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La Corée du Nord a tiré un missile de portée intermédiaire

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Le missile balistique nord-coréen a été tiré en direction de la mer du Japon (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La Corée du Nord a procédé mardi à un nouveau tir de missile en direction de la mer du Japon. Selon la télévision publique japonaise NHK, l'engin semble être tombé dans des eaux situées en dehors de la zone économique exclusive du Japon.

L'armée sud-coréenne a "détecté vers 06h53 [23h53 en Suisse] ce qui est présumé être un missile balistique de portée intermédiaire tiré de la zone de Pyongyang", a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen (JCS). "Nous avons renforcé la surveillance et partageons étroitement les informations pertinentes avec les Etats-Unis et le Japon", a ajouté le JCS.

Il s'agit du troisième essai de missile balistique depuis le début de l'année, après ceux d'un missile à combustible solide supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en mars et d'un autre doté d'une ogive hypersonique manoeuvrable en janvier.

Tokyo a confirmé le lancement du missile. Les gardes-côtes nippons ont demandé aux navires d'être vigilants et de signaler tout objet tombé sans s'en approcher.

Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déclaré mardi que Pyongyang avait "lancé des missiles balistiques à plusieurs reprises" cette année, ajoutant qu'il s'agissait d'une menace pour la sécurité régionale et que c'était "absolument inacceptable".

Veto russe

Le tir de mardi intervient moins de deux semaines après que les médias d'Etat de Pyongyang ont annoncé que Kim Jong-un avait supervisé un essai réussi d'un moteur à combustible solide pour un "nouveau type de missile hypersonique de portée intermédiaire".

Il survient également quelques jours seulement après qu'un veto russe à l'ONU a conduit à la dissolution du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, sur fond d'enquête sur des transferts d'armes présumés entre Moscou et Pyongyang.

Dans un peu plus d'une semaine, la Corée du Sud organisera en outre ses élections législatives, au cours desquelles le parti du président Yoon Suk-yeol, partisan d'une ligne dure à l'égard de Pyongyang, cherche à reprendre le contrôle du Parlement.

Pyongyang fait l'objet d'une série de sanctions depuis son deuxième essai nucléaire en 2009, mais a néanmoins poursuivi sans relâche le développement de ses programmes nucléaires et d'armement.

Liens renforcés avec Moscou

Désignant Séoul comme son "principal ennemi" au début de l'année, la Corée du Nord a fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé d'entrer en guerre pour toute violation de son territoire "ne serait-ce que de 0,001 millimètre".

En mars, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont organisé l'un de leurs principaux exercices militaires conjoints annuels, suscitant l'ire de Pyongyang, qui condamne systématiquement ces exercices comme des répétitions en vue d'une invasion de son territoire.

Séoul est un allié clé de Washington dans la région. Les Etats-Unis stationnent quelque 27'000 soldats américains en Corée du Sud pour l'aider à se protéger face au Nord, doté de l'arme nucléaire.

De son côté, Pyongyang a récemment renforcé ses liens avec la Russie, son allié traditionnel. Le président russe Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont tenu un sommet dans l'Extrême-Orient russe en septembre, au cours duquel M. Kim a déclaré que les liens avec Moscou étaient la "priorité numéro un" de son pays.

Les Etats-Unis ont ensuite affirmé que Pyongyang avait commencé à fournir des armes à Moscou. La Corée du Sud a, elle, déclaré au début mars que la Corée du Nord avait expédié environ 7000 conteneurs d'armes à la Russie pour sa guerre contre l'Ukraine depuis le début des transferts en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Raid israélien ciblant des sites en Syrie dont un site de recherche

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L'attaque israélienne a pris pour cible des sites militaires de l'armée syrienne à Masyaf, où des groupes pro-iraniens et des experts en développement d'armes sont présents, selon l'OSDH (archives). (© KEYSTONE/AP/ARIEL SCHALIT)

Au moins sept personnes, dont trois civils syriens, ont été tuées dimanche soir, dans des frappes israéliennes visant des sites militaires dans le centre de la Syrie, a indiqué une ONG. Parmi les cibles visées figure un centre de recherche scientifique.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes visant l'armée du président syrien Bachar al-Assad et les groupes pro-iraniens qui y sont implantés et le soutiennent.

