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France: Mission de dernière chance pour Lecornu, démissionnaire

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Sébastien Lecornu a remis sa démission lundi matin, mais l'après-midi Emmanuel Macron lui a confié une nouvelle mission (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAIN JOCARD / POOL)

Le président français Emmanuel Macron a donné lundi à Sébastien Lecornu, premier ministre qui venait de démissionner, 48 heures pour des négociations de la dernière chance, laissant planer la menace de dissolution en cas d'échec.

M. Macron a confié au "premier ministre démissionnaire en charge des affaires courantes la responsabilité de mener, d'ici mercredi soir, d'ultimes négociations afin de définir une plateforme d'action et de stabilité pour le pays", a annoncé l'Elysée.

"Je dirai au chef de l'Etat mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu'il puisse en tirer toutes les conclusions qui s'imposent", a répondu sur X M. Lecornu.

Ce dernier débutera ses nouvelles tractations dès mardi matin en recevant les dirigeants de la fragile coalition entre le camp présidentiel et le parti de droite Les Républicains (LR) dont les signes d'implosion l'ont poussé à démissionner lundi matin.

En cas de nouvel échec mercredi, le chef de l'Etat "prendra ses responsabilités", a fait savoir ensuite son entourage, semblant laisser planer l'hypothèse d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée après celle de 2024.

Il a aussi précisé qu'en cas de succès, M. Lecornu ne serait pas automatiquement renommé premier ministre, son rôle se bornant à ce stade à dire si "des voies de compromis" sont encore possibles.

"Fin de règne"

"La fin de règne de la Macronie est interminable. Qu'ils s'en aillent tous!", a réagi Mathilde Panot, la cheffe des députés du mouvement de gauche radicale La France insoumise (LFI). La patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a elle ironisé sur ce "monde politique qui est en train de s'effondrer et qui s'accroche comme une moule à son rocher".

La journée avait commencé par un nouveau coup de tonnerre politique.

Troisième premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de l'Assemblée par M. Macron en juin 2024, M. Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures au palais de l'Elysée pour remettre sa démission au président, qui l'a d'abord formellement acceptée.

"Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission.

Une allusion claire au patron du parti de droite Les Républicains (LR), Bruno Retailleau, qui dimanche soir a précipité sa chute quelques heures après avoir accepté de rester au gouvernement.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a assuré qu'il ne se sentait "pas du tout" responsable de la crise. La veille, il s'était montré ulcéré par le retour, aux Armées, de l'ex-ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a annoncé lundi renoncer à participer au gouvernement dans l'espoir de permettre "la reprise des discussions".

Dissolution, démission ou cohabitation

Les partis politiques "continuent d'adopter une posture comme s'ils avaient tous la majorité absolue", a déploré M. Lecornu.

Il a notamment regretté que ses différentes prises de position n'aient "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN).

Son gouvernement a été le plus bref depuis l'instauration en France en 1958 de la Ve République. Sa chute plonge le pays dans une crise politique sans précédent, aggravant l'impasse née de la dissolution de 2024.

Le président de la République était dès lors au pied du mur, avec peu de cartes en main.

Hormis cette mission de la dernière chance, il peut dissoudre une Assemblée divisée en trois blocs comme le demande le RN; démissionner comme le voudrait LFI; ou nommer un premier ministre de gauche comme l'ont de nouveau réclamé lundi écologistes et socialistes. Voire faire appel à une personne sans étiquette à la tête d'un "gouvernement technique".

Presque simultanément à la démission de M. Lecornu, les dirigeants du RN ont appelé M. Macron à convoquer de nouvelles élections législatives anticipées. Marine Le Pen a jugé une dissolution "absolument incontournable" et même estimé qu'une démission du chef de l'Etat serait "sage".

Dans la soirée, le parti d'extrême droite et ses alliés ont fait savoir qu'ils "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à la dissolution ou la démission du président.

Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a lui demandé l'examen "immédiat" d'une motion de destitution du président, à ses yeux "à l'origine du chaos".

"hors de question"

Les socialistes, qui avaient réclamé un nouveau vote parlementaire sur la très impopulaire réforme des retraites pour ne pas censurer M. Lecornu, ont demandé au président de nommer un premier ministre "issu de la gauche et des Ecologistes" et "ouvert aux compromis".

Mais un tel chef de gouvernement, ce serait sans LR car pour M. Retailleau, "il est hors de question de cautionner un premier ministre de gauche".

Face à ce nouveau rebondissement politique, la Bourse de Paris a reculé, le CAC 40 terminant en baisse de 1,36%. Et sur le marché obligataire, le taux d'intérêt à dix ans passait au-dessus de celui de l'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Accord provisoire au Sénat américain pour mettre fin au shutdown

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Selon le sénateur démocrate Tim Kaine, la proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement" (archives). (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

Le Sénat américain a franchi dimanche une étape décisive en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis une durée record de 40 jours. Le camp démocrate est toutefois divisé sur cet accord.

