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Politique

Jacques Chirac est décédé

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Jacques Chirac lors de ses adieux à l'Elysée en 2007. (©KEYSTONE/AP AFP POOL/PATRICK KOVARIK)

L'ancien président de la République française Jacques Chirac s'est éteint jeudi matin à l'âge de 86 ans. Il aura été un acteur omniprésent de quatre décennies de la vie politique française et internationale. Les hommages ont afflué toute la journée.

L'ancien chef de l'Etat s'est éteint "dans la matinée, à son domicile" de la rue de Tournon (VIe arrondissement), "très paisiblement, sans souffrir, et entouré de sa famille", a déclaré son gendre Frédéric Salat-Baroux. Une journée de deuil national se tiendra lundi et un service solennel lui sera rendu ce jour-là à 12h00 dans l'église Saint-Sulpice à Paris, a annoncé l'Elysée.

Le président Emmanuel Macron s'est adressé à 20h00 au pays dans une allocution télévisée, rendant hommage à "un homme d'Etat que nous aimions autant qu'il nous aimait". "Jacques Chirac était un grand Français, libre" qui était "un "amoureux taiseux de notre culture" et qui "aimait profondément les gens", a souligné le chef de l'Etat. "Jacques Chirac était un destin français", a-t-il ajouté.

Le palais de l'Elysée devait en outre exceptionnellement ouvrir ses portes jeudi soir à partir de 21h00, jusqu'à dimanche inclus, "afin que les Français qui le souhaitent puissent exprimer leurs condoléances", a ajouté la présidence.

"Un combattant"

Les hommages ont afflué aussitôt après l'annonce du décès de celui qui présida la France pendant douze ans (1995-2007), apogée d'une vie tout entière consacrée au pouvoir, avant d'affronter la maladie pendant de longues années. "C'est une part de ma vie qui disparaît aujourd'hui", a commenté Nicolas Sarkozy, son successeur immédiat à l'Elysée, tandis que François Hollande saluait "un combattant" qui "avait su établir un lien personnel avec les Français".

De l'étranger, la chancelière allemande Angela Merkel a salué "un formidable partenaire et ami", et le président de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a considéré qu'"aujourd'hui, l'Europe perd une de ses figures de proue, la France un grand homme d'État et moi un ami fidèle".

Dans le monde politique français, une minute de silence a été observée à l'Assemblée nationale, ainsi qu'au Sénat, où le décès a été annoncé en séance. Le premier ministre Edouard Philippe s'est dit "très ému et un peu nostalgique", "comme tous les Français", parlant d'"un homme qui a compté dans la vie du pays".

"Paris est en deuil", a assuré Anne Hidalgo, maire de la capitale qu'il avait dirigée pendant 18 ans. De nombreux badauds ont convergé depuis la mi-journée dans la rue de Tournon, qui donne sur le Sénat. La Tour Eiffel devait s'éteindre à partir de 21h00 en hommage à l'ex-président.

Succès brillants et échecs cuisants

La longévité de Jacques Chirac, entre succès brillants et échecs cuisants, a démontré une exceptionnelle capacité de rebond. Celui qui n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut deux fois président de la République, deux fois premier ministre, trois fois maire de Paris, fondateur et chef de parti, ainsi que ministre à répétition à partir de l'âge de 34 ans.

Ses mandats élyséens resteront marqués par son "non" à la deuxième guerre d'Irak, par la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d'alarme ("notre maison brûle") face à la dégradation de l'environnement, et une première victoire importante sur la mortalité routière.

Jacques Chirac était parvenu à conquérir l'Elysée - rêve d'une vie pour ce fils unique - en 1995, après deux défaites (1981 et 1988). En 2007, affaibli par un accident vasculaire cérébral qui l'a frappé deux ans plus tôt, il doit voir triompher Nicolas Sarkozy, pour lequel il est loin de manifester la ferveur indéfectible de son épouse Bernadette. "Perte de mémoire", "absences", surdité : Jacques Chirac apparaîtra ensuite de plus en plus rarement en public.

Populaire, mais à l'image abîmée

La dernière sortie publique de Jacques Chirac remonte à novembre 2014, au Musée du Quai-Branly consacré aux Arts premiers, et qui porte depuis son nom. L'ancien président, affaibli mais souriant, était aux côtés de l'un de ses successeurs, François Hollande. Ironie de l'histoire, l'ancien chef du RPR avait indiqué trois ans plus tôt qu'il allait voter pour le socialiste à la présidentielle, contre le sortant Sarkozy.

