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Mort d'humanitaires: le président israélien présente ses excuses

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Les sept collaborateurs de l'ONG World Central Kitchen se trouvaient dans cette voiture lorsqu'ils ont été tués par une frappe israélienne à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le président d'Israël Isaac Herzog a présenté mardi soir ses excuses après la mort à Gaza de sept collaborateurs de l'ONG humanitaire World Central Kitchen. Les victimes ont été tuées dans une frappe israélienne "non intentionnelle", selon Tel-Aviv.

Basée aux Etats-Unis, l'ONG World Central Kitchen, l'une des rares à opérer encore dans le territoire palestinien dévasté par près de six mois de guerre entre Israël et le Hamas palestinien, a annoncé "suspendre ses opérations dans la région" après la frappe survenue lundi à Deir al-Balah (centre).

Resté jusque-là silencieux, le chef de l'Etat israélien Isaac Herzog a fait part mardi soir dans un communiqué de "sa profonde tristesse et ses excuses sincères" après la mort des sept humanitaires.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait reconnu une frappe "non intentionnelle", qualifiant l'"incident" de "tragique". "Cela arrive dans une guerre, nous (...) ferons tout pour que cela ne se reproduise plus jamais", avait-il ajouté.

Plusieurs pays et organisations, dont l'ONU qui a dénoncé un "mépris du droit humanitaire international", ont condamné ce raid, d'une ampleur inédite.

Indignation internationale

"Dévastée", l'ONG WCK a confirmé que "sept membres de l'équipe ont été tués à Gaza dans une frappe des forces israéliennes". "J'ai le coeur brisé et je suis consternée que nous, World Central Kitchen et le monde, ayons perdu de belles vies aujourd'hui à cause d'une attaque ciblée des forces israéliennes", a déclaré la présidente de WCK, Erin Gore.

Les victimes étaient "originaires d'Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, (et comprenaient aussi) un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne", selon l'ONG.

Depuis le début de la guerre, WCK a participé aux opérations humanitaires en fournissant des repas dans le territoire palestinien, où la majorité des quelque 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU. Elle a aidé à l'envoi d'un premier bateau d'aide depuis Chypre via un couloir maritime vers Gaza mi-mars.

Alliés historiques d'Israël, les Etats-Unis ont réclamé une enquête "rapide et impartiale", la Maison Blanche se disant "indignée" par ces morts. La Grande-Bretagne a elle convoqué mardi l'ambassadeur d'Israël pour exprimer sa "condamnation sans équivoque" de la mort des sept personnes, dont trois Britanniques.

Près de 33'000 morts

Depuis le début de la guerre, plusieurs ONG présentes à Gaza ont affirmé que leurs employés ou sites avaient été touchés par des frappes israéliennes.

En raison de la difficulté de faire entrer de l'aide humanitaire par voie terrestre dans le territoire sous blocus israélien, un couloir humanitaire maritime avait été ouvert mi-mars. Mais le gouvernement chypriote a annoncé mardi que le navire Jennifer, qui avait quitté l'île méditerranéenne samedi pour Gaza, était de retour sur l'île, avec près de 240 tonnes de nourriture non livrée, après la frappe de la nuit.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, essentiellement des civils. D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza.

Au moins 32'916 personnes, la plupart des civils, ont été tuées dans les opérations israéliennes, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas, en faisant état de plus de 70 Palestiniens tués ces dernières 24 heures dans les bombardements incessants israéliens.

Manifestation anti-Netanyahu

Lundi, après 18 jours d'opérations, les soldats israéliens se sont retirés du complexe hospitalier al-Chifa à Gaza laissant derrière eux d'immenses destructions et des cadavres.

Les soldats ont "tué plus de 200 terroristes et arrêté plus de 900 personnes suspectées de terrorisme" sur le site de l'hôpital en ruines, a indiqué l'armée après avoir accusé le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, d'avoir utilisé l'hôpital comme un "centre de commandement".

La Défense civile de Gaza, dirigée par le Hamas, a fait état de 300 morts à l'intérieur et autour de l'hôpital dans les opérations israéliennes. Des médecins et civils présents dans le complexe ont déclaré à l'AFP qu'au moins 20 corps avaient été retrouvés, dont certains semblaient s'être fait rouler dessus par des véhicules militaires.

"La condamnation et la dénonciation ne suffisent pas face aux crimes qui se poursuivent dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem", a déclaré mardi en ouverture du conseil des ministre le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammed Mustafa. Selon lui, l'opération à al-Chifa est un "véritable crime de guerre".

