Le Conseil administratif de la Ville de Genève propose au Conseil municipal l’ouverture d’un nouveau crédit de 8,4 millions de francs pour accélérer la végétalisation de la cité. Une nouvelle ligne est nécessaire, l'entier du précédent crédit ayant été engagé, soulignent les autorités.
D’un montant deux fois plus élevé que le précédent, ce crédit permettra au Service des espaces verts (SEVE), qui en sera le bénéficiaire, de travailler avec une planification à long terme, écrit la Ville jeudi dans un communiqué.
Une analyse détaillée du potentiel de plantation ayant été réalisée grâce au précédent crédit sur les parcelles dont la Ville est propriétaire, le SEVE dispose désormais de nouveaux sites pouvant accueillir des arbres. C’est le cas de notamment de certaines places de parking, qui seront compensées par des places en souterrain à proximité.
Plusieurs projets sont déjà en cours d’élaboration aux Pâquis et à la Jonction, deux quartiers parmi les plus dépourvus en arbres. L’arborisation de parcelles appartenant à des propriétaires privés et ayant un impact direct sur l’espace public sera également poursuivie. Enfin, de nouvelles micro-forêts pourront voir le jour, permettant à la population de participer à la plantation d’arbres près de chez elle.
Espaces à requalifier
De manière générale, la Ville de Genève compte un grand nombre de sites dont le sol a été bétonné. Cumulés, ces espaces représentent une surface considérable mais non exploitée et parfois délaissée d’un point de vue environnemental. La transformation de ces espaces en surfaces végétalisées permettra une amélioration significative de la qualité de vie en milieu urbain.
Par ailleurs, le patrimoine arboré existant mérite une attention particulière. Certains alignements d’arbres sont devenus lacunaires, rendant prioritaire le renouvellement des spécimens manquants.
L’inventaire du patrimoine arboré, mis à jour tous les dix ans, vient d’être actualisé et constitue un outil indispensable dans la gestion courante des arbres. Le renforcement de la veille sanitaire des 23'000 arbres isolés cartographiés et les 12 hectares de zones boisées (hors forêts) sous gestion du SEVE impliquera un contrôle et un suivi réguliers, indique encore le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats