Rejoignez-nous

Economie

Le Bureau du Conseil national veut une CEP sur Credit Suisse

Publié

,

le

La Commission d’enquête parlementaire devrait être chargée établir les responsabilités des autorités et organes concernant la reprise du Credit suisse par l’UBS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Bureau du Conseil national a décidé à l'unanimité lundi de proposer la création d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Cette proposition va être transmise au Bureau du Conseil des Etats.

Cette commission d'enquête devrait être chargée d'"établir les responsabilités des autorités et organes concernant la reprise de Credit suisse par UBS", indiquent lundi les services du Parlement dans un communiqué.

La gauche a déjà demandé la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire (CEP), l'instrument le plus fort du Parlement. Elle souhaite une clarification complète des responsabilités politiques sur cette débâcle et, selon elle, seule une CEP permettra de le faire.

L'UDC s'est aussi dite "ouverte", mais pour autant qu'elle ait un mandat clair. Quant au PLR, il veut examiner l'éventualité d'une CEP lors de la session extraordinaire sur la thématique, agendée pour mi-avril.

Trois jours de session extraordinaire

Cette session extraordinaire doit se pencher entre autres sur les crédits d'engagement de 109 milliards décidés par le Conseil fédéral pour garantir la fusion.

Le Bureau du National en a établi le programme. Les débats débuteront le mardi 11 avril. La journée du 12 avril sera consacrée à l'élimination des divergences entre les deux conseils. Le 13 avril est maintenu comme jour de réserve.

Une session est convoquée si, en l’espace d’une semaine, au moins un quart des parlementaires le demande. Concernant Credit Suisse, 118 élus du Conseil national et sept sénateurs ont déposé leurs signatures, précisent les services du Parlement sur Twitter.

Jusqu'à présent, seules quatre CEP ont vu le jour. Elles se sont intéressées à l'affaire des Mirage et celle des fiches, à la démission d'Elisabeth Kopp et aux dysfonctionnements de la caisse de prévoyance de la Confédération (PUBLICA).

Le Bureau du Conseil national est composé du président de la Chambre du peuple Martin Candinas (Centre/GR), des deux vice-présidents Eric Nussbaumer (PS/BL) et Maja Riniker (PLR/AG), des scrutateurs et des présidents des six groupes parlementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

La BoJ relève son taux directeur, une première depuis 17 ans

Publié

le

La banque centrale japonaise a mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi son taux directeur, une première depuis 2007. Elle a ainsi mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016.

Prenant acte d'une dynamique désormais "plus solide" entre les salaires et l'inflation au Japon, la BoJ va désormais appliquer un taux d'intérêt de court terme entre 0% et 0,1%, contre -0,1% précédemment. Des conditions financières "accommodantes" devraient rester en place pour le moment, a-t-elle insisté dans son communiqué.

La BoJ était la dernière banque centrale au monde à appliquer un taux négatif, après la fin de cette expérience en Europe en 2022. Elle a aussi mis fin à son outil de contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais, qui visait à maintenir leurs rendements à dix ans autour de 0%.

Dans les faits, cet outil controversé car source de distorsions du marché obligataire nippon était déjà pratiquement abandonné depuis l'an dernier. La BoJ l'avait rendu de plus en plus flexible et acceptait même depuis la fin octobre qu'un plafond "référence" de 1% pour les rendements à dix ans soit dépassé.

Achats d'obligations

La BoJ compte toutefois poursuivre ses achats d'obligations publiques japonaises (JGB) "dans environ les mêmes proportions qu'auparavant", de manière à continuer de pouvoir réagir efficacement en cas de "hausse rapide" des rendements de long terme, a-t-elle précisé.

Elle va d'un autre côté cesser ses programmes d'achats d'actifs autres que les JGB: fonds négociés en bourse (ETF), fonds communs immobiliers japonais (J-REIT), et "réduire graduellement" ses achats de titres de créance d'entreprises pour y mettre fin "d'ici à un an environ".

Les marchés financiers avaient anticipé ce début de normalisation de la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, surtout depuis les résultats préliminaires vendredi dernier des négociations salariales annuelles au Japon, qui ont abouti à une hausse record des salaires dans le pays depuis 1991.

Ainsi, l'indice vedette Nikkei de la bourse de Tokyo montait même après ces annonces (+0,15% vers 05h15, heure en Suisse), alors qu'il avait commencé la séance en légère baisse.

Quant au yen, il baissait face au dollar, lequel valait 149,8 yens vers 05h15, contre environ 149,3 yens avant les annonces de la BoJ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Condamnations dans l'affaire des subventions de CarPostal

Publié

le

Sept anciens collaborateurs sont condamnés à des amendes dans le cadre des subventions perçues à tort par CarPostal, (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la police inflige des sanctions pénales à sept anciens collaborateurs de CarPostal. Selon les enquêteurs fédéraux, ils se sont rendus coupables de fraude aux subventions de CarPostal ou ne l'ont pas empêchée.