La chambre haute, contrôlée par les Républicains, a adopté cette motion par 60 voix contre 40 grâce à l'appoint de sept sénateurs démocrates et d'un élu indépendant. Il s'agit d'une première étape avant un vote final qui ne nécessitera que 50 voix pour être validé.

Si les élus de la Chambre des représentants (également dominée par les Républicains) donnent eux aussi leur feu vert, la proposition sera enfin soumise à Donald Trump pour signature. Cette procédure pourrait prendre plusieurs jours.

Démocrates divisés

Cette avancée fait espérer un prochain retour à la normale, alors que le trafic aérien et le versement des aides sociales sont perturbés, et que des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique ou travaillent sans être payés depuis le 1er octobre.

Mais ce compromis divise le camp démocrate. Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Charles Schumer, ainsi que le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, se sont prononcés contre l'accord.

"On dirait qu'on s'approche de la fin du 'shutdown'" (la paralysie budgétaire, ndlr), a estimé devant la presse le président Donald Trump, de retour à la Maison Blanche après avoir passé le week-end dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.

Licenciements annulés

L'accord conclu au Sénat doit notamment permettre de renflouer le programme d'aide alimentaire qui soutient 42 millions d'Américains, et qui est suspendu en raison du blocage du budget. Il implique aussi l'annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par Donald Trump le mois dernier, et la tenue d'un vote sur l'extension des aides pour les soins de santé, qui doivent expirer à la fin de l'année.

La proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement", a affirmé le sénateur démocrate Tim Kaine qui a voté en faveur du compromis. La Virginie, l'Etat de Tim Kaine, compte 300'000 employés fédéraux.

Chuck Schumer qui a voté contre le compromis a dénoncé les attaques républicaines contre le système de santé et soutenu que le combat "doit continuer". le compromis trouvé constitue "une terrible erreur", a estimé la sénatrice Elizabeth Warren. Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a résumé son opinion en un mot sur X : "Pathétique".

Le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune s'est au contraire félicité de l'accord. "Après 40 longs jours, j'espère que nous pourrons enfin mettre fin au 'shutdown'", a-t-il dit.

Inquiétudes pour Thanksgiving

Du fait de l'effet de la paralysie budgétaire sur le contrôle aérien, plus de 3000 vols aux Etats-Unis ont été annulés et 10'000 retardés dimanche, selon le site FlightAware.

Le ministre des Transports Sean Duffy a averti dimanche qu'une prolongation du blocage budgétaire allait aggraver la situation, la fête de Thanksgiving à la fin du mois approchant. "Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille", a-t-il alerté sur Fox News.

"Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir", a-t-il ajouté. Un retour à la normale du trafic aérien pourrait prendre des jours après la fin de la paralysie, le temps que le financement fédéral, qui comprend les salaires, relance la machine.

M. Trump a invoqué la paralysie budgétaire, due à des désaccords entre républicains et démocrates au Congrès, comme une des causes de la série de défaites électorales essuyées par son camp le 4 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé d'aide à l'ennemi

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L'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol est accusé d'aide à l'ennemi, par la justice de son pays. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le parquet sud-coréen a inculpé lundi l'ex-président Yoon Suk Yeol d'aide à l'ennemi. La justice accuse l'ex-président d'avoir nui aux intérêts militaires de son pays en ordonnant l'envoi de drones en Corée du Nord.

Les deux voisins sont techniquement toujours en guerre depuis leur conflit (1950-1953) qui s'est soldé par un armistice et non par un traité de paix.

En octobre 2024, la Corée du Nord avait affirmé détenir la preuve que le Sud avait fait voler des drones au-dessus de sa capitale, Pyongyang, pour y déverser des brochures de propagande. Séoul n'a pas confirmé.

Le parquet sud-coréen a ouvert une enquête spéciale en 2025 afin de déterminer s'il s'agissait là d'une tentative délibérée de M. Yoon de provoquer le Nord, pour ensuite utiliser sa réaction comme casus belli.

Selon les investigations, l'ex-dirigeant conservateur et d'autres personnes "ont conspiré pour créer les conditions permettant la déclaration de la loi martiale d'urgence, augmentant ainsi le risque d'une confrontation intercoréenne armée et portant atteinte aux intérêts militaires publics", a détaillé à la presse Park Ji-young, assistante du procureur spécial.

Yoon Suk Yeol est accusé d'avoir "favorisé l'ennemi en général" ainsi que d'"abus de pouvoir", a-t-elle ajouté.

