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Mobilité

Deux élus lémaniques plaident pour un train direct Genève-Londres

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Rejoindre Londres en train direct depuis Genève en quelque cinq heures de trajet? Peut-être bientôt un jour une réalité (archives). (© Keystone/EPA/ANDY RAIN)

Une ligne de train directe entre Genève et Londres en cinq heures environ? Deux députés lémaniques interpellent les gouvernements genevois et vaudois pour soutenir un tel projet, alors que les CFF imaginent plutôt une connexion depuis Bâle.

Au Grand Conseil genevois, c'est une proposition de motion qui a été récemment déposée par l'élue PLR Diane Barbier-Mueller et au parlement vaudois, c'est un postulat qui a été défendu mardi par le Vert'libéral David Vogel. Ces deux interventions demandent aux Conseils d'Etat respectifs d'étudier de manière approfondie l'opportunité et l'évaluation des coûts en vue d'une liaison ferroviaire entre Genève et Londres, en collaboration avec les CFF.

"Réaliste et populaire"

Leurs argumentaires mettent notamment en avant la forte connexion entre Genève et Londres s'agissant des déplacements pour affaires et pour loisirs, des bénéfices environnementaux et économiques ainsi que la saturation des créneaux aériens (neuf compagnies et jusqu'à 45 vols quotidiens entre les deux villes).

Les deux parlementaires invitent leurs cantons à proposer pour 2026 à la Conférence des transports de la Suisse occidentale (CTSO) un objectif d'offre d'une ligne directe entre ces deux villes. Ils suggèrent aussi d'évaluer le montant et les modalités d'une garantie de déficit afin de lancer une telle liaison internationale. "Nous voulons mettre de la pression dans le cadre de la CTSO pour une idée qui nous semble réaliste et populaire", a dit mardi M. Vogel.

Avantage Genève?

Ce n'est pas la première fois que cette connexion fait parler d'elle. En 2010 déjà, une liaison directe entre Genève et Londres avait été identifiée comme étant intéressante par le groupe Eurostar. Elle aurait permis de relier les deux villes en 5h30, permettant le transport de près de 900 passagers par train.

L'idée est aussi dans l'air chez les CFF depuis novembre dernier, mais plutôt depuis Bâle. Or les deux élus lémaniques soulignent que le temps de trajet direct entre Bâle et Londres serait de 6h18, alors qu'il serait de 5h12 depuis Genève et de 5h46 depuis Lausanne.

Ils relèvent encore qu'en termes de trafic aérien à destination de Londres, l'aéroport de Genève - avec 1,15 million d'usagers en 2019 - dépasse le cumul des aéroports de Bâle et Zurich (1,10 million). D'ailleurs, selon un rapport de 2021 sur le développement du trafic international, commandé par les CFF, un train Genève-Londres drainerait plus de clients qu'un train Bâle-Londres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cyclisme

Le Tour de Romandie va perturber la circulation genevoise dimanche

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Archives (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Parti de Payerne, le Tour de Romandie se termine dimanche par une boucle dans la campagne genevoise, autour de Vernier. Un bel événement qui va toutefois entrainer des problèmes de circulation.

Les Transports Publics Genevois (TPG) annoncent de nombreuses perturbation de réseau, y compris pour le service tpgflex qui va connaitre des restrictions de parcours ainsi que l’impossibilité d’effectuer certains itinéraires.

Les lignes  subissent des interruptions ou des modifications de parcours, parfois importantes. Une fois n'est pas coutume, il vaut mieux passer par le centre-ville. Le Léman Express constitue une autre alternative possible.

La course empruntera un itinéraire passant par les points suivants:

Chemin de l’Ecu – Route du Bois-des-Frères – Route de Vernier – Avenue de l’Ain – Pont-Butin – Route du Pont-Butin – Pont de Lancy – Route du Grand-Lancy – Route de Chancy – Route de Soral jusqu’à la route de Pré-Lauret

avant d'effectuer une double boucle via:

Route de Soral – Route des Lolliets – Route de la Paraille – La Vy-Neuve – Route des Rupettes – Route de Chancy – Route du Moulin-Roget – Route d’Avully – Route de La Plaine – Route du Mandement – Route de Malval – Route de l’Allondon – Route de Maison-Rouge – Route du Mandement – Route de Verbois – Route d’Aire-la-Ville – Route du Moulin-de-la-Ratte – Route de Cartigny – Route de Chancy – Route de Laconnex – Route de Pré-Lauret 

Dans la mesure du possible les TPG recommandent d’éviter les secteurs concernés, notamment les itinéraires via les lignes et part le pont Butin, d’anticiper votre départ et de prévoir davantage de temps si vous êtes dans l’obligation de voyager.

Le détails des perturbations est à retrouver sur le site des TPG

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Mobilité

L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a de nouveau été temporairement évacué mercredi soir. Les exploitants ont, comme dans les cas précédents, fait valoir des raisons de sécurité. Il s'agit de la cinquième évacuation de ce type cette année.

L'ordre d'évacuation du terminal a été donné vers 19h15, a déclaré une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS, sans donner d'informations sur les circonstances de l'évacuation.

Des centaines de passagers se sont ensuite précipités à l'extérieur, comme le montrent des photos publiées par différents médias. Les passagers auraient été informés d'une alerte à la bombe.

Vers 22 heures, la fermeture du terminal a été levée et le trafic aérien a repris progressivement, indique l'aéroport. Plusieurs avions ont décollé avec du retard dans la soirée.

Plusieurs fausses alertes à la bombe

C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.

