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Lafargeholcim redevient Holcim, la fin d'une phase de transition

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A l'annonce du retour à l'unique raison sociale Holcim pour le groupe début avril, le numéro un mondial des matériaux de construction né de la fusion mi-20015 des géants français Lafarge et st-gallois Holcim a invoqué la poursuite de la simplification de ses structures (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Ayant perdu son accent français au fil des ans, Lafargeholcim abandonnera Lafarge dans sa raison sociale pour redevenir Holcim, pour autant que les actionnaires donnent mardi leur feu vert à ce changement.

A l'annonce du retour à l'unique raison sociale Holcim pour le groupe début avril, le numéro un mondial des matériaux de construction né de la fusion mi-20015 des géants français Lafarge et st-gallois Holcim a invoqué la poursuite de la simplification de ses structures. Les marques commerciales, dont Lafarge, sont toutefois conservées.

Lors de la fusion des deux multinationales, la raison-sociale de la nouvelle entité avait déjà fait débat parmi les actionnaires. Certains propriétaires d'Holcim avaient par exemple suggéré le nom d'"Holcimlafarge".

La fusion actée par les actionnaires des deux géants et la raison-sociale Lafargeholcim adoptée, cette question n'en est pas moins restée à l'agenda des dirigeants du cimentier. En 2016, le directeur général d'alors, Eric Olsen, avait déclaré qu'une réflexion quant à l'adoption d'une marque unique était menée.

Des affaires à oublier

Le mouvement s'est accéléré depuis 2017, année durant laquelle Jan Jenish a repris la direction générale de Lafargeholcim, son prédécesseur ayant quitté son poste après l'affaire des remises de fonds à des groupes armés en Syrie par Lafarge. La multinationale, dont les dirigeants sont alors basés à Zurich, a ainsi décidé de fermer ce dernier ainsi que celui situé à Paris.

Alors jugée douloureuse mais nécessaire par M. Jenish, cette étape s'inscrivait dans l'objectif de simplification en vue de rendre LafargeHolcim plus léger, plus rapide et plus compétitif. Accessoirement, le géant a cessé de communiquer au niveau du groupe en français, pour ne conserver plus que l'anglais et l'allemand.

Le changement de nom du groupe, dans les cartons depuis sa création, ne surprend guère. Fondateur de l'agence de stratégie de marque Nomart, Nicolas Wallyn expliquait récemment au site batiactu.com qu'il est rare que dans ce type de situation, le plan d'origine soit de conserver les deux marques.

Conserver une double appellation permet de rassurer les marchés. Son maintien s'inscrit dans une phase de transition, selon M. Wallyn. Une période transitoire qui touche désormais à sa fin, "les difficultés rencontrées à la suite de la fusion semblent être derrière nous", note pour sa part Vincent Kaufmann, directeur de la Fondation Ethos.

Stabilisation des organes dirigeants

Très critique au moment de la fusion des deux géants, la fondation genevoise, qui conseille nombre d'institutions de prévoyance dans leurs placements, la rejetait notamment pour des questions de gouvernance, rappelle M. Kaufmann. Depuis l'arrivée à la présidence de Beat Hess et l'entrée en fonctions de Jan Jenish, un important travail de stabilisation est intervenu.

Alors que deux patrons, à savoir l'éphémère Bruno Lafont, puis Eric Olsen se sont succédés en peu de temps à la tête du groupe, celle-ci est stable et n'a connu aucun changement depuis un an, observe M. Kaufmann. Du côté du conseil d'administration, sa composition reflète la recherche de compétences et non plus l'objectif de forcément représenter les principaux actionnaires.

A l'image d'Ethos, Actares avait également rejeté la fusion entre Lafarge et Holcim, en raison de ses impacts prévisibles en matière environnementale et sociale, indique à AWP Karin Landolt, sa co-directrice. "Les problèmes de Lafarge en Syrie et les changements qu'ils ont entraînés à la direction et au conseil d'administration du groupe ont permis d'aligner la culture du groupe sur celle d'Holcim".

Désormais, le géant peut se concentrer sur sa stratégie. Et les défis ne manquent pas, en particulier du point de vue environnemental. L'ex-futur Holcim n'a pas le choix, en considérant par exemple l'impact que peut avoir sur les marges d'une industrie très énergivore une taxe de 30 euros par tonne de CO2 émise, conclut M. Kaufmann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne Jardins retient 31 lauréats pour son édition 2024

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Le jardin des délices métalliques est l'un des projets lauréats pour l'édition 2024 de Lausanne Jardins. (© LJ24)

Les résultats de la prochaine édition de Lausanne Jardins ont été dévoilés samedi. Sur les 121 propositions reçues du monde entier, 31 projets ont été primés. La plupart deviendront des jardins au cours de l'été 2024.

