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International

France: dernière semaine avant des législatives brûlantes

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La France s'active à une semaine des législatives. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE ENA / POOL)

La France entame lundi sa dernière semaine de campagne avant le premier tour des législatives décrites comme les plus importantes depuis 1945, dont l'extrême droite est aujourd'hui la favorite devant une fragile union de la gauche.

Le camp de la majorité du président Emmanuel Macron, critiqué de toutes parts pour avoir dissout l'Assemblée nationale, apparaît comme la plus affaiblie des trois forces appelées à se disputer, au lendemain du second tour du 7 juillet, la formation d'un gouvernement.

Le Rassemblement national (RN, extrême droite) et ses alliés obtiendraient entre 35,5 et 36% des voix, indiquaient dimanche deux sondages Elabe et Ipsos.

Ils devancent le Nouveau Front populaire, alliance de partis de gauche (27 à 29,5%), réunis pour l'occasion malgré de profondes divergences de fond. La majorité au pouvoir n'arrive qu'en troisième position (19,5 à 20%), auxquels s'ajoutent les Républicains opposés au RN (7 à 10%).

L'extrême droite plaide pour une "alternance politique" dotée d'une "majorité absolue", selon le maire RN de Perpignan (sud-est) Louis Aliot sur la radio publique France inter. A défaut, "il y aura des mesures qui ne seront pas applicables immédiatement". Le parti de Marine Le Pen doit dévoiler lundi les "priorités du gouvernement d'union nationale" qu'il entend instaurer.

L'alliance de gauche, elle, reste embourbée dans les spéculations autour de son très clivant candidat pour le poste de Premier ministre, Jean-Luc Mélenchon, patron de la gauche radicale La France Insoumise (LFI).

"S'il veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise", a grincé l'ex-président socialiste François Hollande, candidat en Corrèze (centre).

"Choix de société"

La nomination de M. Mélenchon Premier ministre "n'a jamais fait l'objet d'un accord", a affirmé pour sa part le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel.

Accusé d'être déconnecté des préoccupations des Français, le camp macroniste promet pour sa part une gouvernance plus collaborative. M. Macron a semblé exclure toute démission, promettant "d'agir jusqu'en mai 2027", fin de son mandat, et admettant que "la manière de gouverner (devrait) changer profondément".

"Le gouvernement à venir, qui reflètera nécessairement votre vote, rassemblera, je le souhaite, les républicains de sensibilités diverses qui auront su (...) s'opposer aux extrêmes", a-t-il plaidé dans une lettre aux Français diffusée dans la presse.

"Il y aura (...) un avant et un après", a martelé à l'unisson Gabriel Attal sur le plateau du Grand Jury RTL/M6/Le Figaro. Nommé en janvier seulement, le chef du gouvernement fait valoir que son bloc est "le plus en dynamique dans cette campagne", après n'avoir recueilli que 14,6% des voix aux européennes.

"C'est un choix de gouvernement et de société", a-t-il insisté, attendant "une légitimation supplémentaire" pour rester à son poste. La majorité cherche une voie de passage entre tonalité rassembleuse au centre et propos offensifs contre les programmes économiques de ses adversaires.

Edouard Philippe, ancien Premier ministre de M. Macron, en appelle à "ceux qui voudront venir, de la droite conservatrice à la gauche socio-démocrate", quand M. Attal avertit contre "un carnage économique et social" qui se traduirait "par un matraquage fiscal d'un côté ou de l'autre".

L'issue du scrutin, entre le spectre du premier gouvernement d'extrême droite de l'histoire du pays, et une Assemblée nationale dominée par trois pôles irréconciliables pour un minimum d'un an, inquiète en France comme à l'étranger, sur fond de conjoncture économique morose et de guerre en Ukraine, et à un mois des jeux Olympiques de Paris-2024.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche dans plusieurs villes de France contre le "danger" pour les droits des femmes que représenterait une victoire du RN.

Un collectif de 170 diplomates et anciens diplomates a publié une pétition dans le quotidien Le Monde contre un scénario qui viendrait "affaiblir la France et l'Europe alors que la guerre est là".

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit de son côté "préoccupé" par cette perspective, espérant une victoire des "partis qui ne sont pas celui de (Marine) Le Pen".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump dénonce devant Ramaphosa le "génocide" d'agriculteurs blancs

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Donald Trump brandit devant Cyril Ramaphosa des articles faisant état du "génocide" d'agriculteurs blancs en Afrique du Sud. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Donald Trump a diffusé mercredi devant le président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa des vidéos censées soutenir les accusations américaines selon lesquelles les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de "génocide".

L'ambiance était plutôt détendue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche lorsque, tout d'un coup, le président américain a demandé que la lumière soit éteinte avant que des vidéos ne soient diffusées sur un écran.

Sur l'une d'elles, Julius Malema, le leader d'un parti d'opposition de gauche radicale d'Afrique du Sud, entonne "Kill the Boer", un chant hérité de la lutte anti-apartheid. Les Boers sont les agriculteurs descendants des premiers colons européens.

Une autre vidéo a ensuite été diffusée, montrant des dizaines de voitures abritant, selon Donald Trump, des "familles entières" d'agriculteurs blancs fuyant selon lui leurs terres. "Ils sont tués", a lancé le président américain.

Washington a réitéré ainsi ses accusations de "génocide" contre les agriculteurs blancs sud-africains, après avoir accueilli il y a quelques jours des Afrikaners désignés comme "réfugiés" sur son territoire. Pretoria rejette avec force ces accusations, Cyril Ramaphosa rétorquant que "non, personne ne peut prendre de terres".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Musique: Springsteen sort un album live anti-Trump

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Bruce Springsteen sort un mini album live avec ses critiques contre Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Bruce Sprinsgteen a sorti mercredi un mini album live, "Land of hope and dreams". Il comprend son message contre le gouvernement "corrompu" de Trump qui lui a valu dernièrement des insultes du président américain.