Selon l'évaluation de l'Office fédéral de la police (fedpol), les conditions pour des peines privatives de liberté ne sont pas remplies, a-t-il annoncé lundi. Fedpol a donc rendu des décisions pénales après l'analyse des requêtes des personnes concernées.

Des peines ont été prononcées à l'encontre de cinq personnes pour fraude aux prestations et à l'encontre de deux personnes pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs.

Les personnes concernées peuvent faire opposition. Fedpol sera compétent pour les examiner et rendre des décisions pénales ou des ordonnances de non-lieu. Actuellement, aucune des décisions pénales n'est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

L'ex-patron de Julius Bär privé de bonus en 2023

Publié

le

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

L'ancien directeur général de Julius Bär Philipp Rickenbacher, qui s'est retiré au 1er février dernier, éclaboussé par la retentissante faillite de l'empire immobilier Signa de l'Autrichien René Benko, a dû se contenter d'un peu plus que son salaire de base en 2023.

Philipp Rickenbacher a perçu 1,5 million de salaire de base, comme en 2022, en plus de contributions sociales et liées au fond de pension, soit une rémunération totale de 1,72 million, selon le rapport annuel publié lundi. Sa rémunération variable s'est retrouvée à zéro.

La somme est bien loin de celle de 2022, quand l'ancien patron avait perçu en tout 6,03 millions de francs. Les 10 membres de la direction ont aussi été mis au régime, percevant 13,02 millions l'an passé, après presque 35,5 millions en 2022.

Le conseil d'administration a aussi dû se serrer la ceinture. Ses membres ont reçu 2,95 millions, contre 3,80 millions il y a deux ans. Le président Romeo Lacher s'est vu octroyer 654'000 francs, après 1,08 million.

"La regrettable erreur d'appréciation du risque et la provision pour perte sur prêts de la dette privée qui en a résulté" ont conduit "à imposer d'importantes mesures correctives en matière d'indemnisation", souligne le document.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. Ce repli est la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à M. Benko.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Zurich Insurance: le CEO Mario Greco a perçu 9,83 millions en 2023

Publié

le

Le patron de Zurich Insurance, Mario Greco, a vu son salaire progresser (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le directeur général (CEO) de Zurich Insurance Mario Greco a encaissé un total de 9,83 millions de francs l'an dernier, soit 420'000 francs de plus qu'en 2022. Son salaire de base a progressé d'une soixantaine de milliers de francs à 1,76 million.

La part variable, liée aux performances de l'entreprise à plus ou moins longue échéance, a progressé de manière plus marquée. La rémunération cumulée des autres membres de la direction a grappillé moins de 200'000 francs à 55,91 millions, peut-on lire dans le volumineux rapport annuel publié vendredi.

A la tête de l'organe de surveillance, Michel Liès a perçu pour deux millions de francs de jetons de présence, comme un an auparavant. Son suppléant et ancien président de Roche Christoph Franz aussi a vu sa rémunération stagner à 450'000 francs, contribution additionnelle de 4202 francs pour sa caisse de pension mise à part.

L'enveloppe dévolue à l'organe de surveillance dans son ensemble a enflé à 5,85 millions, contre 5,63 millions en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Les résultats annuels de Postfinance portés par les hausses de taux

Publié

le

L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant. (KEYSTONE/ Peter Schneider). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a profité du revirement des taux d'intérêts en 2023, dopant ses opérations d'intérêt. Le bras financier de la Poste a vu ses recettes et sa rentabilité augmenter, alors que les volumes d'affaires ont suivi une courbe de croissance plus conventionnelle.

Les recettes ont bondi d'un quart à 1,96 milliard de francs, indique jeudi l'établissement bernois, l'une des quatre banques d'importance systémique du pays. "PostFinance est sur la bonne voie pour normaliser progressivement sa marge d'intérêts globale et (...) poursuit sa trajectoire de croissance", lit-on dans le communiqué. Le résultat opérationnel s'est envolé de 15,3% à 264 millions.

A fin décembre, les créances hypothécaires s'élevaient à 6,19 milliards de francs (+3,7%), alors que les dépôts clientèle stagnaient (+0,5%) à 104,62 milliards.

Postfinance propose une offre de crédit par le biais de banques partenaires. "Même l'environnement de taux positifs n'efface pas le désavantage concurrentiel résultant du fait qu'il est interdit à PostFinance d'octroyer des crédits et des hypothèques à son compte", rappelle l'établissement détenu à 100% par la Confédération. Un projet de privatisation, une condition mise par le politique à la levée de cette interdiction, a été abandonné en septembre 2022.

Hors bilan, la masse sous gestion s'est étiolée de 10,4% à 15,85 milliards.

L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture