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Politique

Déclarations signées pendant la visite de Viola Amherd en Mongolie

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La présidente de la Confédération Viola Amherd est en Mongolie pour la première visite présidentielle suisse dans ce pays. (© KEYSTONE/EPA/BYAMBASUREN BYAMBA-OCHIR)

A l'occasion du 60e anniversaire des relations bilatérales entre la Suisse et la Mongolie, la présidente de la Confédération Viola Amherd a rencontré le président mongol Ukhnaagiin Khurelsukh vendredi à Oulan Bator. Les deux parties ont signé deux déclarations.

La première est une déclaration commune sur la coopération future entre les deux pays. La Suisse et la Mongolie réaffirment ainsi leurs liens et leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la défense.

La déclaration énumère des domaines thématiques susceptibles de donner lieu à une coopération approfondie à l'avenir: échange portant sur la démocratie et l'Etat de droit, engagement dans le cadre de l'ONU ou encore développement économique durable. La deuxième signature porte sur une déclaration d'intention visant à renforcer les institutions démocratiques en Mongolie.

Il s'agissait de la première visite présidentielle suisse dans ce pays. Après son séjour en Mongolie jusqu'à dimanche, Viola Amherd se rendra au Japon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'Eglise catholique-chrétienne de Suisse ordonne son nouvel évêque

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Après son élection, le nouvel évêque Frank Bangerter a promis de s'engager pour une Eglise courageuse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le nouvel évêque de l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse, Frank Bangerter, a été solennellement ordonné samedi à Berne. Des membres du synode national, des laïcs et de nombreux dignitaires étrangers ont participé à la cérémonie en l'église Saint-Pierre et Paul.

Les évêques de la Conférence internationale des évêques vieux-catholiques étaient notamment présents, a indiqué l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse dans un communiqué. Parmi eux figuraient le consécrateur principal, l'archevêque Bernd Wallet d'Utrecht (NL), et les co-consécrateurs, les évêques allemands Matthias Ring et Maria Kubin.

Plusieurs conseillers d'Etat, évêques et personnes représentant d'autres Eglises "amies" avaient également été invités. Le siège épiscopal était vacant depuis le retrait d'Harald Rein en novembre dernier, après un mandat de quatorze ans.

Pour une Eglise courageuse

Le curé zurichois Frank Bangerter, 61 ans, avait été élu en mai par le synode national. Il avait fallu six tours de scrutin pour le départager des deux autres candidats.

"L'Eglise catholique chrétienne a deux acquis, l’ordination des femmes et le mariage pour tous, que je considère comme un potentiel indiscutable", avait alors déclaré celui qui vit à Granges (SO) avec son partenaire de longue date.

"Nous pouvons et voulons exprimer encore davantage que nous sommes une Eglise ouverte et libérale dans la tradition catholique. Nous sommes proches de la vie, nous n’excluons pas les personnes qui sont divorcées, nous reconnaissons la diversité, en termes d’orientation sexuelle et de modes de vie", avait-il ajouté.

A la fin 2023, l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse comptait plus de 12'000 membres répartis dans 28 paroisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une militante américano-turque inhumée en martyre en Turquie

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Le cercueil de la militante de 26 ans à son arrivée à la morgue de l'hôpital de Didim vendredi. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Une jeune militante américano-turque, tuée en Cisjordanie le 6 septembre, a été inhumée en martyre samedi dans l'ouest de la Turquie. Ankara accuse Israël de la mort d'Aysenur Ezgi Eygi.

Le cercueil, recouvert aux couleurs du drapeau turc, a été escorté jusqu'au petit cimetière de Didim, sur la côte égéenne, par une foule de plusieurs centaines de personnes et porté par la police anti-émeute casquée de blanc, réservée aux martyrs tombés au combat.

Dès l'annonce de sa mort, Ankara, qui a ouvert une enquête, avait dénoncé avec force cet "assassinat arbitraire" attribué à l'armée israélienne: le président Recep Tayyip Erdogan a assuré que son pays fera tout "pour que la mort de notre fille, Aysenur Ezgi, ne reste pas impunie".

Samedi, son principal conseiller, Farhettin Altun, a exhorté les Etats-Unis - dont elle était également la ressortissante - à ouvrir une enquête à leur tour sur les conditions de sa mort et à "faire pression sur les autorités israéliennes pour obtenir des réponses et qu'elles rendent intégralement des comptes".

"La communauté internationale doit cesser de regarder ailleurs quand Israël commet des crimes innombrables, un nettoyage ethnique et un génocide", a-t-il accusé sur X.

Gouvernement et opposition ont pris place parmi les proches, dont le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, et celui de l'Intérieur, Ali Yerlikyaya, entourés d'une foule scandant à l'arrivée du corps des slogans hostiles à Israël et aux Etats-Unis: "Israël, tueurs" et "Palestine de la rivière à la mer".

"Tir indirect" exclu par les médecins

La jeune femme de 26 ans, récemment diplômée de l'Université de Washington en psychologie et Etudes et Langues du Moyen-Orient, était arrivée à l'âge de dix mois aux Etats-Unis avec sa famille mais revenait fréquemment à Didim, le berceau de la famille, a rapporté un oncle, Ali Tikkim, à l'AFP.

Son corps était arrivé en Turquie vendredi depuis Tel Aviv et aussitôt acheminé à Izmir, troisième ville du pays sur la côte occidentale, où une nouvelle autopsie a confirmé sa mort par "arme à feu", a rapporté la télévision publique TRT.

La TRT a relevé que ces conclusions "correspondent" à celles des trois médecins palestiniens qui écartaient l'hypothèse d'un tir indirect. Ces résultats seront joints au rapport de l'enquête ouverte par le procureur d'Ankara, avait indiqué le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.

"Défendre son idéal"

Militante du Mouvement de solidarité internationale (ISM), Aysenur Eygi a été tuée alors qu'elle participait à une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée, près de Naplouse. L'armée israélienne a jugé "très probable" que des tirs provenant de ses rangs aient tué "indirectement et involontairement" la jeune femme.

"Aysenur a reçu une excellente éducation aux Etats-Unis, elle était mariée, à l'aise financièrement, elle a tout laissé derrière elle pour défendre son idéal" a rappelé vendredi son père éploré, Mehmet Suat Eygi, devant la maison familiale.

M. Eygi s'est félicité de l'ouverture d'une enquête des autorités turques et appelé les Etats-Unis, l'autre pays de sa fille, à faire de même: "J'attends la même chose du gouvernement américain, car Aysenur n'avait que dix mois lorsqu'elle est arrivée aux Etats-Unis", a-t-il fait valoir.

"La seule chose que je demande à l'Etat c'est de réclamer la justice pour ma fille. Que (son) sang soit vengé. Que les responsables soient punis car elle a été délibérément visée", a accusé sa mère, Rabia Birden, citée par l'agence Anadolu.

La Turquie envisage d'émettre des mandats d'arrêt internationaux, en fonction des résultats de son enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Le PLR zurichois discute de son nouveau programme

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter discute avec le conseiller national Beat Walti et la conseillère d'Etat zurichoise Carmen Walker Späh. (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Le PLR zurichois a discuté samedi de son nouveau programme, intitulé "Saisir les chances - pour la liberté et le progrès". Le projet prévoit notamment une limitation de l'immigration, y compris en provenance de l'Union européenne.

Le programme, envoyé il y a deux semaines à l'interne, a été discuté dans les sections locales du parti avant le congrès de samedi. Le comité directeur a reçu 67 propositions. Vingt-sept d'entre elles ont été discutées samedi.

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a parlé d'un congrès "historique". Elle a évoqué notamment le déficit des finances fédérales et le réexamen en cours des tâches et des subventions. La ministre des finances a assuré que les libéraux-radicaux ne voulaient "pas un Etat faible, mais au contraire un Etat fort".

Seul un Etat fort, capable d'accomplir ses missions, est un Etat social et peut fixer des priorités nécessaires pour l'avenir, a affirmé la ministre des finances.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Guy Parmelin inaugure un des plus puissants ordinateurs au monde

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Le ministre de la recherche Guy Parmelin a pris la parole à l'inaguration du superordinateur "Alps". (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

La Suisse s'est dotée d'un nouveau superordinateur. "Alps" a été officiellement inauguré samedi par le conseiller fédéral Guy Parmelin au Centre suisse de calculs scientifiques (CSCS) à Lugano (TI). Il fait partie des ordinateurs les plus puissants au monde.

