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Politique

La Confédération étudie deux techniques pour le certificat Covid

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Voyager avec le certificat Covid devrait être possible dès cet été (image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Confédération a sélectionné deux approches techniques, qu'elle étudie: une solution de l'Office fédéral de l'informatique (OFIT) et une proposition des entreprises SICPA et ELCA. Une décision quant à la variante choisie est attendue mi-mai.

Quelque cinquante candidats ont soumis à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) une solution technique pour le certificat Covid. Deux offres continuent d'être examinées, a annoncé jeudi l'OFSP dans un communiqué: celle de l'OFIT et celle des sociétés lausannoises SICPA et ELCA.

La solution de SICPA/ELCA a "l’avantage de fournir des composants déjà opérationnels ainsi que la compétence en ingénierie nécessaire pour les développements ultérieurs", peut-on lire dans le communiqué.

Infalsifiable

Une décision finale sera prise à la mi-mai. Le certificat Covid, en cours d'élaboration, devrait être opérationnel durant le mois de juin, a indiqué mercredi le ministre de la santé Alain Berset devant les médias.

La sécurité du système ainsi que l’authentification des services qui établiront le certificat sont au centre des préoccupations. Le certificat devra être personnel et infalsifiable. Lorsqu’il le présentera, son détenteur devra s'identifier, par exemple au moyen d’un papier d'identité. Afin de garantir la protection des données, l'authenticité et la validité du certificat seront vérifiables sur place uniquement, détaille l'OFSP.

Le certificat Covid doit servir pour se rendre dans d’autres pays et en sortir, et donc être compatible avec des solutions internationales. Toutes les personnes vaccinées, guéries et celles ayant reçu récemment un résultat de test négatif devraient pouvoir obtenir un certificat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Etats-Unis détruisent des drones et des missiles des Houthis

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Les Etats-Unis disent avoir détruit des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes dans les zones contrôlées par les rebelles houthis (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

Les Etats-Unis ont bombardé lundi des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes appartenant aux Houthis au Yémen, a annoncé le CENTCOM. Les rebelles, soutenus par l'Iran, mènent depuis novembre des attaques de navires qu'ils estiment liés à Israël.

Les forces américaines ont "détruit sept missiles antinavire, trois drones et trois conteneurs de stockage d'armes dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis", selon un message publié lundi par le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) sur le réseau social X (ex-Twitter).

Les drones et les systèmes de missiles présentaient "une menace imminente" pour les navires marchands et les bateaux de guerre américains, précise, comme à chaque frappe américaine, le CENTCOM.

Les Houthis affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas en représailles à l'attaque de ce mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kim supervise des tirs pendant la visite de Blinken à Séoul

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Les exercices d'artillerie, annoncés mardi et auxquels a participé Kim Jong-un, en compagnie de sa fille sur le cliché, incluaient "des lance-roquettes multiples de très grande taille", selon KCNA (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé une série d'exercices de tir par des unités d'artillerie dans l'ouest du pays, a annoncé mardi l'agence de presse gouvernementale KCNA. La Corée du Nord a procédé lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques.

Ces tirs sont intervenus dans un contexte de tensions avec Séoul et Washington. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en visite en Corée du Sud et les deux pays viennent d'achever l'un de leurs principaux exercices militaires conjoints.

Les missiles nord-coréens tirés lundi ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer du Japon. Les exercices d'artillerie, annoncés mardi, incluent "des lance-roquettes multiples de très grande taille", selon KCNA.

Quand l'ordre a été donné, les soldats ont "simultanément tiré le canon d'anéantissement", précise l'agence. "Des obus massifs de lance-roquettes multiples super-larges, tirés par les canons aiguisés comme de la lave, ont volé vers la cible avec la flamme de l'anéantissement de l'ennemi", précise l'agence.

Les exercices comportaient également une simulation d'"explosion aérienne d'un obus" d'un lance-roquettes multiple super-large, ajoute-t-elle.