M. Yoon, actuellement en prison, a été destitué en avril au terme d'une séquence chaotique déclenchée par sa brève imposition de la loi martiale le 3 décembre 2024.

Dans son allocution de ce jour-là, il avait notamment invoqué des menaces nord-coréennes pour justifier sa décision choc.

Mme Park a expliqué que des preuves irréfutables avaient été découvertes dans une note de l'ex-chef du contre-espionnage de Yoon Suk Yeol. Le document préconise de "créer une situation instable ou de saisir une opportunité qui se présenterait".

Pour cela, il suggère que l'armée vise des lieux "qui leur (le Nord) feraient perdre la face, afin qu'une riposte soit inévitable, comme Pyongyang" ou la grande ville côtière de Wonsan.

Durant son mandat, M. Yoon a tenu une ligne dure face à Pyongyang et opéré un net rapprochement avec les États-Unis, autre ennemi du Nord.

Le 3 décembre 2024, il a déployé l'armée au Parlement pour en prendre le contrôle, mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour voter la fin de la loi martiale.

M. Yoon a été arrêté en janvier, destitué en avril puis remplacé en juin par son rival démocrate Lee Jae Myung, qui prône l'apaisement avec Pyongyang.

Yoon Suk Yeol est toujours au coeur d'un procès pour insurrection, également en lien avec son coup de force.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Indonésie fait de l'ex-dictateur Suharto un "héros national"

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Des manifestants ont protesté contre la nomination de Suharto au rang de héros national. (© KEYSTONE/AP/Achmad Ibrahim)

L'Indonésie a élevé lundi au rang de "héros national" l'ex-dictateur Suharto par décret présidentiel. Cela, malgré les accusations de violations des droits humains qui pèsent sur lui.

Selon le texte lu par le secrétaire militaire du président Prabowo Subianto, Suharto figure parmi dix personnalités nouvellement honorées.

Une pétition contre la distinction de l'ex-dictateur décédé en 2008, avait réuni la signature de plus de 500 universitaires, académiciens et militants des droits humains, demandant à Prabowo de le retirer de la liste.

Ancien officier supérieur, Suharto a dirigé l'Indonésie d'une main de fer jusqu'en 1998 après avoir pris le pouvoir à la suite de massacres de grande ampleur en 1965/1966.

Prabowo, lui même un ex-militaire, occupait le poste de chef des forces spéciales à la fin du régime de Suharto, dont il a épousé la fille.

Dans la liste des nouveaux héros nationaux apparaissent également les noms de Marsinah, jeune militante syndicaliste tuée en 1993, et d'Adburrahman Wahid, ancien président décédé en 2009.

Lundi, le secrétaire d'Etat Prasetyo Hadi a défendu le choix du gouvernement concernant Suharto.

"Cela fait partie de la façon dont nous rendons hommage à nos prédécesseurs, en particulier nos dirigeants, qui ont sans aucun doute contribué de manière extraordinaire à la nation et au pays", a-t-il affirmé aux journalistes.

Le régime de l'ancien général a été marqué par un essor économique mais aussi par des accusations de corruption massive et de violations des droits humains, dont une répression sanglante des oppositions, ainsi que par l'annexion du Timor oriental.

Dans leur lettre, les quelque 500 personnalités de la société civile ont estimé que l'attribution de ce titre à Suharto représentait une "trahison des victimes et des valeurs démocratiques", "une trahison des réformes et une dangereuse distorsion de l'histoire pour la jeune génération".

La Commission pour les disparus et les victimes de violences (Kontras), une ONG indonésienne de défense des droits, a dénoncé une décision "normalisant l'impunité".

Au regard des accusations qui pèsent sur lui, l'ex-dictateur "ne mérite pas de recevoir le titre de héros national", s'est insurgé auprès de l'AFP le coordinateur de la Kontras, Dimas Bagus Arya.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong

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Les sauveteurs philippins avaient procédé à de nombreuses évacuations préventives avant l'arrivée sur super-typhon Fung-wong. (© KEYSTONE/AP)

Les Philippines évaluent les dégâts lundi après le passage dans la nuit du super-typhon Fung-wong. Ce dernier a fait au moins deux morts et contraint plus d'un million de personnes à évacuer.

"De nombreuses maisons ont été endommagées et certaines de nos routes principales sont impraticables en raison des glissements de terrain", a décrit à l'AFP Geofry Parrocha, secouriste, depuis la ville de Dipaculao (nord-est) où l'électricité n'est toujours pas rétablie.

Selon lui, les autorités n'ont pu arriver sur les lieux que le lundi matin. "Nous n'avons pas pu nous mobiliser hier soir car les pluies étaient fortes et le niveau de l'eau était haut", explique-t-il.