A Jérusalem, et pour le quatrième soir consécutif, des familles d'otages retenus à Gaza et des opposants au gouvernement de M. Netanyahu se sont rassemblés devant le Parlement israélien pour crier leur colère envers la politique du Premier ministre

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir usé d'un agent chimique

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Une ville dévastée dans l'est de l'Ukraine. (© KEYSTONE/AP)

Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir eu recours à un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes, en violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), selon un communiqué mercredi du département d'Etat.

En outre, la Russie se sert d'agents anti-émeutes comme "méthode de guerre en Ukraine, également en violation de la convention", ajoute la diplomatie américaine dans ce texte.

"L'utilisation de ces produits chimiques n'est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille", écrit le département d'Etat.

"Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations au titre de la CIAC s'inscrit dans la même logique que les opérations d'empoisonnement d'Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok", poursuit le département d'Etat.

Alexeï Navalny, ancien opposant au président russe Vladimir Poutine, décédé le 16 février, avait été victime d'un grave empoisonnement qu'il avait attribué au Kremlin. L'ancien agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia Skripal avaient été empoisonnés en Angleterre en 2018.

La Russie a déclaré ne plus posséder d'arsenal chimique militaire, mais le pays fait face à des pressions pour plus de transparence sur l'utilisation d'armes toxiques dont il est accusé.

Selon les Instituts nationaux de la santé (NIH), la chloropicrine est un produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d'inhalation, présente un risque pour la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Nouvelles manifestations contre la loi sur l'"influence étrangère"

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La Géorgie est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis trois semaines. Mercredi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue mercredi en Géorgie pour protester contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", adopté en 2e lecture par le Parlement malgré la mobilisation massive de ses détracteurs.

Ce pays du Caucase est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis le 9 avril, après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit ce projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'Union européenne.

Les députés ont voté mercredi à 83 pour et 23 contre ce texte que le Rêve géorgien compte adopter définitivement d'ici mi-mai, malgré trois semaines de mobilisation dans la rue de ses opposants.

Le texte doit encore passer une troisième lecture et la présidente Salomé Zourabichvili, qui est en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Comme la veille, les manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement en brandissant des drapeaux géorgiens et européens, tandis que résonnait l'Ode à la joie, l'hymne de l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police, qui avait la veille dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer l'entrée latérale du Parlement. Le reste du rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique dans la soirée.

"Leur violence insensée est futile. La manifestation ne fera que s'amplifier car la colère populaire grandit contre notre gouvernement", a commenté l'un des manifestant, Tato Gachechiladzé, 20 ans.

"Garder le cap" vers l'UE

"La Géorgie appartient à l'Europe et nous ne tolérerons pas des lois russes et un gouvernement pro-russe", a-t-il ajouté.

Le texte controversé s'inspire d'une législation russe utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le ministère de l'Intérieur a lui assuré que la police avait utilisé "les moyens spéciaux prévus par la loi - gaz poivre et canons à eau - afin de rétablir l'ordre public".

L'Union européenne a condamné la "violence" de la police lors de la nuit précédente durant laquelle des journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été pris pour cible. Une soixantaine de manifestants ont aussi été arrêtés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué mercredi suivre avec "une vive inquiétude" les manifestations, appelant Tbilissi à "garder le cap" vers l'UE.

Des rassemblements similaires ont eu lieu cette semaine dans tout le pays, notamment à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, et à Koutaïssi, la principale ville de la région occidentale d'Imereti.

Si cette loi est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Une première version du texte avait été abandonné l'année dernière après des manifestations de rue d'ampleur.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Fed maintient ses taux, '"absence de progrès" sur l'inflation

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Le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux d'intérêt inchangés. Elle fait état de l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation, mais annonce qu'elle dégonflera moins vite le volume d'actifs à son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette au sein de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir à un niveau élevé les taux d'intérêts des prêts immobiliers, des cartes de crédit, des prêts automobiles ... afin d'empêcher les prix de continuer à flamber.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d'une conférence de presse qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. Comprendre que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s'est gardé de toute prédiction sur le moment où les taux entameront leur recul, entre crainte de voir les prix flamber de nouveau, et inquiétudes, à l'inverse, que cela ne pèse trop fort sur l'activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.

Sur le moment, cela a fait bondir Wall Street.

"Repoussées, pas annulées"

Les marchés, qui étaient pleins d'espoir de voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l'estimation de CME Group.

"Le moment de la première baisse des taux dépendra d'une modération durable de l'inflation", note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que "les baisses de taux sont repoussées, pas annulées", souligne Krishna Guha, économiste pour Evercore, société de conseil en investissements.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a, dans son communiqué, fait état de l'"absence de progrès supplémentaires" au cours des derniers mois sur le front de l'inflation, pour la voir rejoindre l'objectif de 2%.

