urbain. Ils regrettent aussi "l'attitude des élus du Centre et du PLR qui s'offrent une troisième présidence de droite de suite" et qui "ont mis fin à un système qui fonctionnait."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève doit cofinancer des P+R en France voisine

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Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.

Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.

Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".

Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."

"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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