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Politique

La droite vaudoise veut proposer "une vision différente"

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L'alliance de droite s'est présentée à la presse vendredi à Lausanne. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

A deux mois des élections cantonales vaudoises, l'alliance de droite a officiellement lancé vendredi sa campagne devant la presse à Lausanne. Elle a rappelé son double objectif: reprendre le pouvoir au Conseil d'Etat et consolider sa majorité au Grand Conseil.

Annoncée mi-décembre, cette alliance entre PLR, UDC et Centre - une première depuis 2002 pour l'élection au Conseil d'Etat - a suscité "un nouvel élan" au sein des trois partis, a relevé Kevin Grangier, le président de l'UDC vaudoise. Elle a notamment permis de conclure "des apparentements inédits" dans plusieurs arrondissements en vue des élections en Grand Conseil.

"On ne peut plus dire que nous avons la droite la plus bête du monde", a-t-il ajouté.

Pour Marc-Olivier Buffat, le président du PLR, cette alliance vise à proposer "une vision différente" à la population vaudoise, qui vit avec un Conseil d'Etat à gauche depuis dix ans. Il a vanté les atouts d'une "droite plurielle", qui "assume et revendique" ses différences.

Marc-Olivier Buffat en a profité pour lancer quelques piques à la gauche, qui présentera mardi son ticket rose-vert. Il s'en est pris notamment au "populisme" de ses adversaires, citant en exemple la récente initiative sur le congé parental, mais aussi à leur "iniquité" sur le volet fiscal ou encore à leur "nivellement par le bas" en matière de formation.

Chacun son thème

Outre les deux chefs de parti, les cinq candidats au Conseil d'Etat ont pris la parole pour défendre un thème. La ministre sortante PLR Christelle Luisier a parlé durabilité, vantant les bienfaits "d'une croissance qualitative". Pour la transition écologique, "l'approche doit être positive et non pas anxiogène", a-t-elle affirmé.

Ses collègues de parti, les conseillers nationaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz, ont mis l'accent sur respectivement la santé et la mobilité. La première a dit qu'elle souhaitait "une meilleure coordination des soins", notamment entre les secteurs public et privé. Son colistier a milité pour de meilleurs transports régionaux, mais aussi pour "une décentralisation des activités économiques."

La centriste Valérie Dittli a dit souhaiter "de bons investissements" dans la formation, par exemple pour l'école en continu. Quant au conseiller national UDC Michaël Buffat, il a promis de faire baisser "la charge fiscale excessive" en vigueur dans le canton de Vaud.

Porte ouverte aux Vert'libéraux

Cette alliance de droite est "destinée à s'élargir à l'avenir", a estimé Kevin Grangier. Il a rappelé que les Vert'libéraux, qui lancent trois candidats sur leur propre liste, restaient "les bienvenus", par exemple pour le deuxième tour du 10 avril.

Le premier tour est, lui, programmé au 20 mars. Il verra notamment s'affronter l'alliance de droite à celle de gauche, composée des trois sortantes socialistes Nuria Gorrite, Cesla Amarelle, Rebecca Ruiz et du Vert Vassilis Venizelos.

Ensemble à Gauche (4 candidats), le POP (2) et les Libres (1) se sont aussi lancés dans la bataille. Le délai pour le dépôt des listes est fixé à lundi midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les réfugiés en Suisse pour une égalité des droits entre eux

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La conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone (Verts) a eu une oreille attentive aux doléances des réfugiés. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Sur le thème de "Nos voix comptent aussi", 90 réfugiés issus de 13 pays ont débattu des manières de mieux défendre leurs intérêts samedi à Berne lors de la 3e Session des réfugiés. L'égalité des droits pour toutes les personnes concernées a notamment été demandée.

Les réfugiés s'étaient préparés depuis trois mois pour la session, dans le cadre de sept commissions, afin de développer, avec les conseils de spécialistes et de membres du Parlement, des stratégies de lobbying en vue d'interventions politiques, ont indiqué les organisateurs.

Lors de la session, les commissions ont présenté leurs résultats et commenté les stratégies des autres commissions. La conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone (Verts) a apporté son soutien: "Nous, parlementaires fédéraux, avons besoin de vos retours d'expérience et propositions pour améliorer le domaine de l'asile", a-t-elle lancé.

Il s'agissait de mieux sensibiliser la population et les élus suisses aux problèmes spécifiques que rencontrent les réfugiés.

Un parlementaire de la session et réfugié érythréen, Shishai Haile, a pointé, parmi les problèmes actuels, le fait que "les femmes et les réfugiés de plus de 25 ans sont désavantagés dans l'accès aux offres d'éducation et de formation" en Suisse.