Particulièrement populaire depuis qu'il avait quitté le pouvoir, Jacques Chirac avait pourtant essuyé de cuisants échecs. En 1988, il avait été sèchement battu par François Mitterrand et son épouse Bernadette s'était désespérée que "les Français n'aiment pas (son) mari". Neuf ans plus tard, la dissolution qui devait conforter sa majorité à l'Assemblée avait provoqué une humiliante déroute de la droite.

Enfin, c'est sur le terrain judiciaire que l'animal politique s'était abîmé: protégé par l'immunité attachée au mandat présidentiel, il avait été rattrapé par les juges après son retrait de la politique. En 2011, il avait été le premier ancien chef de l'État condamné au pénal, à deux ans d'emprisonnement avec sursis, pour une affaire d'emplois fictifs à la Mairie de Paris.

Il a eu deux filles, Laurence, anorexique depuis sa jeunesse et décédée en avril 2016, et Claude, qui fut sa conseillère en communication et lui a donné son seul petit-fils, Martin, aujourd'hui âgé de 23 ans.

Source ATS.

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Politique

La piscine couverte de Mon-Repos à Lausanne rouvre ses portes

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La piscine de Mon-Repos à Lausanne a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après d'importants travaux de transformation et de sécurisation débutés le 1er avril 2023, l'emblématique piscine couverte lausannoise de Mon-Repos rouvre ses portes samedi après-midi. Elle bénéficie désormais d'un système sanitaire complètement rénové et de vestiaires universels (mixtes) avec 24 nouvelles cabines plus larges, en particulier pour l'accueil des familles.

Les personnes à mobilité réduite disposent d'un nouvel ascenseur accessible dès le hall d'entrée, de WC et douches adaptés, ainsi qu'un élévateur mobile pour entrer dans les bassins, indique mercredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Le coût de l'ensemble des travaux se monte à 4,7 millions de francs.

La Municipalité de Lausanne et le Service des sports de la Ville ont présenté mercredi aux médias le nouveau visage de la piscine de Mon-Repos après 18 mois de travaux. "C'est un immense plaisir de rouvrir à la population une piscine de Mon-Repos modernisée, avec des vestiaires universels qui répondent aux besoins actuels des usagères et usagers, en particulier des familles", a déclaré Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

Une après-midi gratuite

Prévus pour une durée initiale de neuf mois, les travaux ont été prolongés jusqu'en septembre 2024 à la suite de la découverte d'une corrosion avancée des armatures au niveau de plusieurs dalles, nécessitant un assainissement en profondeur de la structure et la réalisation d’une étanchéité des sols, rappelle-t-on.

A la suite de ces travaux, l'ensemble des carrelages bordant les bassins ont été remplacés. Les teintes beiges utilisées dans les vestiaires rappellent la gamme de couleurs d’origine.

Samedi, l'accès sera libre de 13h30 jusqu'à 18h00. Le Lausanne Aquatique proposera à cette occasion des cours d'aquagym ainsi qu'une initiation de plongeon.

La piscine de Mon-Repos a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Déclin record du nombre de papillons au Royaume-Uni

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Selon l'association Butterfly Conservation, "nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/CHARLES KRUPA)

Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique. Celle-ci appelle le gouvernement à agir.

Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades. Une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays.

Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le Dr Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation.

Selon les experts, les raisons de ce déclin sont multiples: un été particulièrement humide, mais aussi plus globalement l'artificialisation des terres, les pratiques agricoles, et en particulier le recours aux pesticides, ainsi que le réchauffement climatique.

"Evénement rare"

Un tiers des espèces de papillons ont atteint leur plus bas niveau jamais observé et les chiffres sont en baisse pour 81% des espèces comptabilisées, par rapport au recensement de l'été 2023. Un état des lieux "profondément inquiétant", souligne l'association.

"Nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare", regrette Dan Hoare.

Pour son association, il est temps de déclarer l'état "d'urgence" pour les papillons, insectes de plus en plus menacés, alors qu'ils sont essentiels au maintien de la biodiversité. "Ils ont un rôle très important dans la chaîne alimentaire. Leurs chenilles sont une source de nourriture pour de nombreuses espèces (...) et ils sont d'importants pollinisateurs", détaille Dan Hoare.

