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La menace d'une interdiction de TikTok se précise aux Etats-Unis

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La valeur de TikTok est difficile à estimer, en particulier dans le cas d'une vente contrainte. En 2020, la société-mère ByteDance avait fixé son prix à 60 milliards de dollars alors que le gouvernement de Donald Trump voulait le forcer à s'en séparer, selon l'agence Bloomberg. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

La menace d'une interdiction de TikTok se précise jeudi aux Etats-Unis après l'adoption par la Chambre des représentants d'une proposition de loi qui demande au réseau de couper les liens avec la Chine. Pékin a promis de tout faire pour défendre ses entreprises.

C'est un développement majeur pour la plateforme, même si l'issue du vote à venir au Sénat reste incertaine. Face à cette menace, le PDG de TikTok, Shou Zi Chew, a appelé ses 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis à réagir massivement. "Faites-vous entendre", a-t-il lancé sur TikTok et sur le réseau social X après le vote, à moins de huit mois de l'élection présidentielle de novembre.

"Nous ne cesserons pas de vous défendre et nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir, y compris en exerçant nos droits légaux, pour protéger cette formidable plateforme que nous avons construite avec vous", a-t-il ajouté.

Le dirigeant a aussi estimé que la loi mettait en danger "300'000 emplois" aux Etats-Unis, menaçant notamment de priver des "petites entreprises qui dépendent de TikTok" de "milliards de dollars" de revenus.

TikTok est depuis plusieurs mois dans le collimateur des autorités américaines, de nombreux responsables estimant que la plateforme de vidéos courtes et divertissantes permet à Pékin d'espionner et de manipuler les citoyens.

La société a nié, à plusieurs reprises, avoir transmis des informations aux autorités chinoises et assuré qu'elle refuserait toute requête éventuelle en ce sens.

Processus "secret"

Le texte de loi, adopté à une large majorité de 352 voix sur 432 élus, "n'interdit pas TikTok", a fait valoir le chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries. "Il vise à solutionner des questions légitimes de sécurité nationale et de protection des données liées aux rapports du Parti communiste chinois avec un réseau social", a-t-il expliqué.

"Ce processus a été mené en secret et le texte présenté en urgence pour une raison: il s'agit d'une interdiction", a réagi un porte-parole de TikTok auprès de l'AFP.

Le vote "qui a réuni des élus des deux partis, montre l'opposition du Congrès aux tentatives de la Chine communiste d'espionner et de manipuler les Américains et constitue un signe de notre détermination à dissuader nos ennemis", a déclaré le président républicain de la Chambre, Mike Johnson.

En amont du vote, la Chine avait fait savoir qu'une interdiction saperait "la confiance des investisseurs internationaux" et reviendrait, pour la première puissance mondiale, à "se tirer une balle dans le pied", selon un porte-parole de la diplomatie chinoise.

Après le vote, Pékin a assuré qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour défendre ses entreprises. "Les Etats-Unis doivent (...) cesser les pressions destinées à écarter injustement des entreprises étrangères" de leur marché, a fustigé un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Sort incertain au Sénat

Le sort du projet de loi est incertain au Sénat, où des personnalités de premier plan s'opposent à une mesure aussi radicale à l'encontre d'une application extrêmement populaire. Le président américain Joe Biden a déclaré qu'en cas d'adoption au Sénat, il promulguerait le texte.

La proposition de loi obligerait ByteDance, la société mère de TikTok, à vendre l'application dans un délai de 180 jours, faute de quoi elle serait exclue des boutiques d'applications d'Apple et de Google aux Etats-Unis.

Aucun acquéreur potentiel ne s'est pour l'instant officiellement manifesté. Le Wall Street Journal rapporte que l'ancien patron de l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard, Bobby Kotick, aurait manifesté son intérêt auprès du co-fondateur de ByteDance, Zhang Yiming.

La valeur de TikTok est difficile à estimer, en particulier dans le cas d'une vente contrainte. En 2020, ByteDance avait fixé son prix à 60 milliards de dollars alors que le gouvernement de Donald Trump voulait le forcer à s'en séparer, selon l'agence Bloomberg.

Revirement de Trump

Plusieurs États américains et le gouvernement fédéral ont interdit l'utilisation de l'application sur les appareils officiels des fonctionnaires, invoquant des risques pour la sécurité nationale.

L'ancien président américain Donald Trump (2017-2021) a opéré un revirement en affirmant lundi qu'il était opposé à une interdiction, principalement parce qu'elle renforcerait Meta, le propriétaire d'Instagram et de Facebook, qu'il a qualifié d'"ennemi du peuple".

