Rejoignez-nous

Politique

Lancement d'une initiative pour une économie plus respectueuse de l'environnement

Publié

,

le

La protection de l'environnement doit être la priorité numéro un, a martelé Julia Küng, co-présidente des Jeunes Vert-e-s, devant les médias (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'économie doit respecter les limites naturelles de la Terre. Une alliance de gauche a lancé mardi une initiative populaire exigeant un changement fondamental du système.

Intempéries violentes, incendies dévastateurs et canicules: les dérèglements climatiques sont désormais bien connus de tous, a pointé la coprésidente des Jeunes Vert-e-s, Julia Küng, aux côtés de représentants de la gauche et d'experts environnementaux devant les médias à Berne. "Les bonnes intentions sont aussi là pour les combattre, mais les priorités ne sont pas mises au bon endroit".

La Confédération a par exemple fixé à 25'000 tonnes la limite pour les émissions d'ammoniac, a illustré Georg Klingler, expert climatique de Greenpeace. Depuis 2000, elles se montent toutefois à plus de 40'000 tonnes. "C'est presque le double de notre objectif".

"Il faut changer notre manière de faire maintenant, et pas attendre 40 ans", a-t-il poursuivi. Selon un rapport onusien, si les pays avaient agi en 2009, ils auraient dû réduire leurs émissions de 3,3% par an. Dix ans plus tard, ils auraient dû les réduire de 7,6%. En 2025, les réductions devraient s'élever à 15,4%.

"La protection de l'environnement ne doit plus être "nice to have". Elle doit devenir la priorité numéro un. Avant la croissance économique exponentielle et l'appât du gain", a martelé Julia Küng. "Nous avons déjà perdu trop de temps", a abondé Oleg Gafner, son coprésident. "Il n'y a pas de planète B. Respecter les limites de la terre n'est pas une option parmi d'autres. Il s'agit de notre responsabilité envers la sauvegarde du vivant".

Trois limites planétaires dépassées

Concrètement, l'initiative "pour une économie responsable respectant les limites planétaires" veut que l'économie suisse, y compris ses importations, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans. Et ce dans six domaines: le climat, la biodiversité, la consommation d'eau, l'utilisation des sols, la pollution atmosphérique et les apports d'azote et de phosphore.

Actuellement, la Suisse dépasse déjà les limites planétaires dans plusieurs d'entre eux, notamment le climat, la biodiversité et la fertilisation des sols, a noté Julia Steinberger, professeure sur les enjeux sociétaux liés à l'impact des changements climatiques à l'Université de Lausanne. "Notre situation est donc très dangereuse et risque l'existence prospère de toute l'humanité".

La mise en oeuvre du texte devra en outre être effectuée de manière socialement responsable. "La Suisse doit par exemple soutenir les producteurs étrangers dans leur reconversion vers une économie responsable. Et un style de vie responsable doit être accessible à tous en Suisse", a expliqué la députée Aline Trede (Verts/BE).

S'attaquer aux racines du problème

Les initiants ont jusqu'au 24 février 2023 pour récolter les 100'000 signatures nécessaires. Le chemin est encore plus long avant que le peuple n'ait éventuellement son mot à dire. Plusieurs autres initiatives parlementaires ou populaires, comme celle sur les glaciers, seront étudiées d'ici-là.

Pour les initiants, ce n'est pas un problème. "L'initiative pour la responsabilité environnementale s'en prend aux racines du problème", a relevé Julia Küng. Elle est complémentaire aux autres textes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mobilité

L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage

Publié

le

Les Suisses accepteraient les six projets d'extension des autoroutes soumis au peuple le 24 novembre, selon un sondage (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres objets soumis au peuple le 24 novembre, à savoir le financement uniforme des soins (EFAS) ainsi que des révisions du droit du bail.

Selon le premier sondage de 20 minutes et Tamedia publié mercredi, les Suisses approuveraient à 56% les six projets d'extensions autoroutières prévus, dont un romand. La part du non s'élève à 42%, celle des indécis à 2%.

L'argument qui convainc le plus les partisans est que cette extension permettra de réduire les embouteillages et donc de décharger les villes et les villages du trafic d'évitement.

Les autres objets ne réunissent pas de majorité. Le projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires (EFAS) récolte 38% d'avis favorables pour autant d'avis défavorables et 24% d'indécis.

Le texte relatif aux sous-locations réunit 47% de oui, 42% de non et 11% d'indécis. Les sondés sont 43% à être favorables au second texte sur le bail (résiliation pour besoin propre). Cinquante pour cent sont contre et 7% sont indécis.