Surface réduite de près de moitié

Entre 1976 et 2019, les papillons ont ainsi perdu 42% de leur aire de répartition (espace de présence géographique) au Royaume-Uni, selon un rapport de Butterfly Conservation publié l'an dernier. Un rapport officiel a conclu qu'au cours des dernières décennies, le Royaume-Uni avait perdu près de la moitié de sa biodiversité.

Face à cette situation, Butterfly Conservation appelle le nouveau gouvernement travailliste à agir pour protéger la biodiversité. L'association réclame notamment l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Pour une utilisation "à l'amiable" de la Place fédérale

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L'utilisation de la Place fédérale devrait être gérée par une structure tripartite entre la Confédération, la Ville et le canton de Berne (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Parlement, le Conseil fédéral, la Ville de Berne et le canton de Berne devraient trouver un accord à l'amiable pour l'utilisation de la Place fédérale et de la "Bundesmeile". Le Conseil des Etats a tacitement adopté mercredi une motion du bureau du National.

Le Palais fédéral et son périmètre forment le centre politique du pays. Ils abritent le Parlement, le Conseil fédéral, la Chancellerie fédérale et les départements fédéraux. Ils sont facilement accessibles depuis les rues adjacentes ou la terrasse fédérale. Cette contiguïté n’est pas problématique en soi, mais elle peut présenter un risque lors de manifestations ou de rassemblements.

Les travaux du Parlement ou du Conseil fédéral peuvent être perturbés par des événements sportifs ou des manifestations, a rappelé Andrea Caroni (PLR/AR) au nom du bureau. A cela s’ajoutent des actes répétés de vandalisme et des déprédations.

Assouplissement

Le Conseil national a refusé à plusieurs reprises la levée de l’interdiction de manifester pendant les sessions. Mais la Ville de Berne a assoupli son règlement et autorisé les manifestations d’un maximum de 50 personnes durant ces semaines.

De l'avis du Parlement, la situation actuelle qui laisse à la Ville de Berne la compétence de décider pratiquement seule de l’utilisation du domaine public environnant le Palais fédéral n’est pas satisfaisante. Elle va à l’encontre de la collaboration pragmatique qui avait prévalu jusqu’alors en particulier avec le protocole d’entente, signé en 2016 entre l’Assemblée fédérale et la Ville de Berne.

La situation actuelle complique aussi la tâche de la Confédération et du Canton de Berne en matière de protection des personnes et des bâtiments relevant de la compétence fédérale.

Le Conseil fédéral est donc appelé à entamer des négociations avec la Ville et le Canton de Berne dans le but de créer une structure de collaboration tripartite Parlement / Conseil fédéral – Ville de Berne – Canton de Berne. Les besoins spécifiques du Parlement, du Conseil fédéral et de l'administration fédérale, entre autres en matière de sécurité, doivent être pris en compte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev dit avoir "détruit" un entrepôt d'armement en Russie

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Depuis le 24 février 2022, les troupes russes sont entrées sur le territoire ukrainien déclenchant un conflit qui a provoqué de nombreuses destructions et entraîné une crise humanitaire. (© KEYSTONE/EPA/DANYLO ANTONIUK)

Des drones ukrainiens ont "détruit" un entrepôt contenant des missiles et des munitions d'artillerie dans l'ouest de la Russie, selon une source des services de sécurité ukrainiens. Les autorités russes ordonnent, elles, des évacuations en raison d'un "incendie".

Des vidéos, publiées sur les réseaux sociaux et par des médias russes et ukrainiens, montrent d'impressionnantes explosions répétées et un immense panache de fumée.

L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur authenticité dans l'immédiat.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des drones ont "littéralement détruit" un entrepôt situé dans la région de Tver, à Toropets, a déclaré la source ukrainienne.

Armement stocké

Des missiles balistiques, des bombes aériennes guidées et des munitions d'artillerie y étaient stockés, selon elle.

"Après les frappes de drones ukrainiens, une détonation très puissante s'est produite", a ajouté cette source.

En 2018, Dmitri Boulgakov, à l'époque vice-ministre russe de la Défense, avait affirmé qu'un entrepôt dédié au stockage de missiles, de munitions et de matériaux explosifs serait bientôt mis en service à Toropets, selon l'agence d'Etat Ria Novosti.

Cette ville se trouve à environ 400 km au nord-ouest de Moscou.

Les autorités régionales de Tver ont elles annoncé sur Telegram qu'un "incendie (était) en cours d'extinction à l'endroit où sont tombés les débris d'un drone" à Toropets, sans mentionner d'entrepôt d'armement.