En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Contrôleurs aériens en France: un syndicat lève le préavis de grève

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Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a levé son préavis de grève prévue jeudi en France (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Le syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français a annoncé mercredi la levée de son préavis de grève pour jeudi, un mouvement qui s'annonçait massivement suivi.

"Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis", a expliqué l'organisation dans un court message sur son site internet, à l'issue d'une conciliation de "dernière minute" dans la nuit de mardi à mercredi avec la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Contactée par l'AFP, l'administration n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat.

Deux autres syndicats, l'Unsa Icna et l'Usac-CGT, avaient également appelé à la grève. Le SNCTA n'a pas communiqué de détails sur le protocole de sortie de crise. Il protestait contre les mesures d'accompagnement, notamment salariales, d'une refonte du contrôle aérien français.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies de renoncer à une majorité de leurs vols jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Ducrot émet des réserves sur les négociations avec l'UE

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Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le système cadencé ne soit mis à mal si des concurrents occupent un ou plusieurs sillons suisses (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le directeur des CFF, Vincent Ducrot, craint que le rail international ne prenne le pas sur celui suisse à l'issue des négociations avec l'UE. Cette dernière réfléchit à donner une priorité à l'international, dit-il. Or, tous les sillons sont occupés en Suisse.

Le mandat de négociations entre la Confédération et l'Union européenne prévoit l'ouverture des lignes ferroviaires internationales à la concurrence. Le problème, c'est que tous les sillons sont occupés, indique Vincent Ducrot mercredi dans Le Temps.

Sur le trajet Genève-Paris par exemple, pour lequel plusieurs compagnies européennes aimeraient proposer des offres, on devrait enlever un train, si on veut en faire passe un supplémentaire, explique-t-il.

Actuellement, la priorité est donnée au trafic national cadencé et celui international vient en dernier en terme de priorité, concède le Fribourgeois. Mais les négociations entre Berne et Bruxelles prévoient la reprise automatique du droit européen. Or, l'UE réfléchit à uniformiser le système en donnant une priorité à l'international, dit-il.

Risque d'"importer des retards"

"Le deuxième énorme souci qu'on a, c'est que le niveau de ponctualité du système international est totalement différent du nôtre", ajoute Vincent Ducrot. Des retards risquent donc d'être importés en Suisse.

Aujourd'hui, si un train allemand arrive en retard à Bâle, "pour prendre un exemple fréquent, on l'arrête et on fait partir un train de réserve CFF", affirme le directeur des CFF. "Si demain on ne peut plus le faire, ça signifie que le train en question accumule les retards, mais surtout qu'il met le système national en retard", précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tesla essuie une chute de 55% du bénéfice net au premier trimestre

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Tesla a annoncé mardi un plongeon de son résultat net au premier trimestre (archives). (© KEYSTONE/dpa/Patrick Pleul)

Tesla a subi une forte baisse de son résultat net au premier trimestre (-55% sur un an), qui a été marqué par de "nombreux défis" dans le monde tandis que les ventes de véhicules électriques ont continué d'être "sous pression". C'est ce qu'a annoncé le groupe mardi.

Sur les trois premiers mois de l'année, le spécialiste des véhicules électriques a réalisé un chiffre d'affaires de 21,30 milliards de dollars, soit un repli de 9% sur un an, et son bénéfice net a fondu à 1,30 milliard de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - donnée préférée des marchés -, le bénéfice net ressort à 45 cents. Le consensus des analystes avait anticipé 49 cents. "Nous avons subi de nombreux défis au premier trimestre", a relevé Tesla dans son communiqué, citant les problèmes du transport maritime en mer Rouge - à cause d'attaques des Houthis - ou encore le sabotage ayant mis à l'arrêt son usine en Allemagne.

Le groupe a également insisté sur le fait que les ventes mondiales de véhicules électriques continuaient "d'être sous pression tandis que de nombreux constructeurs donnent priorité aux hybrides plutôt qu'aux électriques". Tesla dit avoir investi 2,8 milliards de dollars au premier trimestre dans son infrastructure d'intelligence artificielle, ses capacités de production, son réseau de Superchargers et ses nouvelles infrastructures de production.

Nouveaux modèles

"L'avenir n'est pas simplement électrique, il est aussi autonome", a-t-il relevé. Pour expliquer sa contreperformance trimestrielle, Tesla a expliqué se trouver "entre deux grandes vagues" de développement.

Ces perspectives alimentaient un bond de 8,59% de l'action dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York. La seconde devrait s'appuyer sur des avancées en matière d'autonomie et sur la sortie de nouveaux modèles - y compris "meilleur marché" - plus tôt que ce qu'il escomptait. Il anticipait auparavant un lancement de production au second semestre 2025.

Cybertruck

En conséquence, il s'attend à une croissance des volumes en 2024 "notablement plus basse" qu'en 2023. Le constructeur avait déçu les marchés début avril en annonçant avoir livré moins de véhicules qu'un an plus tôt et, surtout, bien moins que prévu par les analystes. La production avait également déçu, avec un repli de 8,5% sur un an.

Il a fourni mardi, pour la première fois, des données concernant le dernier-né de sa gamme: le pick-up futuriste Cybertruck dont les premiers exemplaires ont été livrés début décembre, soit quatre ans après sa présentation. D'après le communiqué, plus d'un millier ont été produits en une seule semaine en avril.

La semaine dernière, le groupe a dû en rappeler près de 3.900 pour un problème de pédale d'accélérateur bloquée. C'était alors le seul indice sur le nombre en circulation. L'objectif d'Elon Musk, patron de Tesla, est d'atteindre un rythme de production annuel d'"un quart de million", "courant 2025". Le carnet de commandes dépassait le million en novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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