"Le nombre de morts dans les frappes israéliennes contre la région de Masyaf s'élève à sept, à savoir, trois civils, dont un homme et son fils qui étaient en voiture, et quatre soldats non identifiés", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Intensification des raids

L'attaque, qui a blessé 15 autres personnes, a également détruit des bâtiments et centres militaires dans la zone abritant des centres de recherche scientifique vers Masyaf, "où des groupes pro-iraniens et des experts en développement d'armes sont présents", a ajouté l'ONG, qui a précisé que 13 "violentes explosions" avaient retenti. Fervent allié du président Bachar al-Assad, Téhéran dispose de "conseillers militaires" en Syrie.

Peu auparavant, le directeur de l'hôpital gouvernemental de Masyaf, Fayçal Haidar, avait fait état de cinq morts et 19 blessés, dans des propos rapportés par l'agence officielle syrienne Sana.

Les raids israéliens en Syrie se sont intensifiés après l'attaque de grande ampleur du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes, mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le fleuve Vistule ne mesure plus que 25 cm de haut à Varsovie

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La Pologne a subi plusieurs épisodes de sécheresse ces dernières années, impactant notamment fortement le débit de la Vistule (archives). (© KEYSTONE/EPA PAP/ANDRZEJ LANGE)

La Vistule, principal fleuve polonais, est tombée dimanche à un niveau record de 25 cm d'eau à Varsovie, a indiqué l'institut météorologique national IMGW. Le pays connaît une importante sécheresse.

Le niveau minimal de ce fleuve à Varsovie était précédemment de 26 cm enregistrés en août 2015, selon la même source. "C'est pire qu'en 2015 et l'eau continue de baisser", s'est alarmé l'institut dans un message sur le réseau social X (ex-Twitter).

L'institut IMGW a expliqué la semaine dernière que le dérèglement climatique était en cause, avec moins de neige en hiver, moins de pluie et des températures plus élevées en été. Plus des deux tiers des cours d'eau polonais sont actuellement à des niveaux très faibles, selon la même source.

La Vistule traverse le pays du sud au nord sur plus de 1000 km, via Cracovie et Varsovie notamment, et se jette dans la mer Baltique près de Gdansk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Paris clôt son été olympique

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Paris a clos son été olympique dimanche soir (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Paris a clos dimanche soir un été olympique "historique". Une ultime fête aux sonorités électro au Stade de France a mis fin aux Jeux paralympiques, la flamme s'étant éteinte peu avant 22h.

"Cet été, la France avait rendez-vous avec l'histoire, et elle a répondu présent", a déclaré dans son discours de cérémonie de clôture Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. "Et si ces émotions étaient éphémères, le souvenir de cet été historique, lui, restera gravé en nous."

Les Jeux olympiques, marqués entre autres par une cérémonie inédite dans la ville, puis les Paralympiques, les premiers jamais organisés sur le sol français, ont été globalement une réussite durant cet été "où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse", a poursuivi Estanguet.

Les lieux historiques parisiens, du Grand Palais au stade éphémère au pied de la tour Eiffel en passant pas l'Esplanade des Invalides ou la Place de la Concorde, ont souvent autant marqué que les moments de sport pour lesquels environ 12,1 millions de billets ont été vendus, JO et Paralympiques confondus.

Le précédent record était de 11 millions de tickets vendus, ont fait valoir les organisateurs. Mais à Paris, 2,5 millions l'ont été pour les Paralympiques, soit un peu moins qu'à Londres en 2012.

Le drapeau paralympique a été transmis à Los Angeles, qui accueillera les prochains Jeux olympiques et paralympiques, en 2028, en présence des maires des deux villes, la Française Anne Hidalgo et la Californienne Karen Bass.