Le sondage a été réalisé en ligne les 2 et 3 octobre en collaboration avec l'institut LeeWas. Y ont pris part 11'170 personnes, dont 3852 en Suisse romande. La marge d'erreur est de +/- 1,7 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Harris et Trump s'attaquent par interviews interposées

Publié

le

Donald Trump et Kamala Harris ont échangé des piques mardi par interviews interposées. (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Kamala Harris et Donald Trump ont échangé mardi des piques acides à coups d'interviews interposées, la candidate démocrate étant très légèrement en tête d'une présidentielle américaine incroyablement tendue, selon un nouveau sondage.

A quatre semaines du scrutin, la vice-présidente américaine recueille 49% des intentions de vote à l'échelle nationale dans une enquête d'opinion du New York Times publiée mardi, contre 46% pour son rival républicain. Tout sauf un gage de victoire le 5 novembre.

Aux Etats-Unis, l'élection présidentielle est organisée au scrutin universel indirect et se joue réellement dans une poignée d'Etats très disputés, de l'Arizona au Michigan, en passant par la Pennsylvanie, le Nevada, la Caroline du Nord, la Géorgie et le Wisconsin.

Et malgré une série de rebondissements sans précédent -- de la condamnation au pénal de Donald Trump, au retrait de Joe Biden au profit de Kamala Harris -- les deux candidats y restent engagés dans un bras de fer haletant, sondage après sondage.

"Dictateur"

Cette élection présidentielle, aussi folle qu'indécise, alimente les tensions dans une société américaine déjà à cran.

"Je perds littéralement des heures de sommeil à cause de ce qui est en jeu dans cette élection", a affirmé Kamala Harris dans une interview à la radio mardi, alertant sur les risques d'une nouvelle présidence Trump.

"Je pense que Donald Trump a ce désir d'être un dictateur", a-t-elle alerté, tout en accusant son rival républicain de se faire "manipuler" par les "hommes forts".

Son de cloche similaire chez le candidat républicain, qui a balayé l'idée de "prendre le moindre jour de repos" avant le scrutin du 5 novembre. "Je me sentirais coupable", a-t-il déclaré à un podcast, comparant sa rivale à "un enfant", ou une "personne avec un très faible QI".

En plus d'enchaîner les apparitions médiatiques, souvent auprès d'interviewers sympathiques à leurs causes, les deux candidats à la Maison Blanche labourent jour après jour le terrain à la conquête de voix d'électeurs indécis.

Partition délicate

Kamala Harris tente notamment une opération séduction auprès des républicains modérés, en faisant le pari que certains d'entre eux ne veulent pas d'une nouvelle présidence du milliardaire de 78 ans, connu pour ses outrances.

Epousant un programme aux contours flous, mais résolument centriste, elle a organisé la semaine dernière un meeting de campagne avec l'ex-élue républicaine Liz Cheney, répudiée par Donald Trump. Et a réitéré mardi son intention de nommer un républicain ou une républicaine dans son gouvernement si elle était élue.

La stratégie a, en partie, porté ces fruits: dans le sondage du New York Times, réalisé avec l'université Siena College, la candidate de 59 ans effectue une percée auprès des républicains, qui sont 9% à la soutenir contre 5% auparavant.

La candidate joue aussi une partition très délicate vis-à-vis du conflit au Proche-Orient.

La quinquagénaire ne veut pas rompre ouvertement avec la ligne de Joe Biden, qui a accordé à Israël un soutien quasi inconditionnel. Mais elle est bien consciente que cette ligne pourrait lui coûter des voix, notamment auprès des musulmans américains, dans une élection où chaque bulletin - ou presque - compte.

Un important mouvement pro-palestinien, jusqu'ici très critique des démocrates, s'est fermement prononcé mardi contre Donald Trump, sans toutefois soutenir explicitement Kamala Harris.

L'ancien président républicain multiplie lui les meetings de campagne à travers le pays cette semaine, zigzaguant du Colorado au Nevada, jusque dans un bastion démocrate samedi: la Californie.

Mercredi, il ira attaquer le bilan des démocrates sur les terres de Joe Biden, organisant un événement axé sur l'économie depuis Scranton, la ville natale du président américain, en Pennsylvanie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"

Publié

le

"Il y a un changement profond en cours en Europe", a lancé Viktor Orban. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait le show mardi au Parlement européen à Strasbourg en appelant l'Union européenne à changer de stratégie en Ukraine. Il a promis d'ouvrir le champagne en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

A la veille d'un discours face aux eurodéputés qui s'annonce tendu, au milieu d'une présidence hongroise de l'UE qui rompt avec tous les codes, le dirigeant hongrois a affiché - et revendiqué - ses différences avec les autres dirigeants du bloc.

"Il y a un changement profond en cours en Europe", a-t-il lancé, évoquant le poids croissant de ses alliés, après les succès électoraux de l'extrême droite en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche et en République Tchèque.