"Ukrainiens avantagés"

Originaire de Syrie, Wiam Mohamad a plaidé pour l'égalité des droits entre tous les réfugiés. "Pourquoi les Ukrainiens bénéficient-ils de meilleures conditions que les personnes originaires d'autres régions en guerre?", a-t-il demandé.

Plusieurs victoires ont été obtenues depuis la première session, en 2021. Les personnes déboutées peuvent désormais terminer un apprentissage qu'elles auraient commencé, un Parlement des réfugiés a été lancé en Argovie et un "dialogue régulier" est mené avec le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Mais les parlementaires veulent poursuivre leurs objectifs.

Les thèmes prioritaires de leur agenda sont l'éducation et l'intégration, le statut F, la situation des déboutés, l'accompagnement psychologique et le traitement équitable des enfants, indépendamment de leur statut de séjour.

Le rendez-vous était organisé par NCBI (National Coalition Building Institute) Suisse. Il est soutenu par le HCR Suisse et Liechtenstein, l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers (ODAE), le secteur OeME-Migration des Eglises réformées Berne Jura-Soleure, l'Association érythréenne des médias, ainsi que d'autres organisations d'intégration et de migration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Un "contre-marché" pour dénoncer les marges de Coop et Migros

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Déguisés en carotte, des militants du collectif "Grondements des terres", ont distribué des tracts aux passants pour protester contre les marges pratiquées par Coop et Migros. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des militants du collectif "Grondements des Terres" ont tenu un "contre-marché" samedi matin devant le magasin Coop de la place Saint-Laurent à Lausanne. Ils ont symboliquement vendu des légumes pour protester contre les marges pratiquées par les grands distributeurs.

Baptisée "Des carottes, pas des marges", l'action surprise a rassemblé une dizaine de militants, dont certains déguisés en carotte, a constaté Keystone-ATS. Derrière un stand proposant carottes et fenouils et arborant une banderole "La grande distribution nous carotte", les activistes ont distribué des tracts.

Des pancartes informaient en outre sur les coûts de production, les prix payés aux producteurs et ceux de vente en magasin. "Nous sommes extrêmement inquiets pour le futur de l'agriculture. Le rôle joué par la grande distribution est particulièrement important et néfaste", a expliqué Kera, membre de "Grondements des Terres" à Keystone-ATS.

"En Suisse, avec Coop et Migros, nous faisons face à un duopole qui exerce un pouvoir énorme tant sur les productrices et producteurs que sur les consommatrices et consommateurs."

Opacité dénoncée

L'action avait pour but de "faire comprendre à Coop et Migros que nous n'en pouvons plus de leur business et des marges financières qu'ils se font sur le dos des paysans et des paysannes", ont souligné les militants dans un communiqué publié en marge de l'action.

Ainsi, le prix total moyen des carottes se compose de 28% de coûts de production et 72% de marge, ont-ils argumenté, citant des chiffres publiés par la Fédération romande des consommateurs (FRC) en 2021 et 2022. Des marges "encore plus élevées" sont pratiquées sur les produits bio, déplorent-ils.

Le collectif pointe également du doigt l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), accusé de contribuer à l'opacité du système en "[choisissant] délibérément de ne pas surveiller les deux géants oranges". Pourtant, légalement, "l'OFAG serait obligé de relever périodiquement les prix des produits agricoles aux différents échelons commerciaux", soulignent les activistes.

Observatoire des marges

"Dans la pratique, les seules données accessibles sont les prix à la consommation. Aucune information n'est fournie sur les coûts de transformation, de transport et de distribution. Et ce n'est que pour certaines filières bien organisées (par exemple les patates ou les ½ufs) que des chiffres relatifs au prix de production sont mis à disposition par l'OFAG", explique encore le mouvement.

Pour faire changer la donne, "Grondements des Terres" réclame entre autres la mise sur pied d'un observatoire fédéral des marges sur les prix, ainsi qu'un relevé périodique des prix agricoles. Le mouvement demande aussi une communication claire sur les coûts de la part de tous les distributeurs, et des "limites aux sur-marges du bio".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Accusations de plagiat: nomination du directeur de l'usam révoquée

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Henrique Schneider (au centre) avait été nommé en février pour prendre la direction de l'usam (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Comité directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) a décidé de révoquer l'élection d'Henrique Schneider au poste de directeur de l'organisation. M. Schneider est l'auteur de "plagiat en série", a annoncé vendredi l'usam.

Henrique Schneider avait été nommé le 8 février pour succéder, le 1er juillet, à Hans-Ulrich Bigler à la tête de la faîtière des PME. La NZZ am Sonntag a toutefois révélé qu'il était soupçonné de plagiat et aussi d'avoir menti en indiquant deux chaires de professeur afin d'enjoliver son CV.