Elles ont affirmé que les systèmes de défense antiaérienne continuaient de "repousser une attaque de drones massive" contre la ville.

"Afin d'assurer la sécurité des habitants, le gouverneur de la région de Tver, Igor Roudenia, a ordonné une évacuation partielle de la population", ont indiqué les autorités.

L'Ukraine mène régulièrement des frappes de drones contre le territoire russe, touchant parfois des cibles très éloignées de ses frontières.

Elle affirme souvent viser des infrastructures militaires ou énergétiques afin de perturber la logistique des troupes russes, qui ont envahi le pays en février 2022.

Kiev mène ces frappes en réplique aux bombardements russes qui dévastent quotidiennement son territoire.

Une cinquantaine de drones interceptés

L'armée russe a par ailleurs annoncé mercredi avoir détruit dans la nuit 54 drones ukrainiens, dont la moitié au-dessus du territoire de la région russe de Koursk, théâtre d'une offensive ukrainienne d'ampleur depuis début août.

Pendant la nuit, "les systèmes de défense antiaérienne ont détruit 54 drones aériens ukrainiens", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Selon l'armée russe, 27 drones ont été détruits au-dessus de la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine, les drones restants ayant été abattus dans les régions russes de Briansk (16), Smolensk (7), Belgorod (3) et Oriol (1).

Dans la région de Belgorod, quatre personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite d'une attaque de drone, a écrit sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Pays-Bas veulent une dérogation aux règles de l'UE sur l'asile

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"Nous devons à nouveau nous occuper de notre propre politique d'asile!", a déclaré Marjolein Faber (au centre), ministre néerlandaise de l'Asile et de la Migration du parti d'extrême droite PVV, ici lors d'une visite à la frontière du pays en août dernier. (© KEYSTONE/EPA ANP/EMIEL MUIJDERMAN)

Les Pays-Bas ont annoncé mercredi avoir demandé à Bruxelles une dérogation aux règles de l'UE sur l'asile. Cette mesure intervient quelques jours après que la coalition au pouvoir a dévoilé les mesures d'immigration les plus strictes jamais prises dans le pays.

"Je viens d'informer la Commission européenne que je souhaite un 'opt-out' (une dérogation) en matière de migration en Europe pour les Pays-Bas", a déclaré Marjolein Faber, ministre de l'Asile et de la Migration, du parti d'extrême droite PVV. "Nous devons à nouveau nous occuper de notre propre politique d'asile !", a-t-elle martelé sur X.

Le gouvernement néerlandais investi en juillet promet de lancer cette procédure depuis plusieurs mois. Mais le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a lui-même déclaré en mai à l'AFP qu'obtenir une éventuelle dérogation pourrait prendre "des années".

Des experts ont également émis des réserves. Une dérogation "ne peut être réalisée qu'en modifiant" les dispositions européennes fondamentales, a déclaré le Conseil consultatif néerlandais sur la migration, soulignant que les 27 États membres de l'UE devaient accepter cette décision.

"Le nombre de demandeurs d'asile doit alors être réparti entre un nombre plus restreint d'autres États membres", ont écrit les membres du Conseil Mark Klaassen et Laura Kok sur son site internet. "Tous les États membres ne seront pas enthousiastes à ce sujet".

Le Danemark a négocié un accord visant à exclure le pays des politiques d'asile communes de l'UE.

Fissures dans la coalition

La demande néerlandaise intervient quelques jours après que le Premier ministre Dick Schoof a dévoilé les mesures d'immigration les plus strictes jamais prises dans le pays, en raison de ce qu'il a qualifié de "crise de l'asile".

Des fissures sont déjà apparues au sein d'une coalition fragile. Celle-ci comprend le Parti de la liberté (PVV) d'extrême droite, le parti pro-agriculteurs BBB, le parti libéral de droite VVD et le NSC anti-corruption.

La cheffe parlementaire par intérim du NSC, Nicolien van Vroonhoven, a déclaré lundi que son parti ne voterait en faveur de mesures drastiques en matière d'immigration que si l'organe consultatif du Conseil d'Etat donnait son feu vert.

Une déclaration qui a provoqué l'ire de M. Wilders, vainqueur surprise des élections de novembre. Ce dernier avait renoncé à ses ambitions de Premier ministre après qu'au moins un parti de la coalition a menacé de quitter les pourparlers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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