"Mais ce que nous voyons ce sont des élites européennes, de la gauche et du centre, qui prétendent gérer les affaires européennes", a-t-il poursuivi. "Certains à gauche rêvent d'isoler tel ou tel dirigeant, mais cela n'arrivera pas!", a-t-il poursuivi, martelant qu'il n'entendait pas "quitter" l'UE mais la "changer".

Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur des questions d'État de droit.

Début juillet, dès le deuxième jour de la présidence hongroise de l'UE (qui dure six mois), il s'est lancé dans une "mission de paix" à Kiev, Moscou et Pékin, suscitant l'ire des dirigeants européens.

En réponse, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ordonné aux commissaires de boycotter une série de réunions en Hongrie, se faisant représenter uniquement au niveau technique, une première dans l'histoire des institutions européennes.

"Nouvelle stratégie sur l'Ukraine"

"Il faut une nouvelle stratégie sur l'Ukraine", a martelé mardi le dirigeant hongrois, estimant que la voie actuelle mènerait à la défaite. "L'intention de la Hongrie est de se concentrer sur un cessez-le-feu (...) Il faut communiquer, directement et indirectement (avec Moscou) et tous les pays du monde devraient pousser dans cette direction".

Le Premier ministre hongrois a aussi profité de son passage à Strasbourg pour afficher une nouvelle fois sa proximité avec Donald Trump, grand pourfendeur de l'UE.

Si le candidat républicain est élu lors de l'élection présidentielle américaine le 5 novembre, "nous ouvrirons plein de bouteilles de champagne!", a-t-il lancé.

Rappelant qu'un sommet des dirigeants des 27 est prévu à Budapest le 7 novembre, soit deux jours après le rendez-vous électoral américain, Viktor Orban y a vu le moment idéal pour se pencher sur le programme du magnat de l'immobilier, évoquant sa promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Dans ce contexte, les échanges de mercredi avec les eurodéputés devraient être houleux.

"Pyromane"

"Orban agit bel et bien comme un véritable pyromane de l'idée européenne", estime Valérie Hayer, présidente du groupe Renew, qualifiant "d'inacceptable" sa diplomatie parallèle menée sous l'étendard européen. "Son seul objectif est de mettre le feu à une Europe démocratique, libérale et tolérante", ajoute-t-elle.

En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.

Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.

En septembre, l'UE a déclaré qu'elle allait réduire ses paiements en faveur de la Hongrie afin de récupérer 200 millions d'euros d'amende pour non-respect des traités en matière de droit d'asile que Budapest refuse de régler, en plus des 19 milliards d'euros de fonds européens gelés pour des atteintes à l'Etat de droit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Une commission ne veut pas d'une caisse-maladie unique à Genève

Publié

le

Le canton de Genève demande "d'expérimenter des modèles alternatifs de pilotage de la politique de la santé" (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Genève ne doit pas se doter d'une caisse-maladie publique unique. Par 7 voix contre 4 et une abstention, la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats rejette une initiative cantonale de Genève, qui émet cette demande.

Le texte vise à mettre en place une base légale permettant aux cantons de créer des caisses cantonales uniques. Genève demande "d'expérimenter des modèles alternatifs de pilotage de la politique de la santé".

Dans un communiqué publié mardi, la commission estime que la création de caisses uniques au niveau cantonal comporterait d'importantes difficultés au niveau de la mise en oeuvre et de l'exécution. Elle émet également des doutes quant au fait qu'une telle mesure permette réellement de réduire les coûts de la santé.

Et encore de souligner que les coûts administratifs constituent aujourd'hui moins de 5% du volume des primes et que les cantons ont déjà la possibilité de fonder leur propre assurance-maladie en concurrence avec les autres. De plus, avant de prendre des mesures, elle souhaite attendre un rapport demandé par le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE).

Ce dernier propose une caisse de compensation des coûts cantonale, qui soit notamment chargée de fixer et percevoir les primes, ainsi que de financer les coûts de l'assurance maladie de base. Cette option vise à faire baisser les coûts de la santé ainsi qu'à anticiper une votation nationale sur une caisse unique et publique, dont certains cantons ne veulent absolument pas, selon le sénateur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Le Canton a mis sur pied une "task force" sur le deal de rue

Publié

le

En soutien aux grandes villes vaudoises, le Canton déploie de nouvelles mesures contre le deal de rue (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud a mis en place une "task force" sur le deal de rue, a annoncé mardi le ministre en charge de la sécurité Vassilis Venizelos devant le Grand Conseil. Plus grande présence dans la rue de la police, opérations "coups de poing", interdictions de périmètre et intensification des renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine font partie des nouvelles mesures du volet répressif.

Le conseiller d'Etat répondait à une question orale sur le deal de rue qui rebondissait sur l'appel récent des communes sur ce sujet. Particulièrement concernées par cette problématique, Lausanne, Yverdon et Vevey ont, en effet, écrit une lettre au Conseil d'Etat vaudois pour demander la tenue d'assises de la chaîne pénale et de la santé publique.