"Sommet pour la démocratie"

M. Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième "sommet pour la démocratie", une initiative du président des Etats-Unis Joe Biden et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.

Le secrétaire d'Etat américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d'un renforcement de l'alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d'une politique de "dissuasion étendue" face au Nord.

Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle "Bouclier de la liberté", comprenant l'interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023. Pyongyang a averti début mars que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un "prix élevé" pour ces manoeuvres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine célèbre les territoires ukrainiens annexés et sa réélection

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Vladimir Poutine est apparu lundi soir sur la place Rouge à l'occasion d'un concert pour les 10 ans de l'annexion de la péninsule de Crimée. (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Vladimir Poutine a salué lundi le "retour à la patrie" des territoires ukrainiens occupés par Moscou, acclamé par une foule rassemblée sur la place Rouge après sa très large réélection à l'issue d'une présidentielle sans opposition.

M. Poutine, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, a récolté 87,28% des voix à l'issue de ce scrutin qui s'est tenu de vendredi à dimanche, y compris dans les régions d'Ukraine dont Moscou a revendiqué l'annexion.

Ce score a été qualifié d'"exceptionnel" par le Kremlin et dénoncé comme "sans lien avec la réalité" par l'opposition en exil.

Le président âgé de 71 ans est apparu dans la soirée sur la place Rouge, où se déroulait un concert célébrant l'anniversaire des 10 ans de l'annexion de la péninsule de Crimée, premier acte du conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Accueilli par la foule aux cris de "Russie ! Russie !", M. Poutine, accompagné sur scène de ses trois adversaires à la présidentielle, a assuré que son pays irait "de l'avant, main dans la main" avec les territoires conquis à l'Ukraine.

"Le retour à la patrie s'est avéré plus difficile, plus tragique, mais nous y sommes parvenus et c'est un grand événement dans l'histoire de notre État", a lancé Vladimir Poutine dans un bref discours avant de chanter l'hymne russe en unisson avec la foule, aux pieds des murs du Kremlin.

La Russie a annexé la Crimée en mars 2014 après une intervention de ses forces spéciales. En septembre 2022, elle a revendiqué l'annexion de quatre autres régions d'Ukraine qu'elle occupe partiellement: celles de Donetsk et Lougansk dans l'Est, et celles de Kherson et Zaporijjia dans le Sud.

- "Fondement du pays" -

Dans la foule de spectateurs de ce concert patriotique, de nombreux Russes ont exprimé leur soutien à Vladimir Poutine, après plus de deux ans d'offensive militaire en Ukraine et de lourdes sanctions occidentales.

"Tous les citoyens qui respectent notre pays ont voté pour Poutine", assure à l'AFP Elena, économiste de 64 ans qui habite à Moscou.

Ivan Tregoubov, travailleur social de 30 ans, pense que "sous sa direction, le pays ne fera que se renforcer". "Nous nous attendons à des réussites encore plus importantes", lance-t-il.

"Vladimir Poutine est le fondement de notre pays. Je lui fais confiance", abonde Victoria, âgée de 23 ans, qui est née alors que le maître du Kremlin était déjà au pouvoir.

Le Kremlin avait fait de la présidentielle une élection sur mesure destinée à démontrer la "confiance" des Russes en leur président: les trois autres candidats étaient tous sur la même ligne que M. Poutine, qu'il s'agisse de l'Ukraine ou de la répression qui a culminé avec la mort de l'opposant Alexeï Navalny dans une prison de l'Arctique en février.

L'opposition a réussi néanmoins à se montrer lors de cette présidentielle en se rassemblant dans les bureaux de vote dimanche à midi, en gâchant des bulletins ou en les invalidant en écrivant le nom de "Navalny".

