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Politique

Charges exagérées ou revenus trop bas, les partis vaudois divergent

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Différents objets ont été déposés mardi au Grand Conseil après l'annonce du déficit dans les comptes 2023 du canton (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le retour du canton de Vaud dans les chiffres rouges n'a pas manqué de faire réagir. La droite estime qu'il faut endiguer la hausse des charges, tandis que la gauche juge que le canton doit cesser ses "cadeaux fiscaux".

Présidente du PLR Vaud, Florence Bettschart-Narbel a dit son "inquiétude" face à ce déficit opérationnel de 39 millions, le premier depuis 2004. La députée a déposé mardi une interpellation au Grand Conseil pour en savoir davantage sur le plan d'action du Conseil d'Etat, destiné à freiner la progression des dépenses. "Nous aimerions connaître les mesures concrètes, savoir s'il y a des objectifs chiffrés et selon quel planning", a-t-elle relevé, contactée par Keystone-ATS.

Pour Florence Bettschart-Narbel, c'est bien au niveau des charges que le Conseil d'Etat doit agir "sans tarder". Selon elle, le gouvernement pourrait "maîtriser ses dépenses" sans toucher aux prestations. La présidente du PLR souligne en revanche que le déficit n'est pas lié à "un problème de recettes", raison pour laquelle les baisses fiscales doivent se poursuivre.

Motion UDC

De son côté, l'UDC indique qu'elle a "longtemps mis en garde" contre cette hausse des charges. Le parti déplore que "plusieurs récentes décisions" du Conseil d'Etat, relatives notamment à l'accueil des réfugiés ukrainiens et à l'attribution de l'indexation salariale, "plombent clairement les comptes de l'Etat."

Via son chef de groupe Cédric Weissert, l'UDC a déposé mardi une motion. Celle-ci demande "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2024 par rapport aux comptes 2023.

Les Vert'libéraux se disent aussi "inquiets" du "fléchissement" des comptes dans un contexte économique cantonal "pourtant favorable." Ils regrettent "une explosion des charges à tout va et un financement de ces dernières non garanti."

Pour les milieux économiques - Fédération patronale, Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie et Chambre immobilière -, le déficit provient d'une croissance des charges "non maîtrisée". Les recettes ne sont pas en cause, selon ces faîtières. Elles affirment que les réductions fiscales sont "plus que jamais nécessaires", via notamment leur initiative populaire "Baisse d'impôt pour tous".

Spectre de l'austérité

A gauche, la vision est diamétralement opposée. Pour les socialistes, les réductions fiscales "mal ciblées" ont fini par mettre "en péril" la situation financière du canton. Ils dénoncent "l'irresponsabilité des politiques de droite" et les "baisses fiscales en faveur des hauts revenus et des grandes fortunes."

Le PS s'inquiète aussi du plan d'action destiné à freiner la hausse des charges, qui vise selon lui à "développer une politique d'austérité". Il parle d'un "signe annonciateur de coupes et d'affaiblissement des prestations".

Les Vert-e-s "exhortent", eux aussi, le Conseil d'Etat à "se détourner de nouvelles réductions d'impôts" pour qu'il tienne ses engagements "dans les domaines de la durabilité, du climat et de la cohésion sociale."

"Aventurisme"

Les écologistes affirment qu'ils porteront "une attention particulière" aux propositions pour endiguer la progression des charges. "Il ne suffit pas d'affirmer qu'aucune prestation ne sera supprimée, il faut pouvoir s'assurer qu'elles puissent être financées et délivrées de manière satisfaisante à la population", soulignent-ils.

Dans la même veine, Ensemble à gauche et le POP demandent au gouvernement de "changer de cap" et qu'il cesse "de vider les caisses de l'Etat". Ils disent militer pour "un renforcement des recettes pour développer les prestations".

Du côté des syndicats, le SSP Vaud arrive à la même conclusion. Selon lui, la qualité des prestations des services publics et parapublics ainsi que les conditions de travail des fonctionnaires risquent de pâtir de "l'aventurisme" du Conseil d'Etat et de sa "politique fiscale agressive."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Boeing va réduire ses effectifs de 10%

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Boeing va couper dans ses effectifs. (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

En pleine grève chez Boeing, l'avionneur américain en difficulté va réduire ses effectifs mondiaux d'environ 10% dans les prochains mois, ce qui devrait affecter près de 17'000 personnes. La réduction des effectifs doit contribuer à surmonter les problèmes financiers.

Dans deux messages distincts, l'avionneur a annoncé vendredi le report des livraisons de son nouveau gros porteur 777X, l'arrêt de la production du 767 cargo en 2027, et a prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33'000 ouvriers depuis mi-septembre.

Le directeur général de Boeing, Kelly Ortberg, a déclaré que l'entreprise devait "redéfinir nos effectifs afin de les faire correspondre à notre réalité financière".

Pratiquement à l'arrêt

La grève chez Boeing dans la région Pacific Northwest autour de la métropole américaine Seattle a commencé mi-septembre. En raison des arrêts de travail, l'assemblage des Boeing 737 Max et 777 est pratiquement à l'arrêt.

Mardi, Boeing a suspendu les discussions avec le syndicat IAM et a retiré son offre. Les travailleurs ont présenté "des revendications non négociables qui vont bien au-delà de ce qui peut être accepté", selon le groupe.

Le syndicat avait auparavant rejeté une nouvelle offre de l'entreprise, qui prévoyait entre autres une augmentation de salaire de 30%, des primes plus élevées et des améliorations des cotisations de retraite. L'IAM veut obtenir pour le personnel 40% et la réintroduction des systèmes de retraite.