La faitière des PME avait fait examiner les accusations lancées par plusieurs médias par une étude d'avocats. L'avis de droit de cette dernière confirme un "plagiat en série", indique l'usam.

"Pour l'usam, la crédibilité est le bien le plus précieux. C'est pourquoi le Comité directeur a décidé de prendre cette mesure après une discussion approfondie", déclare son président, Fabio Regazzi, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pouvoir d'achat, sécurité et innovation pour Broulis et Buffat

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Le PLR Pascal Broulis (à gauche) et l'UDC Michaël Buffat (à droite) ont officiellement lancé vendredi leur campagne électorale pour les fédérales de cet automne, visant les deux sièges de sénateurs vaudois à Berne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le PLR Pascal Broulis et l'UDC Michaël Buffat ont lancé vendredi leur campagne aux Etats pour le canton de Vaud. Avec 21 propositions touchant les sept départements fédéraux, ils prôneront un renforcement du pouvoir d'achat, de la sécurité et de l'innovation.

Sous l'étiquette de la désormais pérenne Alliance vaudoise, le duo a officiellement présenté son programme électoral à l'Hotel de la Paix à Lausanne devant les médias. "C'est une grande première pour la droite de partir groupé et uni pour le 1er tour" d'une élection fédérale au Conseil des Etats", a affirmé en préambule Marc-Olivier Buffat, ex-président du PLR Vaud et président de cette Alliance, qui regroupe le PLR, l'UDC et Le Centre.

L'ancien ministre cantonal des finances PLR et l'actuel conseiller national UDC ont dit "l'immense motivation et plaisir" à faire campagne ensemble sur un même ticket. Ils ont affirmé vouloir s'engager pour une "politique plus libérale, plus populaire et plus juste". "Mais sans populisme ni solution de facilité", ont-ils dit.

Sécurités au pluriel

"Nous voulons redonner du pouvoir d'achat à la population et renforcer la prospérité de notre pays. Cela passe notamment par une réduction de la masse des taxes fédérales et par le fait de ne pas en accepter de nouvelles", a déclaré M. Buffat, 43 ans, banquier de profession et élu en 2015 à la chambre du peuple.

Il a aussi plaidé pour "la valorisation d'une économie créatrice d'emplois et l'investissement dans la formation professionnelle et continue".

"Pour garantir la sécurité de notre pays dans un monde de plus en plus instable et imprévisible, nous voulons renforcer la sécurité alimentaire, l'armée, la protection civile et les moyens de cyberdéfense. Il est aussi important d'offrir une sécurité et une flexibilité en matière de prévoyance sociale et d'admettre des mécanismes de compensation pour les parents qui ont travaillé à temps partiel", a pour sa part affirmé M. Broulis, 58 ans.

"L'efficacité des infrastructures de transport, de la production d'énergie renouvelable et de l'approvisionnement énergétique sûr et abordable doit être amélioré par l'innovation et l'optimisation. De plus, la numérisation dans le domaine de la santé doit être renforcée et le libre choix du médecin garanti", ont encore souligné les deux candidats.

Lausanne, Payerne et afflux migratoire

Au total, ils proposent sept axes politiques correspondant aux sept départements du Conseil fédéral, déclinés en 21 propositions. Ils ont aussi assuré que les dossiers concrets du retard du chantier de la gare de Lausanne, du rééquilibrage entre nuisances sonores et emplois du site de l'armée de Payerne ainsi que de la question des centres d'asile dans le canton seront prioritaires pour eux.

MM. Broulis et Buffat ont tenu à rappeler que leur alliance de trois partis était représentée par cinq conseillers fédéraux. M. Buffat a notamment relevé qu'il usera de ses bons contacts avec le ministre du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), l'UDC Albert Rösti. "Il sera à notre écoute. Il est proche des Romands", a dit M. Buffat.

Lors des fédérales d'octobre, le duo Broulis-Buffat sera principalement opposé au ticket de gauche composé du socialiste Pierre-Yves Maillard et de l'écologiste Raphaël Mahaim. M. Broulis a confié se réjouir des débats "stimulants" avec son ancien complice du fameux "compromis dynamique" au gouvernement vaudois.

Les deux colistiers de droite ont déjà tenu à marquer une différence avec leurs adversaires de gauche: "Nous sommes pour une politique des moyens et non pas une politique des besoins".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Percevoir l'aide sociale ne devrait plus être un motif d'expulsion des étrangers

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Quelque 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, sont touchées par la pauvreté en Suisse, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral des statistiques. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.

La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi à la Chancellerie fédérale à l'attention du Parlement, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.

L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.

Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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