M. Venizelos a tenu à rappeler que le Canton n'avait pas attendu ce courrier des villes pour agir, décrivant d'ailleurs la situation "d'inacceptable" dans certains lieux et quartiers urbains. Il a rassuré ces communes en annonçant une prochaine rencontre "extraordinaire" sur le deal de rue avec notamment leurs syndics respectifs. Avec en ligne de mire, la tenue d'assises sur le sujet.

Montée en puissance

Dans la foulée, le ministre a annoncé de nouvelles mesures du Canton pour adapter et renforcer son plan d'action présenté en 2021. Point fort: une "task force deal de rue" mise sur pied depuis la rentrée politique d'août. "Elle va monter en puissance ses prochains mois", a-t-il affirmé.

Concrètement, une plus forte présence policière permanente sera déployée dans les rues des villes en question et des opérations "coup de poing" auront lieu parallèlement ces prochains mois. "Ces actions répressives seront ciblées et coordonnées pour perturber les réseaux de trafiquants de drogue et remonter les filières de la drogue", a précisé M. Venizelos.

Des interdictions de périmètres seront en outre prononcées. Le Canton compte aussi intensifier les renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine. Une collaboration plus étroite est aussi prévue avec les autres cantons et même avec la Confédération. En clair, selon le chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES), "le dispositif répressif va augmenter".

Volet socio-sanitaire aussi

Mais pas seulement. La ministre de la santé Rebecca Ruiz a aussi annoncé que le volet socio-sanitaire sera également renforcé, alors qu'il l'a déjà été depuis ce printemps. Elle a indiqué que l'Office du médecin cantonal (OMC) va venir en soutien des villes d'Yverdon-les-Bains et de Vevey pour améliorer la prise en charge sociale et sanitaire.

A ce titre, la conseillère d'Etat a évoqué un gros travail "d'alignement du secteur social et sanitaire dans le domaine de la drogue et du deal de rue". Dans leur appel au gouvernement, les trois villes signataires demandaient d'ailleurs "une meilleure prise en charge des personnes toxicodépendantes, en particulier s'agissant de la réduction des risques et des programmes d'intégration".

Les structures actuelles pour les consommateurs de drogue sont "surchargées" et seule Lausanne compte des locaux de consommation sécurisés pour un canton de 900'000 habitants. "Les possibilités de prise en charge médicale des personnes toxicodépendantes, qui présentent souvent des pathologies plus larges, mériteraient aussi d'être améliorées", poursuivait leur lettre.

Face à l'évolution du marché, l'arrivée en Europe de cocaïne pure à très bas prix, la hausse du crack et l'évolution des modes de consommation, Mme Ruiz s'est par ailleurs demandé si la politique des quatre piliers, qui comprend la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression, "est encore en mesure de répondre" aux enjeux actuels de la drogue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

Title

MobilitéIl y a 2 heures

L'élargissement des autoroutes serait accepté, selon un sondage

Les Suisses accepteraient l'extension des autoroutes, selon un premier sondage. Aucune majorité ne se dégage en revanche pour les autres...

InternationalIl y a 1 heure

Pénuries de carburant en Floride avant l'arrivée de Milton

En Floride, près de 17% des 8000 pompes à essence ne disposaient plus de carburant. Les résidents tentent de quitter...

InternationalIl y a 26 minutes

Grève: Boeing suspend les négociations

Boeing a annoncé mardi le retrait de l'offre faite au syndicat des machinistes IAM, qu'il accuse d'avoir formulé des demandes...

InternationalIl y a 3 heures

Harris et Trump s'attaquent par interviews interposées

Kamala Harris et Donald Trump ont échangé mardi des piques acides à coups d'interviews interposées, la candidate démocrate étant très...

InternationalIl y a 6 heures

La Cour suprême ordonne la levée de la suspension de X au Brésil

Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné mardi la levée "immédiate" de la suspension du réseau social...

SuisseIl y a 7 heures

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 7, 14,...

GenèveIl y a 10 heures

Un bâtiment dédié aux questions d'égalité attendu en 2027 à Plainpalais

Un bâtiment entier dédié aux questions d’égalité et ouvert à tous. C'est un projet qui a été rêvé il y...

GenèveIl y a 11 heures

Rupture de conduite: le Centre réclame un audit pour identifier les dysfonctionnements

Toujours beaucoup de questions sans réponse après la rupture d'une conduite qui a privé 40'000 personnes d'eau potable sur 13 communes...

SportIl y a 11 heures

Encore une saison en Coupe du monde pour Nino Schurter

Nino Schurter (38 ans) n'est pas prêt à ranger son VTT. Le Grison, coureur suisse le plus titré de l'histoire,...

InternationalIl y a 11 heures

A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait le show mardi au Parlement européen à Strasbourg en appelant l'Union européenne...