En attendant que les jardins lauréats se concrétisent l'an prochain, les projets sélectionnés et ceux non retenus seront exposés dès lundi et jusqu'au 15 avril dans les serres de l'établissement horticole de la Bourdonnette. Les projets du concours interne du Service des parcs et domaines de la Ville, ainsi que les travaux d'étudiants seront aussi montrés.

Lausanne Jardins est organisé une fois par législature, sa dernière édition remontant à 2019. L'été prochain, et pour la première fois de son histoire, la manifestation se tiendra au bord du Léman. Diverses créations seront installées au parc Bourget, à Vidy, Ouchy ou encore Bellerive.

"Soixante ans après Expo 64, ce site offre l'occasion de réfléchir aux enjeux d'un grand parc d'agglomération et appelle à repenser notre rapport à l’eau, sous toutes ses formes: à la fois risque, ressource et support de cycles métaboliques", soulignent les organisateurs.

Sur le thème "Entre l'eau et nous", le concours a réuni 121 projets venus de Suisse, de Belgique, d'Ecosse, du Maroc, du Canada ou encore de Tchéquie. Un jury, composé d'architectes paysagistes, d'urbanistes, de spécialistes en hydrologie et histoire de l'art, s'est réuni durant deux jours pour délibérer et désigner les lauréats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le déraillement de deux trains probablement causé par le vent

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Trois wagons d'un train de la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure) ont déraillé vendredi à Büren zum Hof. (© KEYSTONE/Manuel Lopez)

Les déraillements de trains survenus vendredi à Lüscherz (BE) et à Büren zum Hof (BE) sont probablement dus aux fortes rafales de vent, selon le SESE. Ce genre d'accident n'est pas inédit en Suisse. Cela est arrivé trois autres fois depuis 1996.

Un train appenzellois a été renversé par un vent violent près de Wasserauen (AI) le 19 janvier 2007, a expliqué samedi Christoph Kupper, du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), dans une interview publiée sur le portail en ligne de 20 minutes ainsi qu'à la radio SRF. Il n'y avait pas de passagers, seul le conducteur avait souffert d'un choc et de contusions.

"On y a alors installé un anémomètre, un appareil qui permet justement de mesurer la vitesse ou la pression du vent. Quand il y a trop de vent, les trains n'y circulent plus", a poursuivi le spécialiste. Ainsi, vendredi, le service Railinfo a annoncé que la liaison entre Appenzell et Wasserauen était suspendue entre Weissbad et Wasserauen en raison des vents violents.

M. Kupper, dont l'équipe a régulièrement enquêté sur des accidents de train ces dernières années, a précisé que d'autres déraillements dus à des vents forts ont eu lieu en 1996 dans l'Oberland bernois, touchant un véhicule du Chemin de fer de Wengernalp et blessant quatre touristes, et en 2018 dans le Simmental bernois, sur la ligne entre Montreux et l'Oberland. Huit personnes y avaient été blessées, pour la plupart légèrement.

Angle d'attaque du vent

L'écart normal entre les rails est de 1,4 mètre. Sur les tronçons où les deux trains ont déraillé vendredi, l'écart n'est que d'un mètre. "Cette différence peut tout à fait avoir une influence", a estimé M. Kupper.

Si le fait d'avoir des rails plus étroits peut jouer un rôle, le spécialiste parle surtout de l'angle d'attaque du vent: "Ce qui est décisif, c'est la manière exacte dont le vent frappe le train". Si les wagons pèsent certes des tonnes, ils offrent aussi une grande surface d'attaque. En outre, les fortes rafales de vent sont difficiles à prévoir car elles peuvent être très différentes d'un endroit à un autre.

Le déroulement des deux accidents de vendredi, qui ont fait quinze blessés, sera examiné par le SESE. Dans un premier temps, les données de conduite et météorologiques seront analysées, a expliqué Christoph Kupper. Les deux lignes concernées restaient encore fermées samedi. Des bus de remplacement circulent.

Le spécialiste a encore ajouté qu'aujourd'hui déjà, les entreprises ferroviaires doivent procéder à une évaluation des risques en cas de tempête. Dans de telles situations, une augmentation du risque est un "scénario réaliste".