L'appareil est notamment utilisé pour les prévisions météorologiques de MétéoSuisse. Il doit aussi effectuer des calculs en climatologie et dans le domaine de l'intelligence artificielle.

Il faudrait 40'000 ans à un laptop du commerce pour effectuer les opérations qu'"Alps" est capable d'effectuer en une journée, a expliqué le directeur du CSCS Michele De Lorenzi à Keystone-ATS.

En juin, "Alps" figurait au sixième rang de la liste des 500 superordinateurs les plus puissants au monde. Il devrait encore grimper dans le classement, car lors de la dernière mesure, sa construction n'était pas encore achevée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Missiles pour l'Ukraine: Washington et Londres temporisent

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Keir Starmer (3e depuis la droite) a été reçu à la Maison blanche par Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Stefan Rousseau)

Les Etats-Unis et le Royaume Uni temporisent sur un éventuel feu vert à l'utilisation par l'Ukraine de missiles à longue portée contre la Russie. Ce sujet sensible est à l'origine d'une nouvelle poussée de tensions entre Moscou et les alliés occidentaux de Kiev.

"Les prochains mois et semaines pourraient être décisifs" dans la guerre, a souligné vendredi le Premier ministre britannique Keir Starmer. A l'issue de sa rencontre avec Joe Biden à Washington, il a précisé qu'elle "était une occasion de se parler, pas d'une étape ou d'une tactique précise, mais de la stratégie en Ukraine". Il a signalé que la discussion continuerait, avec d'autres alliés, à l'occasion de la prochaine Assemblée générale des Nations unies.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées "légitimes", comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine.

Mais jusqu'ici, les Occidentaux, Américains en tête, freinent, craignant qu'une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade.

"En guerre contre la Russie"

Vladimir Poutine avait affirmé jeudi que si les Occidentaux autorisaient l'Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, cela signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie".

Volodymyr Zelensky a pour sa part accusé vendredi ses alliés d'avoir "peur" d'évoquer la possibilité d'abattre eux-mêmes des drones et des missiles russes dans le ciel ukrainien, alors que son pays est confronté à une multiplication d'attaques aériennes. Kiev a ainsi indiqué samedi avoir encore abattu 72 drones russes dans la nuit.

Et le président ukrainien a annoncé qu'il rencontrerait ce mois-ci le président américain Joe Biden pour lui présenter "un plan pour la victoire" de l'Ukraine.

"Se défendre efficacement"

"Les Etats-Unis s'engagent à être à vos côtés pour aider l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe", a dit Joe Biden en recevant le Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison Blanche.

Il a aussi assuré qu'il ne "pensait pas beaucoup à Poutine", en réponse à une question sur les menaces du président russe sur une possible guerre entre la Russie et l'Otan.

Mardi, Joe Biden avait assuré que les Etats-Unis "travaillaient" à autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie. Washington autorise actuellement Kiev à ne frapper que des cibles russes dans les parties occupées de l'Ukraine et certaines dans les régions frontalières russes directement liées aux opérations de combat de Moscou.

Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.

En manque d'hommes et de munitions par rapport à la Russie, l'Ukraine est depuis un an globalement sur la défensive. Moscou a revendiqué samedi la prise d'un nouveau village dans l'est. "La localité de Jelannoe Pervoe (Jelanne Perche en ukrainien, NDLR) a été libérée grâce aux opérations actives et décisives d'unités du groupement Sud", a indiqué le ministère russe de la Défense.

Divergences sur Israël

La visite de Keir Starmer à Washington, sa deuxième depuis son arrivée au pouvoir en juillet, arrive aussi à un moment de divergence entre les deux alliés sur le Moyen-Orient.

La semaine dernière, Londres a annoncé la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël, évoquant "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international à Gaza.

Dans un communiqué commun publié après la rencontre avec Joe Biden, nulle trace de friction. Les deux dirigeants ont, selon la Maison Blanche, "réaffirmé leur engagement à toute épreuve pour la sécurité d'Israël, le besoin urgent d'un accord de cessez-le-feu qui libérera les otages et permettra d'augmenter l'aide à Gaza, et le besoin pour Israël de faire plus pour protéger les civils et répondre à la grave crise humanitaire" dans le territoire palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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