C'est ce qu'a fait sa veuve Ioulia Navalnaïa en votant à l'ambassade russe à Berlin. L'équipe du défunt, qui accuse le Kremlin d'avoir tué l'opposant, a jugé que le score obtenu par M. Poutine n'avait "pas de lien avec la réalité".

"Régner éternellement"

Les partenaires de la Russie ont félicité Vladimir Poutine pour sa réélection: le dirigeant chinois Xi Jinping a assuré que ce résultat prouvait "le plein soutien des Russes", tandis que le président iranien Ebrahim Raïssi y a vu une "solide victoire".

Le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé à renforcer la relation "spéciale" entre les deux pays et les dirigeants du Venezuela, du Nicaragua, de Cuba et de Bolivie ont aussi salué l'issue du scrutin.

Berlin, Londres, Paris et le chef de la diplomatie européenne ont de leur côté fustigé un vote sous contrainte, sans opposition et en pleine répression. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit voir en M. Poutine un homme "ivre de pouvoir" qui veut "régner éternellement".

Dans son discours de victoire tard dimanche soir, Vladimir Poutine a lui dressé le portrait d'une Russie "consolidée" qui ne se laissera pas "intimider" par l'Occident.

S'agissant du front, toute la semaine a été marquée cependant par des bombardements meurtriers et des incursions de combattants armés venus d'Ukraine pour montrer à la Russie qu'elle n'est pas à l'abri sur son territoire.

Dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ces attaques ont fait au moins 15 morts depuis le 12 mars, selon les autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Situation alimentaire "catastrophique" à Gaza, selon l'ONU

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La situation alimentaire à Gaza devient catastrophique, selon l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

Un habitant sur deux dans la bande de Gaza connaît une situation alimentaire catastrophique, en particulier dans le nord où la famine sévira d'ici le mois de mai en l'absence de mesures "urgentes", ont prévenu lundi les agences spécialisées de l'ONU.

Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à "une situation de faim catastrophique", proche de la famine, "le nombre le plus élevé jamais enregistré" par l'ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié lundi.

Dans le dernier rapport IPC publié en décembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) considéraient la famine comme "probable" d'ici la fin mai dans le nord de la bande de Gaza. Elles estiment désormais qu'elle y surviendra "à n'importe quel moment entre maintenant et mai" si rien n'est fait pour l'empêcher.

Le constat est particulièrement critique pour les habitants du nord de la bande de Gaza. "Sans changements dans l'accès à l'aide humanitaire, la famine arrive", prévient la directrice générale adjointe de la FAO, Berth Bechdol, dans un entretien à l'AFP.

"Il est possible qu'elle sévisse déjà dans le nord, mais nous n'avons toujours pas été en mesure de le vérifier", faute d'accès aux territoires concernés, relève-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le directeur général de la santé quitte l'administration cantonale

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Adrien Bron, directeur général de la santé à Genève, a assuré des dizaines de conférences de presse pendant la crise sanitaire afin d'expliquer les mesures de lutte contre le Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, Adrien Bron, directeur général de la santé, va quitter l'administration cantonale. Ce haut fonctionnaire, qui a été l'une des figures marquantes de la lutte contre le Covid-19, prendra la direction de l'EMS du Petit-Saconnex.

Cette démission, révélée lundi par la Tribune de Genève, a été confirmée à Keystone-ATS par le porte-parole du Département de la santé et des mobilités (DSM). Adrien Bron travaillait à l'Etat depuis 2007.

Le DSM, qui est dirigé par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, ne fait aucun commentaire sur cette démission qui relève des cas personnels des ressources humaines. En janvier, c'était le secrétaire général du DSM qui avait annoncé sa mutation dans un autre département.

Le climat de travail au sein du DSM a fait l'objet d'une enquête auprès des collaborateurs. Les résultats n'ont pas été rendus publics, mais selon la Tribune de Genève, ce sondage montrait un climat tendu chez les cadres de la santé. Le Groupe de confiance de l'Etat a par ailleurs été sollicité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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