"Nous avons récemment discuté de cette question avec l'Office fédéral des transports, qui est l'autorité de surveillance. Nous sommes en train d'élaborer les bases." De nouvelles prescriptions pour une interdiction de circuler en cas de fortes rafales de vent sont "à examiner".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Quinze kilomètres de bouchons devant le tunnel du Gothard

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La route qui passe par le Gothard à nouveau prise d'assaut en direction du sud (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'exode des vacanciers de Pâques vers le sud a commencé. Les véhicules étaient déjà bloqués samedi matin devant le portail sud du Gothard sur quinze kilomètres à la mi-journée.

Les vacances de Pâques ont commencé samedi dans les cantons de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville. Et alors qu'au nord, il y a de la tempête et de la pluie, le soleil règne au Tessin. En conséquence, de nombreux voyageurs se sont dirigés vers le sud dès le samedi précédant Pâques.

Selon le Touring Club suisse (TCS), le bouchon devant le portail nord du Gothard atteignait une longueur de dix kilomètres samedi matin. Cela correspond à un temps d'attente de deux heures et 20 minutes.

L'Office fédéral des routes (OFROU) et le service d'information routière Viasuisse s'attendent à ce que le trafic de voyageurs vers le sud atteigne son apogée à partir de mercredi. Comme, contrairement à l'année dernière, les vacances commencent le week-end de Pâques dans plusieurs cantons ainsi que dans quelques Länder allemands, les bouchons devant le Gothard pourraient atteindre des longueurs records.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fenaco s'empare de la plateforme de vente Wine & Gourmet Digital

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Rutishauser-DiVino reprend l'équipe de Wine & Gourmet Digital, tandis que le site weinclub.ch continuera à être exploité en tant que canal de distribution (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Rutishauser-DiVino, l'une des entreprises viticoles de Fenaco, reprend ce vendredi Wine & Gourmet Digital, dont fait partie la plateforme de vente de vin en ligne weinclub.ch. Le grossiste de Winterthour renforce ainsi sa présence dans la vente sur internet.

L'entreprise zurichoise Wine & Gourmet Digital, fondée en 2014, propose environ 500 vins à sa clientèle, en plus d'informations et de recommandations personnalisées sur les crus, selon le communiqué de la société coopérative agricole bernoise.

Noel Blessing, directeur général de Wine & Gourmet Digital, a ajouté que l'entreprise bénéficiera "des synergies et économies d'échelle ainsi réalisées."

Rutishauser-DiVino reprend également l'ensemble de l'équipe de Wine & Gourmet Digital. Le site weinclub.ch continuera à être exploité en tant que canal de distribution.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Un projet de médiation culturelle pour les habitants des Acacias

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Un projet de médiation culturelle a été mis en place aux Acacias dans le but d'impliquer les habitants dans la mutation de leur quartier. Le PAV, ici représenté par une maquette, est le plus gros projet de développement urbain du canton (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un projet de médiation culturelle destiné aux habitants des Acacias a été lancé officiellement vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. L'objectif est d'accompagner la population du quartier, actuelle et à venir, dans la conception d'événements artistiques dans l'espace public.

L'association Topos s'associe à la ville de Genève et au canton pour lancer un projet culturel et participatif aux Acacias. Avec pour objectif de fédérer anciens et futurs habitants du quartier.  Il vise à mettre en place un accompagnement des mutations territoriales liées au projet urbain Praille Acacias Vernets (PAV). Le détail du projet avec Marion Nemchi, Présidente de l'association Topos.

Marion NemchiPrésidente de l'association Topos

"Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie", a déclaré le chef du Département du territoire, Antonio Hodgers, cité dans le communiqué. Le projet devra favoriser les liens sociaux.

Parmi les projets, un journal de bord collectif et numérique visible dans l'espace public. Ecoutez  Marion Nemchi.

Marion NemchiPrésidente de l'association Topos

Pour la cohésion

Egalement lancés vendredi, des ateliers participatifs de cartographie sensible permettent de visualiser le ressenti, le vécu et l’identité du quartier. Durant toute l’année 2023, dans divers lieux et rues des Acacias, la population sera invitée à contribuer en partageant sa connaissance de la dynamique quotidienne.

A travers ces interventions artistiques, les habitants du quartier pourront concevoir ensemble des projets afin de prendre part activement à l’évolution de leur lieu de vie. Toutes ces actions auront pour effet de favoriser la cohésion entre les actuels et futurs habitants des Acacias, estiment les différents protagonistes impliqués dans ce projet.

MH avec Keystone-ATS

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