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Politique

Clap de fin en 2019 pour Schneider-Ammann

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Johann Schneider-Amman ne briguera pas un nouveau mandat de conseiller fédéral. Dans une interview accordée vendredi à la NZZ, le chef de l'économie affirme avoir "un point de repère clair, à savoir la fin de la législature en 2019". Car celle-ci sera sa dernière.

Des spéculations sur son éventuel retrait du Conseil fédéral occupent régulièrement politiques et médias. Mais rien ne semblait certain jusqu'à aujourd'hui. Le libéral-radical emboîte ainsi le pas à sa collègue Doris Leuthard (PDC) qui a fait la même annonce en juillet dernier.

Agé de 66 ans, Johann Schneider-Ammann est entré au gouvernement afin d'aider à assurer le plein-emploi dans le pays, pour maintenir l'industrie en Suisse et soutenir son parti. Aujourd'hui, l'emploi se porte mieux que jamais, l'industrie est forte et le PLR a le vent en poupe, se félicite-t-il dans un rapide bilan.

Dans l'ensemble, il aurait déjà pu démissionner, confie ainsi le Bernois à la Neue Zürcher Zeitung. Mais il veut encore mettre sur pied une bonne politique agricole en collaboration avec le monde paysan.

Depuis 2010 au gouvernement

Johann Schneider-Ammann siège au Conseil fédéral depuis 2010. Il y a remplacé un autre libéral-radical Hans-Rudolf Merz. Ingénieur en électricité de formation, diplôme obtenu à l'EPFZ, le ministre est resté fidèle à son département de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) tout au long de son passage au gouvernement. Il a dirigé le pays en 2016, selon le tournus en vigueur.

Une de ses plus grandes fiertés est la conclusion d'un accord de libre-échange avec la Chine, en vigueur depuis juillet 2014. Mais il a dû aussi s'attaquer à de nombreux dossiers impopulaires, y compris la réforme agricole en cours qui a fait monter au créneau l'Union suisse des paysans (USP). Et nombreux sont ceux, y compris des rangs de la droite, à lui reprocher une certaine passivité durant les années de crise.

Symbole de son malaise face aux médias et de ses difficultés dans l'art oratoire, la fameuse allocution du président de la Confédération à l'occasion de la journée des malades restera dans les mémoires. D'un air lugubre et sur un ton mécanique, il a déclaré: "Le rire, c'est bon pour la santé!". De Berne à Washington, en passant par Paris, les commentateurs s'en sont donnés à coeur joie.

Empire industriel

Avant d'entrer au Conseil fédéral, le sexagénaire a siégé durant onze ans au Conseil national. A la tête d'un empire industriel, il a remis ses actions à ses deux enfants avant de devenir conseiller fédéral. Fils d'un vétérinaire emmentalois, l'ingénieur Johann Schneider a rejoint le groupe de son beau-père Ulrich Ammann, à Langenthal (BE), au début des années 1980. Sa famille est l'une des plus riches du pays.

Au sein du collège gouvernemental, l'UDC Ueli Maurer, qui est le plus ancien ministre en activité (depuis 2009) après Doris Leuthard (depuis 2006), a lui fait savoir à la fin du mois de mars qu'il comptait se présenter à l'élection de l'exécutif en 2019. Il aura alors 69 ans.

(Source ATS - Photo ©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

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Actualité

Le socialiste bâlois Eric Nussbaumer élu président du National

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Le nouveau président du Conseil national Eric Nussbaumer (PS/BL) peu avant l'ouverture de la nouvelle législature lundi à Berne. Il est en compagnie de la première vice-présidente Maja Riniker (PLR/AG). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La première session de la nouvelle législature s'est ouverte lundi à Berne sous la Coupole fédérale. Le Conseil national a porté à sa tête Eric Nussbaumer (PS/BL).

Le Bâlois a reçu 180 voix sur 192 bulletins valables. Le socialiste sera donc le "premier citoyen du pays" durant une année. Il aura la charge de mener les débats durant quatre sessions.

Le Conseil national avait auparavant prêté serment. L'hymne suisse a ensuite résonné dans la salle du National, interprété par l'ensemble vocal bernois Canto Classico, accompagné d'un guitariste, d'un trompettiste et d'une bonne partie de la salle.

Selon la tradition, c'est le doyen de fonction du Conseil national, le président du Centre Gerhard Pfister, qui a ouvert la 52e législature. Dans son discours, citant l'auteur autrichien Stefan Zweig, il a appelé les parlementaires à agir face aux crises qui s'accumulent, constatant que "le monde d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Nouveaux spectacles à Rumine et à la Palud à mi-décembre

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Cette année, les illuminations de rue resteront allumées une heure de plus que l'an dernier, jusqu'à 21 heures (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Lausanne, le concept des éclairages de Noël est dans une phase de transition. Cette année, un nouveau spectacle son et lumière habillera le Palais de Rumine du 14 au 24 décembre. La traditionnelle projection sur l’Hôtel de Ville, à la Place de la Palud, aura lieu aux mêmes dates. Et pour que fêter ne rime pas avec gaspiller, les illuminations de rue seront éteintes à partir de 21h00.

"La Légende d’Harmonia", spectacle de vidéomapping de 15 minutes, égaiera le Palais de Rumine les 14 et 15 décembre et du 17 au 24 décembre 2023. Le nouveau spectacle "La fabuleuse histoire de Jean-Yves Lablette" sera projeté sur l'Hôtel-de-Ville, à la place de la Palud, aux mêmes dates, avec des horaires alternés, a communiqué la Ville de Lausanne.

Ces animations s’ajouteront aux traditionnelles attractions lumineuses que sont les balançoires à la place de la Louve, le sapin illuminé à la Palud et les décorations de rue.

Afin de ne pas laisser la place de la Riponne dans le noir, le Palais de Rumine sera éclairé du début du mois jusqu'au 13 décembre et du 25 au 31 décembre. Les habituelles décorations lumineuses dans les rues et le sapin à la Palud animeront la ville jusqu'au 3 janvier 2024 jusqu'à 21h00, soit une heure de plus que l'an dernier. La cathédrale sera également illuminée dans des couleurs festives jusqu’à 23h00 durant cette période.

Faible consommation

Les illuminations des Fêtes de fin d’année contribuent de manière importante à l’ambiance festive et consomment peu d’électricité. A Lausanne, les guirlandes et autres décorations sont régulièrement entretenues et remplacées par des modèles plus efficients. Cette année, ils consommeront environ 8000 kWh, soit environ 0,001% de la consommation d’électricité annuelle globale de la ville.

"L’an dernier, dans un contexte de pénurie d’énergie, la Municipalité avait décidé de ne pas les supprimer, mais d’en restreindre la durée et les horaires. Cette année, la situation énergétique est meilleure, mais les efforts doivent se poursuivre", explique Xavier Company, conseiller municipal et directeur des Services industriels de Lausanne (SiL), cité dans un communiqué.

"C’est pourquoi la durée d’éclairage est prolongée d’une heure le soir à 21h00 au lieu de 20h00. La période est fixée, comme l’an dernier du 1er décembre au 3 janvier". Déjà réduit en 2022, le festival Lausanne Lumière n'aura ainsi pas lieu en tant que tel cette année, précise encore la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'exécutif d'Onex bascule à droite

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Le PLR Jean-Pierre Pasquier a pris le dessus sur son rival socialiste Romain Gauthier en récoltant une centaine de voix de plus que lui lors du deuxième tour de l'élection de l'exécutif d'Onex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le PLR Jean-Pierre Pasquier a été élu dimanche au conseil administratif d'Onex. Il reprend l'ancien siège de la socialiste Carole-Anne Kast, devenue conseillère d'Etat en mai dernier. Cette élection complémentaire fait basculer l'exécutif onésien à droite.

Deux candidats étaient en lice pour ce deuxième tour de l'élection complémentaire du Conseil administratif d'Onex. Le PLR Jean-Pierre Pasquier, qui a obtenu 1876 voix et le socialiste Romain Gauthier, 30 ans, qui a récolté 1769 voix. Le taux de participation s'est élevé à 27,3%, selon les données communiquées par l'Etat de Genève sur son site en ligne.

Le socialiste était arrivé en tête du premier tour. Il avait le soutien des Verts. Le candidat PLR avait derrière lui le MCG, l’UDC, le groupe ECHO-Vert’libéraux et le Groupement onésien. Cette large union lui a permis d'inverser la tendance au deuxième tour.

Jean-Pierre Pasquier, 59 ans, est conseiller municipal depuis 2017 et député depuis 2022. Ce cadre dans une entreprise horlogère siégera aux côtés de la maire Anne Kleiner (Le Centre) et de la conseillère administrative verte Maryam Yunus Ebener. Il devra vite prendre ses marques, car la législature se termine fin mai 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les vins de Lausanne mis aux enchères samedi prochain

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Fondée sur l'Arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La traditionnelle mise aux enchères des vins de Lausanne se déroulera pour la 221e fois samedi prochain à l'Hôtel de Ville. Le fruit des vendanges 2023 des cinq domaines lausannois sera proposé à la vente en primeur en lots de 24 à 90 bouteilles. Ils seront disponibles en avril 2024.

La mise est ouverte au public. Toute personne acquéreuse accèdera au rang de "Gardien ou Gardienne de la Mise" et profitera en 2024 de différents événements organisés dans le cadre historique des domaines de la Ville, indique cette dernière.

L'événement est inscrit au patrimoine immatériel vaudois depuis 2014 et labellisé Lausanne à Table. Nouveauté cette année, le Clos des Moines, le Clos des Abbayes et le domaine du Burignon sis en Lavaux sont cultivés en bio, souligne le communiqué de la Ville.

Fondée sur l'Arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe. Témoins de cette tradition vivante, les premières étiquettes millésimées connues à ce jour datent de 1884.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le climat au Conseil fédéral est très bon, dit Karin Keller-Sutter

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La collaboration entre conseillers fédéraux est à nouveau très bonne, estime Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La ministre des finances Karin Keller-Sutter réfute l'existence d'un climat empoisonné au Conseil fédéral, comme l'ont décrit les commissions de gestion. "Tout se passe très bien actuellement. Nous avons une culture ouverte de la discussion et de la contradiction".

La période de la pandémie de Covid-19, sur laquelle les commissions parlementaires ont enquêté dans le cadre des fuites dans la presse, n'a effectivement pas été facile en raison des nombreuses indiscrétions, relève Mme Keller-Sutter dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Mais, entre-temps, la collaboration est redevenue vraiment bonne".

"C'est comme dans toute relation: il arrive parfois des choses qui laissent des traces. Il faut alors se ressaisir. Il n'en va pas autrement au Conseil fédéral", ajoute la St-Galloise, citant comme exemple la collaboration de tous les départements pour le budget 2024. Pourtant, "cela n'allait pas de soi", dit-elle.

Credit Suisse

La ministre PLR évoque encore dans le journal le rapport attendu du Conseil fédéral sur la régulation des banques d'importance systémique. Le texte doit être présenté au Parlement d'ici au printemps.

"Ce qui est clair, c'est que nous devons renforcer la FINMA [l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, ndlr]. Des hausses des liquidités et des fonds propres sont également à l'étude et, en cas de crise, la capacité de liquidation d'une banque d'importance systémique doit être améliorée", indique-t-elle.

Elle estime également choquant le fait que la direction de Credit Suisse échappe à toute sanction après la fusion forcée avec UBS sous la protection de l'Etat. "Je suis d'avis que les personnes qui dirigent mal une entreprise comme Credit Suisse doivent être tenues responsables", lâche la conseillère fédérale. "Pour que cela soit possible à l'avenir, il faudra, le cas échéant, écarter les obstacles légaux".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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