Spectaculaire

Douze ans après les Paralympiques de Londres, fondateurs au regard de leur succès populaire et médiatique, désormais "Paris 2024 a établi une référence pour tous les futurs Jeux paralympiques", a déclaré dimanche soir Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, saluant dans son discours "les Jeux paralympiques les plus spectaculaires de tous les temps".

Côté couverture médiatique, 165 chaînes de télévision ont suivi l'événement, et 168 délégations ont pris part à la compétition, là encore du jamais vu. Reste désormais à savoir si ces Jeux de Paris laisseront place à un héritage solide en matière de prise en compte des droits des personnes en situation de handicap. Pour Michael Jeremiasz, chef de mission de la France sur les Paralympiques, "on ne peut plus reculer" sur ce point.

"Nous avons tous la responsabilité collective de profiter de l'élan des Jeux paralympiques pour rendre ce monde plus inclusif", a prolongé Andrew Parsons. "Nous devons permettre aux personnes en situation de handicap d'exceller en dehors des terrains de jeu", a dit le patron du Comité international paralympique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Norvège: un aigle attaque un bébé avant d'être abattu

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Selon le garde-chasse qui a tué l'animal, l'aigle a traité la fillette comme "une proie" (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Un aigle royal a attaqué dimanche une petite fille de 20 mois dans le centre de la Norvège. Cette attaque a obligé la mère et un voisin à combattre le rapace, finalement tué par un garde-chasse, ont rapporté les médias norvégiens.

La fillette jouait dans la ferme familiale de Trondelag lorsque l'aigle a plongé sur elle. Elle a dû recevoir des points de suture à l'arrière de la tête et son visage a été griffé par les serres du rapace, a raconté son père à la chaîne publique NRK.

"L'aigle a surgi de nulle part et a attrapé notre plus jeune fille", a raconté le père. "Sa mère s'est précipitée et a saisi l'aigle, mais elle a dû se battre pour le faire lâcher prise. Un voisin a également dû l'aider", a-t-il ajouté.

Le garde-chasse Per Kare Vinterdal, qui a tué l'aigle, a déclaré à NRK que l'aigle avait traité la fillette comme "une proie". Il a précisé que la mère et le voisin muni d'un bâton avaient réussi à éloigner l'animal de la petite fille, "mais qu'il revenait sans cesse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président algérien sortant Tebboune réélu avec 94,65% des voix

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (au centre) faisait face à deux autres candidats (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALGERIAN PRESIDENCY / HANDOUT)

Le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un deuxième mandat, a annoncé dimanche le président de l'autorité électorale (Anie). Il a récolté près de 95% des voix.

Sur un total de 5,630 millions de "votes enregistrés, 5,320 millions ont voté pour le candidat indépendant" Tebboune, "soit 94,65% des voix", a déclaré Mohamed Charfi.

Le président de l'Anie n'a pas fourni de nouveaux chiffres sur le taux de participation, après avoir annoncé dans la nuit "un taux moyen de 48% à la fermeture des bureaux" samedi à 20h00. Selon lui, "l'élection a été marquée par une large transparence" et a "reflété la maturité électorale du peuple".

"Violations" observées

Quelques heures plus tôt pourtant, l'un des candidats en lice, l'islamiste modéré Abdelaali Hassani, avait dénoncé "des violations" durant le scrutin.

Selon son équipe de campagne, il y aurait eu "des pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation. La même équipe a qualifié de "terme bizarre" le "taux moyen de participation" annoncé par l'Anie, faisant la moyenne des relevés des différentes régions.

L'affluence était un enjeu majeur du scrutin alors que la victoire de M. Tebboune ne faisait guère de doute pour les experts. Mis à part le candidat islamiste, l'autre concurrent était Youcef Aouchiche, le président du Front des forces socialistes, plus vieux parti d'opposition, ancré en Kabylie (est).

Pour son premier mandat, M. Tebboune avait remporté l'élection de décembre 2019 avec 58% des suffrages mais une participation de moins de 40%. Le vote s'était tenu en plein Hirak, mouvement prodémocratie réclamant un changement du système en vigueur depuis l'indépendance de la France en 1962. De nombreux partis avaient appelé au boycott.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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