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Politique

La Grève du climat manifeste contre les centrales de réserve

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Credit Suisse s'est vu décerner l'espoir du jury avec le mégaprojet pétrolier EACOP de TotalEnergies en Ouganda. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Plusieurs manifestations organisées par la Grève du climat ont eu lieu vendredi en Suisse contre les centrales de réserve prévues ou déjà en construction. Les grévistes demandent un moratoire sur l'édification et l'exploitation de telles centrales à énergie fossile.

Plus de 8500 personnes sont descendues dans la rue dans huit villes suisses, a indiqué en soirée l'organisation Grève du Climat. A cette occasion, elles ont exigé qu'"aucune centrale à pétrole ni aucun terminal de gaz liquéfié ne soient construits, que l'électricité soit reconnue comme un droit humain et répartie équitablement et qu'un impôt sur les bénéfices excédentaires finance des transports publics bon marché".

"Ecocide = Génocide"

Quelque 300 personnes ont ainsi marché pour le climat dans les rues de Sion en fin d'après-midi. Plus tôt dans la journée, le public a pu s'informer sur la thématique et les solutions pour réduire leur impact carbone via une vingtaine de stands dressés sur la place de la Planta.

Le cortège s'est ébranlé vers 16h30 derrière une banderole jaune frappée du slogan "Ecocide = Génocide". Les manifestants, essentiellement des jeunes mais aussi des familles, ont défilé en scandant "1, 2, 3 degrés, c'est un crime contre l'humanité" ou encore "Les petits pas, ça suffit pas!" Ils ont notamment revendiqué l’interdiction des ventes de voitures thermiques neuves et l’abrogation des chauffages fossiles.

A Berne en début de soirée, plusieurs centaines de personnes ont défilé sur la Waisenhausplatz. Le mouvement écologiste exige aussi que la consommation d'énergie soit réduite en cas de pénurie, et que les branches économiques qui en utilisent beaucoup diminuent partiellement leur activité.

Là aussi, la manifestation rassemblait surtout des jeunes: "J'observe un rajeunissement des participants", a déclaré Myriam Roth, politicienne locale biennoise des Verts, à l'agence de presse Keystone-ATS.

Elles étaient quelques milliers à Zurich à défiler en vieille ville, et quelque 200 à Aarau, selon des journalistes de Keystone-ATS.

Prix de la meilleure nature morte

A Genève, une vingtaine d'activistes du climat se sont rendus devant Credit Suisse à 18h00. Ils ont dénoncé les investissements écocides de la banque à travers une remise de prix symbolique du Prix de la meilleure nature morte.

Des photos ont été exposées. Elles ont notamment mis en scène les dommages environnementaux soutenus par la banque en Argentine ou au Texas à travers des projets gaziers, en Colombie ou au Pérou avec l'expansion minière de Glencore ou encore l'espoir du jury avec le mégaprojet pétrolier EACOP de TotalEnergies en Ouganda.

A Lausanne, une poignée de militants s'est rassemblée autour d'un pique-nique canadien, tandis que la Grève du Climat était aussi présente ce vendredi à Bâle, Lucerne, St-Gall et Neuchâtel.

"Pas de nouvelles centrales à gaz"

En matinée, le collectif de la Grève pour le climat suisse s’est exprimé devant les médias à Berne à l’occasion de la Journée internationale de Grève pour le climat.

"Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le terme de crise énergétique est sur toutes les lèvres. Or, il ne s’agit pas de crise énergétique générale, mais de crise fossile et nucléaire", a relevé le représentant valaisan Corentin Mottet. Le Conseil fédéral, qui a "déjà échoué à amorcer un changement socio-écologique lors de la crise du coronavirus", doit maintenant agir pour "briser la vague fossile", soulignent les grévistes.

Energie indépendante des conflits

La Grève pour le climat incite à diminuer la consommation d’énergie et à accroître les énergies renouvelables, "qui tournent indépendamment de la situation politique mondiale". Pour cela, trois mesures principales figurent à l’agenda des militants.

Ceux-ci demandent en premier lieu un moratoire sur la construction et l’exploitation de centrales à énergies fossiles comme celles de Birr (AG), Cornaux (NE) et Monthey (VS). A la base des revendications figure le terminal de gaz naturel liquéfié de Muttenz (BL), contre lequel le collectif invite à manifester le 25 mars.

Autre objectif, l’amorce d’un tournant énergétique via la rénovation de bâtiments et la construction d’infrastructures solaires et éoliennes. Une cible atteignable à condition d’avoir une main-d’½uvre suffisante, souligne le collectif, qui exige donc que les capacités de formation soient "fortement augmentées" dans les secteurs concernés.

Ces mesures doivent être mises en place dans une perspective socio-environnementale, insistent-ils. Selon eux, une réduction du temps de travail doit permettre une baisse des émissions de CO2 et de la consommation d’électricité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Percevoir l'aide sociale ne devrait plus être un motif d'expulsion des étrangers

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Quelque 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, sont touchées par la pauvreté en Suisse, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral des statistiques. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.

La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi à la Chancellerie fédérale à l'attention du Parlement, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.

L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.

Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La réforme peut aller de l'avant en dépit de grosses critiques

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La révision de la loi sur les douanes franchit une première étape non sans difficultés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.

Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.

Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les vapoteuses seront soumises à l'imposition

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Les cigarettes électroniques seront soumises à l'impôt (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN STRAUCH)

Les vapoteuses n'échapperont pas à l'impôt. Le Conseil national a adopté jeudi par 119 voix contre 42 ce projet gouvernemental. La facture sera moins élevée que pour les cigarettes traditionnelles. La gauche a échoué à introduire un modèle d’imposition plus sévère.

La révision est sous toit. Le groupe des Vert-e-s s'est massivement abstenu lors du vote final, qui a totalisé 30 abstentions.

Les e-cigarettes seront séparées en deux catégories: les réutilisables et les jetables. Pour les premières, seuls les liquides contenant de la nicotine seront soumis à l'impôt sur le tabac. Le taux d'imposition sera faible, à 20 centimes par millilitre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La qualité des organes transplantés doit être davantage surveillée

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Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La sécurité des patients en matière de transplantation doit être renforcée. Un système de vigilance électronique doit permettre de mieux surveiller la qualité des organes. Le Conseil des Etats a adopté jeudi à l'unanimité un projet gouvernemental en ce sens.

La qualité et la sécurité des transplantations sont très élevées en Suisse, a rappelé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission. Mais la législation actuelle ne prévoit pas d'obligation de déclarer les incidents et les réactions indésirables graves. Un système de vigilance doit être mis sur pied, comme il en existe pour les médicaments par exemple.

Les sénateurs ont ajouté une disposition à la copie gouvernementale. Il doit être possible d'utiliser temporairement un transplant standardisé non autorisé à condition de pouvoir escompter un rapport positif entre les avantages et les risques de son utilisation.

Le dossier part au National.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse

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La commission d'enquête parlementaire (CEP) devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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