En 2020, Donald Trump avait tenté d'arracher le contrôle de TikTok à ByteDance avant d'en être empêché par les tribunaux américains.

M. Trump a réfuté les accusations selon lesquelles il aurait changé de discours parce qu'un investisseur majeur de TikTok, Jeff Yass, avait menacé de ne plus contribuer au financement de campagnes électorales de républicains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nadal ne pourra pas participer à la Laver Cup

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Rafael Nadal ne prendra pas part à la Laver Cup à Berlin (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Rafael Nadal a annulé sa participation à la prochaine Laver Cup. On ne sait pas si le refus de l'Espagnol de 38 ans est dû à une blessure.

Un remplaçant sera désigné rapidement, a fait savoir l'organisateur. "Je suis vraiment déçu de devoir vous annoncer que je ne pourrai pas participer à la Laver Cup à Berlin la semaine prochaine, a expliqué Nadal sur le compte X/Twitter de la Laver Cup. Il s'agit d'une compétition par équipe. Pour vraiment soutenir l'équipe d'Europe, je devrais donner le meilleur de moi-même, mais en ce moment, il y a d'autres joueurs qui peuvent aider l'équipe à remporter la victoire."

La Laver Cup, qui oppose une équipe Europe à une équipe Monde, se déroulera du 20 au 22 septembre à Berlin. Nadal aurait dû compléter l'équipe européenne dirigée par Björn Borg, dont fait également partie Carlos Alcaraz et le champion olympique allemand Alexander Zverev. Il s'agit probablement de la dernière année sur le circuit pour l'homme aux 22 Grands Chelems.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Humanitaires tués par Israël à Gaza: condamnations internationales

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Un Palestinien porte le corps de son fils tué dans l'attaque d'Israël contre une école abritant des déplacés et tenue par l'Unrwa. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les Nations unies et l'Union européenne ont condamné jeudi la mort de collaborateurs de l'ONU dans une attaque israélienne contre une école abritant des déplacés dans la bande de Gaza. Celle-ci a tué au total 18 personnes selon des secouristes.

Israël a affirmé avoir visé des "terroristes" du Hamas palestinien lors de cette dernière attaque en date de son armée mercredi contre une école transformée en camp de déplacés dans le territoire palestinien dévasté par plus de 11 mois de guerre.

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, celle-ci a été déclenchée par une attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre. Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne de bombardements aériens suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire et sanitaire.

"Totalement inacceptable"

"Une école transformée en refuge pour 12'000 personnes a de nouveau été visée par des frappes israéliennes. Six de nos collègues de l'Unrwa (l'agence pour les réfugiés palestiniens) figurent parmi les morts. Ce qui se passe à Gaza est totalement inacceptable", a déclaré le patron de l'ONU Antonio Guterres.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'est dit "scandalisé". "Le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire, en particulier de la protection des civils, ne peut et ne doit pas être accepté par la communauté internationale."

Même son de cloche à Berlin, qui a jugé "totalement inacceptable" la mort des humanitaires. "L'armée israélienne a la responsabilité de protéger les collaborateurs de l'ONU et les humanitaires." La Suisse n'avait pas réagi jeudi en fin de journée.

"Une question abordée avec Israël"

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé à protéger les travailleurs humanitaires, "une question que nous continuons à aborder avec Israël". "Nous continuons à voir le Hamas se cacher dans ces sites", a-t-il aussi affirmé.

Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 18 personnes dont des collaborateurs de l'Unrwa ont péri dans la frappe contre l'école d'al-Jawni dans le camp de Nousseirat (centre), qui a déjà été visée plusieurs fois depuis le début de la guerre.

"Une frappe de précision"

L'armée israélienne a écrit dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient dans un centre de commandement du Hamas" dans l'école.

Elle a ensuite dit avoir demandé à l'Unrwa de lui fournir "des informations détaillées et les noms des travailleurs", afin d'enquêter. "Jusqu'à maintenant, l'Unrwa n'a pas répondu malgré des demandes répétées."

Mais Juliette Touma, directrice de la communication à l'Unrwa, a affirmé à l'AFP: "nous n'avons pas connaissance d'une telle demande à l'Unrwa".

L'agence "partage chaque année les listes de tous ses employés avec les gouvernements hôtes et, dans le contexte de la Cisjordanie et de Gaza, avec l'Etat d'Israël en tant que force occupante", a-t-elle dit.