La courbe des prix semblait pourtant sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, elle est repartie à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l'indice PCE privilégié par la Fed - celui qu'elle souhaite ramener à 2% -, et à 3,5% selon l'indice CPI.

Dégonfler moins vite le bilan

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque un début d'assouplissement de politique monétaire: elle a en effet annoncé mercredi qu'elle réduira moins vite à partir de juin, le volume d'actifs à son bilan.

Elle réduira ses actifs en bons du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, quand elle sabre actuellement 60 milliards chaque mois.

Le portefeuille de la Fed avait grossi pendant la pandémie, lorsqu'elle massivement acheté des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l'inflation, elle avait cédé des titres, réduisant son portefeuille de 1500 milliards de dollars.

Le marché de l'emploi américain aussi reste trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels d'avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du seul secteur privé ont créé 192.000 emplois en avril, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l'indice du coût de l'emploi s'est montré au premier trimestre bien plus élevé qu'attendu, "suggérant que la décélération des salaires s'est arrêtée, au moins temporairement", indique Krishna Guha.

Le rebond de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec l'Europe, où le net ralentissement de l'inflation conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux dès juin.

Jerome Powell a par ailleurs rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l'élection présidentielle. Le scrutin, qui verra s'affronter le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump, se tiendra la veille d'une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des dizaines de touristes bloqués par des inondations

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Une centaine de touristes sont bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements dans la célèbre réserve kényane de Maasai Mara. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Une centaine de touristes sont bloqués par des crues provoquées par de fortes précipitations dans la célèbre réserve nationale de Maasai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, a indiqué mercredi un administrateur local.

Des pluies torrentielles, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont déjà causé des inondations dévastatrices dans ce pays d'Afrique de l'Est, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures. Au moins 179 personnes sont mortes depuis mars dans des catastrophes liées aux inondations, selon les chiffres officiels.

"Il y a environ une centaine de touristes" bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements, a indiqué à l'AFP Stephen Nakola, administrateur de la sous-circonscription de Narok West. "Il s'agit d'un chiffre préliminaire car de nombreux campements sont inaccessibles", a-t-il dit.

La Croix-Rouge kényane a indiqué avoir secouru 61 personnes bloquées dans des campements, dont plus de la moitié par voie aérienne. "Dans certains campements, des tentes ont été emportées" tandis qu'un pont a été détruit, a-t-elle dit sur X.

La réserve de Maasai Mara abrite une riche faune sauvage peuplée notamment de lions, éléphants, rhinocéros, léopards, girafes, hippopotames et guépards, qui attire les touristes du monde entier.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un barrage naturel dans le centre du Kenya a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies, déversant un puissant torrent d'eaux boueuses qui a balayé plusieurs villages en contrebas; près de 50 personnes ont trouvé la mort, l'épisode le plus meurtrier depuis le début de la saison des pluies.

Comme plusieurs de ses voisins d'Afrique de l'Est, le Kenya connaît une saison des pluies particulièrement violente en raison du phénomène climatique El Niño qui amplifie les précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de France: Egan Bernal annonce sa participation

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Egan Bernal lors du prologue du récent Tour de Romandie (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Colombien Egan Bernal a annoncé sa participation au prochain Tour de France (29 juin-21 juillet). Il avait gagné l'épreuve en 2019 avant d'être victime d'un grave accident en janvier 2022.

"J'en ai terminé avec la première partie de saison, désormais en Colombie pour quelques jours afin de préparer un bon Tour de France!!", a écrit le coureur d'Ineos sur son compte Instagram.

Agé de 27 ans, Egan Bernal s'était révélé aux yeux du grand public en remportant en 2019 Paris-Nice, le Tour de Suisse et, surtout, le Tour de France. Il avait ensuite décroché un autre grand Tour, s'imposant lors du Giro en 2021.

Pas loin de perdre la vie

En janvier 2022, il avait toutefois été victime d'un grave accident à l'entraînement, en Colombie, qui avait failli lui coûter la vie. De retour dans les pelotons l'an dernier, Bernal a connu une saison difficile, loin de ses performances d'avant son accident.

Il a toutefois bien mieux débuté 2024, terminant en mars le Tour de Catalogne à la 3e place du classement derrière le Slovène Tadej Pogacar et l'Espagnol Mikel Landa. Avant de rentrer en Colombie, il a fini dimanche le Tour de Romandie en 10e position.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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