Boeing n'est cependant pas seulement en difficulté financière à cause de la grève. Avant le conflit social, l'avionneur avait déjà de nombreux problèmes, qui concernaient également la sécurité de ses machines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Produits illégaux: Bruxelles réclame encore des explications à Temu

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Bruxelles demande à Temu d'expliquer les mesures prises contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux sur sa plateforme. (image symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission européenne a réclamé vendredi de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux.

C'est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à cette plateforme d'origine chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations de protection des consommateurs, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les services numériques (DSA).

Si ces demandes d'informations ne constituent pas encore une mise en cause, il s'agit d'une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées.

La Commission a demandé vendredi à Temu d'expliquer en particulier les mesures prises "contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux" sur sa plateforme.

Elle veut aussi connaître les mesures adoptées pour réduire "les risques liés à la protection des consommateurs, à la santé publique et au bien-être des utilisateurs".

L'exécutif européen, qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, réclame par ailleurs "des détails sur les systèmes de recommandation de Temu et les risques pour la protection des données personnelles des utilisateurs".

Temu doit fournir ces informations d'ici au 21 octobre.

La Commission précise qu'elle décidera des prochaines étapes de la procédure "sur la base de l'évaluation des réponses".

Le 28 juin, Bruxelles avait adressé de premières questions à Temu sur les moyens mis en oeuvre pour permettre le signalement de produits illégaux.

D'autres demandes concernaient les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.

Progression fulgurante

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...

Des associations européennes de consommateurs avaient déposé en mai une plainte contre Temu, l'accusant notamment d'utiliser des interfaces trompeuses pour inciter les utilisateurs à dépenser plus sur la plateforme.

"Nous coopérons pleinement" avec la Commission, a assuré vendredi un porte-parole de Temu, affirmant que "la sécurité des consommateurs est une priorité absolue".

L'entreprise assure avoir déjà "pris des mesures importantes" depuis le printemps et dit continuer "à affiner" ses pratiques "dans le cadre du règlement sur les services numériques".

Fin septembre, six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, avaient demandé à la Commission de serrer la vis-à-vis de Temu.

"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", avait dénoncé le secrétaire d'État allemand à l'Economie Sven Giegold lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Après le Hamas, une commission veut interdire le Hezbollah

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Outre le Hamas, une commission veut également interdire le Hezbollah, dont le leader Hassan Nasrallah a été tué dans une frappe israélienne fin septembre (archives). (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

Après le Hamas, le Hezbollah doit aussi être interdit en Suisse, estime une commission du Conseil des Etats. Elle a déposé une motion en ce sens.

La commission a décidé de déposer un tel texte par 10 voix sans opposition et 3 abstentions, indiquent vendredi les services du Parlement. Pour la Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats, la situation a changé et le Hezbollah peut être mis sur le même pied que le Hamas.

Le Parlement avait demandé l'interdiction du Hamas par le biais de deux motions, adoptées lors de la session d'hiver 2023. Le Conseil fédéral était aussi favorable à une interdiction. Il a transmis début septembre son projet au Parlement, un projet que la commission approuve par 12 voix sans opposition et une abstention. Pour la commission, l'interdiction du Hamas doit intervenir le plus rapidement possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les enquêteurs onusiens vont évaluer la présidentielle au Venezuela

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Les membres de la Mission internationale d'établissement des faits sur le Venezuela ont mis en cause par le passé le président Nicolas Maduro pour des crimes contre l'humanité présumés dans son pays (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Les enquêteurs indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU vont se pencher sur les violations avant, pendant et après la récente présidentielle au Venezuela. Vendredi à Genève, celui-ci leur a donné cette tâche et les a prolongés de deux ans.

Dans une résolution approuvée par 23 voix, contre 6 oppositions et 18 abstentions, le Conseil se dit "alarmé" par les indications de violations des droits humains liées au scrutin. Il demande aux autorités de "cesser immédiatement" toute intimidation, surveillance et représailles contre les opposants et les défenseurs des droits humains.

La Mission internationale d'établissement des faits, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a par le passé estimé que des crimes contre l'humanité présumés ont été perpétrés au Venezuela. Elle avait mis en cause directement le président Nicolas Maduro, dont la réélection récente est contestée par de nombreux pays, et plusieurs hauts responsables.

Il y a quelques semaines, elle avait dit que la répression était "sans précédent" depuis le scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Procédures plus rapides pour la production d'énergies renouvelables

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La commission compétente du Conseil des Etats est favorable à une procédure concentrée d'approbation pour des installations solaires et éoliennes (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La construction de centrales solaires, éoliennes et hydroélectriques d’importance nationale doit être accélérée. Après le National, la commission compétente du Conseil des Etats a approuvé, par 9 voix contre 2, un projet du Conseil fédéral en ce sens.

Le projet prévoit que les cantons puissent recourir à une procédure concentrée d'approbation pour des installations solaires et éoliennes. Ils auront 180 jours pour rendre leur décision une fois le projet déposé.

Les autorisations cantonales et communales nécessaires pour la construction devront être délivrées en une seule fois afin d'éviter qu'un projet ne soit subdivisé en une succession d'étapes. Les tribunaux devront trancher dans un délai de 180 jours en cas de recours.

La commission de l'énergie du Conseil des Etats approuve cette procédure, mais pas sans que les communes d'implantation aient leur mot à dire, indiquent vendredi les services du Parlement. En outre, elle propose d'exclure tout droit de recours contre les projets hydroélectriques acceptés en juin en votation populaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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