"Qu'ont-ils fait de mal?"

"Il n'y a aucun lieu sûr à Gaza", s'est lamentée Oum Ayman, une Palestinienne, devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah, où ont été transportés des blessés dans la frappe de l'école, dont au moins un enfant et des femmes.

"Les enfants, les personnes âgées, les femmes, qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?"

Nouvelles attaques meurtrières d'Israël

Ces derniers mois, l'armée a visé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, accusant le Hamas d'y opérer. Ce mouvement, qui est au pouvoir à Gaza depuis 2007, dément ces accusations.

La grande majorité des 2,4 millions d'habitants du territoire palestinien ont été déplacés et beaucoup ont trouvé refuge dans des écoles.

Au moins 15 morts à Gaza-ville

Ailleurs dans la bande de Gaza, au moins 15 Palestiniens ont été tués jeudi dans les bombardements incessants israéliens, dont sept y compris des enfants à Gaza-ville (nord), selon la défense civile.

Les représailles israéliennes depuis le 7 octobre ont fait au moins 41'118 morts, selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.

L'Organisation mondiale de la Santé a de son côté annoncé que le premier cycle de vaccination anti-polio à Gaza, avait probablement atteint son objectif. Selon elle, plus de 552'000 enfants ont reçu une première dose et la deuxième doit leur être administrée dans environ quatre semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Infox sur Brigitte Macron: deux femmes condamnées pour diffamation

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Les deux femmes qui ont fait courir de fausses rumeurs sur l'épouse du président de la République française ont été condamnées à des amendes avec sursis et devront verser des dommages et intérêts pour diffamation (Archives). (© KEYSTONE/EPA REUTERS POOL/STEPHANIE LECOCQ / POOL)

Deux femmes qui avaient propagé sur internet la rumeur selon laquelle l'épouse du président français Brigitte Macron était une femme transgenre, infox devenue virale jusqu'aux Etats-Unis, ont été condamnées jeudi par un tribunal parisien pour diffamation.

Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'au paiement d'un total de 8000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s'était tenu en juin dernier.

Brigitte Macron, absente lors du procès, n'était pas non plus présente pour la décision.

Au coeur du dossier, une infox ressurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue "interview" de plus de quatre heures dans laquelle la première, la "médium" Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, "journaliste indépendante autodidacte" sur la découverte de cette "tromperie", "escroquerie", de ce "mensonge d'Etat".

Natacha Rey, malade, n'avait pas pu se présenter à l'audience et s'était vu refuser une demande de report du procès. Elle n'était pas présente pour le délibéré, qui a attiré près d'une centaine de personnes, dont une grande partie est restée à l'extérieur de la salle d'audience faute de place.

Série de victimes de rumeurs transphobes

Dans l'entretien de quatre heures diffusé sur YouTube, les deux femmes diffusaient des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu'elle aurait subies, prétendant qu'elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et donnaient des informations personnelles sur son frère.

Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel.

La fausse information avait connu un écho plus important après la vidéo Youtube, s'exportant même à l'international, notamment et encore récemment aux Etats-Unis, où elle est devenue virale à l'extrême droite, en pleine campagne présidentielle.

Plusieurs femmes politiques dans le monde ont déjà fait les frais d'infox à caractère transphobe, comme l'ex-première dame des Etats-Unis Michelle Obama, l'actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou l'ancienne première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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SpaceX réussit la première sortie spatiale privée de l'histoire

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Sarah Gillis filmée alors qu'elle sort de la capsule dans l'espace. (© KEYSTONE/AP)

SpaceX a réalisé jeudi la première sortie spatiale privée de l'Histoire avec sa mission Polaris Dawn. Deux membres d'équipage se sont aventurés hors de leur vaisseau dans leur combinaison blanche et grise, une image historique.

Sur une retransmission vidéo en direct de l'entreprise, le milliardaire américain Jared Isaacman, le commandant de la mission, a émergé en premier en dehors de la capsule, se tenant à une structure métallique installée sur l'avant de celle-ci pour l'occasion.

"C'est magnifique", a-t-il déclaré, alors qu'il se trouvait à environ 700 km d'altitude, soit bien plus haut que la Station spatiale internationale (ISS).

L'employée de SpaceX Sarah Gillis lui a ensuite succédé. Elle a également effectué des mouvements pour tester les toutes nouvelles combinaisons de SpaceX destinées à des sorties spatiales, l'un des principaux objectifs de la mission.