Fung-wong s'est abattu dimanche soir sur la côte est du pays sous la forme d'un "super-typhon" couvrant presque l'ensemble du territoire, quelques jours seulement après que le typhon Kalmaegi a balayé les îles du centre des Philippines, faisant au moins 224 morts.

La majorité des écoles et des administrations publiques sont restées fermées lundi sur l'île principale de Luçon, y compris dans la capitale Manille, anticipant l'arrivée de fortes pluies.

Vers Taïwan

Le typhon doit maintenant se diriger vers Taïwan tout en s'affaiblissant, a indiqué lundi le service météorologique national.

Sur son passage, deux décès ont été enregistrés aux Philippines à ce stade.

Le corps d'une femme de 64 ans qui tentait d'évacuer a été retrouvé dans la province de Samar (est), sous des décombres et des arbres, a déclaré à l'AFP Juniel Tagarino, secouriste à Catbalogan City.

Le bureau de la protection civile a ensuite confirmé la noyade d'une autre personne dans une crue soudaine sur l'île de Catanduanes (nord-est).

Le typhon a également entraîné l'évacuation d'1,4 million de personnes dans le pays.

"Nous sommes souvent victimes d'inondations chez nous, alors quand on nous a dit d'évacuer, nous avons évacué, car nous aurions été piégés", a raconté à l'AFP Loretta Salquina, réfugiée dans un centre d'évacuation de la province de Cagayan (nord).

Selon les scientifiques, le dérèglement climatique généré par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.

"Le sol tremblait"

Catanduanes a été frappée dimanche matin par des vents violents et des pluies torrentielles, inondant rues et maisons.

"Les vagues ont commencé à rugir vers 07h00 du matin. Quand elles ont frappé la digue, c'était comme si le sol tremblait", a décrit à l'AFP Edson Casarino, 33 ans, habitant de la ville de Virac, à Catanduanes.

L'église de la ville a été encerclée par les eaux, montant jusqu'à la mi-hauteur de son entrée, montre une vidéo authentifiée par l'AFP.

Des inondations importantes ont également été constatées dans la région de Bicol, plus au sud.

Quelques jours plus tôt, le typhon Kalmaegi avait déjà provoqué des inondations dans plusieurs villes des îles de Cebu et Negros, emportant des voitures, des bidonvilles situés près des rivières et d'énormes conteneurs maritimes.

Les opérations de recherche et de sauvetage à Cebu ont été suspendues samedi en raison des risques liés à l'approche du super-typhon.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pas d'indigènes dans le nouveau gouvernement bolivien

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Il n'y a pas de représentant issu de la communauté indigène dans le gouvernement présenté par le nouveau président bolivien Rodrigo Paz Pereira (photo). (© KEYSTONE/EPA/Juan Carlos Torrejon)

Le président bolivien de centre droit Rodrigo Paz a présenté dimanche son gouvernement, dans lequel ne sont pas représentés les secteurs indigènes et populaires qui ont joué un rôle prépondérant au cours des 20 dernières années de domination socialiste.

Durant les mandats d'Evo Morales (2006-2019) et de Luis Arce (2020-2025), des dirigeants paysans avaient été nommés à des postes de ministres.

Selon le dernier recensement de 2024, 38,7% des 11,3 millions d'habitants de la Bolivie sont indigènes, principalement des Quechuas et des Aymaras.

M. Paz a placé à la tête de ministères clés des collaborateurs liés au secteur privé et des technocrates: Fernando Aramayo (ministère des Affaires étrangères), Gabriel Espinoza (économie) et Mauricio Medinacelli (hydrocarbures et énergie).

M. Paz a justifié l'absence des représentants de mouvements populaires dans son équipe ministérielle. "Pendant 20 ans, certains secteurs ont été représentés (...) Aujourd'hui, après 20 ans de cette méthode de travail, la Bolivie va-t-elle mieux?", a demandé le dirigeant.

"C'est le moment de laisser la place à la méritocratie, à l'efficacité, à la transformation de l'État pour servir le peuple", a-t-il ajouté.

La prise de fonction a également marqué une rupture avec les gouvernements de MM. Morales et Arce. La prestation de serment s'est déroulée devant une Bible et un crucifix, qui avaient été remplacés par des symboles indigènes pendant les mandats du MAS.

Le nouveau président a également choisi de retirer le drapeau multicolore "wiphala", emblème des peuples indigènes et les Aymaras en particulier, de la façade du palais du gouvernement, suscitant les critiques de M. Morales.

"Le retirer du palais est une offense au mouvement indigène paysan et une tentative d'effacer la mémoire collective. Nous sommes passés d'un État d'inclusion à un État d'exclusion", a déclaré l'ancien président sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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