"Land of hope and dreams", qui vient d'atterrir sur les plateformes de streaming, comprend quatre chansons enregistrées en concert à Manchester, au Royaume-Uni, le 14 mai dernier, accompagnées pour certaines du discours très politique du rocker, engagé à gauche.

"L'Amérique que j'aime, l'Amérique sur laquelle j'ai écrit, source d'espoir et de liberté depuis 250 ans, est aux mains d'un gouvernement corrompu, incompétent et perfide", lance-t-il notamment, demandant à ses spectateurs de "monter la voix contre l'autoritarisme pour laisser la liberté triompher."

"En Amérique, ils persécutent des gens parce qu'ils exercent leur droit à la liberté d'expression et expriment leur désaccord", ajoute-t-il, allusion possible à l'étudiant et figure du mouvement propalestinien de l'université Columbia Mahmoud Khalil, en détention depuis plus de deux mois.

Ces prises de position sur scène ont valu au rockeur d'être traité de "connard" par Donald Trump vendredi dernier.

"Je vois que Bruce Springsteen, complétement surcoté, est allé dans un pays étranger pour mal parler du président des Etats-Unis", a écrit le président républicain sur son réseau Truth social, ajoutant que ce "pruneau desséché (...) devrait SE LA FERMER".

Accusé par ses critiques d'avoir lancé une offensive sans précédent dans l'histoire récente des Etats-Unis contre la liberté d'expression, notamment dans les universités et à travers ses attaques contre les médias, Donald Trump a aussi annoncé lundi vouloir lancer une "enquête majeure" sur les soutiens reçus de la part de célébrités par son ancienne rivale Kamala Harris.

Outre Spingsteen, il s'en est pris à des chanteuses stars comme Beyoncé ou Taylor Swift, qui avaient appelé à voter pour la démocrate.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël: interdiction de nommer un nouveau chef du Shin Bet

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Le chef du Shin Bet israélien, Ronen Bar, avait été limogé en mars par le gouvernement (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La procureure générale de l'Etat d'Israël a interdit mercredi à Benjamin Netanyahu de nommer un successeur au chef démissionnaire du Shin Bet, Ronen Bar. La Cour suprême a jugé que la décision prise par le gouvernement de limoger M. Bar était "contraire à la loi".

La Cour "a statué que le Premier ministre a agi en situation de conflit d'intérêts" dans cette affaire, écrit la procureure Gali Baharav-Miara dans un communiqué publié mercredi soir.

"Par conséquent, il doit s'abstenir de toute action liée à la nomination d'un nouveau chef du Shin Bet jusqu'à l'élaboration de directives juridiques garantissant la régularité de la procédure", ajoute le texte diffusé par le bureau de Mme Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: le pape appelle à laisser entrer une aide humanitaire décente

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Le pape Léon XIV a donné sa première audience générale hebdomadaire en public sur la place Saint-Pierre. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV a lancé mercredi un "appel pressant" à laisser entrer "une aide humanitaire décente" à Gaza et à "mettre fin aux hostilités", "dont le prix atroce est payé par les enfants, les personnes âgées et les malades".

"La situation dans la bande de Gaza est de plus en plus préoccupante et douloureuse", a également déploré le pape lors de son audience générale hebdomadaire en public place Saint-Pierre, la première depuis son élection.

Cet appel du pape intervient alors que l'ONG Médecins sans frontières a accusé mercredi Israël de ne laisser entrer à Gaza qu'une aide "ridiculement insuffisante" face aux besoins du territoire, seulement pour ne pas être accusé "de famine imposée à la population".

L'aide autorisée dans la bande de Gaza, une centaine de camions depuis lundi selon les autorités israéliennes, "n'est qu'un écran de fumée", selon MSF, alors que le siège, qu'Israël a imposé à Gaza début mars pour forcer le Hamas à libérer les otages qu'il détient encore, "se poursuit".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Avec Montmartre, le Tour de France fait sa révolution

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Montmartre avait déjà vu passer les stars du vélo aux JO-2024. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Un an après l'effervescence des Jeux olympiques, le Tour de France va s'aventurer pour la première fois sur la Butte Montmartre en juillet pour une triple ascension qui révolutionne la dernière étape.

Cette 112e édition de la Grande Boucle marquera le cinquantième anniversaire de la première arrivée sur les Champs-Elysées, en 1975. Mais paradoxalement et même si elle sera évidemment au programme, ce ne sera pas "la plus belle avenue du monde" qui tiendra la vedette.

Car c'est bien le triple passage par la rue Lepic et devant des emblèmes comme le Moulin Rouge et le Sacré-Coeur qui monopolisera l'attention le 27 juillet, un an après la course en ligne des JO-2024 qui avait marqué les esprits par l'incroyable ferveur de 500'000 spectateurs agglutinés dans les rues de Paris.

Mercredi, dans les salons de l'Hôtel de Ville, les organisateurs d'ASO, la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police Laurent Nuñez ont présenté les détails de cette incursion inédite.

Au lieu des huit tours traditionnels sur les Champs-Elysées, les coureurs vont en effectuer seulement trois (6,5 km à chaque fois), avant de prendre la rue Royale pour aller faire trois fois une boucle de 16,8 km passant par Montmartre.

Au troisième passage au sommet de la Butte, il restera six kilomètres jusqu'à l'arrivée sur les Champs-Elysées, ce qui va forcément favoriser les attaques et sans doute empêcher un sprint massif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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