Tous deux sont restés environ une dizaine de minutes hors du vaisseau Dragon, qui a ensuite été re-pressurisé. La sortie s'est achevée environ une heure trois quarts après avoir commencé.

Deux autres passagers, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, ont aussi été exposés au vide spatial dès l'ouverture de l'écoutille du vaisseau, celui-ci n'étant pas équipé de sas.

Deux ans d'entraînement

Les combinaisons sont reliées par des cordons à la capsule pour fournir les membres d'équipage en oxygène.

La mission Polaris Dawn de l'entreprise d'Elon Musk a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, et avec sa participation financière, d'un montant non révélé. Elle marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace.

Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans d'entraînement pour se préparer.

Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes avaient jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.

Autour de l'ISS, ces sorties durent toutefois de longues heures, et les astronautes effectuent des tâches très techniques.

Risque

Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque" de la sortie de SpaceX "n'est pas de zéro, c'est certain", avait commenté avant son début Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici", avait-il souligné auprès de l'AFP.

Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été modifiées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.

Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.

SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire, son but affiché.

"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, avait dit en août Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4, lors d'une conférence de presse.

Exploration commerciale

La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.

Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester une communication laser par satellites entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink de SpaceX, fournissant internet depuis l'espace.

Ils doivent également réaliser quelque 36 expériences scientifiques.

Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi par Jared Isaacman, qui défend l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.

Le programme doit comporter trois missions au total. Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La guerre à Gaza a fait diviser le PIB par six dans le territoire

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L'ONU estime que la situation économique est sans précédent dans les territoires palestiniens (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La guerre dans la bande de Gaza depuis octobre dernier a fait chuter le Produit intérieur brut (PIB) du territoire palestinien par six. Plus de 200'000 postes de travail ont été perdus en quelques mois, selon un rapport de l'ONU publié mardi à Genève.

Au total, 82% des entreprises de la bande de Gaza ont été endommagées ou détruites. Les chiffres sont similaires, peut-être même encore pires, pour les biens agricoles, a ajouté ONU Commerce et Développement (CNUCED) dans son rapport.

Sur l'ensemble de l'année dernière, le PIB a reculé de près d'un quart. Au milieu de cette année, l'économie se trouvait à moins d'un sixième de son niveau de 2022.

Tous les territoires affectés

La situation est "sans précédent", selon l'agence onusienne. "Le PIB s'effondre, la pauvreté est répandue et le chômage augmente", a estimé devant la presse l'un de ses responsables. "Il faudra des décennies et des dizaines de milliards de dollars ou même davantage" pour rétablir la bande de Gaza, a renchéri un autre membre de l'agence onusienne. Tous les territoires palestiniens sont désormais affectés.

En Cisjordanie, l'extension de colonies, la confiscation de terres, la démolition d'infrastructures ou les violences ont aussi largement affecté l'économie. Avec un ralentissement de près de 20% en fin d'année dernière, le PIB a reculé d'environ 2%, alors que les prévisions anticipaient avant le conflit une avancée de 4%.

Celui par habitant a lui diminué de 4,5%. Au total, presque toutes les entreprises ont fait face à un recul de leurs affaires et environ 43% ont été contraintes de couper des postes. Plus de 300'000 emplois ont été perdus en Cisjordanie, faisant passer le chômage de 13 à plus de 30%. Le territoire a perdu 25,5 millions de dollars chaque jour.

Progression rapide de la pauvreté

Pour toute la population palestinienne, la pauvreté a augmenté. Il y a deux ans, un tiers d'entre elle était en insécurité alimentaire ou en insécurité alimentaire grave, ajoute également le rapport de l'agence onusienne. Actuellement, la pauvreté affecte presque tous les habitants de la bande de Gaza et elle progresse rapidement en Cisjordanie.

Autre problème, l'aide internationale au gouvernement palestinien est tombée l'année dernière à un plus bas, à 358 millions de dollars. Depuis le massacre du 7 octobre, les déductions fiscales retenues par Israël sur l'enveloppe palestinienne ont augmenté, rendant encore plus difficiles les ressources pour celui-ci et étendant le déficit. Près d'1,5 milliard de dollars ont été retenus en cinq ans.

Cette situation a affecté les salaires des fonctionnaires, le paiement de l'intérêt de la dette, alors que celle-ci a augmenté, ou également les prestations pour la population. Le rapport appelle la communauté internationale à soutenir l'économie palestinienne. Il faut notamment débloquer les recettes retenues par Israël, augmenter l'assistance et prévoir un plan de relance pour les territoires palestiniens, affirme-t-il également.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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